« L’Eglise dit que
la terre est plate, mais j’ai vu l’ombre sur la lune et j’ai
plus foi en l’ombre qu’en l’Eglise ».Magellan,
navigateur portugais.
Le racisme se nourrit de l'antiracisme
et l'antiracisme se nourrit du racisme, voilà à quoi se résument
deux anecdotes qui ont effrayées et défrayées la chronique de
l'idéologie dominante en France en cette morne rentrée où
l'intérêt pour les joutes entre professionnels du journalisme
gouvernemental et oukases de la CGT n'intéressent plus personne.
Difficile d'intéresser à l'actualité de l'idéologie dominante
quand un gouvernement de gauche gouverne comme un gouvernement de
droite et mène une guerre impérialiste obscure mieux qu'un
gouvernement de droite.
LA CHUTE DE L'EMPIRE DU COOL
Nous eûmes deux os à ronger. L'un,
lancé par la remplaçante de De Caunes sur le journal pipole de
Canal +, parabole perverse d'un info ludique dirigée vers les
banlieues. La dame, au nom à coucher dehors Maïtena Biraben
(prononcez « maintenant mirabelle », pour mémoriser) a
choqué le politiquement correct (= l'hystérie à toute occasion
contre le « Fhaine ») en osant remarquer que le parti de
la fille du père tenait «souvent, des propos de vérité »
- remarquez qu'elle n'a pas formulé sa question au célèbre avocat
E.Dupond-Moretti, en disant que le FN « tenait un discours de
vérité »1.
On va voir que la nuance a comme involontairement échappé aux
hurlements tweettés immédiatement sur la planète web. France INFO,
organe complètement indépendant du pouvoir comme vous le devinez,
lance l'alerte (à l'atterrissage des hordes nazies) avec un tweet
« certifié » du « journaliste indépendant »,
ce défroqué trotskien, chevalier blanc de toutes les barbouzeries
policières, Edwy Plenel
« Plus dure sera la chute :
France INFO (infaux) prend à témoin -
après son lanceur d'alerte à la moustache de Saddam Hussein - les
internautes qui jasent avant d'avoir jasé : « Avant,
Canal + était la girouette du cool, la chaîne qui disait qui était
in ou qui était out. Mais si l'Esprit Canal est
mort depuis longtemps, la polémique lancée hier par Maitena Biraben
marque le crépuscule d'une époque et d'un modèle ». Dans la
foulée, l'organe rock pour abrutissement de la jeunesse – les
inrocks – s'indignent que malgré la semonce de tous les
cire-pompes de l'odieux-visuel, même papy Gildas sort de sa maison
gériatrique, que : « Maïtena Biraben refuse de s'excuser
après ses propos sur le FN ». Cette sorcière, rétribuée
pour ce virage facho par le richissime Bolloré, aurait donc été
envoyée en mission pour dégauchiser Canal +, après la fin des
lamentables guignols de l'info, soupe sous-politique personnalisée
pour décerveler toute réelle réflexion sur la pourriture des
institutions bourgeoises et leurs infrastructures politiques et
syndicales.
Le lynchage médiatique de la bien
pensance gauchiste et des médias dévolus au gouvernement PS, se
donne libre cours. Les « tribunes libres » vont se
succéder : de la matière grasse pour les intellos inoccupés
de Libération, le Hunfington Post, principal canal de la pensée
multiculturaliste US qui donne le la au Monde, à la gauche caviar et
aux islamogauchistes ; mais aussi le préposé bureaucrate de
l'antiracisme officiel D.Soppo2.
Députée LR (Les Ripoux), Martine Morano a l'habitude d'être traitée de conne ; l'humoriste sénile Bedos a d'ailleurs été adoubé par les juges, sur recommandation de l'actuel hôte de l'Elysée, pour l'avoir ainsi insultée publiquement... bof... quand deux cons s'insultent... La dame suscita à son tour l'ire de la bien pensance (cet egregregore qui veille en permanence sur le risque d'atterrissage nuitamment des hordes nazies) après sa déclaration-choc sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, diffusée sur la télé indépendante d'Etat (et objective) France 2 le samedi soir. « Il faut garder un équilibre dans le pays, c'est-à-dire sa majorité culturelle. Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. (...) Je n'ai pas envie que la France devienne musulmane », a dénoncé l'eurodéputée face au chroniqueur Yann Moix. Moi non plus je n'ai pas envie que la France ni le monde ne finissent par être régentés par une croyance moyennâgeuse, le culte du meurtre et l'oppression des femmes !
