Les
supercheries du camarade Lolo
Une
des caractéristiques de l'historiographie stalinienne était le
gommage et la falsification des positions et de l'histoire des
véritables oppositions et fractions révolutionnaires qui avaient
lutté pour ne pas laisser emporter tous les acquis théoriques par
les flots boueux bourgeois-staliniens, puis des souteneurs
trotskystes.
Les
vieux profs de LO (ex-étudiants bolchéviks-lénifiés)reprennent tout cet acquis stalinien, après avoir
potassé à retardement les ouvrages de Michel Olivier et de Philippe Bourrinet, et profitant du fait que le
courant maximaliste (nommé vicieusement ultra-gauche) a quasiment
disparu, quand, même si des individus isolés postent des textes sur
le Web, il n'y a plus aucun groupe comme le PCI ou le CCI naguère
pour prendre position rapidement et fournir des communiqués
indispensables pour guider les prolétaires ni répondre aux
saloperies des groupes gauchistes financés par l'Etat bourgeois.
Concernant la place éminente et première du dit « bordiguisme »
(encore une concession à la fabrique stalinienne des ismes) les
vieux machins lénino-staliniens de LO croient triompher sur son
cadavre «en fin de secte » en inondant de leurs
mensonges, mêlés à des vérités partielles, leurs ouailles
incultes et suivistes. Tranquillisez-vous, si le parti sectaire LO
prend le pouvoir, nous serons tous internés dans de nouveaux camps,
vous et moi, bourgeois ou pas, communistes ou pas. LO c'est Cambodge
sur Seine.
L'histoire
de la gauche italienne intransigeante, qui se nommait elle-même
maximaliste comme Rosa Luxemburg, des jeunes opposants au parti
socialiste italien aux premiers fondateurs du parti le plus proche en
Europe des bolcheviques première manière, ne peut pas être ainsi
ridiculisée. Les deux
arguments ressassés par les papys Mougeot de LO sont la jeunesse
inexpérimentée des Bordiga, Damen et Gramsci et une situation de
minorité. Typiquement stalinien ! Ils avaient le même âge que
la plupart des bolcheviques et leur poids numérique à la Libération
était autrement plus important que les petites sectes trotskystes
national-staliniennes, et surtout, leur poids théorique était et
reste sans commune mesure avec les puces trotskystes du Léon
dégénéré qui venaient de s'engager dans la résistance bourgeoise
et se croyaient en pleine insurrection aux ordres des milices
staliniennes ou, comme l'ubique Barta, attendaient l'arrivée des
chars russes. Tout l'article du préposé, appelons-le désormais
camarade Lolo n'est d'ailleurs qu'une ignoble apologie des
libérations nationales justifiant l'abandon de tout
internationalisme de tout temps, car en général elles furent
appuyées par l'impérialisme stalinien ou financées par la CIA, et
se traduisirent par de nouveaux massacres des prolétaires des pays
sous-développés.
La
vilenie du sectateur trotskien, pourtant basé sur un raisonnement
étroitement syndical et national, repose sur une tentative de salir
la cohérence doctrinale de la gauche maximaliste italienne dite
caricaturalement bordiguiste, ce que récusait justement le groupe de
Bilan, que le perroquet plumitif de LO prétend illisible à la suite
de big Léon (ce qui est un argument politique insondable). Le
« bordiguisme » se serait justifié sur une base
nationale en récusant trois poilus trotskystes italiens... D'abord
c'était récuser les positions opportunistes et bientôt bourgeoises
des militaristes d'Etat trotskiens, ensuite le grand homme que LO
cite comme un saint, Lénine, ne défendait-il pas d'arrache-pied la
nécessité d'UN parti communiste par pays ?
LO a
toujours rêvé reprendre le flambeau de la caricature communiste à
la PCF. Ils n'y réussiront1,
ni cette apologie des syndicats que le ministre d'Etat
« prolétarien » Trotsky ne songeait qu'à militariser
(hop en voilà un bel oubli de ce sacré menteur de Lolo!) ; Wladimir
Illitch oubliait son très culotté « tout le pouvoir aux
conseils » quand son brouet n'était plus qu'une ode à « tout
le pouvoir au parti » et les opposants en prison.
