J'ai hésité à titrer par « la
vie sexuelle... », mais comme il s'agit d'une non-vie ou même
d'une situation d'envie réprimée sans vergogne par le bon plaisir
de l'oligarchie parlementaire jouisseuse, j'ai considéré qu'il
fallait en référer au néant de leur vie humaine dont le manger et
le vêtir sont déjà comptés, et malodorants. A l'heure où le
parlement bourgeois des macs et des poules de luxe vient de revoter
en seconde lecture la loi anti-sexuelle, réprimant en priorité les
travailleurs immigrés1,
et après les exagérations à Cologne, à la fois des
« attoucheurs » arabes peu réfugiés et des
commentateurs bourgeois allemands plein de bières, il faut rendre
encore plus honteux le mensonge et la négation de la sexualité du
clochard et du migrant.
La plupart d'entre vous n'ont jamais vu
le clochard autrement que comme un chiffon sale, une boule puante à
qui l'on peut jeter une pièce à condition de s'entendre dire merci.
Qu'il bouffe ses chips le cul sur le trottoir et avale son mauvais
vin de chez Lidl, vous paraît relativement rassurant : « on
en meurt pas de faim en Europe. Jamais vous n'avez imaginé cette
chiffe humaine sale et puante trouver un coin sous les ponts pour se
livrer à des caresses érotiques avec une compagne de misère, ces
caresses dont tout être humain a besoin chaque jour comme le manger
et le boire, comme l'écrit si bien le Figaro Madame pour l'élite
des bordels de luxe, des féministes huppées et des branleurs
écologistes. Je vais vous mettre le nez dedans quelques poubelles
plus loin.
Pour comprendre la misère sexuelle,
nous qui en sommes repus (quoique aussi une minorité), il faut « se
mettre à la place de ». Prenez votre serviteur.
Juillet 1968 : je suis parti en bateau faire
ma révolution sexuelle en Suède. J'ai 17 ans, l'âge moyen d'un
réfugié afghan de nos jours. Migrant temporaire sale et mal rasé,
J'ai fait chou blanc, les suédoises n'étaient
pas filles faciles ;
et je ne leur ai pas pincé les fesses. J'ai roulé un patin à une
grande blonde finnoise qui ne cessait de mâcher son chewing-gum.
C'est tout. Me voilà coincé à la gare d'Amsterdam. Dans le froid
et il fait nuit. J'essaie de me réchauffer dans une cabine
téléphonique mais je grelotte. Un automobiliste s'arrête et me
demande de monter à bord. J'accepte volontiers. Il me promène dans
Amsterdam, puis s'arrête et , me tenant la cuisse, commence à
se masturber. Je laisse faire car je suis au chaud. C'est un homo et
cela ne me choque pas le moins du monde surtout que je ne bosse pas
dans cette catégorie. Je suis au chaud et ce qui me scandalise le
plus, c'est ce que je vois à travers la vitre du véhicule, qui
était revenu devant la gare. Entre deux rangées de vélos, un
clochard est allongé sur ses cartons. Vêtu d'un pantalon trop large
pour lui, il se masturbe violemment. J'avais été voir les putes en
vitrine le long des canaux et cela excitait ma vision adolescente
d'un monde marchand où tout devait pouvoir être exhibé et acheté.
Mais la vision de cette masturbation solitaire de ce pauvre clochard
couché à même le sol et indifférent au monde public environnant,
était restée gravée dans ma mémoire. J'avais dit au revoir et
merci au monsieur homo qui s'essuyait dans sa bagnole. Le jour se
levait avec le radiateur gratis soleil.
DESINSERTION SOCIALE ET DISQUALIFICATION CORPORELLE
Il existe quelques études sérieuses
et documentées sur la vie du clochard, du SDF, comme on le nomme
poliment aujourd'hui. Ainsi de la contribution de Anne-Françoise
Dequiré qui s'appuie sur Baudrillard :
« … Jean Baudrillard a élaboré
une perspective critique sur le rôle joué par le corps dans les
années 70. Ainsi, à la place de l'âme qui enveloppait autrefois le
corps, c'est la peau qui a pris le relais, car elle est aujourd'hui,
un « vêtement de prestige et résidence secondaire »,
comme « signe et référence de mode ». Jean Baudrillard
fait du corps « le plus bel objet » de consommation. Le
corps n'est pas une évidence, il est socialement construit à
travers chaque société, chaque culture.
