Il paraît qu'on est en week-end
électoral en France. Qu'est-ce qu'on s'en branle. Un fauteuil
régional pour Mme Le Pen serait une catastrophe, ajouterait le
malheur au malheur (dixit bobo NKM). De même qu'on a déposé des
bougies pour les morts du Bataclan pour signifier notre amour de la
festivité démocratique, de même le bulletin dans l'urne ferait
reculer l'engeance terroriste falsificatrice d'une religion de paix
et d'amour et surtout le FN qui appelle à zigouiller les gauchistes
comme le coran les mécréants. Un recul du cancer abstentionniste
confèrerait mutatis mutandis encore plus de robustesse à notre
unique porte-avion de rechange d'une des flottes US. Que foutre !
Même pas peur de ne pas aller en
mairie faire la courbette à une noria anonyme de petits arrivistes
régionaux indifférents à notre sort et pour les légitimer cinq
années durant à palabrer, nous faire les poches et plastronner en
petits comités de politiciens1.
Désespérant pour les tenanciers de bureaux de foin électoral, la
préoccupation reste en dehors, concernant cette guerre opaque qui se
généralise en ridiculisant toute prétention à un
internationalisme de fabrique ou d'usine où le mouvement ouvrier
s'arrogeait être le seul véritable « ennemi intérieur »
du capitalisme, quand il n'accusait pas la bourgeoisie d'être
celui-ci, et en tout cas l'ennemi du genre humain. Les ennemis du
genre humain seraient des « loups solitaires », météorite
qui a éradiqué les dinosaures ou dinosaures qui se régalent des
créatures sans défense ? Pas les avions des riches qui
massacrent les populations otages de Daech ou des Etats intégristes ?
Pas les souteneurs intellectuels de l'islamofolie ? Le
prolétariat a-t-il les moyens d'être ce météorite géant qui
viendra faire trembler la planète et éradiquer le dinosaure
capitalisme ? Ou la guerre mondiale viendra-t-elle jouer ce rôle
pour retourner à l'âge de pierre avec un coran gravé dans le
marbre d'une partie sauvegardée de la croûte terrestre ?
Armaggedon verra-t-il une grande confrontation entre marsupiaux
islamistes et placentaires laïques quand nos lémuriens gauchistes
se seront glissés dans les deux camps ?
A la suite du nouveau meurtre de masse
à San Bernardino – à l'épicentre du « pays le plus
dangereux du monde » 2-
apparaît la tribune de deux petits profs universitaires aux
Etats-Unis :
« Paris pourrait-il arriver
chez nous ?" Leur réponse : probablement pas. "Personne ne
devrait paniquer", écrivent-ils, "les musulmans américains
sont bien moins attirés par l'EI et son idéologie que ne semblent
l'être les musulmans d'Europe". "Pour de nombreuses
raisons", estiment-ils, "les Etats-Unis sont un endroit
nettement plus sûr"… ».
Raisonnement très ambigu comme s'il
s'agissait d'un problème musulman ? Partiellement musulman ?
Exclusivement musulman ? Tous les musulmans d'Europe
seraient-ils recrutables, radicalisables et suicidaires ? Comme
par hasard Daech officiel (?) - qui annexe n'importe quel crime
réussi dans le monde - vient confirmer la théorie obamesque du
« loup solitaire », l'officine en invente tous les jours,
qualifiant ses représentants indirects (?) de « partisans »,
ce qui pour le FBI servile s'apparente plutôt à une opération de
« loups solitaire(s) » ; déjà le pluriel est pourtant
de mise - en plus rien de moins solitaire qu'un loup! - en plus il s'agit d'un couple... solitairement bigot + un
acolyte déjà recherché. Les Républicains US, qui dénoncent cette
guerre intérieure, se voient traités comme leurs homologies de la
droite française d'islamophobes.