jamais au niveau atteint encore aujourd'hui dans les CE et municipalités par la vieille secte stalinienne mais dans la théorie osons dire qu'ils ont réussi. Ils reprennent exactement au mot près le raisonnement du PCF en 68 qui agitait son petit livre rouge contre tout ce passé qui n'est jamais passé – pour l'essentiel des soit disants « gauchistes infantiles » Bordiga, Pannekoek et même Rosa, etc. - qui refit surface un joli moi de mai (« Invariance » mon amour!), et qui hante encore les ventripotents léninistes. Ce petit livre rouge est bien entendu le pamphlet d'un chef d'Etat qui a peur de perdre son pouvoir, et qui se nommait « La maladie infantile du communisme, le gauchisme ». On peut être reconnaissant pour une part à ce chef d'Etat, fort intelligent car il savait n'être qu'à la tête d'un nouveau capitalisme d'Etat, d'avoir fait connaître à des millions de gens des noms aussi respectables que ceux de Bordiga et Pannekoek. Pour le reste, ce pauvre Lénine a repris la faconde du Kaustky, il renie littéralement ses « thèses d'Avril », c'est lui aussi un renégat à la plume de paon, il jette à la poubelle tous les principes d'action communiste qui avaient été vérifiés par la révolution d'Octobre dans son déroulement même ; il n'y avait pas eu toutes ces fadaises sur la conquête de l'oreille des masses via le parlement (dissout fort brutalement par icelui qui en devient tout à coup l'apologiste), ni ces histoires de fronts uniques avec des fractions bourgeoises progressistes
jamais au niveau atteint encore aujourd'hui dans les CE et municipalités par la vieille secte stalinienne mais dans la théorie osons dire qu'ils ont réussi. Ils reprennent exactement au mot près le raisonnement du PCF en 68 qui agitait son petit livre rouge contre tout ce passé qui n'est jamais passé – pour l'essentiel des soit disants « gauchistes infantiles » Bordiga, Pannekoek et même Rosa, etc. - qui refit surface un joli moi de mai (« Invariance » mon amour!), et qui hante encore les ventripotents léninistes. Ce petit livre rouge est bien entendu le pamphlet d'un chef d'Etat qui a peur de perdre son pouvoir, et qui se nommait « La maladie infantile du communisme, le gauchisme ». On peut être reconnaissant pour une part à ce chef d'Etat, fort intelligent car il savait n'être qu'à la tête d'un nouveau capitalisme d'Etat, d'avoir fait connaître à des millions de gens des noms aussi respectables que ceux de Bordiga et Pannekoek. Pour le reste, ce pauvre Lénine a repris la faconde du Kaustky, il renie littéralement ses « thèses d'Avril », c'est lui aussi un renégat à la plume de paon, il jette à la poubelle tous les principes d'action communiste qui avaient été vérifiés par la révolution d'Octobre dans son déroulement même ; il n'y avait pas eu toutes ces fadaises sur la conquête de l'oreille des masses via le parlement (dissout fort brutalement par icelui qui en devient tout à coup l'apologiste), ni ces histoires de fronts uniques avec des fractions bourgeoises progressistes
Et
notre Lolo masqué de ratiociner tout le long, et doctoral avec ça,
tel l'adulte qui morigène l'enfant, du père de la Nation (peut-être
pas encore communiste) du révérend Lénine qui moque ces gens « qui
sont rien » (macronisme vulgaire) donc incapables d'être des gens de
pouvoir (ouf!).
On
croirait du Marchais ou Duclos rewrité par l'intellectuel stalinien
de base :
« En
fait, beaucoup de ces courants se révélèrent incapables d’évoluer.
D’autre part, la dégénérescence rapide de l’Internationale
communiste, parallèlement à celle de l’Union soviétique
elle-même, sembla pour beaucoup justifier leur jugement de départ.
La politique des partis communistes stalinisés fut rapidement aussi
opportuniste que celle des partis réformistes restés fidèles à la
IIe Internationale. Celle menée par l’Union soviétique sous la
direction de Staline devint cyniquement contre-révolutionnaire,
prête à toutes les compromissions avec l’impérialisme, au mépris
total des intérêts du prolétariat. De leur côté, vérifiant
malheureusement la pire hypothèse de Lénine, les courants
ultragauches réduisirent leur communisme à la répétition de
formules et à des proclamations, se condamnant à l’impuissance ».
Ce qui nous intéresse ici n'est pas de répondre à ce salmigondis
creux mais de relever que le trotskysme - disons ses résidus
cacochymes, ne pouvant tirer au clair sa compromission avec le
stalinisme ni reconnaître que le dit bordiguisme avait eu raison de
dénoncer son opportunisme et sa régression théorique
national-russe – pointe du doigt les premiers dénonciateurs du
stalinisme, comme lorsque le sage montre la lune et que l'imbécile
(sectateur de bas de LO) regarde le doigt.
