« Savez-vous
pourquoi les généraux sont idiots ?
- parce qu'ils sont
choisis parmi les colonels. »
Une campagne gouvernementale s'adresse
à la jeunesse de « nos banlieues » qui, pour un
cinquième serait adepte de la « théorie du complot »,
formidable et inepte machinerie qui promeut sa création ex-nihilo
« ontemanipule.com ». Pour un peu on se croirait en
décembre 1914 avec les affiches dénonçant les mensonges de
l'ennemi boche. Voici l'entrée gouvernementale de ce projet
(infantile) de salubrité civile, et évidemment anti-terroriste :
« Hoax, rumeurs, photos ou
vidéos truquées… les fausses informations abondent sur internet.
Parfois la désinformation va plus loin, et prend la forme de
pseudo-théories à l’apparence scientifique qui vous mettent en
garde : "On te manipule !" A en croire ces "théoriciens"
du complot, États, institutions et médias déploieraient des
efforts systématiques pour tromper et manipuler les citoyens. Il
faudrait ne croire personne… sauf ceux qui portent ces thèses
complotistes ! Étrange, non ? Et si ceux qui dénoncent la
manipulation étaient eux-mêmes en train de nous manipuler ? Oui,
#OnTeManipule quand on invente des complots, quand on désigne des
boucs émissaires, et quand on demande d’y croire, sans aucune
preuve. Avec Kevin Razy, découvrez les bons réflexes à avoir pour
garder son sens critique et prendre du recul par rapport aux
informations qui circulent ».
Après les dix
commandements de la méfiance professoralo-étatique, il est conclu
de :
GARDER L'ESPRIT CRITIQUE
+ Autres liens utiles à consulter (qu'ils disent)
Le plus friable et ridicule dans cette
argumentation primaire de l'oligarchie est qu'est nié tout complot.
Il eût été plus intelligent de reconnaître qu'il y a aussi,
réellement, des complots, et de tout temps, et ensuite de passer au
crible comment sont traités les événements et les news de la
classe dominante. Plus totalitaire derrière ce « garder
l'esprit critique » réside plutôt « gare à celui qui
doute de la bonne parole » ! Avec ponctuellement un
argumentaire plus tordu que kafkaïen en défense de la vérité
étatique : « Et si ceux qui dénoncent la manipulation
étaient en train de nous manipuler ? ». Donc il y a bien
manipulation de la par de « ontemanipule » avec le même
argumentaire que les procès maccarthystes !
Je ne veux pas me mêler aujourd'hui de
cette théorie du complot, qui sert aussi d'ingrédient à
l'antifascisme gouvernemental pour désigner toujours ladite extrême
droite comme ayant l'exclusivité historique de la construction de
faux ou une aptitude intrinsèque à mentir aux gens, ce qui ne
ferait pas partie des valeurs de la gauche bourgeoise et de ses
gauchistes.
Chaque jour qui passe dément cette
infantile site pour demeurés depuis si longtemps, sans remonter au
18 Brumaire, au coup d'Etat de De Gaulle en 1958, au putsch des
généraux d'Alger, avec de faux complots : mai 68 était
considéré par le PCF et la droite au pouvoir comme un complot,
Cahuzac et DSK s'estimaient victimes d'un complot... Il y a à boire
et à manger selon qui profère l'accusation de complot, que des
jeunes largués par la société française croient les balivernes du
triste comique Dieudonné ou celles du barbu en pyjama jour et nuit
de la mosquée salafiste du coin est-il plus grave que le mensonge du
président et du premier ministre qui promettent de mettre fin au
chômage depuis des années ?
Tout politicien bourgeois de gauche ou
de droite est un menteur professionnel. Cela n'est pas admissible sur
un plateau télé, mais cette réflexion devrait être juridiciarisée
au train où va la calomnie face à tous ceux « qui doutent »,
qui ne rentrent pas dans le rang, qui ne sont pas Charlie, qui n'ont
pas leur brevet d'antiracisme et leur carte syndicale.
Je ne prends ici qu'un exemple où le
gouvernement, ce paragon de vertu, est pris dans le sac. Je veux
parler de l'acharnement sur ce pauvre général Christian Piquemal.