L'Obs commente : «Il faudrait
comparer le couple au Major
Nidal Hasan, le psychiatre de l'Armée qui a tué 13 personnes à
Fort Hood en 2009, ou aux
frères Tsarnaev, auteurs de l'attentat du marathon de Boston en
2013, plutôt qu'aux attaquants de Paris. Cette fois, pourtant, le
traumatisme est bien plus profond qu'en 2009 ou 2013. Pour deux
raisons évidentes :
- les victimes ne sont pas des militaires et les tueurs ne sont pas tchétchènes mais arabes
- le souvenir de Paris est encore dans tous les esprits.
L'attaque de San Bernardino survient
à un moment unique pour les Etats-Unis: elle s'est produite au beau
milieu d'une campagne présidentielle marquée par une escalade de la
rhétorique anti-immigrés et plus encore islamophobe, alors que la
logique voudrait que le monde politique s'attelle aux deux failles
que révèle ce massacre ».
Le Nobs snob nous livre donc les deux
failles, mais pas la faillite du capitalisme : primo le « lone
wolf » difficile à détecter, et deuxio l'abondance d'armes
non remise en cause par l'Etat-roi des vieux cow-boys américains.
Pas terrible les deux causalités suggérées !
L'Obs, principal hebdo de la gauche
caviar, esquive royalement la nature et les origines de ce terrorisme
« internationaliste » : l'absence d'alternative au
capitalisme décadent et l'expansion d'une mission meurtrière de
désespérés, qui se revendiquent généralement d'une origine
arabe, indépendamment de leur lieu de naissance et se sentent
investis d'une règle divine, coranesque, de tuer partout où ils le
peuvent des « mécréants » de quelque classe sociale ou
de quelque religion qu'ils soient, de Paris à Tel Aviv ou de San
Bernardo à Londres. C'est ce qu'on peut nommer la cécité
volontaire de l'islamologie gouvernante ou la volonté de faire
passer pour des crétins toute une partie de la population qui ne
croit toujours pas que les boches dévoraient les enfants français
en 1915, mais que la religion islamique sert de terreau à toutes les
idéologies et qu'elle n'est pas plus défendable que la société
qui est obligée de la tolérer. Le reste ce ne sont que moyens :
effectivement se développent à la fois une haine socialo-religieuse
désespérée – quoique je doute que ces exécutants soient de
vrais kamikazes3
– et une possibilité de se procurer des armes, pas seulement aux
Etats-Unis car en Europe c'est devenu pratiquement aussi facile.
Les rebuts (avec un t) de la société
avaient jusqu'ici toujours alimenté plus ou moins une lie, une
faune, une pègre, des mafias et des zones « coupe-gorge »
qui ne dérogeaient pas à la marche générale de la société. Il
apparaît de plus en plus que les couches des laissés pour compte
génèrent non plus des révoltés mais des tueurs qui se réclament
d'une origine arabe (même s'ils n'en possèdent ni la culture ni la
langue) et du coran (qu'ils n'ont ni lu ni réfléchi). Cela n'a
rien d'étonnant pourtant dans une société qui cultive l'ignorance,
croupit, tourne en rond et se repaît de la réussite sociale des uns
en déplorant l'inutilité des « autres » sans-diplômes4.
Obama nous explique, depuis son
pèlerinage à Paris, qu'il y aurait un chaînon manquant, voire un
simple hic, entre Daech et le « loup solitaire » (lequel
serait le plus dangereux, plus dangereux que son géniteur
capitaliste, mais cet « autre », parmi nous,
« imprévisible », quand le problème n'est pas Daech -
simple bâtard des impérialismes (panier de crabes en Syrie) facile
à éliminer si disparaissait le brigandage régional - mais la
facilité de certains (traduite par ce curieux terme de
« radicalisation ») - comme par hasard en majorité
d'origine arabe5,
échoués scolaires ou petits malfrats - à s'engager de manière
totalement irrationnelle même à l'anéantissement de leur vie et de
celle de leurs proches. La théorie de imprévisibilité, additionnée
aux attentat programmés, sert à instiller la terreur. Il y a
toujours eu des fadas mais :
- il y en a beaucoup plus aujourd'hui, et bien secrétés par le système capitaliste lui-même ; et dotés d'une insensibilité à la souffrance des autres du même ordre que le mental du PN ; l'égoïsme individuel, dit individualisme, a mué en perversion narcissique, l'individualiste paumé est devenu vampire sans foi ni loi, qu'il soit riche comme Ben Laden ou paumé comme Abdelhamid Abaaoud.