Dans le cadre de la société de
consommation, le corps ne peut être envisagé qu'en tant qu'objet.
Par conséquent, le corps comme objet de consommation devient un
signe de distinction sociale, de différenciation par rapport à
autrui. Parallèlement, avec ce corps comme objet de prestige, la
pratique médicale ( la pratique du médecin) s'installe dans une
situation de surprivilège social, le médecin devient un personnage
« sacré », grâce à ses conseils et à ses
interventions, l'individu entretient et soigne son corps et donc
maintient sa compétitivité et son prestige social. Autrement dit le
corps fait vendre : l'esthétique moderne du corps baigne dans
un environnement foisonnant de produits, de gadgets,
d'accessoires... ».
Tout ceci pour vous dire que la perte
d'hygiène de celle ou celui qui est à la rue, le fait descendre
face au « regard social »de deux crans même par rapport
au jeune prolétaire bien sapé. Le SDF vient de toutes les classes
sociales mais principalement de la classe ouvrière et maintenant de
plus en plus
d'une jeunesse qui n'a même pas eu le temps de devenir
prolétaire. Le temps passé à la rue varie de 4 mois à 7 ans,
souvent suivi dans ce cas de la mort à 40 ou 50 ans (vieillissement
prématuré, moyenne des décès à 40 ans). La plupart ne possèdent
qu'un CAP ou un BEP. Une moitié vit d'aides diverses quand une autre
moitié ne vit que des ressources de la mendicité. Les femmes SDF
sont relativement jeunes ; un tiers se prostituent pour
survivre.
L'errance conduit très rapidement au
délaissement du corps. Mais l'image du clochard sale est désuète
car une majorité des SDF se bat pour tenter de conserver une bonne
image physique pour montrer une force de résistance à la misère
capitaliste.
Les femmes SDF veulent se rendre
invisible par une propreté souvent acquise sous humiliation dans les
WC d'autoroute ou dans les chiottes d'un bar quelconque :
« C’était dur leur regard,
ça me faisait mal, alors je m’enfermais dans les toilettes et
j’attendais qu’elles s’en aillent… Une fois je me souviens,
qu’une dame disait à sa fille, t’as vu elle se lave là, ça m’a
tellement blessé, que je suis partie en courant et j’ai pleuré.
Pourquoi les gens sont-ils méchants, je me lavais régulièrement
pour dire d’être propre. C’était pas facile, en plus il y avait
pas d’eau chaude, c’était dur… j’aurais pas su avoir
des vêtements sales, après les gens vous regardent d’un drôle
d’air et pensent que vous êtes une crapée, c’est la honte,
surtout dans un petit village, ça va vite . » (Brigitte)
La situation du SDF
développe une souffrance sociale qui, à terme, rend fou. Le niveau
de désocialisation rend la plupart irrécupérables par une société
qui court de plus en plus vite en fermant les yeux et en se bouchant
le nez.
LA PRECARITE
SERAIT-ELLE ASEXUEE ?
Magnifique question
d'un autre sociologue. Et cette autre : « qu'en est-il de
la sexualité, de la vie amoureuse chez les personnes communément
appelées SDF ? Si la vie affective et sexuelle de personnes
sans domicile ne doit pas être déniée, leur accorde-t-on pour
autant ce droit ? ».
Dans les textes
religieux les plus anciens, l'errance (= vagabondage) est une
dangerosité sociale et renvoie à la sauvagerie ou à l'animalité.