Je ne défends en général jamais les généraux. Cette race de
planqués du Derrière de la bourgeoisie s'est terriblement enrichie
en massacrant les révolutions du 19e siècle, sans compter toutes
les ordures qui ont fait zigouiller des millions de prolétaires dans
deux guerres mondiales. On nous a épargné les comparaisons avec le
sentimental général Boulanger. Un général n'est, paraît-il qu'un
haut soldat qui n'a pas à exprimer ses opinions ou s'il les exprime
c'est un dictateur. A l'époque du colonialisme, la plupart des
généraux, de Massu à Bigeard ont été dénoncés comme
tortionnaires. Mon admiration va pourtant à un général, Jacques de
Bollardière, qui même au risque de perdre sa place, a fait partie
de ceux qui ont dénoncés la torture impitoyable de l'armée
d'occupation en Algérie. Piquemal n'a pas la même envergure, ni les
mêmes moyens intellectuels et politiques. Il n'a jamais dénoncé
les crimes de Mitterrand quand il était en fonction, sous ses
ordres.
Voici donc un général en retraite,
qui n'a pas plus d'importance pour l'histoire que le général
Grammont1,
qui aurait mieux fait de continuer à s'occuper de ses rosiers. Ses
états de service révèlent qu'il n'a ni servi sous Franco, ni rêvé
d'une réincarnation d'Hitler. Vu sa démarche à Calais plus contre
le foutoir des migrants, que par racisme ou volonté de renverser le
gouvernement, les journalistes gouvernementaux du Monde ont presque
honte de rappeler qu'il a été un loyal serviteur des premiers
ministres des gouvernements Mitterrand successifs. Après sa
prestation pâlichonne à Calais, sans même évaluer ses motivations ni lui laisser une chance de s'exprimer on fouille son passé, puis qualificatifs et amalgames tombent. A une époque où la novlangue qualifie n'importe quelle crapule de "jeune homme", le moindre désaccord avec l'hypocrisie gouvernementale "fait le jeu de l'extrême droite", révèle un "homophobe" ou un "islamophobe"; misérables pérennité des vipères lubriques staliniennes! L'hystérie s'est levée comme une
seule couille. Haro sur le baudet de Libé-Rotschild à l'OBS, du
Huff Post à l'Immonde : « de la graine de putschiste »,
un « admirateur de Bigeard », un déplacement honteux
« qui profite à l'extrême-droite », etc. On n'attend
plus que la prise de position suiviste des bobos gauchistes, qui a
déjà commencé avec le NPA qui titre : « Calais
laboratoire fasciste ».
Arrêtons-nous un instant sur
l'horrible manifestation avortée car déjouée par la vigilance républicaine du
gouvernement de la France Unie. Certes la manifestation de Pegida et
consorts était interdite. Bof. S'il fallait attendre le droit de
manifester on n'aurait jamais gêné ni patrons ni le pouvoir depuis
deux siècles. Pegida, systématiquement qualifié de fasciste par
tous les médias européens (ce qui n'est pas vrai même s'il
contient aussi des fascistes, comme les particules gauchistes
contiennent de parfaits abrutis), a le droit de manifester en
Allemagne. Mais cela fait partie du spectacle pour alimenter les
bobos antifa de l'autre côté du Rhin et leur mama Merkel.
L'ex-général retraité avait appelé à cette manifestation sans
vouloir se confondre avec Pegida, qualifié par lui après coup aussi
de « nazi » (pas très courageux le haut gradé). Il se
présente comme président d'un Cercle de Citoyens Patriotes – déjà
le nom est con – qui affiche un blog aussi creux que la pensée de
n'importe quel général de brigade, et, de plus, vous demande de
cotiser entre 20 et 100 euros pour adhérer à une confrérie
gériatrique qui collectionne médailles et timbrés.
J'ai attentivement examiné toutes les
vidéos de l'événement picrocholin à Calais. Voici ce que j'ai vu.