La déclaration comporte deux remarques qui ne sont pas forcément complémentaires ni critiquables, malgré les cris d'orfraie des procureurs caviar et gauchiste. Historiquement la France, fait partie d'une zone au nord de l'Europe où ont existé jusque là une immense majorité de peuples blancs de peau ; dans deux mille ans si la planète terre n'a pas implosé, des historiens examineraont des aires avec des races blanches, noires, jaunes, etc. quoique les couleurs ne corresponsdent jamais à l'idée qu'on s'en fait. Beaucoup de noirs ne sont pas vraiment noirs, les dits jaunes sont plutôt blancs, les blancs plutôt roses, voire rouge alcoolique... Ou couleur muraille.
Qu'on devienne tous café au lait demain n'est même pas dit par la dame députée, ce qui est possible ou non, mais c'est son subconscient qui a fonctionné comme le mien en voyant arriver une masse de réfugiés noirs subsahariens ; mais que mon subconscient ose se poser la question est la preuve que je suis pathologiquement raciste comme la dame livrée à la vindicte public et honteuse aussi dans son parti Les Ripoux. Un autre fantasme apparaît, quoique contradictoire – les arabes étant en majorité de race blanche, et nombre d'entre eux plutôt ...hum hum... vis à vis des noirs3 – elle « n'a pas envie que la France devienne musulmane ». C'est pas bien d'avoir dit ça ? Pourquoi ? L'islam est reconnu par les moins aveugles ou les plus honnêtes des observateurs de plume comme en expansion plus rapide que n'importe quelle autre religion. Le principal fanal de cette idéologie arriérée est le voile féminin, qui est un drapeau de guerre à la civilisation qu'on croyait débarrassée des superstitions religieuses ; drapeau belliciste qui se moque de toutes les interdictions « républicaines » sous des airs pacifiques et conviviaux (la démocratie permet de s'habiller comme les hippies et l'habit... fait le moine); se riant des gendarmes, de plus en plus, certaines passent outre aux règles d'un pays, certes blanc et catholique en majorité, en arborant une espèce de croisement de bandages qui masque tout le visage, comme si elles venaient de subir une opération, mais qui leur permet un burqa de remplacement4. L'islam, depuis l'affaire Salman Rushdie est la seule idéologie à prétendre zigouiller n'importe qui dans le monde qui blasphème le prophète, depuis au moins Staline qui a fait assassiner le prophète Trotsky loin de la Russie ; le massacre des dessinateurs de Charlie hebdo n'a servi qu'à faire bêler des foules sans mémoire et inconséquentes ; les dessins de cet hebdo sont de plus en plus débiles comme finissait par être ridicule leur focalisation sur l'islam. L'islam a mis à mort le féminisme bourgeois comme il a mis sous sa coupe tous les anciens tiers-mondistes gauchistes. En ce sens l'islam a déjà gagné, toutes confréries confondues. Comme le fascisme a gagné en 1945, le système occidental et oriental russe reprenant sans honte ses méthodes de propagande totalitaire.
L'islam c'est le grand remplacement- non pas des cathos ou des blancs européens – mais du stalinisme ! Morano n'est qu'une députée de la bourgeoisie superficielle, d'une droite qui n'a plus de programme pour combattre la gauche puisque celle-ci l'applique à sa place ; pas très futée cette pauvre groupie esseulée fonctionne à l'instinct, et quelques fois tout à fait honorablement comme lorsqu'elle s'est choquée qu'une femme musulmane grille au soleil sur la plage couverte de la tête au pied de la bâche religieuse quand monsieur bronze en slip de bain. Elle ne se place pas du point de vue du prolétariat qui n'a ni couleur, ni sexe, ni nationalité, ni religion, mais elle sert à alimenter l'inquisition antiraciste qui, au nom du peuple « démocratique », divise encore plus le prolétariat que le « Fhaine », « Les Ripoux », « l'élite rose » et leurs balayeurs islamo-gauchistes, s'il n'y a pas un mot de trop à ramasser dans le caniveau ou une déclaration bête à se mettre sous la dent.
Grand prêtre de la bien pensance pipolesque, faiseur de star du samedi soir, L.Ruquier s'est dit choqué, riant bêtement comme à son habitude pour voiler sa propre ambiguïté, faisant aboyer le successeur du procureur Caron et du scandaleux Zemmour, un bien sage plumitif qui répond au nom de Yann Moix, lequel rabroue culturellement l'eurodéputée : « Si vous voulez être présidente de la République un jour, n'utilisez plus jamais le mot race, parce que c'est indécent. » Et Nadine Morano de lui répondre : « C'est un mot qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant... ».