La société des « lumières » est plus sévère pour les
femmes vagabondes ; la prostitution est alors assimilée au
vagabondage. L'errance féminine est suspecte (une honnête femme
reste esclave de son mari à la maison). A Paris en 2004 un SDF sur
cinq était une femme et la proportion est pire en 2016 ! A
Montréal, un quart des femmes à la rue... En général, plus que
les hommes, les femmes à la rue font tout pour ne pas apparaître
comme des clochardes, une valise en bon état à la main pour faire
croire qu'elles sont en voyage par exemple, mais elles doivent
veiller en permanence à ne pas être agressées sexuellement
(contrairement aux agressions ponctuelles de élégantes de Cologne).
Beaucoup préfèrent la drogue à l'alcool lequel représente plus
pour elles la déchéance, et qui abîme plus vite le corps.
Ils sont peu
nombreux les chercheurs sociaux et inexistant les politiciens
bourgeois et humanitaires à se soucier de la vie affective et
sexuelle des SDF ; comme de celle des millions de vieux et
jeunes isolés. On pense surtout à généraliser la masturbation par
internet pour renforcer cette solitude. Les policiers voyeurs
d'internet peuvent d'ailleurs vérifier en direct, 24X24, sur
RealLifeCam que les jeunes couples sont aussi solitaires, dépendants
de l'invention la plus con du siècle, le portable : quand ils
ne sont pas en train de se masturber séparément, l'homme est assis
plusieurs heures par jour face à l'écran de son ordi quand la femme
pianote sur son ipad. Triste vie de solitaires par millions. Leur
vie, en plus clean et au chaud n'est pas très différente de celle
des SDF.
Revenons à la vie
affective des SDF (qui possèdent aussi des portables) et notons des
observations de l'Observatoire du Samu social de Paris. D'abord il y
a l'absence d'intimité et d'un lieu à soi, mais ce qui est frappant
au premier abord est que les SDF cherchent d'abord, ou vice-versa,
des relations avec les bénévoles (« les volontaires »)
sensés les aider simplement pour le prosaïque : l'hébergement
et le couvert 2.
La plupart n'auront en tout cas plus de relations sexuelles hormis
celle de leur main droite. Un troisième contingent a besoin
justement de recourir à la prostitution même si l'abbé Hollande
est au coin de la rue avec sa trique :
« Pour le SDF qui touche le
RSA, poursuit Paul, il faut bien compter au minimum une passe ou deux
par mois. Il a besoin d’amour et d’affection, il se paie une
prostituée avec son RSA parce qu’il en a besoin. Et heureusement
parce que sinon, il deviendrait dingue. C’est très cher mais j’en
connais qui passent tout leur argent dans la prostitution. »
LA SEXUALITE DES
MIGRANTS : TABOU OCCIDENTAL
Toute la bonne
société européenne qui se régale de partouzes privées et
fréquente les boites échangistes huppées n'a pas eu de mors assez
durs contre les « mille salopards de Cologne », à
commencer par ces parangons de vertus que sont les féministes
gauchistes et les philosophes altermondialistes. Le fleuron du
moralisme bcbg a été le célèbre Slavoj Zizek qui nous balade au
temps moyenâgeux de la torture des chats: « les mille
salopards de Cologne... obscène carnaval des classes
inférieures ? » :
« Même si
les réfugiés sont effectivement (pour la plupart) des victimes
fuyant des pays ravagés, cela
n’empêche manifestement pas
certains de se comporter de façon méprisable. Nous avons tendance à
oublier qu’il n’y a rien de rédimant dans la souffrance: être
une victime tout au bas de l’échelle sociale ne fait pas de vous
une sorte de voix par excellence de la morale et de la justice. (…)
Voilà pourquoi les tentatives naïves visant à «éclairer» les
immigrants (visant à leur expliquer que nos mœurs sexuelles sont
différentes, qu’une femme marchant tout sourire dans la rue en
mini-jupe n’invite pas ce faisant à un rapport sexuel, etc.) sont
d’une impressionnante bêtise. Ils savent très bien tout cela, et
c’est précisément pourquoi ils agissent ainsi. Ils savent
parfaitement que ce qu’ils font est radicalement étranger à notre
culture, et ils le font dans le but précis de blesser nos
sensibilités ».