Un attroupement composé de crânes rasés (cette simple mention fait
frémir le gauchiste de base qui imagine un nazi du fond des bois),
mais avec une touffe sur le crâne, c'est la mode chez la plupart des
jeunes, surtout dans les zones déshéritées, et ils n'ont pas été
chez le coiffeur à l'enseigne du NSDAP. Plus de musclés Kronenbourg
que de tueurs à la kalach. Des bonnes femmes grossières. Des
médiateurs en ciré jaune qui n'arrêtaient pas de dire aux
gendarmes qu'ils n'avaient rien à voir avec ceux d'en face mais
qu'ils sont leurs amis. Autant de photographes, de journalistes que
de policiers et de manifestants. Selon les versions vidéos, après
découpe et inversion de la chronologie on trouve le petit général
patriote au début ou à la fin. Il est aussi bon orateur que Darry
Cowl (on imagine qu'il donnait des ordres écrits lorsqu'il était
encore en fonction...). Notre patriote en civil ne dit rien
d'intéressant, aucune idée directrice, à part morigéner ses
« frères d'arme » les gendarmes qui n'en ont que foutre,
et qui doivent se marrer sous casque que papy général leur ordonne
de chanter la Marseillaise... preuve que, en certains cas, les gens
en uniforme peuvent aussi parfaitement désobéir et garder un esprit
critique. Quand il croit faire la leçon aux gendarmes, la faune du
lumpen qui l'entoure semble aussi niaise, l'admonestation contre les
gendarmes tombe à plat. Ils sont corrects et très souples même
après les sommations d'usage. La faune lance un « la police
avec nous » ; plus bêbête tu meumeurs. On chante la
Marseillaise puis on reprend le slogan cucul des congrès du FN « on
est chez nous »... On crie « honte »... « enfin
ne touchez pas à un général », « m'enfin c'est un
général... ». Puis tout le monde s'enfuit.
Tout général de mes deux qu'il est,
on l'embarque, certes pas méchamment comme pour un marginal no
border, mais on l'embarque. Il est trop ce général patriote, il est
trop bouc-émissaire comparé à ce gros nul de Loïc Perdriel
commercial de Pegida France. Sans un général à se mettre sous la
dent, comment aurait-on pu parler de... complot ? De possible
nouveaux putschs...comme le dernier, celui de 1961... Merci mon
général d'avoir donné du chien aux médias.
Revenons sur l'hallali qui suit une
échauffourée dérisoire et sans dégâts, comparée aux brutalités
des ploucs en faillite et des bobos de Notre Dame des Landes.
UN GENERAL DE GAUCHE PREMIERE VICTIME
DE L'ETAT D'URGENCE ?
Après certainement beaucoup de portes
explosées de HLM de barbus adorateurs du coran... Mais vraiment, à
part la rive gauche contestataire et le pitre Mélanchon, on ne s'en
aperçoit pas du côté du prolétariat ; ne le réprouvent pas
non plus cet état d'urgence ces milliers et milliers qui prennent
métro et train encadrés par tant d'uniformes. Les débats sur la
gravité dudit état d'urgence et la déchéance de nationalité,
c'est pour les riches. Trop compliqué pour les pauvres que nous
sommes.
Une seule voix fait entendre la terreur
qui nous attend, le petit Valls qui n'arrête pas d'aboyer que ça va
être pire. De 10 morts on est passé en moins d'un an à 130, 1000
la prochaine fois ?
Notre pauvre général patriote a eu
droit à deux nuits de garde à vue – c'est dur à 75 balais mais
supportable - il s'en est sorti avec le truc classique que j'ai vu
faire par les PN : le malaise au moment de l'audition. Paf :
relâché, procès reporté dans trois mois. Il aurait dû le faire
dès la première heure de la GAV ! Pas malin mon général !
Quand not'gouvernement donne des leçons
enfantines pour combattre toute idée, forcément fallacieuse ou
fasciste, de complot, ses intellectuels de clavier ne se gênent pas
pour l'alimenter le complot (évidemment fasciste, voire comme
« montée de l'extrême droite en Europe » dans la
version gauchiste suiviste). On fouille immédiatement la bio du
général patriote. Hé hé : « il est nommé au grade de
sous-lieutenant en avril 1962 . UN an plus tard, il intègre la
Légion étrangère et sert notamment sous les ordres du général
Bigeard, en tant que lieutenant en Algérie ». Pas de pot
plumitif du Monde : étant donné que les troupes françaises
ont quitté l'Algérie entre mars et septembre 1962, il n'a pas pu
servir sous les ordres de Bigeard qui... avait quitté l'Algérie en
1960 !