Lolo se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude en faisant
semblant d'oublier que le « programme minimum » de saint
Trotsky était d'abord la défense du sol national russe dit
communiste (ou en voie vers) avec les pires recettes capitalistes
d'Etat, nationalisations, mesures sociales bismarkiennes et
taylorisme ; oubliant carrément que monsieur le ministre d'Etat
était pour la militarisation des syndicats2.
Camarade Lolo peut continuer à ratiociner sur les « irréalistes »
intransigeants, il nous fait penser à n'importe quel suce-boule
journaliste des médias actuels, genre « hé les mecs, arrêtez
de rêver ! la réal politique prend toujours le dessus ».
Lolo ment à ses lecteurs en assurant que « les courants
ultra-gauches » en restaient à une défense purement formelle du
programme. La « Gauche communiste », d'inspiration
italienne, allemande ou hollandaise, a toujours produit des militants
de terrain, autrement plus actifs et révolutionnaires dans les
grèves que nos aspirants syndicalistes trotskiens qui ne rêvent que
d'empocher les postes de « direction syndicale » pour
parader et reprendre la même fonction de complice du patron que les syndicrates traditionnels3.
Lolo nous bassine sans cesse avec l'argument (typiquement stalinien
et bourgeois démocrate-soc) de la faiblesse numérique – quand à
l'époque déjà les vrais communistes italiens étaient autrement
plus nombreux et représentatifs du prolétariat italien que la micro-secte originelle de LO et la variété de 4e inter – et avec l'intransigeance (horreur!) de Bordiga, un
jeune sans expérience. Camarade Lolo, toi qui n'a jamais quitté les
bancs de l'Eduque naze de l'âge de 5 ans à ta licence de professeur de collège
jusqu'à ta retraite en permanence stalinienne, tu es bien placé pour
juger de l'engagement d'un communiste de la stature de Bordiga et de
tous ses camarades qui ne se baladaient pas avec un cornet de frites
à la fête de Lo mais avec un pétard dans la poche pour affronter
les premières milices fascistes! Encore bravo pour ton parcours en transition vers l'Olympe du parti au pouvoir capitaliste d'Etat! Ou au cimetière des indigents de la théorie trotskienne.
Chassez le stalinien trotskien, il revient au galop. Le voilà le
point de jointure entre « l'infantilisme gauchiste » si
bien décrypté par saint Lénine : ces infantiles italiens
n'ont pas été fichu de former le parti qui aurait empêché la
victoire du fascisme, donc, voyez où est la faute : dans
l'absence de direction d'un parti aux tripes bolcheviques
certifiées ! Comme s'il avait suffi d'adhérer aux positions de
plus en plus opportunistes, bancales voire criminelles de l'IC de
plus en plus au début des années 1920. Comme il est facile de faire
l'impasse sur le fait que la répression de Cronstadt avait carrément
refroidi les masses prolétariennes en Allemagne et qu'en Italie le
poids du réformisme via l'usinisme de Gramsci (loué par Lolo pour
« ses positions justes », et futur homme lige de Staline)
a taillé la bavette au fascisme, affolant non seulement le patronat
mais aussi les couches petites bourgeoises sans lesquelles toute
révolution est impossible.
Plus puant encore est le mensonge stalinien, qui prétend que « les
tendances ultra-gauches » se sont repliées dans un isolement
sectaire laissant seules les milices bourgeoises des Arditi del
Popolo organiser la défense physique face au fascisme. C'est
carrément faux4.
L'apôtre du trotskyme embaumé, camarade Lolo, comme tous les
apôtres, nous livre une version arrangée de la dégénérescence –
le mensonge comme stade ultime du trotskysme ? - :
« La
dégénérescence de l’État ouvrier né en octobre 1917 s’y
manifestait par la mise à l’écart des éléments révolutionnaires
les plus sains, au profit de dirigeants sélectionnés avant tout
pour leur servilité à l’égard de la direction. Au sein du Parti
communiste d’Union soviétique, la tendance stalinienne se fit
l’expression politique de la bureaucratie qui se renforçait dans
l’État et commença à combattre férocement l’Opposition de
gauche qui se regroupait autour de Trotsky. (…) Bordiga en revanche
était préparé par tout son passé d’intransigeance à
reconnaître les premiers signes d’opportunisme. Il se dressa dès
le début contre Staline et se montra solidaire de Trotsky et de
l’Opposition de gauche. Il eut notamment le courage d’affronter
directement Staline au cours d’une réunion de l’exécutif élargi
de l’Internationale communiste, en février 1926, irritant
passablement celui-ci ».