Mais sous le règne de l'idéologie américaine multiculturaliste et négatrice des classes, les mots sont très policés. Attention, certains sont désormais interdits, vous ne risquez pas encore la cour martiale décapitation et crucifixion comme ce pauvre jeune chiite en Arabie Saoudite, mais le pénal ou la mise au pilori par Plenel & Coleman. Le mot race n'a pas disparu, mais son usage est réglementé. Des Inrocks pour la jeunesse débile au Monde pour les éternels adulescents gauchistes, il faut rappeler l'action des législateurs en 2013. Voici leurs précisions après l'horrible prestation de la méchante Morano :
« Mme Morano a, en parallèle, vanté la France comme un « Etat laïc ». Elle a ensuite défendu l’idée de quotas d’immigration « en fonction des compétences dont le pays a besoin et du continent de provenance ». Feignant la surprise devant l’indignation suscitée sur le plateau par ses déclarations, l’élue a argumenté : « Je suis désolée, c’est un mot [race] qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant. » Si « race » se trouve en effet dans les dictionnaires – le Larousse signale d’ailleurs dans sa définition que le mot « est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques » – il a été supprimé en 2013 de la législation française par l’Assemblée nationale.
- Population animale résultant, par sélection, de la subdivision d'une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante.
- Catégorie de classement de l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l'emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. (Face à la diversité humaine, une classification sur les critères les plus immédiatement apparents [couleur de la peau surtout] a été mise en place et a prévalu tout au long du XIXe siècle. Les progrès de la génétique conduisent aujourd'hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains.)
- Littéraire. Lignée familiale considérée dans sa continuité ; ensemble des ascendants ou des descendants d'un personnage ou d'un groupe humain : La race de David.
- Ensemble de personnes présentant des caractères communs
(profession, comportement, etc.), et que l'on réunit dans une même
catégorie : La race des gens honnêtes.
Qu'est-ce qu'on se marre en lisant le Larousse ! Mais c'est encore pire lorsque vous allez voir du côté des législateurs, si néantissimes qu'on n'avait même pas prêté attention à l'époque à leur curetage antiraciste incrédible d'un terme du vocabulaire, et un des principaux titres de gloire hollandais le « président propre » qui nettoie la sarkozie du sol au plafond, et surtout de ses meilleurs ennemis du Front de gauche, si petit électoralement mais majeur dans la révolution sémantique des colifichets républicains inutiles:
« L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 16 mai (2013), une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française. La majorité PS s'est ralliée à cette proposition, soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". François Hollande s'était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer ce terme de la Constitution.
Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".
Pour ne pas risquer
de faire
tomber
l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait
adopter
un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que
"la République combat le racisme, l'antisémitisme et la
xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue
race". Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, président
de la commission des lois, la suppression du mot dans la législation
"n'est qu'une première étape".
A l'Elysée, on a récemment assuré que la
promesse de François Hollande n'était "pas enterrée",
mais qu'elle ne pouvait être
insérée dans la première révision constitutionnelle, prévue pour
le 22 juillet ».Comme on est ravi d'une telle révolution... dans le vocabulaire. Au point que n'importe quel petit con de province, électeur du PS, vous assure qu'il n'y a plus qu'une « race humaine », mais pas des races, ce qui serait... raciste !
L'ordre bien pensant et ses exécutants nous renvoie souvent aux colères des teweetters acquis à leurs billevesées gouvernementeuses, mais nous avons aussi plein d'internautes qui en sont pas dupes de la bêtise multiracialiste confusionniste et anti-ouvrière. Je laisse certains, bourrés d'humour et d'intelligence répondre à ma place à l'époque de ce stupide vote parlementaire5, car s'il y a une espèce humaine, il y a bien entendu des races différentes mais ce n'est ni un handicap ni un péché, mais une heureuse diversité darwinienne :
« Jamais d'invitation pour les représentants de la race des gallinacés, de la race chevaline, et de la race bovine, ces "mondes" qui sont mis à rude épreuve par ces représentants de cette race humaine les utilisant et finissant de manière peu glorieuse, dans les assiettes pour les moins chanceux, et pour une d'entre elles ; a recevoir les postérieurs des bipèdes de la race humaine ! Il paraît si je ne fais pas d'erreur qu'on emploierait l'expression désormais"groupe biologique". Me voilà rassuré : j'adhère à un groupe biologique. Bref on avance ».