On sent le tortionnaire qui dormait
sous la « Mitterrandie » pour réapparaître néanmoins
plus tard dans l'auge de la « défense de la France face aux
migrants »2.
BFM, qui sous Sarkozy comme sous
Hollande, s'efforce de taper le plus fort dans le sens du vent, n'y
va pas avec le dos de la cuillère : « le général est la
star du rassemblement. Il est proche des valeurs de l'extrême droite
alors qu'il a pourtant occupé les plus hauts postes sous des
gouvernements de gauche ». Les images qui défilent sont
tronquées, pas dans le bon ordre. Sur une vidéo intégrale plus
honnête sur le web, on a aperçu le petit général, qui, après les
sommations – alors qu'il ne représentait que lui-même comme il
l'a reconnu a posteriori – appelait, dans son langage militaire « à
décrocher ». De ce fait il n'avait pas à être embarqué
comme les pauvres diables qui n'eurent que le tort d'avoir objets
coupants et bombes lacrymogènes dans leur sac. ET que en voilà bien
un complot... gouvernementalo-médiatique ! ET toc à
« ontemanipule » !
Le complot n'est pas tant dans la
préparation, le piège tendu (dans lequel les lampistes3
et le petit
général n'étaient pas obligés de tomber) mais dans
l'art et la manière avec laquelle est traitée « l'information »,
répercutée unanimement avec la même tonalité « antifasciste »,
même au mépris de la vérité de ces pauvres protestataires. Oui,
croyez-moi jeunes cailleras de banlieue, vous pouvez continuer à
douter « de la façon » dont sont données les infos,
sans être obligés de croire que tout ce qui est contre et tout ce
qui est pour le gouvernement est forcément pourri, ni d'avaler sans
esprit critique les avis des sites marginaux, dont le mien.
Le journaliste-spécialiste de RFM
corrige son collègue : « ce n'est pas du tout un homme de
gauche, c'est un militaire de formation qui a défié les
autorités ! ».
L'exagération des médias n'est pas
simplement une exagération. Elle est surtout une brutalisation de la
compréhension des auditeurs, lecteurs ou spectateurs. Violence qui
rend impuissant tant elle est perverse et suppose ni doute ni
réponse contradictoire. Depuis les crimes odieux sans aucun doute
djihadistes et la propagande ouverte et pas complotée d'une volonté
d'islamiser l'Europe, not'gouvernement et ses larbins de clavier et
d'écran ne cessent de nous « avertir » contre le danger
de l'extrême droite4,
qui dit des vérités incontestables, qui exagère autant que
possible pour éviter, comme ses compétiteurs innocemment
antifascistes de cabinets, que ne soient posées les vraies questions (pas par bêtise ou méchanceté mais parce qu'ils sont en compétition avec les autres dans le même registre du pouvoir) :
- faire cesser d'abord la guerre en Syrie
- cesser de faire croire aux migrants qu'on va les raser gratis ici
- ouvrir les frontières vers l'Angleterre et qu'elle se barre de l'UE5.
Cet épisode généralesque n'a guère d'importance,
sauf qu'il manifeste le barrage strict opposé à toute implantation
de Pegida en France, sauf qu'il sert à continuer à masquer les
vrais problèmes posés par les immigrations massives au nom de la tolérance oecuménique de l'oligarchie mais pour tous ceux qui la ferment. Les migrations
intempestives alliées à l'irresponsabilité des gouvernements
bourgeois européens (qui ouvrent en partie les bras mais pour
généraliser la misère) et l'islamisation rampante de la société
du Nord, sont des réalités, à la fois simples et complexes, mais
rendues complexes, confuses ou répréhensibles par la classe
dominante. Les bobos parisiens ne sont pas à la place des migrants
dans la gadoue ni des riverains de Calais, d'où sont issus, sans
être des nazis ni des banksters, une partie de la « faune » qui
gesticulait aux côtés du général en carton6.