On retrouve chez ce
penseur à gauchistes la même ambiguïté et perversion que chez
l'abbé Hollande et son double le militant antiraciste : le
migrant (gracieusement accueilli comme naguère les blessés de 14
par les dames patronnesses infirmières, et qui n'avaient pas le
droit de bander sous les draps) est un être asexué. On ne veut pas
savoir si comme tout européen blanc et vacciné il a des poussées
érotomanes entre les 17 et 25 printemps plus fréquentes qu'aux
lointains âges de la gériatrie triomphante. Mais pire le refoulé
du racisme ressort chez le donneur de leçon d'antiracisme :
c'est des arabes cyniques, d'une culture différente et qui savent ce
qu'ils font, et qu'ils le font « dans le but précis de blesser
nos sensibilités » ! Même traitement que pour le SDF de
souche ; s'il parle de besoins sexuels à ses charitables
« volontaires » on lui répondra que cette revendication
est honteuse quand la société lui offre le logis et le couvert,
même si ces régalades basiques ne font pas bander. S'il ne tombe
pas sous les fourches caudines d'un magistrat pour outrage à la
pudeur de personnes exerçant la charité sans avoir touché une bite
de leur vie.
Même évacuation
du problème sexuel pour les migrants sous l'opprobe féministe
généraliste de machisme tentant perversement de se raccrocher à la
glorification irresponsable de l'arrivée massive des migrants en
montrant du doigt, non plus les imbéciles attoucheurs ni des mœurs
arabes coincées mais le bouc-émissaire facho : ««Les
agressions sexuelles du 1er janvier,
commises pour partie par des demandeurs d'asile, ont été récupérées
par toutes celles et ceux souhaitant stopper leur arrivée»,
fustige
sur son blog Valérie, alias Crêpe Georgette, qui goûte peu les
accusations de ses consœurs militantes. Les migrants ne sont
d'ailleurs pas les premiers auteurs de violences sur les femmes,
rappelle-t-elle: 13% des femmes allemandes ont été victimes de
violences sexuelles, «majoritairement par des gens qu'elles
connaissaient»3.
Ce sont les mêmes dames patronnesses qui expliquaient au XIX ème
siècle que la masturbation rendait sourd4.
Deuxième chef de file de la pensée unique bcbg immigrationniste,
après Le Monde, Libération titrait : « C’est parce que
l’extrême droite a réussi à imposer l’idée que l’immigration
était un problème que les migrants sont rejetés par les Européens.
Et si l’on changeait d’angle et qu’on y voyait plutôt une
force ? »5.
Tu parles Charles !
Le Point titrait : « Des attaques qui ont fait le jeu de
l'extrême droite », et aussi : « Les agressions
sexuelles à Cologne libèrent le discours anti-migrants ». Et,
serpillière sur le balai, un ministre allemand du non-sexe ne
trouvait pas mieux que de surrenchérir par l'imaginaire d'un
« complot ». Toux ces tirs à vue affolée des deux côtés
du Rhin n'avaient pour but que de cacher ce sein que je ne saurais
voir. Chaque été quand je passe près de la plage de Calais, je ne
cesse de me questionner sur ces deux mondes : des merdeuses en
string qui s'agitent sur le sable et la marche lourde en bordure de
plage de jeunes migrants du même âge encore vêtus de leur blouson
d'hiver qui lorgnent vers ce qui intéresse tout jeune homme du monde
en pleine floraison, normalement constitué et indépendamment de
toute origine ou religion.
Enfin bref, nous
avions, outre l'irresponsabilité monumentale de faire venir une
masse d'hommes sans penser au derrière, j'allais dire à l'arrière
(comme on est en temps de guerre), nous avons eu l'étalage du déni
de la réalité de la frustration sexuelle de ces (jeunes) réfugiés
(bons pour l'esclavage moderne ubérisé) mais inexistants comme
êtres de désir, de sang et de sperme, par tous les maquereaux et
maquerelles de l'oligarchie politicienne.