"A mal nommer les choses , on ajoute aux malheurs du Monde" ( A.Camus) . Encore bravo à nos brillants législateurs » .
« Hypocrisie que cette
proposition législative. Qui peut affirmer qu supprimer le mot
"race" de la législation française fera disparaître le
racisme et le rejet de l'autre. Lutter contre le racisme, ce n'est
pas faire disparaître un mot. C'est un travail quotidien sur
soi-même, c'est une attention à l'autre. Ce n'est pas la
disparition d'un mot qui résoudra quoique que ce soit. Mais pourquoi
les socialistes nous construisent-ils une telle "novlangue".
Pourquoi cette police de la pensée?
« Le racisme n'existe plus par
décision de l'assemblée nationale.... On a vraiment des crétins
comme législateurs! »
« On y est : Contrôle minutieux des pensées,
propagande, destruction de la langue par la réduction continuelle du
nombre de mots tout comme Georges Orwell l'avait prévu (1984) ... ».« Pourquoi race est inapproprié ? "Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique inférieur à l'espèce. Les races sont distinguées à des fins d'élevage et de sélection. On parle ainsi de races bovines, canines ou caprines. Le terme est à coloration davantage commerciale que scientifique : un animal « de race » se vend tout simplement plus cher, en arguant des qualités de son sous-groupe : bœuf charolais, poule leghorn, cheval percheron, chat persan, chien dalmatien,"(Wikipédia) ».
LES AIDES DE CAMP DE L'INQUISITION ANTI-RACISTE
« Maintenant mirabelle »
était postérieure à la « conne Morano », aussi
n'est-elle pas encore référencée « fâchiste sous-Marine »
sur le site du NPA, mais Morano a droit à un traitement de faveur
vichinsko-trotskien.
Avec les trotskiens dégénérés du
NPA, tous les chemins mènent au « fâchisme ». Le
complot raciste est savamment mis en place au cours de l'été, à
l'insu des électeurs 100% à gauche.
Il faut absolument défendre la
tolérance des femmes voilées. L'islamo-gauchisme est totalement au
service de l'islam démocratique, de la diversité religieuse qui
remplit les caisses de la Tour Eiffel et qui protège, grâce au
voile coupe-vent, nos enfants du froid avant de monter dans les bus
scolaires.
« Depuis trop longtemps, nous
assistons à une banalisation du racisme, en particulier de
l’islamophobie. Cet été a vu une nouvelle accélération. Mais
pourquoi les Morano et autres Bourdouleix se gêneraient-ils ?
Encouragés comme d’habitude par la surenchère de l’extrême
droite, ils le sont aussi par la faiblesse de l’opposition de toute
une partie de la gauche, quand ce ne sont pas de véritables
capitulations.
Au début de l’été, le maire UMP de Wissous dans l’Essonne,
Richard Trinquier, lors de l’opération Wissous Plage, a interdit
en personne (!) l’accès au plan d’eau municipal à trois femmes
portant le foulard islamique. Malgré la suspension de ce règlement
« anti-voile » par le tribunal administratif de Versailles, le
maire a récidivé un mois plus tard avec un nouveau règlement et de
nouvelles exclusions.Fin août, c’est au tour de Nadine Morano, ancienne ministre de Sarkozy, d’en remettre une couche en postant sur sa page Facebook la photo d’une femme voilée sur une plage, en déclarant qu’elle était heurtée par cette « atteinte à notre culture » et à la « liberté des femmes ». Rien de nouveau sous le soleil concernant cette femme connue pour ses opinions réactionnaires, mais la réaction de Harlem Désir, fondateur de SOS Racisme – et pourtant on commence à être habitué aux renoncements des membres du PS – a été proprement honteuse ! « Je peux comprendre sa réaction », a-t-il dit, avant de développer sur la question de la libération des femmes. Pourtant ni Morano ni Trinquier n’en sont à leurs premiers faits d’armes et Désir le sait bien.
Récidivistes
Lors des législatives de 2012, dans une tentative désespérée de garder son siège de députée, Morano avait accordé une interview au torchon raciste Minute pour draguer les électeurs du FN au second tour. À la même époque, piégée par l’humoriste Gérald Dahan qui se faisait passer au téléphone pour Louis Aliot du FN, Morano avait déclaré toute son admiration pour Marine Le Pen, ainsi que sa disponibilité pour trouver des accords électoraux avec le FN avec qui elle « partageait des valeurs »...