Frustrations, désespoir, absence de
solutions de type socialiste ou humain, le pourrissement va continuer, et ce
n'est pas ni ce général d'opérette, ni le roi des bobos, le NPA,
avec sa dénonciation du « FN en embuscade » dans « la
terre de conquête du Pas de Calais » et son hurlement contre
« l'islamophobie », qui transformeront la gadoue des
bidonvilles en HLM de luxe.
1Qui
reste vaguement connu pour avoir fait voter en tant que député une
loi pour la préservation de la race animale. Et que Daumier a
gentiment portraituré.
2Le
Monde est vraiment immonde et répand l'idée du complot sans
vergogne (cela servira d'aliment de base au gauchiste et à l'anar
moyen : « Cette arrestation intervient dans un contexte
particulier quant aux hauts gradés de l'armée : depuis
l'arrivée au pouvoir de François Hollande, en 2012, et plus encore
depuis les manifestations contre le mariage homosexuel en 2013, une
partie de l'extrême droite (de source bien informée, sic !
Note de JLR) agite le fantasme d'une insurrection militaire, et
l'état-major français admet être vigilant quant à ces tendances.
Sur la page Facebook de Loïc Perdriel, on trouvait d'ailleurs, une
semaine avant la manifestation, cette image renvoyant vers un
article Wikipédia consacré aux manifestations des Ligues d'extrême
droite le 6 février 1934, qui avaient failli dégénérer en coup
d'Etat ». Minable ! Si c'est ça le complot généraux +
journalistes, je vous annonce le mien : je vais publier le
tableau de Napoléon sur le pont d'Arcole, ce qui signifiera que je
vais prendre d'assaut l'Elysée.
Les sous-journalistes du frère collabo « Huff
Post » , en rajoutent une tonne : « On notera
également que l'homme est resté marqué par le putsch des
généraux, les événements d'Alger colorant son cursus à St
Cyr ». Ces pauvres journaleux formés à l'américaine et
financés par cette mafia, sont aptes à broder avec de la fiente
car, comme vous le savez : qui veut tuer son chien, lui donne à
bouffer de la mort aux rats. ET de taxer le général bafouillant de
« porte-voix d'une rare qualité » dont a fait profit...
zut encore : l'extrême droite !
3La
justice de classe a d'ailleurs été magnanime, plus que pour les
licenciés d'Air France ; le porteur de tazer ne fera pas ses
deux mois ferme (preuve que la magnanimité n'était pas le fait de
Taubira) et les trois autres ont écopé de sursis.
4Qui,
jusqu'à preuve du contraire n'est pas alliée à daech ; le FN
vient de faire l'objet de menace de la part de cette engeance
imaginative et curieusement bien informée des faiblesses de
l'ensemble des castes politiques de la bourgeoisie française. Le
plumitif honteux du Monde qui titre son torchon « un
pourfendeur de la décadence de la France » (là oui il a
raison) ou celui de l'Obs, applique le même traitement que pour
daech. Certes Piquemal avait l'air con de traiter les gendarmes de
collabos (surtout que une partie de la faune qui l'entourait et le
bénissait, a pour référence hélas … les collabos pétainistes),
mais n'a—t-il pas dit qu'il « place ses « valeurs
patriotiques » au-dessus des lois de la République, au nom de
la « France éternelle »... comme le coran ?
5La
bourgeoisie britannique a désormais si peur du Brexit qu'elle
utilise l'argument du traité du Touquet. Cameron vient de déclarer
que si la GB quitte l'Europe, la jungle viendra s'installer à Dover
et Folkstone... Perfide Albion !
6Ce
n'est tout de même pas la fin du monde en ce moment à Calais, sauf
pour les forces de police sans cesse débordées sur l'autoroute,
mais c'est presque le couvre-feu en ville. La plupart des magasins
ferment le soir vers dix huit heures, moment où sortent
(paraît-il, mais à vérifier) les migrants...
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