Si
vous voulez déceler le mensonge lorsqu'un vieux singe trotskien
ratiocine, observez ses tics militants et une contradiction au
passage avec le mot intransigeant, qui, on se rappelle était jusque
là un signe d'infantilisme selon notre bon docteur Lénine. Cela ne
coûte pas cher d'évoquer une partie de la réalité historique de
reconnaître que Bordiga « a eu des couilles » pour
affronter Staline, d'autant que cela évite de dire que saint Trotsky
n'en eût pas et se tint coît pour ne pas attenter à « la
sainte unité du parti », et ainsi générer des générations
de petits trotskiens qui leur vie durant n'eurent de cesse de
défendre l'Etat débile dégénéré et les avancées du communisme
stalinien vers la lune (en spoutniks mais pas en conseils ouvriers).
Cela évite d'expliquer que la bureaucratie comme causalité
simpliste de la dégénérescence, n'explique rien, mais surtout
évite de signaler qu'elle sert à maintenir le programme...
stalinien. Et évite aussi de signaler, comme l'a fait Ciliga, que
déjà, les partenaires de Trotsky, dans l'Opposition de Gauche,
enfermés dans les isolateurs sibériens, s'opposaient à sa
politique de soutien critique à Staline, le considérant même comme
complice.
Mon
pauvre camarade Lolo est bien emmerdé de ne pouvoir charger
complètement Bordiga et ses camarades vu leur comportement intègre
et loyal en solidarité avec le Trotsky persécuté, la cohérence
politique marxiste impeccable de leur position contre la
compromission des fronts uniques à la queue de la bourgeoisie. Alors
il trouve une ficelle toute stalinienne pour tenter de décrédibiliser
la position la plus claire du mouvement révolutionnaire de l'époque,
il fait un raccourci avec la position de Bilan5
discriminant son refus de rejoindre le front bourgeois antifasciste
en Espagne6.
Donc vous avez saisi, « l'intransigeant » devient
« sectaire » puis plus ou moins complice du fascisme...
Pour
écarter le soutien national-trostkien à l'impérialisme russe, Lolo
nous invente une « fraction constituée sur une base
nationale », billevesées je l'ai déjà démontré. National,
c'est toi qui l'as dit, c'est toi qui l'est !
Le
gros Léon y va pas de main morte : « secte morte »,
« attente passive », et on en passe. Hélas l'actif
Trotsky se couche devant toutes les « tactiques »
bourgeoises à la même époque, tactiques acquises génétiquement
par le barnum, mais mieux que Trotsky car directement financé par
l'Etat bourgeois, et abonné à la « tribune parlementaire »
car efficace rabatteur au trucage électoral périodique. Les
sectaires à l'époque sont les partisans de Trotsky qui se prend
pour un nouveau Lénine, se fait balader par les services secrets
russes, est entouré d'espions et n'a pas connaissance de toute la
correspondance. On peut regretter, du point de vue du camp
maximaliste, que la fusion avec l'Opposition trotskyste n'ait pu
avoir lieu – ce qui aurait peut-être pu peser sur l'évolution des
choses – mais en dépit des aléas historiques et privés, la
politique de Trotsky et son programme transitoire intenable, et
finalement calque des fronts popus bourgeois, devaient inévitablement
entraîner la rupture politique7.
L'argument
du « choix de l'isolement sectaire » est celui des
staliniens en général et d'un Trotsky déjà à moitié stalinien
lui-même. Avait-il oublié qu'en 1914 c'est ce choix de
« l'isolement sectaire » qui lui avait permis de tenir
sur les positions internationalistes avec quatre ou cinq
syndicalistes révolutionnaires à Paris ?
Recopiant
ensuite quelques éléments d'informations repiqués à M.Olivier et
à Ph. Bourrinet – pour glisser ainsi un soupçon d'objectivité –
camarade Lolo, qui respire mieux d'avoir fait l'impasse sur la
véritable et longue décrépitude du trotskysme, joue au connaisseur
des divergences entre Bordiga et Damen pour les renvoyer dos à dos
sans aucune démonstration sérieuse. Il termine par une critique de
l'abstentionnisme de cet avorton de Lotta comunista, un groupe bizarre
plein de fric et dont les militants diffusent en cravate un machin
illisible et qui édite nos classiques sur du papier de luxe avec la
mention « scientifique ». Puisqu'on vous le dit !
Au
fin du fin, Lolo nous a fait beaucoup tressauter de rire. Le
« bordiguisme » n'aurait été qu'un « léninisme »
(de plus ? Concurrent de la maison mère LO?). Il a surtout
empêché la transmission révolutionnaire en Italie, voir empêché
l'exceptionnelle et incontournable fable trotskienne de la révolution
dans un char à voile capitaliste d'Etat, ouvert à tous les vents.
Evidemment ces « bordiguistes » étaient hors de la
réalité italienne car ils étaient « dans l'émigration ».
Hé hé donc ils n'ont pas pu combattre le fascisme dans un « front
vraiment uni » et pas dégarni comme celui de Lolo. Accuser en
filigrane les « bordiguistes » d'avoir favorisé
l'ignorance politique dans les années 1930 n'est-ce pas un peu fort
le café quand le trotskysme, ses diverses chapelles, à la manière
stalinienne ont opéré de façon à ce que leurs naïves ouailles
croient qu'il n'y eût que le trotskysme originel pour s'opposer au
stalinisme, soit en passant sous silence la véritable histoire du
courant maximaliste, soit en le dénigrant comme infantile, à
l'instar d'un chef d'Etat totalitaire, et en étant complice des
pires tactiques bourgeoises en milieu ouvrier !
J'ai
toujours identifié LO comme un caméléon bourgeois, ou une masse
visqueuse qui vous glisse sous les doigts. Voici : le camarade
Lolo se permet de jeter un chrysanthème sur la tombe du
« bordiguisme » gratifié « d'un point de départ
programmatique juste ». Il est des fleurs vénéneuses et
puantes. Lolo ne se vante pas que ses
chefaillons aient définitivement exclu le reste du petit PCI à leur
ducasse ridicule, sous pression de la franc-maçonnerie bourgeoise
qui régit les rapports avec les syndicats et les groupes dits
d'extrême gauche, mais collaborateurs réformistes radicaux au
système d'exploitation politique des masses, pour non retrait de la
brochure « Auschwitz ou le grand alibi », intéressante
contribution à la démystification antifasciste.
De la
même manière que les oukases staliniens, dans son isolement
sectaire bourgeois, la bande de bobos à Lolo ne supporte la
« transmission de la tradition communiste » que
trafiquée, avec des coupures aussi larges que celles de Madame
Anastasie et ce vieux mensonge déconcerté qu'est devenu le
trotskysme.
NOTES
1Les
fabulateurs sectaires trotskiens invoquent le putsch de Kornilov, or
c'est différent des fronts uniques bourgeois qui furent à la mode
dans les années 30 ; le prolétariat peut s'allier avec des
forces bourgeoises contre un coup d'Etat, fasciste ou autre, mais à
condition d'être dominant et devant dans l'affaire. Kérenski était
tout petit et ce sont les prolétaires pas vraiment avec les pétards
qui ont fait avorter le coup d'Etat mais par leur force de paralysie
de l'économie. L'article de Lolo est ici :
https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/09/17/bordiguisme-et-trotskysme_96557.html
2Ce
en quoi, à mon sens, il était encore trop gentil, quand on voit
les actuelles confréries, je suis pour leur pure et simple disparition pour
salubrité sociale et politique.
3On
peut voir tous les jours des Mercier et Poutou reprendre la fonction
de « représentant des salariés » dans le concert
ininterrompu de la parade télévisuelle.
4Philippe
Bourrinet dans se divers ouvrages et sur son blog démonte des
mensonges qui vont bien avec la compromission anti-fasciste d'Etat
de la mafia LO.
5C'est
marrant cette propension toute stalinienne à faire parler à sa
guise les morts ou les emprisonnés. En 1936 Bordiga était dans la
prison fasciste et ne pouvait pas s'exprimer, néanmoins il a
soutenu la position de Bilan. Bordiga en Russie aurait pu finir
fusillé comme Boukharine et les autres par « l'anti-fasciste
Staline » à géométrie variable...
6Ce
que je décris très bien dans mon livre qui n'a pas eu l'heurt de
plaire à ces messieurs ni aux bonnes âmes de l'ultra-gauche qui ne
se permettraient pas de toucher à un épisode si sacrément …
antifasciste et si catalan !
7Et
laisser un héritage pourri pour des générations de petits
bourgeois qui crurent y trouver la rédemption ou le nirvana.
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