Quant à Trinquier, le maire de Wissous, c’est un fou furieux. Se prenant pour un cow-boy du Far West, il s’était déjà donné le droit, par arrêté municipal, de circuler avec une arme, avait voulu baptiser une rue de sa ville du nom d’un général de l’OAS et a déclaré sur sa page Facebook : « L’islam va nous avaler ! », « J’ai tant de rage contre ceux qui (…) nous imposent des centaines de milliers de Rachida et de Mohamed » « Ras-le-bol ! Vive le christianisme, vive le patrimoine laissé par Hugues Capet »...
Écran de fumée
Les discours hypocrites de Morano et de Trinquier sur la laïcité et la libération des femmes, tout comme ceux de Marine Le Pen, ne sont qu’un écran de fumée pour cacher leur haine des musulmans et des Arabes et devraient être dénoncés en tant que tels.
Encouragés par l’ambiance nauséabonde dans ce pays, les racistes se montrent toujours plus arrogants. Ainsi, Gilles Bourdouleix, député ex-UDI, qui en juillet 2013 avait été condamné à une amende de 3 000 euros (avec sursis !) pour avoir dit que « Hitler n’a peut-être pas tué assez » de gens du voyage, persiste à se dire « innocent » ! Malgré la confirmation cet été de la peine en appel, ce raciste se pourvoie en cassation, se sentant sans doute conforté par le soutien de l’UMP et de l’UDI, qui, en ne présentant pas de candidat dans sa circonscription aux dernières élections municipales, ont permis sa réélection en tant que maire.
Que ce soit par rapport aux Roms ou aux musulmans, les racistes se lâchent et osent exprimer de plus en plus à haute voix leurs préjugés haineux. Révoltés par cette banalisation, nous devons plus que jamais chercher à nous retrouver et à nous organiser contre le racisme sous toutes ses formes. »
Ross Harrold
LES ANECDOTES DE L'AMI DU PEUPLE
Revenons à l'ami du peuple Edwy
Plenel, qui, comme tous les trotskiens défroqués, adore ce qu'il
conchiait hier, sauf qu'il y a une incontestable ligne de continuité
chez cet idéologue entre son anti-américanisme d'hier et son
pro-américanisme multiculturaliste d'aujourd'hui : il a
toujours travaillé avec les flics. Mitterrand a dit un jour que
c'était un bon employé de la CIA. Sa mise au premier plan par les
médias gouvernementaux à chaque événement raciste ou assimilé,
ou approchant, en fait une homme si « indépendant »
qu'il est indispensable au... pouvoir bourgeois. Je ne vais même pas
faire de commentaire de texte, je vous laisse le soin de décrypter
l'ignominie du personnage comme journaliste-putain et défenseur de
l'ordre bourgeois.
« Le FN est un parti xénophobe
qui propose de hiérarchiser entre les humanités. Nous avons tous ce
climat intellectuel, faussement intellectuel, occupé par des gens
qui disent au peuple que pour se protéger il faut avoir peur de
l'étranger, et puis tout un climat qui au fond s'attaque à nos
principes. Je voudrais rappeler qu'au delà des anecdotes nous avons
une constitution qui dès son préambule déclare que l'on ne fait
pas de distinction dans ce pays sur ceux qui y habitent selon
l'origine, la croyance, selon l'apparence.
Ce pays a une constitution qui
revendique la déclaration des droits de l'homme, qui dit qu'il n'y
a pas de hiérarchie entre les êtres humains, c'est toute notre
histoire. C'est un parti inégalitaire qui pense qu'il y a des
religions supérieures aux autres, des croisades supérieures à
d'autres. C'est au fond s'en prendre à ce qui est le cœur de notre
histoire républicaine, l'égalité, nous sommes un pays qui se
construit au milieu des droits sociaux, au niveau de la liberté
d'expression. Au niveau de notre métier nous journalistes d'un pays
construit sur l'égalité, il y a une vraie responsabilité de notre
profession. On laisse entrer l'habitude à l'inégalité, à se dire
que quand quelqu'un n'a pas la même couleur la même croyance, la
même apparence que moi, je peux penser être supérieur à lui.
Or, nous savons sur ce continent
d'expériences vécues, dramatiques, deux guerres mondiales, une
catastrophe, que s'habituer à ça, c'est s'habituer à des mots
potentiellement meurtriers, non pas où chacun deviendrait le
meurtrier de l'autre, mais par indifférence. C'est offrir à Daesch
et aux idéologies totalitaires ce qu'elles veulent.
(Concernant la présentatrice
Maïtena) Que le FN dise des choses vraies ? Pour un journaliste
ce n'est pas la vérité des opinions, nous notre métier c'est des
vérités de fait qui vont déranger, chômage, corruption, crise de
la démocratie... Ce n'est pas une vérité de dire que l'immigration
serait responsable des maux de la France, de dire que si on met des
gens dehors parce qu'ils sont musulmans on reconstruira la France. On
peut pas créditer une vérité mensongère,
intellectuels complices ? Dire
aux ouvriers que l'important serait la différence d'origine et de
religion alors qu'ils ont une même cause d'emploi commune, c'est
faire diversion devant le peuple pour ceux qui exploitent, pour les
amis de Macron. C'est nier ce peuple multiculturel dans les usines
qui est le peuple de la France. Nous sommes un pays démocratique où
on ne peut pas faire de distinction d'origine. A Canal +, un
actionnaire contrôle tout. Nous les journalistes, nous sommes au
service du public. Ce n'est pas l'Etat qui nous gouverne ».
LES CONCEPTIONS
DEPASSES D'UN MARXISME BIEN PENSANT
(ou un héritage
galvaudé par des orthodoxes peu orthodoxes)
Des dizaines de
blogs, marxistes-léninistes, léninistes-marxistes, radotent les
réflexions prudentes ou parfois virulentes de Marx et Engels sur la
religion en général. Il faut être tolérant, ne pas légiférer,
etc. Or notre époque est totalement différente. Ce sont les Etats
complices de confréries religieuses qui légifèrent, condamnent
systématiquement les critiques de la religion, prouvant que la
bourgeoisie n'a jamais vraiment combattu pour la laïcité, mais que
pour assurer la pérennité de son pouvoir elle avait besoin de
choyer toutes les superstitions. Certes Engels s'était moqué des
blanquistes pendant la Commune de Paris, qui voulaient abolir la
religion, mais en tout cas sous leur pression avaité été
inaugurée, provisoirement la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Certes Engels avait souligné le danger de proclamer l'athéisme
comme un symbole de foi coercitif. Certes le brave Marx avait
édicté : « Chacun doit pouvoir satisfaire ses besoins
religieux et corporels, sans que la police y fourre son nez ».
Mais il n'avait pas prévu que la police islamique allait y foutre
son nez, et la police démocratique aussi ! Ni Engels ni Marx
n'avaient envisagé que des gens se réclamant d'eux, les troskiens,
soutiendraient le port du voile pour les femmes soumises, qu'ils
proclameraient que cette religion « est défavorisée »,
qu'il faut « combattre l'oppression raciste et religieuse »
(trotskiens belges). Imaginez la gueule à Marx et Engels, peut-être
même de Lénine, s'ils avaient lu ce texte toujours défendu de la
Ivème internationale foireuse, belge et trotskienne : « Les
intégristes islamiques peuvent être des alliés objectifs et
circonstanciels dans un combat déterminé mené par des marxistes.
Est-ce le grand
combat laïc, conjoint de la bourgeoisie et du prolétariat, qui a
échoué avec la reviviscence de l'idéologie islamiste ? Ou la
bourgeoisie qui a toujours gardé diverses cordes à son arc quand le
prolétariat est resté reconnaissant à la lutte laïque qui lui a
permis de ne plus dépendre des curés, et de s'émanciper des
intellectuels calotins par la lecture et l'écriture ?
Le grand
remplacement du stalinisme a commencé par la vague islamiste, mais
celle-ci est fragile contrairement à ce qu'avancent les philosophes
du Figaro (cf. Etat faible contre religion forte d'un disciple
d'Aron). La guerre comme la crise économique jette les prolétaires
de toute nation et de toute croyance dans la misère ou l'horreur. La
religion comme la politique des Etats capitalistes, avec son argument
secouriste et misérabiliste, ne pourra durer éternellement. Le
règne de l'illusion est fini historiquement. Mais le combat laïc,
du point de vue de classe n'est pas fini, il ne fait que recommencer,
contrairement aux effaceurs gauchistes et ultra-gauche comme le
CCI6 ;
ce résidu de groupe international publie une série opportuniste :
« la laïcité, une arme idéologique contre la classe
ouvrière », à faire saliver tous les curés du monde. Ils ont
beau citer à tour de bras Marx, comme cela : « S’émanciper
politiquement de la religion, ce n’est pas s’émanciper d’une
façon absolue et totale de la religion, parce que l’émancipation
politique n’est pas le mode absolu et total de l’émancipation
humaine” - heureusement
car il y a autre chose que la politique et la religion dans la vie –
l'amour, la marche à pied, un bon vin, les multiples échanges
humains... - mais ils s'alignent sur les islamo-gauchistes avec le
commentaire suivant :
« Le
combat n’était pas orienté contre la religion en soi mais contre
la polarisation sur les pouvoirs religieux. Le développement des
forces productives avait déjà permis un net recul de l’esprit
religieux au sein de la classe ouvrière. Les marxistes considéraient
qu’une propagande antireligieuse s’avérait stérile et laissait
courir un risque de division au sein de la classe. C’est pourquoi
ils se sont opposés aux blanquistes et aux anarchistes qui voulaient
faire apparaître le principe d’athéisme dans le programme des
organisations révolutionnaires. Dans une période de pleine
expansion du capitalisme, les marxistes tracèrent donc une
trajectoire claire en ce qui concernait la question religieuse :
la séparation de l’Église et de l’État et la conception de la
religion comme une affaire privée non seulement n’étaient pas au
centre du combat mais elles étaient utilisées contre la classe
ouvrière ».
Passons
sur la clarté des marxistes de l'époque, et ils n'ont pas été
lespremiers à revendiquer la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Il existait un marxisme religieux, qui sourd toujours de ce genre de
micro-secte. La lutte laïque n'a pas été initialement dirigée
contre la classe ouvrière, stupidité révisionniste, mais a
participé d'une lutte « progressiste » dont avaient
besoin et le prolétariat et l'industrie capitaliste. Quel est
l'intérêt unitaire pour le prolétariat de lieux de prière
musulmane dans les usines aujourd'hui ? En quoi la loi de 1905
aurait-elle été une défaite du prolétariat ?
Plus
imbécile est la négation du combat laïc de la part de la classe
ouvrière qui conduit ces intellos d'une ultra-gauche décomposée à
remettre en cause les premiers décrets de la Commune de Paris comme
« confus » :
«Cependant,
le discours anticlérical était présent dans les luttes ouvrières
à la fin des années 1860 et encore davantage dans toute la période
qui suivit l’écrasement de la Commune, exprimant les difficultés
et les confusions du moment. Dès lors, lorsqu’elle prit le pouvoir
pour la première fois de son histoire, la classe ouvrière mit en
pratique des principes qui exprimaient l’héritage des confusions
du passé. En effet, la Commune de Paris, par le décret du 3 avril
1871 énonce :
“Art 1e er. – L’Église est séparée de
l’État.
Art
2. – Le budget des cultes est supprimé. »
« Le
discours anticlérical bourgeois avait vocation de faire de la
laïcité une fin en soi, autrement dit, il s’agissait de détourner
la classe ouvrière de son véritable objectif : la lutte contre
le capitalisme », sans contredit ? Mais ce n'est pas
parce que Rosa Luxemburg, la maximaliste, l'a décrété que ce
combat ne faisait pas partie de la lutte réformiste d'une grande
partie du mouvement ouvrier !
D'ailleurs
ces minables ne comprennent même pas le fond de l'argumentation de
Rosa puisque pour eux 1905 est un piège : « Contrairement
à l’hypothèse de Rosa, la séparation de l’Église et de l’État
fut établie par la loi de 1905. Cette mesure a surtout marqué une
étape supplémentaire dans l’affirmation de l’État bourgeois
démocratique contre le mouvement ouvrier ».
A
suivre donc une secte complètement anti-marxiste et aveugle au grand
remplacement du stalinisme par l'islam, et une absence de toute
critique d'une des pires religions d'oppression des masses pauvres et
du prolétariat immigré.
1Il
lui est reproché d'avoir surenchéri en pressant de questions
l'avocat : « Pourtant les Français se reconnaissent dans
ce discours de vérité qui est tenu par le Front national", a
renchéri l'animatrice » ; en effet elle aurait dû
ajouter l'adjectif « prétendu » ou « présumé »
discours de vérité ; en général le FN est aussi menteur que
ses concurrents politiques des partis officiels, et s'il a pu dire
quelques vérités, comme l'a rappelé justement l'avocat, c'est
relatif comme l'avait remarqué Fabius jadis : « le FN
pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses ».
Mais l'animatrice avait certainement en tête les notions
d'envahissement et de facteur régressif de l'islam, décriées
depuis longtemps par ce parti étroit et cacochyme, qui trouvent une
étrange résonance à l'heure actuelle, mettant mal à l'aise même
ses principaux détracteurs de la bien-pensance
multiculturaliste...La question était peut-être maladroite, mais
au lieu d'essayer d'en comprendre le fond, on hurle contre une
sorcière « complice de l'extrême-droite », comme si
elle devait se prosterner de honte, demander pardon à la
bien-pensance antifa, sans pouvoir démontrer d'ailleurs que le FN
serait fâchiste ou d'extrême droite, surtout depuis sa
réorientation avec le mignon de Marine, Philippot. C'est
franchement un spectacle ridicule, et si la clientèle caillera et
bobo de C+ veut boycotter la nouvelle animatrice, peu nous chaut,
nous ne cotisons pas pour notre part à une chaîne aussi débile
que « Touche pas à mon poste ».
2« Je
me suis parfois surpris à vouloir considérer Nadine Morano comme
une sympathique idiote. Encore eut-il fallu qu'elle fût
sympathique. Et manifestement, elle ne l'est pas. Un constat à
nouveau confirmé par l'énième "fulgurance intellectuelle"
dont l'ancienne ministre nous a gratifiés lors de l'émission "On
n'est pas couché" diffusée ce 26 septembre.Grotesque et
incompétente, Nadine Morano a livré une prestation qui aurait pu
être d'un odieux presque comique si elle n'était pas révélatrice
de l'air du temps. » (Le racialisme tranquille)
3Nos
anciens colonisés, les antillais, français à part entière et
même plus français que certains blancs de souche, mais pas tous,
se sentent plus proches des blancs que des noirs africains, c'est
bien connu, mais volontairement oublié des antiracistes officiels.
En Afrique, il y a au moins autant de racismes que d'ethnies et de
nations. Le racisme n'est pas une maladie honteuse, mais une
incompréhension, c'est la peur de l'étranger, mais lorsque l'on
connaît mieux l'étranger, le racisme s'évapore.
4J'en
ai croisé au quartier latin et à Bagneux, je n'ai pas pris de
photo pour ne pas me faire casser la gueule, et je plains les flics
qui ne peuvent pas prendre de risque non plus.
5La
garde des sceaux, Christiane Taubira, a salué "un
acte nécessaire, noble, fort, dans une période où l'on voit une
résurgence, une désinhibition du rejet de l'autre".
"Le message est bienvenu",
a-t-elle dit. Jean-Frédéric Poisson (UMP), avant d'annoncer
que "personnellement"
il s'abstiendrait, a pour sa part déclaré : "Evidemment,
votre proposition a du sens (...), mais supprimer ce mot dans la
législation sans l'éliminer
dans le bloc constitutionnel pose un problème juridique."
Il a aussi soulevé la question sémantique du remplacement du mot.
"Vous
proposez 'origine' ou 'ethnie', mais je ne suis pas sûr que ce soit
satisfaisant."
Lionel Tardy (UMP), qui s'est prononcé contre, a pour sa part dénoncé "une démarche qui aboutit aux idéologies totalitaires". "On ouvre une boîte de Pandore, (...) les juges ont assez de travail comme ça !" "On ne change pas la réalité en changeant les mots", a-t-il ajouté, avant de lancer : "Vous gaspillez beaucoup de temps et d'énergie pour des chimères." Philippe Gomes (UDI) a voté pour le texte, même s'il a émis des doutes : "Pensez-vous que supprimer un mot fera s'envoler la peste brune de la haine ordinaire ?" D'autres députés UDI se sont abstenus, jugeant que le texte risquait d'affaiblir l'appareil juridique existant pour lutter contre le racisme.
Lionel Tardy (UMP), qui s'est prononcé contre, a pour sa part dénoncé "une démarche qui aboutit aux idéologies totalitaires". "On ouvre une boîte de Pandore, (...) les juges ont assez de travail comme ça !" "On ne change pas la réalité en changeant les mots", a-t-il ajouté, avant de lancer : "Vous gaspillez beaucoup de temps et d'énergie pour des chimères." Philippe Gomes (UDI) a voté pour le texte, même s'il a émis des doutes : "Pensez-vous que supprimer un mot fera s'envoler la peste brune de la haine ordinaire ?" D'autres députés UDI se sont abstenus, jugeant que le texte risquait d'affaiblir l'appareil juridique existant pour lutter contre le racisme.
6Lequel
n'est même plus une secte, puisqu'il n'existe plus sur Paris, et
n'est composé que d'une poignée de vieux retraités de la fonction
publique, gériatrie garantie comme chez la plupart des
micro-organismes se réclamant du gauchisme et de l'anarchisme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire