Apocalypse c’est maintenant sur France 2 : fin
de série minable
Pour clore l’abominable
cadavre de 14 ravivé en couleur, Marie Drucker avait fait fort, négocier pour
les caméras de sa propaganda d’Etat – la compil de la série sera livrée gratos
dans toutes les écoles et médiathèques municipales - le final de l’émission en
plein château de Versailles, là même où avaient été signés les plus félons
traités du premier plus grand massacre (connu) de tous les temps. La Première
Guerre mondiale eût on s’en rend compte soudain pour champ (labouré de sang) de
bataille et de destruction avant tout, le nord-est de la France mais nos
nigauds maîtres du commentaire toujours aussi inaudible évitent de faire
franchir les questions politiques et sociales hors des… frontières, tout comme
ils s’efforceront en conclusion de nous informer de la création d’un nouveau
métier – génial pour not’pays en déficit d’emploi – la profession d’historien
croque-mort; mais avec la participation du plus collabo à la prolongation moderne du bourrage de crâne, le nommé Auddouin-Rouzeau, qui a assuré dans sa version soft idéologie (cf. La grande guerre, aux éditions d'Etat Gallimard la découverte): "La 'propagande' fut moins un processus vertical d'endoctrinement des sociétés belligérantes par les cercles dirigeants qu'un processus horizontal, décentralisé et relativement spontané d'automobilisation des 'fronts intérieurs'". (mensonge repris comme base argumentaire "horizontale" par Laurent Vayret dans la compil "Une histoire mondiale des cinémas de propagande", ed nouveau monde).
Pour la dernière
série du cauchemar 14-18, il fallait glisser un tantinet l’allusion aux
insubordinations dans tous les camps, avec le risque de faire allusion au
véritable internationalisme et de briser le grand mensonge universel sur ce qui
accéléra la fin de la boucherie, même provisoirement. Ne rêvez point compagnons
maximalistes déterminés à éradiquer l’humanité de ses généraux et patrons, fût
seulement évoquée l’insubordination des soldats italiens après le désastre de
Caporetto, et où la guerre est « finie » grâce aux renforts franco-anglais.
Mais le plus putain (pour de suite éliminer de l’histoire la révolution russe
et le début de révolution en Allemagne) est – immédiatement – de salir Lénine
et le prolétariat russe : « Ludendorff a favorisé le retour du ‘principal
agitateur’ Lénine », premier mensonge, et mensonge plus putain encore lu
sans honte par l’anarcho-gauchiste de service Kassovitz : « si les
allemands ont financé son parti c’est parce qu’il proclamait que la Russie se
retirerait de la guerre » ; étrange déformation de l’histoire du
train blindé et de la notion de défaitisme révolutionnaire par les deux
bourgeois scénaristes du truc ! A croire qu’ils voulaient aussi faire
pleurer la famille de Monaco : « terrible prise du pouvoir… parmi les
victimes de Lénine – clic – photo de la famille impériale ». On n’allait
pas nous dire sur Tévé Collabo que le tsar faisait partie des premiers grands
criminels de guerre du XXe siècle ! Pire encore – sans citer l’anarchiste
Sabatier – on nous apprend que ce salaud de Lénine en obligeant son pote
Trotski à signer l’armistice germano-russe dans un bar de Brest Litovsk, rend
service aux casques à pointe (« goguenards » est-il précisé) qui le 3
mars 1918, non seulement fauchent à la Russie une énorme partie de son
territoire mais foncent en trois jours à 120 bornes de Paris (sic toujours la
faute à Lénine qui a … dégarni le front de l’Est !) ; faut dire que
ce dictateur était chauve depuis longtemps et qu’il se servait du prolétariat
comme d’une perruque !
Comme on a posé
que la Russie était hors jeu et repliée dans une concentration dictatoriale,
genre cosaque sans papier, digne des khmers rouges, il ne reste plus qu’à
oublier tout ce qui se passe dans la classe ouvrière intra ou extra muros, pour
revenir au champ militaire où tous les bons spécialistes de 14-18 excellent à
esquiver les questions politiques qui fâchent. Poncifs sur le généralissime
Foch et les deux grandes avancées techniques : le char à roulette et l’aviation
à hélice imbécile qui se pète quand on tire derrière elle avec une mitrailleuse.
Coup de chapeau au baron rouge Von Richtofen et à Guynemer rien sur l’inventif
Roland Garros et la fraternité entre aviateurs français et allemands à la
veille de la guerre ; Roland Garros n’a jamais brillé au tennis mais a été
l’inventeur de la première hélice intelligente qui laissait passer les balles
avant de se remettre à tourner. Mêlez à ce navet noir et blanc colorisé la
grippe espagnole et Amédée et Philomène en déduisent que dieu a causé plus de
morts que la guerre capitaliste ; grippe espagnole = 30 millions de
victimes ; guerre capitaliste = 10 millions de victimes + 20 millions de
blessés ! Si Marie Drucker avait
osé poser la question « fallait-il pas la faire la guerre ? »
elle eût été passible de la cour martiale de l’odieux visuel ou possiblement
violentée par un ancien combattant sans parachute.
Mais tous les
regards de nos scénaristes, de l’innocente Marie Drucker à l’intermittent
Kassowitz se portent sur la raclée que
les boches vont prendre dans les champs de blé à l’Est de la capitale. Les
boches plient bagage. Ah excusez-nous Entracte zoom sur les cameramen boches
qui rangent leur matos. Kassowitz bredouille encore son texte : « les
cameramen rentrent en Allemagne pour filmer la révolution ». Oui tout
autre chose qui n’a rien à voir avec le déroulement des combats dans les
provinces du nord françaises. On va sans doute avoir une petite idée de la
gravité de l’insubordination en Allemagne… Mais non… Pas du tout, le Kassowitz
nous sert un plat raplapla en une phrase… ce qu’il nommait pourtant révolution le
faux derche : « les marins se mutinent ».
Cocu de la télé !
il tourne les feuillets du scénario qu’on lui a dit de lire bêtement : « Ludendorff
refuse la capitulation d’où le début de
la légende du coup de poignard dans le dos ». çà alors !
Z’on nous fait
comprendre comme aux gamins de maternelle que l’issue pacifiste de la guerre
est due : 1. A la robuste réplique de l’armée française secondée par les
amis de Lafayette et les tommies 2. Parce que le Kaiser a bien voulu abdiquer
avant de filer se réfugier en Hollande (rien à voir avec François). La fin de
la guerre entraîne la fin des grands empires sauf celui de la couronne
britannique (notez bien c’est du géopolitique). Autre instruction factuelle :
pépé Foch qui arrive pour signer un armistice dans un train avec les politiques
allemands en queue de pie, sans présence de casques à pointe le 11 novembre
1918.
On n’allait tout
de même pas vous révéler pauvre idiot de téléspectateur de France 2 qu’il s’était
passé quelque chose de très grave pour la bourgeoisie mondiale et française en
particulier, le 9 novembre 1918 à Berlin ! Ni chipoter pour savoir s’il
faut un jour ou deux à la bourgeoisie mondiale pour arrêter une guerre qui
coince dès que la révolution se pointe !
Des bouts de
faits factuels s’accumulent confirmant que c’est un don du ciel si la guerre a
éternué et en tout cas que c’est par humanité que généraux et chefs d’Etat y
ont mis fin.
Bon pour la
noyade idéologique soldat spectateur ? Quelle fin poisseuse ce survol en
couleur de la guerre ? On bicherait même pour oser penser à une émission
hâbleuse lourdingue et superficielle. Respect pour le respect du aux morts de
la patrie !
ZOOM sur les
monuments aux morts. 13 décembre 1918, la paix est signée nous dit-on, c’est
pas vrai, elle
ne sera jamais ratifiée par le parlement américain. « La
paix reste à faire » lit encore le gnome Kassovitz. Zoom sur Wilson,
couleur pastel (moi j’aurais colorisé les généraux en rouge sang), qui se
pointe avec son haut de forme très bourge pour reluquer les restes de la
catoche de Reims. Détruite salement détruite par les boches la catoche, mais
elle a été rénovée depuis nettoyée tout comme les monuments aux morts.
1919 :
création de la SDN et plus de nouvelles du bandit Lénine et des ouvriers
allemands armés. Ah si Kassovitz a un sursaut de lecture : on se partage
les colos allemandes, on exige d’extravagantes indemnités… Monsieur Keynes
déclare : « la vengeance de l’Allemagne sera terrible ». Le
Traité de Versailles n’est pas ratifié par le congrès américain. Ah si cela est
dit. Fin de lecture du Kassovitz illustré : « une génération d’enfants
allemands va vivre dans l’humiliation et les désirs de revanche ».
ZOOM sur la
grande salle de l’histoire perdue au château des ombres disparues. Marie
Drucker va présider la commémoration non pas du haut d’une analyse critique des
tonnes de mensonges et de remblais idéologiques qui recouvrent les cadavres
mais au ras des tranchées. D’éminents spécialistes accolés à un candide sont là
pour faire tapisserie. Candide c’est Christophe Malavoy, comédien qui fût beau
jadis, mais vivote désormais en littérature pour enfants – prétendant illustrer
la « bêtise » de la guerre - qui exhibe le petit portefeuille (avec l’ordre
d’attaque inscrit sur un bout de papier, l’email n’existait pas à l’époque) et
les chaussettes de son grand-père, vague sous-lieutenant bouzillé sur le bord
de sa tranchée alors qu’il ordonnait à ses inférieurs de se jeter au
casse-pipe.
Un prétendu
historien passe son temps lui à faire les poubelles de tranchées quand un
organisateur se félicite d’avoir orchestré un ramassage national des souvenirs
des sacrifiés pour la patrie du Capital. On plonge dans les archives du macabre
inoubliable : visite sur les lieux mémoriels du massacre avec tranchées
miniatures pour touristes, incursion dans le donjon du château de Vincennes où
la grande muette conserve toujours les milliers de lettres d’amour
(subversives) qui ont été interceptées pour éviter que les pioupious ne sachent
ce qui se passait à l’arrière. D’ailleurs un abruti galonné qui classe toujours
ces archives au milieu des souris du donjon, nous exhibe une lettre qui
contient cette info ultra-dangereuse : une femme raconte à son soldat de
mari dans la boue et la terreur qu’il y a une grève en ce moment à Paris ;
et l’abruti galonné d’aujourd’hui de conclure : « en effet on ne
laisse jamais passer ce type d’information ».
Notons dans le
désordre des tranchées télévisées une
once de polémique feutrée : la guerre de 14 est-elle indigeste ? Oui
apparemment même un siècle après mais n’épiloguons pas, si le littérateur Giono
(non celui-là n’était pas sur le plateau) a dit que les guerres sont « inutiles »
le candide de service Malavoy surenchérit : « non une bêtise ».
Après le
collectionneur des objets des morts pour la patrie des patrons et des généraux
tueurs, une gourdasse diplômée de Picardie vient nous expliquer que le pioupiou
de 1914 était petit, râblé, généralement péquenot donc très résistant à la
marche, comme le complète l’éminent historien Audouin-Rouzeau, qui pointe son
museau à chaque fois qu’il est question de cueillir des pâquerettes au fond des
tranchées retrouvées. Comme dirait Marcel.
On s’empailla
quelque peu toutefois mais avec cette noble politesse de musée ou cette exquise
complicité de cimetière sur la signification pour ces soldats, à la veille d’être
déchiquetés, de sourire face aux caméras. L’explication la plus stupide vint d’un
des scénaristes de ce documenteur : « il y avait deux officiers
derrière la caméra qui ordonnaient de sourire… ». L’éminent Audouin-museau
eût plus de bon sens : « non, ils étaient contents d’être filmés, ils
se disaient qu’on les verrait ainsi à l’arrière ». Moi j’eusse été plus cruel : « ils se disaient :
au moins maman verra ma dernière image vivant ».
Mais c’est sur l’interprétation
selon cet aéropage d’une séquence, moins horrible que l’entasseur des morts
dans une charrette : la vision de ce soldat fou. L’horreur indépassable et
soit disant non renouvelée de cette première der des der permit de prouver que
l’imbécilité télévisuelle peut dépasser l’horreur. Ce petit film montrait un
soldat à l’asile rendu fou par la guerre face à deux infirmiers en blouse
blanche. L’homme est d’abord à terre agité de tremblements. On l’aide à se
remettre debout puis un des gugusses lui met sous le nez un képi galonné, le
pauvre fou se met alors à trembler de tout son corps. Aucun des invités de
cette plaisanterie télévisée esquive ou ne voit ce fait. La blanche Marie
dédramatise « la terreur n’explique pas tout… ». On en reste les
lèvres pincées, la scène exhibant le pauvre malade résume à elle seule toute la
barbarie de la guerre capitaliste : tu avais dans le dos le fusil de l’officier
pointé pour aller de faire tuer, et il vaut mieux se faire tuer d’une balle
dans la tête que dans le dos, n’est-ce pas[1].
La conasse Marie
Drucker ne voulait certainement pas passer pour telle, lorsqu’elle remarqua :
« quand même… ce n’est plus pareil de nos jours ! Quand on pense qu’en
dix ans en Afghanistan il y a eu seulement 93 soldats tués ! ».
Habituée à l’autopromotion Marie Drucker ose enfin qualifier « Apocalypse
14-18 » de « qualité absolue » en concluant, malgré une légère
grimace du grand historien : « LA GUERRE c’était la faute à Guillaume
II ». Cette partie finale de la projection télévisée ne sera pas dans le
pack pour les écoles. Heureusement pour les chers petits.
Lecteur effondré…
tu me permettras de qualifier cette émission et son docu en série de « nullité
absolue ».
« Ces
muffs qui, sous le nom d’ « concurrence »,
Ont
créé eun’ source de souffrances
Un
genr’légal d’assassiner ! »
Jehan Rictus
VOICI CE QUE JE
DISAIS DES PRECEDENTES SERIES DE APOCALYPSE 14
Premières impressions...
apocalyptiques!
On nous
avait crié tant partout que la version colorisée de la boucherie de 14-18 était
une "nouvelle approche" d'historiens, voire un approfondissement!
Plouf! Ennuyeux au possible malgré un effort cartographique pour situer les
divers impérialisme en lice. Lu par le cinéaste gauchiste Mathieu
Casspadesbriques moitié inaudible sous le fracas des bruitages de studio
imitant pauvrement bruits des sabots de canassons et grosse Bertha, le déroulé
des images bute sur la niaiserie du commentaire: la guerre est tombée du ciel,
les pioupious y vont l'air content, on ne savait pas que cela allait être une
boucherie inouïe... Rien sur la trahison de la Seconde Internationale, rien sur
les défaites ouvrières antérieures et, en France par exemple, la préparation de
l'Union nationale sous l'Affaire Dreyfus, aucun questionnement sur l'assassinat
de Jaurès la veille du jour J, et, alors qu'on approche de 1916 rien sur
Zimmerwald... Tout est lisse dans la barbarie, l'essentiel était de restituer
la couleur du sang et de montrer les cadavres rouge carmin comme le pantalon
garance. Sinistre quand le spectateur ne peut s'empêcher de penser à la Syrie,
à l'Ukraine et surtout à l'impuissance des impérialismes actuels à tirer
l'humanité dans une troisième véridique "der des der" et dont les
historiens de gouvernement chuchotent qu'elle pourrait bien elle aussi tomber
du ciel, mais sans les casques à pointe ni les baïonnettes!
La deuxième
partie est aussi inaudible avec un visuel à gerber, le regard des soldats qui
vont à la mort à la vitesse d'une caméra moderne, massacrés aux bras articulé
exhibés comme des marionnettes, des commentaires chauvins face au massacre en
mer par les sous-mains allemands, poncifs francophiles de l'armada US avec des
honteux "Vive Lafayette" cet assassin royaliste le boucher Joffre
sous les fleurs à New York. On éteint la télé, un désastre cette retransmission
sanguinolente!
A ne pas rater à partir du 18 mars
Sur France 2
"L'Apocalypse", la boucherie de 1914 avec des inédits jamais vus
jamais dits de Clarke et Costelle. En 1914 aucune armée n'a de casques. Comme la
guerre sera courte on n'en aura pas besoin. Le sort des blessés est un des plus
grands scandales du début de la guerre. Personne n'avait imaginé ce que
seraient les ravages de la guerre moderne (entrevus lors de la guerre de Crimée
photos à l'appui qui avaient émues Marx). Des milliers vont mourrir de gangrène
et de soif dans les trains. Un général débarque en colère et fait reboucher les
tranchées car cela signifie que les soldats ne veulent pas aller
systématiquement au feu. Impressionnante est la rapidité d'adaptation des
appareils militaro-industriels. Tous les ouvriers en âge d'être incorporés
avaient été envoyés au front. Au bout de trois mois on en fait revenir une
partie parce qu'il n'y a plus de munitions. Mais ils restent sous statut
militaire. Dans les usines de guerre on trouve donc quatre catégories: des
militaires mobilisés, qui n'ont pas le droit de grève; les ouvriers non mobilisés
parce que trop âgés; les femmes, souvent vues par les hommes comme des rivales
enfin les travailleurs étrangers dont les chinois. Il ya donc un morcellement
du monde ouvrier... Au front le racisme n'existe pas ou peu. Quand on est
ensemble dans les tranchées ou sur un lit d'hôpital on est frères d'armes...
Terra Nova pourra ainsi pronostiquer que la prochaine guerre ne sera plus
patriotique mais multiculturaliste! Ne vous attendez pas à voir développé les
causes impérialistes de la guerre ni qui y a mis fin provisoirement. Ne rêvez
pas c'est la télé d'Etat plus portée sur l'hémoglobine que sur la réflexion de
fond. Mais vous pouvez me poser les questions qui vous tenaillent."
NOTA BENE: Un autre aspect de l'horreur de 14-18 reste masqué: le massacre des populations civiles en Belgique et France, des milliers de personnes sont tuées, violées, dépouillées par la soldatesque. Fini la guerre "entre militaires", cf "Les cicatrices rouges" de Annette Becker (fayard 2010).
NOTA BENE: Un autre aspect de l'horreur de 14-18 reste masqué: le massacre des populations civiles en Belgique et France, des milliers de personnes sont tuées, violées, dépouillées par la soldatesque. Fini la guerre "entre militaires", cf "Les cicatrices rouges" de Annette Becker (fayard 2010).
[1] La scène
reste ambivalente, car très antimilitariste ! Il est fort possible que ce
soit un coup monté par trois comédiens anars, inventeurs du détournement bien avant les surréalistes et les situs. Le chapeau de
général montré comme on exhibe un fouet à un chien est digne de l’imagination
de Chaplin. Dans la réalité les fous produits par la guerre, par toutes les
guerres, restent prostrés.
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