LA CHASSE AUX
« CHASSEURS DE SEXE »
Que peuvent faire
des jeunes hommes encore inoccupés par une société d'accueil qui
va d'abord les fliquer puis les trier et les jeter ? Ils errent
dans les rues, regardent les vitrines, matent les « nanas ».
Comme moi lorsque j'errais en Suède et en Finlande en juillet 1968.
Et on se sent bien seul, minable et démuni. On n'a ni bagnole ni
pognon pour ajouter l'utile à l'agréable.
Comportement
suspect le désir de sexualité ? Vautours ces jeunes
arrivants ? Oui comme moi lorsque j'avais dix sept ans à
Stockholm ou à Helsinki. Constat de sociologues plus avisés que nos
irresponsables politiciens :
« Pour
les immigrants, la venue en France peut constituer une rupture dans
leur trajectoire affective et sexuelle. Beaucoup arrivent déjà
adultes, mais une part non négligeable d’entre eux migrent plus
jeunes ou débutent leur vie sexuelle après la migration. Les
questions de sexualité sont rarement abordées dans les enquêtes
auprès des immigrants, si ce n’est sous l’aspect de la santé
sexuelle. Les comportements sexuels, et notamment le contexte des
premiers rapports sexuels, constituent pourtant des révélateurs des
relations d’inégalités entre les hommes et les femmes. À partir
d’une enquête réalisée en Île-de-France dans des lieux ouverts,
Élise Marsicano, Nathalie Lydié et Nathalie Bajos
analysent les caractéristiques du premier rapport sexuel de
migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Elles examinent
notamment les calendriers d’entrée dans la sexualité, les écarts
d’âge entre partenaires et le degré de consentement de ce premier
rapport sexuel, selon que ce rapport a précédé ou suivi la
migration et selon l’âge à la migration. Elles montrent en
particulier la grande hétérogénéité des histoires des immigrants
à cet égard. Pour ceux arrivés avant l’âge de 10 ans, les
modalités d’entrée dans la sexualité sont proches de celles de
la population non migrante ».
La
migration pour les femmes n'améliore pas toujours leur situation,
les inégalités entre les sexes subsistant aussi dans le Nord, mais
elles restent toujours en plus des « proies », ce qui ne
peut cacher non plus la misère sexuelle de la plupart des migrants
hommes dont Tahar Ben Jelloun est le premier à avoir parlé6.
Les
sites identitaires ne disent pas que des âneries, l'immigration de
guerre est devenue un fardeau :
« L’émotion
compassionnelle est mauvaise conseillère en politique. C’est le
cas d’Angela Merkel que l’on aurait pourtant cru plus contrôlée
et maîtresse d’elle-même. Elle a ainsi imprudemment lancé dans
la nature, la promesse folle que l’Allemagne pourrait accueillir
jusqu’à 800 0000 réfugiés. Pourquoi pas plusieurs millions, tant
qu’à faire ?
Il est vrai que les Allemandes ayant cessé de faire des enfants depuis plusieurs décennies, l’Allemagne accuse un déficit de population qui se chiffre en millions. Mais de là à vouloir le compenser par une immigration massive de migrants adultes, parlant uniquement arabe, de confession musulmane et dépourvue de toute formation professionnelle, il y a un pas qu’Angéla Merkel a allègrement franchi ».
Il est vrai que les Allemandes ayant cessé de faire des enfants depuis plusieurs décennies, l’Allemagne accuse un déficit de population qui se chiffre en millions. Mais de là à vouloir le compenser par une immigration massive de migrants adultes, parlant uniquement arabe, de confession musulmane et dépourvue de toute formation professionnelle, il y a un pas qu’Angéla Merkel a allègrement franchi ».
Il
faut quitter les sentiers battus de la presse bourgeoise en général
monocolore et inféodée au contrôle étatique des campagnes
idéologiques successives, pour trouver la vérité ; par
exemple sur le blog Le vif :
« La
plupart des jeunes hommes, -et des jeunes femmes-, qui grandissent
aujourd'hui dans les sociétés arabo-musulmanes ont une sexualité
totalement bridée. La littérature et le cinéma regorgent
d'histoires de leurs petites et grandes frustrations. Que l'on prenne
le film égyptien, "Les femmes du bus" dont l'histoire
s'articule autour de jeunes hommes qui se frottent contre le corps
'trop' proche de jeunes femmes dans les transports du Caire. Que l'on
lise l'auteur Khaled El Khamissi qui, dans "l'Arche de Noé",
raconte combien la jeunesse est dans l'impasse quand elle découvre
l'impossibilité d'avoir accès au marché du travail et a fortiori à
la sexualité, en l'absence de moyens pour épouser une femme. Selon
un rapport des Nations unies réalisé en avril, 99,3 % des femmes et
jeunes filles égyptiennes ont été victimes de harcèlement sexuel,
un phénomène qualifié d'endémique. Une situation identique au
Yémen et qui devient monnaie courante en Irak ou en Syrie où
l'effondrement des structures d'Etat laisse libre cours à la
violence à l'égard des femmes. Même dans le très libéré Liban,
l'auteur Rachid El Daif, raconte dans "Montre moi tes jambes
Leila", comment la sexualité est objet de fantasmes déconnectés
de la réalité et comment les hommes et les femmes ne se rencontrent
que dans une fiction où la femme doit prétendre à la virginité et
l'homme à la toute puissance. Les premières victimes de cette
frustration sont donc arabes et non occidentales.
Ainsi, il n'est pas rare dans les pays arabes de rencontrer des hommes qui a 30 ou 35 ans n'ont jamais eu l'occasion de toucher une femme. Cette frustration sexuelle, racontée par la littérature et le cinéma est un des moteurs de la violence que connaît aujourd'hui le monde arabe.
Il ne s'agit
donc pas d'excuser les comportements de la nuit de Cologne, mais de
donner un éclairage sur leur origine. L'intégration des migrants
passe aussi par la prise de conscience de l'univers sexuel dans
lequel ils ont grandi »7.
En
conclusion si j'espère que la plupart des migrants ne finiront pas clochards, je peux dire que la
classe dominante de souche bourgeoise
en France comme en Germanie se fiche de la sexualité des migrants,
des SDF et des prolétaires sinon elle ne ferait pas voter des lois
contraignant à la masturbation et à la fin de tout rapports
désirants entre prolétaires hétérosexuels des basses classes8. Abstraction faite que la bourgeoisie allemande, plus évoluée à ce titre que la française, a présidé à la création d'Eros Center intégrant les besoins sexuels des handicapés; mais elle aurait dû multiplier par cent ses Eros Center en prévoyance de l'accueil massif et inconsidéré de qui vous savez.Ce n'est pas une affaire de simple décomposition/pourrissement d'une société en décadence comme dirait le CCI mais une instrumentalisation et même une fabrique de cette décomposition d'une société sénile pour toujours plus détruire le prolétariat comme classe qui doit enlever le pouvoir à la bourgeoisie. C'est l'anéantissement depuis 40 ans de toute référence à la classe ouvrière comme classe politique et sociale respectable et alternative qui a produit le triomphe actuel de l'islamisme. C'est la petite bourgeoisie intellectuelle des pis (professions intellectuelles supérieures) qui anime cette décomposition, plus confusion que perte de contrôle, en ne voulant surtout pas « tomber dans le prolétariat », pauvre hère auquel on ne laisse que la masturbation et la solitude électronique pour récompense. Je ne peux résister au plaisir de vous citer au terme de ma diatribe sexualiste l'excellent Bernanos lorsqu'il décrit le « Derrière » de la bourgeoisie :
« Les
hommes de guerre avaient fait la guerre avec un petit nombre de
sentiments simples, élémentaires, qui étaient l'esprit même de la
guerre. Et l'arrière, le Derrière, le gigantesque séant élargi
aux proportions de l'Arc de triomphe, achevait de se vider d'une
Mystique, la Mystique de l'arrière, où l'Ancien Combattant est
tombé comme une mouche dans la glu . Toutes les politiques et
les politiciens du Derrière, de gauche ou de droite, ont leur part
dans cette dégoûtante entreprise. L'esprit de guerre avait été un
esprit de fraternité, de camaraderie fraternelle. Les politiciens du
Derrière ont brisé cette fraternité. L'esprit de guerre avait été,
en somme, un esprit d'enfance. Ils ont feint d'entrer dans cet esprit
pour en exploiter cyniquement la sincérité... (…) Vous avez soif
d'idéal, Nous vous fournirons d'idéal. Aux poilus de gauche, la
Mystique pacifiste. Aux poilus de droite, la Mystique nationaliste.
Chacun la sienne, et rentrez tranquillement chez vous. Lorsque la
France sera réveillée, elle vous enverra le percepteur ».
1Lire
mes articles :
- La répression libidinale de l'abbé
Hollande contre la sexualité des ouvriers immigrés
- Agressions sexuelles « de masse »
en Allemagne : Amalgame et Tabou vont en bateau et la sexualité
tombe à l'eau.
2Cet
aspect sexuel de l'humanitaire est si négligé par les bonnes âmes
du journalisme quand on s'étonne par exemple des curieuses
relations pédophiles des casques bleus en Afrique, qui, comme
toutes les armées du monde en guerre, se « servent sur le
mouton ».
3Must
de l'aliénation mongole féministe, la timbale ira à cette
intellectuelle supérieure en bêtise agrégée, Sylvie Ayral où
tout est dit en dix lignes: « « Une fois n’est pas
coutume, nous poserons d’abord la conclusion de ce papier avant
d’entrer dans des analyses plus complexes. «Ausnahmslos.
Aucune excuse pour les agresseurs sexuels ni pour les racistes».
Les féministes allemandes rappellent, dans une pétition en ligne,
le lien organique entre féminisme et antiracisme. La biologisation
de l’infériorité des femmes et des personnes à la peau noire ou
foncée provient de la même matrice patriarcale, qu’elle soit
ancrée dans les religions ou dans les Etats démocratiques
modernes, les premières comme les seconds incarnés par des hommes
hétérosexuels blancs, issus des classes dominantes. Ce propos
abrupt permet d’aborder le débat sans complexe. Il ne s’agit
pas de trouver des excuses à quiconque ou de hiérarchiser les
problèmes. Cela ferait le jeu aussi bien des antiféministes que
des racistes. Nous soupçonnons que ce sont les mêmes. »
4On
est heureux d'apprendre les bonnes manières aux réfugiés, on va
voir se développer une nouvelle profession dans le social :
« explicateur de comportement asexué ». En Allemagne,
par suite à des masturbations en piscine publique de certains
migrants (qualifiés de « chasseurs de sexe », des
travailleurs sociaux ont été « chargés de sensibiliser les
réfugiés à ces problématiques ».
5Et
de citer tous ces « immigrés qui ont construit la France
d'aujourd'hui « (de Marie Curie à Chagall). Curieuse négation
de l'histoire de France, qui ne doit pas tout à ses immigrés, et
curieuse enflure de ces quelques immigrés qui ont « réussi »
(chefs d'industrie, sportifs et hommes politiques (?!) mais rien
pour le maçon italien, le sidérurgiste algérien et le nettoyeur
du métro malien... L'auteur de l'article est un physicien coupé de
la physique de la réalité.
6La
réclusion solitaire (1976) et La plus haute des solitudes (1977).
7
http://www.levif.be/actualite/international/une-immense-frustration-sexuelle-a-la-base-des-violences-de-cologne/article-opinion-448753.html
8La
campagne pour le mariage pour tous allait dans ce même sens
destructeur au profit des minorités qui s'éclatent, et en
particulier la minorité homo dominante dans les quartiers bobos
parisiens. L'héréro-homosexualité-transgenre joue là le même
rôle anti-prolétarien que le multiculturalisme.
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