- ces nouveaux fadas (désespérés ou embrigadés) disposent d'une idéologie toute trouvée, matière à interprétations délirantes à l'infini mais qui aboutissent toutes au désir de meurtre de celui qui pense autrement ; cette idéologie féodale n'est pas propre à la religion islamiste seule – produit arriéré et pérenne des conditions féodales d'avant le capitalisme6 – mais le propre de toutes les dictatures qui existaient avant la colonisation comme après, surtout après la découverte du pétrole : c'est dieu qui a refilé la manne pétrolière à une infime minorité de roitelets qui, serviette à carreau sur la tête, font respecter leur légitimité divine en tranchant la main du voleur d'orange.
JE
SUIS CLIMATO-SCEPTIQUE (mais pas Charlie ni Paris)
Plus précisément, et je dois l'avouer
presque honteusement, climato-agnostique. La rencontre internationale
« pour le climat » à Paris aurait presque fait passer
pour une anecdote de fait-divers le massacre de masse au cœur de la
ville des Lumières. Le boucher télégraphiste de Beuerch (trad. De
Daech en français) Boko Aram commet autant de meurtres chaque
semaine en Afrique et cela ne provoque pas tant de haut-le-coeur chez
les saltimbanques occidentaux.
A la suite de cette admirable
conférence hulotienne pour sauver la planète, va-tu enfin mesurer le
niveau carbone du steak que tu es inconsciemment en train de
faire cuire (au profit de la fonte du pôle nord), steak pour pauvres
bien entendu car je n'ose pas imaginer que tu l'ai acheté chez le
meilleur boucher bio de Neuilly conseillé par Franz-Olivier Gilbert
et Caron, l'excité herbivore ?
Es-tu prêt à abandonner cette
guimbarde puante au diesel qui te mène au turbin pour emprunter
chaque jour le métro avec ses possibles « rats solitaires »
(non euthériens) et ses multiples Belphégors qui représentent
mieux que la pub médiatique incessante et indécente pour Daech,
l'avenir de la femme cloisonnée en Occident libérée de la
mécréance et de ton regard concupiscent pour les pots à tabac?
En marge (sic) de la COP21, j'ai adoré
le litre du bcbg Libération :
Sommet citoyen pour le climat: «Toucher les personnes qui ne sont pas dans le milieu écolo ».
La description se suffit à son propre ridicule :
« Des militants déguisés en zèbre et en lion arborant une pancarte «le réchauffement climatique nous menace», suivis par une petite troupe d’ours polaires, ceux d’Alternatiba, un des organisateurs du rassemblement, des clowns dansant au son d’un accordéon, un père Noël «durable et non de la consommation» et une chorale de grands-parents norvégiens jurant, en chanson, qu’ils «combattront le changement climatique»: c’est sous des airs de carnaval qu’a débuté, samedi à midi, le Sommet citoyen pour le climat, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Une des rares manifestations citoyennes en marge de la COP 21 maintenue malgré l’état d’urgence ».
Bravant l'état de grâce
anti-terroriste, plastronna en la principale banlieue cosmopolite
(pas complotiste7)
un ensemble bigarré de tout ce que la société française comporte
de couches les plus réactionnaires : maire stalinien rangé du
goulag, bobos gauchistes marginaux, petits boutiquiers et ploucs
bios. Tous ces communo-bobos, comme le titre l'indique croyaient pouvoir
s'extirper de leur milieu écolo marginal, en conscientisant les
prolétaires (cosmopolites) sur le marché du lobby maraîcher écolo
avec le bazar théorique climatologue dont les éminents
représentants hollywoodiens étaient venus minuter en silence la
place fleurie de la république. Arnold Schwarzy, le petit musclé
dit Conan le barbare, déclara qu'il fallait agir vite, que notre
président Hollande assumait bien, car la pollution est responsable
de 7 à 8 millions de morts par an sur la planète terre ; plus
que les guerres climato-impérialistes ? Personne n'a pu porter
la contradiction à l'ancien maire d'Hollywood.
Le
capital carbone est sérieusement menacé mais pas le capitalisme
A Montreuil, lors du Sommet citoyen
pour le climat, samedi dernier, il était interdit de parler
politique mais pas de discuter (= négocier), ou marchandiser la
valeur du bio contre le vilain industriel ; on ne soulignera
jamais assez combien l'attitude de la police fût honteuse en
essayant d'empêcher de s'exprimer cette frange radicale du
réformisme vert, vert-galant et mosquée rouge, courageuse
avant-garde de la « parole citoyenne » :
Vente à la criée, disco-soupe, ces braves militants-citoyens n'ont lésiné sur aucune action radicale pour faire germe la conscience bioéthique, alpaguant par la cravate le promeneur insousciant des dangers du monde :
« Au Village des initiatives, des enfants participent à un éco-quizz. «Quelle est la température idéale dans une chambre à coucher?», questionne l’animatrice. La bonne réponse: 17 degrés. Plus loin, une imprimante 3D et un tricycle à assistance électrique intriguent. A l’extérieur, deux hommes discutent «capteurs», «paraboles» et «alimentation électrique», devant des cuiseurs solaires et une machine à glace à énergie solaire. D’autres se prennent en photo devant une statue de la Liberté en modèle réduit, arborant un écriteau «freedom to pollute» et une torche laissant émaner une épaisse fumée blanche ».
La lutte est dure pour ces valeureux combattants de la citoyenneté : «C’est difficile de s’exprimer en dehors des canaux officiels» :
«Le changement doit venir du peuple et c’est cette pression qui va changer le système. Hollande et les autres ne feront rien. C’est nous, en sensibilisant une personne, qui à son tour, en sensibilisera un autre, qui permettrons ce changement, abonde Paula Gioia, Brésilienne et paysanne installée en Allemagne, qui vient tout juste de prendre le micro, pour présenter le mouvement Via Campesina, dont elle est membre. Elle espère «montrer et partager ce qu’il est possible de faire», tout en dénonçant les «fausses solutions négociées entre les capitaux privés et les chefs d’Etat, celles qui tuent les paysans et les populations indigènes». Dans sa ligne de mire: l’accaparement des sols, qui profitent à l’agriculture industrielle, qui produit toujours plus de déchets, et empêche les petits paysans d’avoir un bout de terre.(...) Comment peut-on toucher les citoyens? Comment faire passer nos messages, quand on nous confine dans des espaces restreints? Et qu’en même temps, les grandes multinationales, les Total, les Sofiprotéol ont, eux, pignon sur rue pour se faire entendre leurs voix.» (…) « Car tout repose sur les futurs citoyens, pas sur le Bourget.»
Cette dernière remarque ne serait pas
fausse si le citoyen existait, or, comme le mot peuple, c'est de la
foutaise. Seules s'expriment les classe dominantes, l'oligarchie
bourgeoise supérieure et ses petits contestataires, la frange des
dites couches moyennes intellectuelles et artisanales. Le
prolétariat, si je peux m'exprimer en son contenu et contenant, sait
bien que les constructions délirantes en bord de mer, les explosions
atomiques souterraines, l'incapacité du capitalisme à se passer de
la rente pétrolière et ses guerres incessantes sont les principales
avanies d'un navire qui provoque la furie de la mer sur laquelle il
navigue... comme l'énorme météorite qui aurait fait trembler la
planète terre et éradiqué les dinosaures !
Euthériens et
lémuriens de tous les pays unissez-vous contre le jeune dinosaure
capitaliste (moins de deux cent annuités) !
Les plus grands pollueurs de la planète
américano-chinois vont-ils réduire leurs profits pour éviter son
réchauffement dangereux à la planète ? En développant les
différentes branches des lobbies écologiques ? Pas très
crédible. Aussi vain que Copenhague en 2009.
Le pacte universel de 195 pays « contre
le réchauffement de la planète » n'aura été qu'une nouvelle
ébauche impuissante. Ce genre de réunion confirme que la
bourgeoisie mondiale a pris conscience des risques qu'elle fait subir
à Miami et à tous les lieux de résidence privilégiée de ses
archi-milliardaires mais pour le reste elle s'en fout. Le texte
adopté, de 48 pages, a besoin qu'on « écrive la suite »
(sic Laurence Tubiana). On nage dans la totale démagogie où les
« pays riches » sont tancés « de payer »
pour ceux « en développement » . Tout est ramené à
cet objectif à long terme de limitation du réchauffement - 1,5
degré, que réclament les petits États insulaires, ou - 2 degrés.
Comme si les pays riches étaient seuls responsables dudit
réchauffement (nouveau terme généraliste qui permet de passer sous
silence d'autres pollutions moins industrielles) ; qui a déjà
pris le bateau pour l'Algérie, comme moi (dixit Lou Soliterre) sait
que ce sont aussi et surtout les navires des pays en développement
qui se servent de la Méditerranée comme d'une poubelle. L'ère
« post-industrielle » a bon dos, quoiqu'elle doive rester
industrielle, ou crever aussi !
« En marge de la conférence se
tient samedi la Journée de l'action (Action Day), qui doit réunir
sur le site de la conférence (COP21) plusieurs dizaines de
personnalités du monde entier mobilisées dans la lutte contre le
changement climatique. Après Leonardo DiCaprio et Robert Redford,
accueillis vendredi au sommet des maires à Paris, Sean Penn était
l'un des hôtes de la COP21. "C'est peut-être le moment le plus
excitant de l'histoire de l'humanité", a déclaré l'acteur
américain. La Journée de l'action sera clôturée par le président
François Hollande, qui s'entretiendra avec l'ancien vice-président
américain Al Gore, colauréat du prix Nobel de la paix en 2007 avec
le GIEC, les scientifiques qui ont alerté depuis plusieurs années
sur le climat ».
Dernier détail, la plupart des acteurs
du cinéma pour sauver la planète, possèdent un hôtel particulier avec piscine à Miami, menacée par une hausse de 50 cm du niveau de la mer.
C'est dire leur niveau de conscience. En attendant peut-on se
demander si la paralysie du prolétariat aléatoire ou temporaire
facilite le refroidissement des rapports sociaux ?
1Disposant
du droit de vote contrairement aux repris de justesse et aux
criminels incarcérés, je me suis posé la question d'aller voter,
mais je suis tombé d'abord sur un os : pour qui ? Le Pen
en apesanteur sondagière serait pas mal si c'était vraiment une
postiche, comme Coluche, qui se moquait du système frauduleux,
impossible du fait qu'ils y participent et qu' ils ne sont pas une
imposture ; ils fonctionnent exactement comme les partis
concurrents : oligarchie, népotisme et corruption. Le NPA a
renoncé, fauché comme les blés, ce qui ne l'empêche pas
d'appeler à voter contre le FN, alors que la pourriture des
élections est basée non sur un fascisme supposé, mais sur l fric.
Alors j'ai lu attentivement le tract de LO. Encore plus nul que les
autres : du bla-bla ouvriériste-populiste inconsistant et une
noria de profs-candidats à la retraite, ces éternels pas finis,
avec quelques syndicalistes « du rang », pour faire
« ouvrier ». Non pas que l'abstentionnisme me ravisse,
mais on n'a pas encore trouvé mieux pour dire merde au système du
foutage de gueule organisé.
2Allusion
à l'émission de France 5 qui répercute les peurs climatiques de
la bourgeoisie US : tornades, tremblements de terre et surtout
inondation des « paradis des riches » : Miami, côte
californienne, etc. Et surtout ébranlement des tours financières
de New York.
3L'acte
de meurtre lâche, donc commis par des lâches (tout être humain
l'est forcément face à un danger incontrôlable) ne nous fera pas
croire qu'ils veulent « y passer » eux aussi ;
toute leur organisation s'occupe aussi de bases arrières, de
comment organiser la fuite. Formés à une éducation occidentale
compétitive (j'écrase mon concurrent pour mieux jouir) on ne nous
fera pas croire qu'ils gobent, à l'état normal, les sornettes du
coran pour l'après-vie ? Sauf quelques imbéciles
congénitaux... Sinon pourquoi sont-ils drogués au dernier moment ?
Où l'effet insensibilisant des amphétamines s'est-il évaporé –
car prises trop tôt – au point que le dernier tueur islamiste
recherché a pris ses jambes à son cou ?
4Ce
qui est bien plus fâchiste que le prétendu racisme et son
petit-frère l'islamophe.
5Tout
en se proclamant islamophile des islamophiles, l'Etat bourgeois
répercute insidieusement, l'air de rien, sur cette origine, sans
vouloir « discriminer », tout en grossissent l'adhésion
au prosélytisme meurtrier lorsque tel européen de souche s'est
fait embrigader. Or l'idéologie musulmane de Daech ou du coran est
à la fois très hiérarchique et très raciste. Les non-arabes sont
considérés comme des inférieurs, les noirs comme les français,
les juifs comme les bouddhistes, les chinois comme les pakistanais.
On recrute, car la fameuse radicalisation n'est qu'un recrutement,
en vue du casse-pipe pour arabo-français en les renvoyant dans leur
propre pays pour qu'ils tuent leurs anciens voisins sur ce coin de
terre, je ne dirai pas compatriotes puisque la patrie n'existe plus.
Comparer l'islamisme, radical ou soft, au fascisme, est encore leur
faire trop d'honneur. Le fascisme ou nazisme était une idéologie
de guerre mondiale qui avait triomphé, l'islamisme est une
idéologie de guerre mondiale qui est impuissante et simplement
criminelle. Dans les deux cas ce ne sont que des porteurs de la
destructivité d'un capitalisme à bout de souffle qui a peur qu'une
montée des eaux de 20 cm ne noie les villégiatures secondaires des
grands bourgeois à Miami ou Saint Tropez.
6Trotsky
était une plume de paon, avec des dons visionnaires, mais parfois
très limité, quoiqu'il y ait du vrai dans nombre de ses constats –
même à l'époque où il régresse dans son soutien opportuniste au
stalinisme - où il laisse entendre que le capitalisme n'est pas le
système le plus arriéré que l'humanité ait connu ; il
manque aussi un maillon darwinien dans son raisonnement, par ex les
produits du capital décadent comme le fascisme peuvent être d'une
certaine façon pires ; dans la citation suivante tout est
juste sauf qu'il oublie de remplacer fascisme par capitalisme :
« Le fascisme a amené à la politique les bas-fonds de la
société. Non seulement dans les maisons paysannes, mais aussi dans
les gratte-ciel des villes vivent encore aujourd'hui, à côté du
XX° siècle, le X° et le XII° siècles. Des centaines de millions
de gens utilisent le courant électrique, sans cesser de croire à
la force magique des gestes et des incantations. Le pape à Rome
prêche à la radio sur le miracle de la transmutation de l'eau en
vin. Les étoiles de cinéma se font dire la bonne aventure. Les
aviateurs qui dirigent de merveilleuses mécaniques, créées par le
génie de l'homme, portent des amulettes sous leur combinaison.
Quelles réserves inépuisables d'obscurantisme, d'ignorance et de
barbarie ! Le désespoir les a fait se dresser, le fascisme leur a
donné un drapeau. Tout ce qu'un développement sans obstacle de la
société aurait dû rejeter de l'organisme national, sous la forme
d'excréments de la culture, est maintenant vomi : la civilisation
capitaliste vomit une barbarie non digérée. Telle est la
physiologie du national-socialisme ».
7C'est
un anagramme de cosmopolite, sauf qu'il y a un o en plus à ce
dernier terme ; normal, c'est un complot !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire