ET AUSSI SUR SON CACA NERVEUX
"La vengeance est une justice sauvage"
"La vengeance est une justice sauvage"
Francis Bacon (Essais de politique et de morale, 1597)
Ainsi donc le vrai Camoin, le « savant de
Cachan », s’est permis de faire circuler une brochure diffamatoire et
insultante à mon sujet sur ma
trajectoire politique et littéraire. L’ouvrage a été mitonné dans la cheminée de la
haine il y a fort longtemps, car le premier projet s’intitulait en 1999 :
« Le suicide politique de JLR ». Texte ranci donc, péniblement et
soigneusement compilé au cours des années, plein de bruit et de fureur, névrotique
et malsain. J’aurais pu le ranger aux archives de la maladie mentale en
politique ou me féliciter bruyamment de la publicité qu’il m’octroie. Le
« savant » dérangé dans sa pose nombrilique s’est senti dans
l’obligeance de m’en faire parvenir la première copie en primeur éditoriale. N’étant
rien d’autre qu’un prolétaire sans qualité, sans distinction et sans médaille,
je n’ai aucune réputation à défendre dans un milieu ultra-gauche disparu, ou
face à des cercles picrocholins de militants maximalistes retraités, et encore
moins chez ses quatre ou cinq lecteurs psychopathes plus proches des théories
staliniennes d’Action directe que du legs théorique de l’historique
« gauche italienne », bien trop « pacifiste » à ses yeux et
« centriste ».Je ne me servirai pas de ce texte pour lui répondre
dans sa tour d’ivoire mentale mais simplement pour déniaiser ce triste
règlement de compte auprès de ceux qui n’auraient pas la force ni l’esprit
critique suffisant pour en deviner les chausse-trappes. Je ne ferai pas non
plus preuve d’indulgence pour l’irresponsabilité et l’appel au meurtre (politique)
de deux malheureux déclassés qui souffrent de leur propre solitude dans un
monde, certes inhumain, mais où ils ont bien de la chance de pouvoir éructer
leurs conneries sans risquer la garde à vue pour propos terroristes en public.
Ils gémissent plus qu’ils ne raisonnent. Ils font pitié plus qu’ils
n’entrainent l’adhésion. Enfin surtout, je
réponds à l’encan d’internet parce que je ne tolèrerai jamais l’ignorance
goujate et la déformation perverse des faits historiques au motif d’une
théorie, communiste branquignole. Pourquoi tant de haine m’objecterez-vous ?
Pourquoi ce galimatias qui peut laisser pantois tant il repose sur des thèses
absurdes, un traficotage de l’histoire même pas digne de l’école primaire,
éloigné de toute référence scientifique et de tout bon sens ?
Indépendamment du passé commun, de l’histoire des
uns et des autres, pour une simple critique du dernier ouvrage du savant de
Cachan, lamentable compilation irrationnelle qui prétend expliquer la
révolution française sous ses seuls aspects sanguinaires et militaires (cf. La
guerre sainte du général Camoin). Je me serais donc livré à un crime de lèse-majesté
pour la groupie du savant qui n’a pas de termes assez suaves et flatteurs en
introduction pour féliciter l’historien improvisé, et piètre savant. Je suis en
outre supposé être un persécuteur
innommable du maître d’école léninienne de Saint Pardoux (le Graal de la
maturité comparé à la plaine de Maisons-Alfort), qui, faux malin autant qu’il
est faux savant, tente de se faire passer pour victime. Il est le cadet de mes
soucis, comme tous les PN de son acabit, et dieu sait s’il y en a dans les
instances militantes et artistiques, il ne m’importe que de dénoncer ses
trucages politiques et historiques.
Donc pour cette simple critique détaillée et
argumentée jugée offensante du dernier pensum du savant (dans tous les domaines
de l’ordre de l’empiriocriticisme), nos deux comparses s’engagent
périlleusement et maladroitement main dans la main en un style d’attaque
personnelle à la mitrailleuse lourde de la même poudre que les chasseurs +de
sorcières capitalistes du Papy des peuples. En 1948, le représentant de Jdanov
en Pologne s’écrie : « Si les chacals pouvaient taper à la machine,
si les hyènes savaient manier le stylo, ce qu’ils composeraient ressemblerait
sans doute aux livres des Miller, des Elliot, des Malraux et autres
Sartre »[1].
C’est à peu près le genre d’autodafé animalier que souhaite la talibane Michèle
pour les « écrivassiers modernes » qu’il faudra brûler au jour du
grand Soir comme l’ahuri Debord eût raison de saloper les toiles des couloirs
de la Sorbonne (ce monde est à détruire intégralement, n’est-ce pas ?).
L’archétype du stalinien et du procureur ultra-gauche était Jean Kanapa leur
père putatif qui, dans « Le traître et le prolétaire », qualifiait
les intellectuels qui avaient quitté le parti souillon de la classe ouvrière de :
« … traîtres au prolétariat, ennemis de la paix et hommes déchus, dépravés,
tarés. Et cela seul compte ». (ibid). Ou encore, mais en plus
ironique : « Etre communiste, le devenir, c’est être en guerre. C’est
même entrer en guerre avec soi-même, avec une partie de soi-même » (Claude
Roy). Les termes de crachats et de vomissements à l’égard des stigmatisés
fleurissent régulièrement sous la plume de Kanapa : « le prolétariat
vomit », « le prolétariat condamne, excècre », etc. Je dois
l’avouer le meilleur bréviaire contre la connerie du communisme de secte et
l’appartenance aux chapelles gauchistes et anarchistes, version stalinienne ou
bordiguiste dégénérée, reste « Autocritique de Morin » ; et peu
importe les zigzags avinés et sociologiques ultérieurs de cet auteur. Prenons
cette page où il décrit par exemple la croissance et le développement mental de
n’importe quel anarchiste à la Camoin de la puberté à l’âge pileux, de la
plaine de Maisons-Alfort à la colline inspirée de Saint-Pardoux: « La
montée du stalinisme, son accomplissement et son triomphe ont entraîné la
destruction progressive du rationnel au profit du mystique d’abord, de la
religiosité ensuite, parce que la contradiction qui s’opéra entre les contenus
du socialisme et la réalité sociologique de l’Etat soviétique appelait le
camouflage de nos rapports sociaux en une nouvelle Sainte Famille amputée de la
mère et du fils, réduite au Génial Père ».
Nuance cependant entre stalinisme et camoinisme, le
parti des Thorez et Kanapa existait et expulsait des gens en nombre sans
pouvoir les envoyer aux goulags. Le parti du couple de nos malheureux déclassés
n’existe pas et n’a donc personne à
expulser, ni ne régente un quelconque groupe « formel », ni ne peut
arguer sérieusement d’une théorie « communiste » laquelle, délayée ou
radotée par un recopiage sans talent de Bordiga, ressemble, au niveau des
prémisses insurrectionnels, comme deux gouttes d’eau au stalinisme à l’envers,
bêtise crasse en sus. Quant à l’accusation de désertion, ils sont très mal
placés vu leur trajectoire personnelle. Ils ont tant de fois renié ou déserté
des sectes que leur « verdict »
en deviendrait élogieux. Camoin a même déserté ses propres groupes
fictifs auxquels n’adhérait aucun adhérent : « VPC : Vers le
Parti de Classe », « Jalons », « Cercle Karl Marx » à
Marseille. Laissons de côté tout principe principiel ou bordiguien, il a effacé
de ses tablettes son long passage dans un cercle bruxellois « démocratique »
de trois profs et deux institutrices, PI (Perspectives Intellectuelles) pour
une histoire de fesses, me confia-t-il un jour. Evoquer cette anecdote me valut
l’accusation d’indignité politique par le groupe échangiste de Pantin passé
corps et bites à la communisation ; il n’y a pas qu’à Rome que les
questions sexuelles sont sacrément fondatrices de relations politiques
intéressées. Sous la soutane ou la pose œcuménique de bedeau militant.
A sa décharge personne ne pourra jamais prétendre
que notre savant de boudoir n’a pas essayé de bâtir sa propre confrérie, sans
doute après une révélation divine comme le sauveur Zidane et son torpillage du
foot BBB… mais que c’est encore la faute à ce fichu « prolétariat moderne
consumériste » si le « Génial Père » est resté psalmodier dans
le désert (Allah soit avec lui), quoiqu’il reste assuré avoir semé les
« ferments pour l’avenir ». Nul doute que le prolétariat en uniforme
du futur lui élèvera des statues, quoique le biographe vengeur se fasse
attendre.
On peut le déplorer ou s’en réjouir, aucun des deux malheureux
n’a milité plus de quelques mois à deux ans dans ces pullulant embryons
d’organisation ultra-rouge de l’après mai 68 où ils finissaient rapidement par
ne plus se supporter les uns les autres et par s’exclure mutuellement. Par
conséquent principes et notion de discipline de parti, ils en parlent mais n’en
possèdent pas le moindre poil d’expérience. Sauf celle de leur parti imaginaire
et mystique où ils se rêvent en général secrétaire et en secrétaire générale.
Une groupie venimeuse dans la flagornerie
L’intro intitulée bizarrement « On peut… »
de Michèle BS est servile et froide comme un texte de la magistrature :
« on peut… souiller, dénaturer, calomnier quand on couche avec
Camoin » ? Je ne reconnus plus dans la furie camoinesque grotesque de
Michèle cette femme opiniâtre, courageuse et perspicace avec qui j’avais
correspondu épisodiquement pendant des années. Elle qui me louangeait comme
« le plus humain » dans ce monde de brutes de l’Eggrégore CCI… Que je
croyais capable de tenir tête au vieux caméléon anarcho-bordiguien, à la route
si sinueuse, incapable de tirer le bilan de ses errements, comme elle le
déplorait dans les courriers qu’elle m’expédiait. Mais voilà que j’avais osé critiquer le grand
chambellan qui allie la grâce verbeuse à la bannière rouge, qui magnifie le
« programme communiste » dont « l’agencement (comprenez la
compil irrationnelle et ésotérique) rentre en parfaite communion (sic !)
avec la méthode du matérialisme (du stalinisme non ?) dialectique et dont
le déploiement de « détails » (beurk…) ne nuit en rien mais rend
vivante toute une période historique… ».
La transsubstantiation en pauvresse groupie de Michèle nous la montre telle la gamine Regan du film « L’exorciste » en
lévitation, et sa tête tourne, effrayante, sur elle-même à se rompre le cou. Il
est question d’abjection, en effet et c’est de sa prestation qu’elle parle, et
moi ne suis qu’un pauvre « gougnafier » (= bon à rien).
En seconde lecture la contribution « Les
guerres anti-dynastiques », du Père ou Amant génial et savant vespéral,
relève de la possession fantastique et de la révélation fantasmatique :
« … je me trouvais pour la première fois en profond accord avec un texte
qui, par la méthode utilisée et les aboutissements qu’il en donnait, parvenait
à quelque résultat cohérent ». On est en pleine pamoison d’automne ou en
plein délires sensuels de Sainte Thérèse ! L’idolâtrie de Sainte Michèle mêle dévotion
et adulation : « Après avoir confronté cette conclusion aux
enseignements légués par les prédécesseurs communistes, j’ai considéré qu’elle
était emplie de cohérence et de profondeur, de la profondeur que seul celui qui
a vraiment travaillé le sujet peut fournir (…) Sans bravade, sans raillerie,
sans romantisme, et les processus sont déroulés dans le corps du texte avec
dépouillement, sobriété, gravité et responsabilité (…) le camarade annonce ,
précise, dégage un espace de travail vaste quant à ce sujet, un esprit de
clarté et de détermination élevé vers la mise en œuvre pratique des principes
et du programme communiste qui ne saurait ignorer les questions militaires (…)
cette première partie d’exposition est source de nouvelles connaissances et
mérite d’être posée sur l’établi de l’apprenti de l’histoire ». Elle était plongée dans une eau bénite avinée la nonne pour débiter de
pareilles excentricités de femme de foi ? La vénération enfle en lévitation dans les vapeurs de cette
vulgaire piquette de messe, sanctifiant la description supposée d’un tableau
exemplaire de la lutte des factions que la possédée magnifie « toute en
finesse », quand les dits tableaux successifs ne riment à rien et ne
figurent que comme étalage successif de recopiages livresques éclectiques.
Seigneur ! mais bon dieu de merde, c’est encore un coup d’une fidèle anarchiste
qui applique le même schéma à toute révolution indépendamment de l’époque
considérée !
Après cette apologie rampante de son ex-amant devenu
Père génial et savant impérial sur le tard (comme Sartre et Arlette Elkaïm), la
possédée s’en prend à « la bêtise des écrits du diabolique
JLR » : « Son habitude …est de s’en prendre systématiquement aux
personnes, aux gens, à leurs prétendus défauts dont il fait des tares,
agressant de préférence les moins prestigieux à ses yeux ce qui revient à
aduler les plus forts du moment ». Premièrement par expérience
pamphlétaire, en tant que Lucifer, j’ai souvent observé que dans le comportement
affinitaire et sentimental de tout saint anarchiste radical, il faut
personnaliser à outrance la polémique de l’adversaire, pour éviter le fond du
sujet politique et faire passer le vis-à-vis pour un imbécile en le traitant
d’imbécile. Méthode typiquement anarchiste et stalinienne d’une ancienne
« gourou » de secte khmer rouge (le groupe communiste mondial composé
d’un milliard de communistes en vareuse et de quatre terroristes de bac à sable).
Avec des phrases longuettes et fermées sur
elles-mêmes qui veulent tout dire sans supporter l’objection éventuelle de l’accusé Belzébuth, la possédée
de seigneur Camoin se permet de traiter de lâche Satan JLR quand son prince des
sciences empiriocriticistes a toujours été courageux derrière un clavier mais
jamais n’a couru bénir une manifestation ouvrière ni psalmodier son immense
savoir dans de véritables assemblées grévistes. Je n’ai jamais rampé comme elle
rampe devant son savant de pacotille. Je n’ai jamais été bouffi de vanité et
elle le sait, mais dans sa perverse posture servile elle s’abaisse à oser
prétendre que je ne m’en prends qu’aux faibles et que je faisais partie des
suivistes dans le CCI. Or, je me flatte d’avoir été probablement le seul à toujours dire les choses en face au
« vieux » Chirik, quitte à me mettre à dos ses suiveurs respectueux
ou craintifs ; quand Camoin, sous des textes « principiels »
pompés de Bordiga, accommodés à une sauce moraliste parfaitement hypocrite, se
livrait lâchement en coulisses aux plus sales ragots pour débiner « Saturne »
(que je ne détaillerai pas ici).
En une phrase de construction intellectuelle
douteuse, en transe haineuse de six lignes ne me laissant aucune virgule pour
respirer, la bigote du cuistre m’aligne dans une trajectoire politique (supposée)
de ma part de « véritable parasite » qui aurait pompé ses anciens
camarades de « secte » pour ensuite dilapider « l’apport
précieux qu’ils lui auraient légué » ; elle parle de son gourou
Camoin, spécialiste du pompage conseilliste puis bordiguiste, pas de moi !
Mes anciens camarades dont elle semble prendre la défense ne les
qualifia-t-elle pas dans ses courriers privés de petits bourgeois démocrates…
tout juste dignes à être fusillés ? En réalité dans ce passage étrange de complaisance
vis-à-vis des « petits profs » du CCI qu’elle a toujours considéré
comme des petits bourgeois pacifistes, ce n’est encore une fois pas JLR qui est
visé mais le CCI. Sainte Michèle comme le génial père Camoin oublie de rappeler
qu’ils vouent une haine impérissable, et régulièrement réchauffée, contre le
CCI des années 1980. Michèle et son compagnon n’ont jamais été acceptés comme
militants à part entière parce que pendant leur période de candidature, et pour
cause : on identifia très vite une propension, typique des libertaires
indécrottables à fonctionner hors de la centralisation et à comploter. Ils
fricotaient avec la société secrète de Camoin. Sans en informer l’organisation
ils s’étaient agrégés à la tendance famélique
et ringarde « terreur rouge » comprenant deux ou trois
étudiants excités et notre ancien conseilliste vaniteux à géométrie politique
variable, le bien-aimé faux savant[2].
Ce « savant » ou le « sachant de Cachan », sourcilleux et
déçu de ne point être nominé à l’organe central international, en plein schisme mystico-bordiguien face au
« pape du CCI » (M.Chirik), avait exigé une représentation
proportionnelle de sa tendance ( … aux réunions parallèles et secrètes) au B.I.
(bureau international), pour se venger de sa non promotion dans la hiérarchie
organisationnelle. Puis il avait rompu les amarres, pardon
« déserté » une première fois, et puis, quoique repêché une seconde
fois et réadmis dans l’organisation en pleurs, re-déserté du bataillon
décidément trop pacifiste et ingrat pour ses galons bafoués de fondateur. Au
cours des années 1980, le CCI n’avait pas encore régressé comme machinerie
destructrice d’énergies militantes et faisait rissoler dans l’âtre des réunions
générales les petits bourgeois parasites en son sein qui souhaitaient l’académiser.
Paulette sur son blog Vosstanie utilise une formule pour qualifier cet
organisme qui n’aurait pas voulu de lui ni hier ni aujourd’hui « les profs
de la petite bourgeoisie autoritaire » ; qualification gratuite
d’anar juvénile. Contrairement au milieu ultra-gauche, le CCI était une réelle organisation prolétarienne,
autrement plus importante pour la théorie révolutionnaire que SouB et les
situs, il n’était pas composé de profs ; dans sa principale section
parisienne nous étions une vingtaine d’employés, d’infirmiers efféminés, d’ouvriers et de
postiers pour trois cadres totalement dévoués et honnêtes (Peter, RV et
Olivier) et deux étudiants. Seul ouvrier technicien, certes
ouvrier-intellectuel, j’avais deux défauts typiques de cette condition :
dispersion et contestation. Camoin aussi, vieux garçon de bureau, était marqué
par ces mêmes défauts mais plus expérimenté et déguisant sa propre confusion
par le recopiage forcené des thèses d’Amadeo, comme deux autres potaches belges rigolos nommés
Sam et MM, encore écoliers d’une terreur rouge de bac à sable. Les bases
politiques je ne les ai point apprises ni du CCI ni de Camoin (mais de la
foulée de mai 68 et de cette mouvance politisée de lycéens conscientisés par
les héritiers de SouB et de la Gauche
italienne au lycée Buffon). Le CCI m’a énormément appris au niveau de la
rigueur organisationnelle que j’ai travaillé à mon tour à rendre plus cohérente
en termes de solidarité et d’implication dans la lutte de classe. J’ai ainsi
obtenu un très haut diplôme : bac + 20 de militantisme. Je n’ai pas ménagé
mes efforts non plus pour restreindre l’influence de la petite bourgeoisie
anarchiste au sein de l’organisation que je croyais robuste et impérissable, ce
qui me vaut encore de solides inimitiés chez ces sectateurs sentimentaux de
l’ex « famille » originelle de RI qui ont versé dans la communisation
moderniste.
Le CCI était un creuset de débats sur l’intervention
dans la lutte des classes, sur la perspective du communisme, favorisant une
rare capacité à débattre comparé aux groupes étriqués de l’époque, toutes
choses que les sympathisants Philippe et Michèle et le savant de Cachan
méprisaient au plus haut point comme du « démocratisme ». Avec le
paragraphe sur la « niche à toutous banlieusards », la groupie zappe
l’étape suivante en faisant passer JLR pour un traître - (« les mauvais
coups qu’il va faire à ses ancien camarades ») - alors que ces dits camarades elle les a
toujours considérés comme des merdes petites bourgeoises à fusiller. Avec son
fusil à deux coups, elle zappe aussi qu’elle avait applaudi ainsi que son
directeur de ragots à ma capacité à ne pas me laisser détruire par
l’organisation eggrégore, devenue machine à détruire les énergies militantes
avec une police malgache. Espérant sans doute, par cette compréhension apitoyée,
que je rejoignisse leur conciergerie.
Pas bien malins nos petits comploteurs, du même
niveau que l’inconscient Souvarine, l’anar qui fait sauter la mine dans
Germinal. Leur psychologie de comptoir révèle un élitisme de basse fosse, une
« conscience communiste » de clochard marginal. Comme bien des
fondateurs de sa génération, Camoin n’a jamais fait grand cas de la classe
ouvrière (quoiqu’en s’arrogeant de parler en son nom), la considérant assez
rapidement avec le plus grand mépris comme une masse de manœuvre tout juste
bonne à être encasernée sous les fourches du parti invariant, rétif à prendre
en compte toute spontanéité rédemptrice de cette race de consommateurs bovins ;
à l’instar de son brouet sur 89 où il passe son temps à décerner des médailles
aux princes dynastiques et à ignorer les « bras nus ». Sa revue
égotiste, Présence Marxiste, est émaillée de crachats sur les ouvriers, avec lesquels il a rompu
bien avant et plus opaquement que son pote C.Bitot, confirmant ce que je lui
avais balancé il y a dix ans, une pose de Duce. C’est le mépris de la classe
ouvrière qui est la plus courte passerelle vers le fascisme, comme cela est
arrivé pour nombre de gens que notre savant a encensé (j’y reviens plus loin).
Dans ces années 80 la classe n’était-elle pas prête
à aller moutonner dans une nouvelle guerre mondiale fratricide, et depuis ne
s’est-elle pas avachie dans une contre-révolution finalement interrompue,
malgré quelques hésitations, depuis 1923 ? Notre médiocre savant pense que
cette classe est si bête qu’elle a besoin de ses conseils de lecture. Il a même
écrit un livre sur Buffon comme si les lycéens et étudiants ignoraient
l’existence de ce scientifique à l’égal de cet heureux possédant du certif
suspendu dans le salon à côté de l’Almanach Vermot et du thermomètre.
Me voici cerné comme snipper d’un tondu et d’une pelée
marxistes-léninistes. La pauvre Michèle et le discernement cela fait deux. La pauvre
sectaire tient le même discours, mot pour mot, que la maoïste Anne Wiazemski
dans le film de Godart « La chinoise », presque mot pour mot que le
procureur Vichinsky. Fou-rire à lire le raccourci de l’apport autodidacte en
capilotade historique de son héros retraité planqué de l’EDF, il est question
que nos deux comparses en combustion
mystique « préparent la mentalité pour la lutte de demain »… avec
tous les bruits de chiottes qu’ils ont fait circuler pendant des années dans
leurs courriers privés ? Le salaud n’est peut-être pas celui ou celle
qu’on croit.
Sainte Michèle avait été conditionnée et auditionnée
pour concocter « l’intro » contre « le salaud » déserteur
de la bien-pensance ultra-gauche anarchiste : « Tu alternes jugements
de valeurs et insultes, et je te publie en tête de mon prochain ouvrage de
qualité en supplément à mon génial ‘Présence Marxiste’, qui enseigne à doses
gramsciennes Buffon, Racine et Louis Guilloux aux jeunes générations. Pense
aussi, ma très chère Michèle, à glisser une allusion sur son goût pour les
chansons du stalinien Ferrat qu’il aimait bien comme Sabatier le fourbe
théâtreux. C’est ma fille qu’on dit aussi folle que moi qui a déniché ce goût
pour « Ma France » en fouillant son blogue ». Mis en jambe par
la maîtresse, le maître va pouvoir approfondir,
annoncer, préciser, dégager
« un espace de travail vaste quant à ce sujet, un esprit de clarté
et de détermination ».
LES
SAVANTES ANERIES DE MAITRE CAMOIN
Le texte vengeur de Camoin se ridiculise lui-même
totalement en véhiculant autant de haine et ce cortège d’insultes à tout va.
Autant, lorsque dans sa revue, il répond à un quelconque nigaud qui croit avoir
son oreille avec ce ton professoral condescendant de vieux gribou, il ne peut
cacher sa jouissance d’estrade, autant lorsqu’il voit que le petit commerce de
son moi en enflure est l’objet de sarcasmes, il explose, pète les plombs,
brame, hurle, s’agite en tous sens, est gagné par l’incontinence verbale et
ordurière. Ah s’il pouvait frapper l’impétrant, le fripon, le scélérat, le
sacrilège ! Le coller au mur et ordonner « feu » à sa garde prétorienne
révolutionnaire imaginaire ! Ou l’expédier tailler des pierres le restant
de ses jours dans une carrière près d’Issoire ! Le ridicule ne tue plus
depuis la naissance de Robert Camoin : il annonce le jubilé de sa vie
militante le 10 février 2013. Je suppose que sainte Michèle tiendra la toge par
la queue et que François Bochet posera
la couronne. Je suppose aussi que le même jour la salle des sports de Saint
Pardoux sera rebaptisée Salle Robert Camoin. Le grand général RC ne voit pas l’utilité de
répondre du haut de sa morgue modestie, mais il va y être contraint et ce sera
particulièrement affligeant malgré le savonnage misérable de sa groupie, je
n’aurais même pas besoin de faire mes quelques commentaires qui vont suivre,
face à tout lecteur intelligent ce texte pathologique et larmoyant fait tomber
cul par terre son auteur malheureux.
La tâche de l’apôtre Camoin relève de l’eschatologie
face à Satan Roche, ainsi que la sainte mère Michèle nous l’a annoncé. Le ton
devient abyssal, monastique, Belzébuth est-il le géniteur de « l’espèce de
Roche » ? : « Il semblerait avoir été créé pour notre malheur,
le malheur du milieu prolétarien où il a semé ses graines confusionnistes et
entend bien ne pas s’arrêter à nous empoisonner ». L’argumentaire, écrit en
italique gothique pour distinguer la gouaille supérieure du noble savant - en
quête du pouvoir total sur ses semblables - de la copie time new roman de la
dactylo pieuse, est dans la suite de l’insulte introductive de la groupie
esclave d’underwood. C’est marrant comme ces communistes en peau de lapin qui
carburent au gazole néo-stalinien pensent vous refiler leurs principes en
commençant par vous abreuver d’injures, « une ligne directrice invariante
et cohérente » comme disait la préposée à la magnificence introductive du
savant en plein delirium tremens. Le grand général a revêtu sa toge de grand
inquisiteur, la voix vibre de colère, la main décharnée tient la crosse comme
la canne du vieillard qui va frapper soudain l’infirmière qui lui a retiré son
déambulatoire. Les insultes pleuvent dru stigmatisant Satan personnifié par
l’odieux JLR. Attachez vos ceintures et bon voyage :
« …
Faux Hempel, déserteur du communisme, repoussoir, Maître Corvinus (=maître
corbeau), toujours plus anarchique, ne comprend rien à ce qu’il lit, ses textes
sont inintelligibles, anarcho-individualiste camouflé en
« maximaliste », invectives racistes (il est traité de bougnat,
sic !), insulteur, ignominieux, Tallien (chef de la réaction
thermidorienne), lovelace (star du X des années 70), Erostrate brûlant,
Trissotin (personnage ridicule de Molière), bon centriste, éclectique, touche à
tout, Césaire de Heisterbach (moine cistercien célèbre pour une déclaration
apocryphe), Kausky, Levi, social-pacifiste, cyclope dénué de tout esprit de
clarté, intelligence épaisse, butor, béjaune endurci (= conard en argot),
innocent pacifiste (bis), fripon fieffé, Roche 1er roi de Maboulie,
vanité faite homme, Roche hébreu (antisémite le Robert ?), girouette,
révionniste, bavard logogryphe (= langage enigmatique et inintelligible),
sycophante (= délateur professionnel), fan des chansons aragonaises de Ferrat,
pit-bull bavant, néo-libertaire, dit un maximum de conneries, dans la glace
lorsqu’il se voit c’est un stalinien qu’il voit (du PN à l’état pur), l’espèce
de Roche, ego boursoufflé, parfaitement idéaliste, tares, tics et réflexes
anti-marxistes, ludion libre, militant d’aucune cause avouée, égal à Satan (ah
voici son vrai nom), esprit médiocre, grossier, pollueur, style coprophile, de
la merde[3],
Babbit par son âme plate aux esprits champignons (démence sénile de RC ?),
Barnum ( ?), pernicieux, vulgaire parcheminier, activiste, banal pacifiste
supplétif de l’impérialisme (ouf !), vieux beau (jaloux ?), bavard
(bis), grimaud sans talent, piqué de la tarentule (= dérangé, RC possède ne
permanence sur sa table de nuit un dictionnaire des synonymes et des
expressions inusitées pour faire cultivé), gueule de hyène lubrique en chaleur
(on reconnait le langage de son maître Kanapa), le Prolétariat Universeul,
paroles cuistres, faux Hempel (trio), traître à la mémoire de J.Appel (bis
repetita), pleutre (de la part d’un couard ?), propos démobilisateurs,
discours jauréssiste, proche de P.Levi (bis), éloigné d’un Lénine, Grand
dépendeur d’andouilles ( ?), culte de la grandeur pour son soi-même, voilà
notre Staline, indélébile estampille libertaire, il a une araignée au plafond
(dictionnaire des termes inusités), gigolo, Alphonse des barrières
(dictionnaire des maquereaux), ses vraiment petites cellules grises,
psychopathe dangereux publiquement, désaxé politique, mégalomane, fabulateur, défaut
de goût (oh chérie !), Roche machine abrutissante, Roche est de la cuvée
1968 : c’est tout dire, insulteur de Trotsky, adepte de Kautsky (bis),
déserteur déclaré du communisme, trop kautskyste (tertio), ennemi de classe,
bruyante bigoterie pacifiste, apôtre de la démocratie ».
Il n’y manque que : pornographe, indicateur de
police, violeur, bouilleur de cru, pédophile, cannibale, maquereau, voleur de
grand chemin, argousin du capital, palefrenier des Rothschild, etc. Et pour clore près de 100
insultes : « Roche m’est indiciblement odieux ». Pauvre Camoin
qui écrit sa brochure « sur un ton volontairement violent car Roche
m’abreuve d’humiliations », me poursuit « d’une haine furieuse ».
Vous me comprenez ? Autrement dit : ayez pitié de moi. Vous comprenez
pourquoi je n’ai aucun ménagement pour la bête hein ?… C’est la manipulation classiquement victimaire
que l’on retrouve chez tous les pervers narcissiques que j’ai croisé sur ma
route : détruire toute référence et dignité au supposé agresseur en se
faisant passer immédiatement pour sa victime. Dans mon livre sur le sujet, à la
suite MT Hirigoyen, j’ai analysé trois cas, dont son éditeur Lastelle qui fît
un temps la paire avec Camoin (mais il ne peut y avoir deux PN dans le même
marigot) et qui est identifié comme tel dans le milieu éditorial. Ils
fonctionnent à peu près tous comme le chat joue avec la souris derrière le
palier. Le PN surgit sans crier gare pour porter un coup de griffe pour faire
saigner, puis torture la victime, et tournant la tête sous l’escalier, montre
un regard implorant vers les spectateurs : voyez comme cette salope de
souris me maltraite ! Qu’on ne s’y trompe pas l’avalanche des insultes est
soigneusement dosée jusqu’à la perversion finale. Les images inusitées
alternent pour faire rire le lecteur qui doit prendre Camoin pour une victime
qui se bat pour sa dignité. Le mot rare élève le médiocre savant au rang de
celui qui sait qualifier l’ignominie de l’agresseur. Car le contradicteur ne
peut être qu’un vulgaire agresseur et un « ennemi de classe », même
si Camoin ne parle au nom d’aucune classe et n’est délégué par aucune.
Quelques exemples de cette
méthode d’effacement du PN qui veut se faire passer pour tête de turc :
-
« Il ne réparera jamais les maux qu’il a fait au communisme
(lequel ?). Il a défiguré plusieurs passages de mon livre et par volonté
de me nuire… », ainsi mon argumentation sur des faits historiques qui
contredit ce savant de pacotille, est ramenée à une simple « volonté de me
nuire » ;
-
« Il me dégomme avec des injures racistes ». (Où et
quand ? Aucune indication sauf si « plouc auvergnat » est
raciste au sens de JF Copé !)
-
« Lui et moi (NB, il enferme la polémique « entre
nous ») nous nous sommes connus vers 1977 dans le cadre de la section
parisienne de RN (faux c’était en 1974). Depuis lors, il a rarement eu de cesse
de me salir de la façon la plus abjecte… » (re-faux il invente une
persécution peut-être au fait que j’ai, jeune militant, mis en cause déjà ses
pratiques complotistes et son apologie de la terreur rouge).
-
« Au début des années 2000, il est allé jusqu’à produire une
fausse lettre de S.Voute, écrite avec un acolyte, me portraiturant en pétomane.
Si son complice s’en excusa sincèrement, lui non ».
-
Camoin perd la mémoire et est vexé d’avoir été
manipulé. Il s’agissait d’une double manipulation dont j’étais victime
également lorsque j’ai publié ce trop long texte pastiche de l’étrange François
Savel[4]
que le même Robert m’avait présenté comme un jeune s’intéressant aux travaux de
la « gauche communiste ». Il m’avait mis dans les mains d’un curieux
individu, mais lui est toujours dans ses mains ; lui Camoin et dans de
sales mains sur lesquelles il lui faudra bien justifier combien son histrionisme
et son amour de la flagornerie l’entraîne vers un peu étrange camp bourgeois,
comme je le révèlerai plus loin. Le texte, en lui-même est pas mal, il ne
décrit pas Camoin comme un pétomane (il veut faire rire de sa déconvenue en
effaçant le contenu réel de la diatribe) mais comme un caractériel manipulateur
et égocentrique, s’appuyant sur des textes de M.Chirik qui avait tôt identifié
la nature du bonhomme. Camoin a réellement cru que c’était la fondatrice du
parti bordiguiste en France, S.Voute, encore vivante qui l’avait rédigé… il
s’est cru découvert comme par M.Chirik. Aussitôt il a mené campagne auprès de
ses abonnés en Italie, en province et à Paris pour me couvrir d’opprobe et
d’anathèmes, non pour contester le contenu (d’ailleurs vérifié par sa réaction
délirante à ma critique de son dernier livre) mais pour m’accuser de collusion
avec le fameux François Savel, espion lambertiste et probable employé de la
CIA ! Je n’ai nullement participé à la rédaction, j’ai été amené à rompre
avec F.Savel pour deux raisons dont je parle par après, mais Camoin a accepté
les « excuses » du personnage louche, rétablit des relations avec
ledit « sincère » personnage qui durent encore ; et on va voir
qu’il se grille drôlement pour le mouvement révolutionnaire maximaliste dont il
s’est déjà exclu lui-même depuis belle lurette depuis qu’il soutient le
massacre de Kronstadt aux côtés des staliniens, et qu’il dessert le vieux
projet communiste en soutenant à peu près tous les massacres de la lie petite
bourgeoise dans toutes les révolutions. Savel réglait ses comptes avec le vieil
acariâtre dont il espérait soutirer des vieux textes du mouvement maximaliste
pour enrichir sa trouble réputation naissante de découvreur…[5]
Passons à la méthode
d’effacement sur la question historique :
-
« Roche fait comme si la Révolution française était sa chasse
gardée et que, partant, lui seul en parlait pertinemment »[6].
Si cette phrase avait été placée en début de
chapitre, elle aurait pu avoir sa justification et avoir donné lieu à une
démonstration de mon arrogance supposée. Que non elle arrive après cinq pages
d’insultes et de dénigrement de mon propre ouvrage, après que lors de son
introduction à ses « guerres dynastiques » le grand historien Camoin
ait craché dessus et ait passé son temps à le débiner sans citer. Ce qui révèle
que le pervers narcissique en histoire, c'est-à-dire Camoin dans ses œuvres
imbitables, n’autorise aucune discussion ni confrontation. Toute la chienlit de
cette longue bordée d’insultes ne visent qu’à me détruire totalement. Je
n’écris que de la merde, hier et demain. Je suis une merde. Je suis une crotte
bourgeoise, etc. Du grand classique de PN offensé. En résumé : dix ans
d’âge mental et aucune connaissance historique sérieuse, aucune capacité à
développer une argumentation séparée d’une incessante expression de haine
pathologique du contradicteur qui a un énorme handicap : celui d’exister.
Idem pour la notion de
« guerre révolutionnaire », aucun raisonnement cohérent ni rationnel,
le PN tire dans tous les sens : « seul Roche est en droit de parler
de la guerre révolutionnaire, pas Camoin ! pas Sabatier ! ».
Premier clin d’œil à Sabatier qu’il escompte bien associer à son martyre. Où
interdis-je à Sabatier de parler ? C’est parce que je me permets de
critiquer la thèse de l’étudiant Sabatier repiquée des
socialistes-révolutionnaires et anti-léniniste, largement diffusée par les
éditions Spartacus depuis trois décennies et même traduite en espagnol ?
Il fait appel une deuxième fois à l’ego d’auteur de Sabatier à peine trois
pages plus loin avec cette stratégie sordide du pervers classique qui sait si
bien jouer au tour de passe-passe. Je résume pour ceux qui trouverait la manip
compliquée ou mon jugement exagéré. Sabatier est tout ce qu’il y a de plus
anti-léniniste, c’est son droit, et, normalement il ne devrait pas être
présenté comme un ami victime du diable Roche par le fervent
« léniniste » Camoin. De plus, sur Kronstadt et Brest-Litovsk, tout
oppose ces deux auteurs. Sabatier a répondu naguère dans les colonnes de PU que
Camoin était un salaud de soutenir le massacre de Kronstadt, et concernant le
traité de Brest-Litovsk, Camoin est avec le centriste Lénine qui se résout au
compromis quand Sabatier est avec les communistes de gauche, les anarchistes et
les socialistes révolutionnaires. Voyons maintenant la version filandreuse et
manipulatrice de Camoin pour monter Sabatier contre moi, en évitant de le
fâcher et en chutant de lui-même sans s’en rendre compte dans le même
errement :
« Héros de la lutte non
armée parce qu’il voit dans l’armée le mal absolu, Roche s’en prend aussi au
camarade G.Sabatier en lequel il voit un vindicatif stratège du Café de
commerce, chef de file d’une tendance belliciste anti-parti. C’est d’une grande
platitude et cela nous montre qu’il n’a pas compris grand-chose à la façon
géniale dont Lénine géra la terrible crise de Brest-Litovsk. Le parti
bolchevique signera la paix incroyablement lourde et humiliante ; il la
signa non par pacifisme, mais au nom de la révolution prolétarienne mondiale.
La thèse des communistes de gauche devait révéler sa fausseté… (…) On ne
comprend pas pourquoi Sabatier continue à défendre cette vision. Néanmoins
Sabatier est, contrairement à Roche, un militant de la classe ouvrière ».
J’espère que l’histoire à
venir du mouvement révolutionnaire retiendra ce monument de complaisance, ce
sommet de rouerie, cet art de bifurquer l’argumentation en esquivant celui
qu’on veut manipuler en accablant celui dont il faut détruire la logique et la
clarté. Deux mensonges servent la première estafilade : je n’ai jamais dit
que la révolution ne devait pas être armée et l’armée n’est pas un bien absolu.
Toujours avec cette thèse psychologique néo-stalinienne, initiée on s’en
souvent par la groupie, « je ne m’en prends pas à Sabatier », que je
respecte comme homme, mais à sa position politique. Si Camoin était honnête à
cet endroit, et un véritable bordiguiste, il dirait ceci : « le
conseilliste Sabatier est un ennemi du parti invariant à fusiller ».
Camoin efface ce que je dis en réalité pour ma part : chef de file ou pas,
Sabatier et ses semblables auraient été au mieux avec les communistes de gauche
au pire avec les terroristes anarchistes ; c’est ce que Camoin, par amitié
vérolée avec Sabatier (ils se sont souvent envoyés des noms d’oiseaux par tel)
qualifie de grande platitude de ma part. Suit un mensonge bête : je n’ai
rien compris à la géniale gestion de la crise par Lénine. Minable ! il
sait très bien que j’argumente avec Bordiga et Pannekoek en faveur de ce
compromis provisoire. Il aurait dû dire s’il n’était pas vicelard :
« Sabatier n’a rien compris » ou « Sabatier est un cochon de
conseilliste pacifiste antibolchevique », au lieu de quoi il fait patte de
velours en fin de paragraphe avec ce brave Sabatier « qui ne comprend pas » ;
il se moque en même temps finalement de Sabatier, quoique ce dernier ait fort
bien compris de son point de vue avec Rosa que Lénine est Hindenburg et Camoin
un faux léniniste sentimental et, malgré tout, un partisan complice de la
guerre sainte anarchiste. Camoin est un vrai traître à Lénine comme le révèle
son amour subit pour Sabatier, le méchant conseilliste. Un cas d’école cette
manipulation syntaxique de PN que j’avais déjà révélée après lecture du pensum
sur les « guerres dynastiques »[7].
Je crois que même les staliniens à leur époque triomphante n’étaient pas aussi
vicelards, pourtant le PN universitaire Kanapa était autrement futé et cultivé que
ce pauvre Camoin.
Lâche traîneur de sabre avec
la mentalité du goupillon, l’apôtre du triste Couthon (qu’il démolit une autre
fois), le contempteur de Robespierre, Marat et Babeuf, comme je l’ai démontré
dans le texte précédent, ne va pas le rappeler au lecteur. Aussi il parle
d’autres personnages historiques en passant, de Danton, Tallien ( ?) Camille
Desmoulins dont il n’a pas un mot pour dénoncer l’exécution dans un fouillis
inextricable dont il a le secret. Le seul liant dans ce capharnaüm est la
détestation à mon encontre. On conviendra que cela pèse peu en faveur du sujet
oublié la guerre révolutionnaire que le maître ne défend même plus puisqu’il en
vient à défendre « la guerre sanguinaire » mélangeant massacres de la
populace, guerre girondine royaliste extérieure et terroristes anarchistes
russes de 1906. Tout révèle que comme la plupart des activistes en chambre post
soixantehuitards il n’a en effet jamais étudié à fond la révolution française,
ses sources lamentables on font foi. Il est vrai que la plupart d’entre nous
tentions de combler nos lacunes sur l’histoire des révolutions en Russie. Mais là
encore, des lacunes considérables sont grosses comme mon pif chez Camoin.
Jamais il n’a étudié sérieusement ce qui s’est passé en 1920 en Géorgie sinon
il en aurait fait état dans ses textes. Il est prêt à trahir père et mère dans
sa diatribe haineuse effrénée. Il trahit Lénine avec Sabatier et il le trahit
aussi avec Staline en Géorgie dont il justifie les exactions « contre les
nationalistes géorgiens » et les manipulations pour abaisser Trotsky qui a
bien du mal à convaincre Lénine de faire cesser les massacres de Staline.
Je suis censé
« abhorrer la violence des opprimés » selon le vicelard PN. Peut-il
nous démontrer quand j’ai dit çà ? Il ne le pourra point et puis le
lecteur n’ira pas vérifier.
Où Marx et Engels ont-ils
écrit que le prolétariat devait se doter d’une armée ? Nulle part, ils
parlent d’armement général du peuple ! Camoin continue de faire le sourd
quand je lui ai demandé de se situer par rapport à Babeuf, pas à Courtois,
quant à sa dénonciation du massacre des vendéens. Et les Robespierre et Marat
qui ne se solidarisent pas avec les massacreurs de septembre 1792, et Marx et
Engels qui rejettent ces massacres de « la lie ». Et tous les
militants de valeur comme E.Reclus qui dénoncent le massacre de la rue Haxo. Et
la Gauche italienne qui avec Bilan dénonce Kronstadt ? Tous ces
dénonciateurs des massacreurs lumpen étaient-ils des pacifistes jauréssistes et
kautskystes ? [8]
Camoin ne revient pas sur
les contradictions que j’ai relevées sur son annexion frauduleuse de
Dangeville, parce qu’il n’a jamais tort et parce qu’il sait que le lecteur
n’ira pas vérifier. S’il va vérifier le sabreur de salon est cuit !
Les moments de massacres ne
sont jamais le pic des révolutions comme l’affirme notre simplet, c’est le 4
août pas septembre qui signe la fin de la monarchie. C’est l’insurrection
d’Octobre avec peu de morts qui symbolise le mieux le renversement de
l’autocratie, pas Kronstat ! Jan Appel ne nous intéresse pas parce qu’il
est supposé avoir eu un pistolet en main dans la bataille de la Ruhr mais parce
qu’il fût président des conseils ouvriers de l’Allemagne comme le révèle sa
biographie que j’ai traduite pour la première fois en langue française. Le fait
d’être armé ne signifie aucunement qu’on soit sur une position de classe. Appel
a pris aussi les armes dans la résistance antifasciste alors que Camoin aurait
sans doute été du côté des collabos avec cette mentalité de faussaire et de
traîneur de sabre.
Enfin je ne vais pas perdre
mon temps à répliquer ou décrypter toutes les salades d’un demi-fou. Il faut
tout de même que je le fèsse l’outrance imbécile de Camoin concernant l’effort
particulier que je porte à resituer l’apport des grecs à la science, non pour
les glorifier puisque je souligne leurs limites et que je reproduit en annexe
le texte de Marx sur ces « grands enfants ». Le roi du plagiat qui m'accuse de plagiat, c'est l'hospice qui se fout de la charité! Je cite en général toutes mes sources. Ce que ce malade mental qualifie d’immense
plagiat d’auteurs férus de Grèce et « immense capharnaüm d’idées entassées
confusément » relève de la même ignominie que ses bricolages sémantiques
précédents de PN. Il n’y connait que pouic puisqu’il n’a eu que le temps d’étudier à
l’école primaire Vercingétorix et la poule au pot d’Henri IV. Il ne s'est jamais intéressé jusqu'ici à l’histoire des sciences ni aux réels apports de Cordoue. Il éructe cette
banalité suffisante de vieux gauchiste des 70« il défend les valeurs de l’Occident au travers de sa
magnification du monde hellénique ». C’est de la daube camoinesque
méprisable aux bordures antisémites et islamo-gauchistes. Ce travail sur le
développement des sciences je l’ai particulièrement préparé avec autre chose qu’un commis de bureau qui se prend pour Michelet, mais avec un grand universitaire. Plusieurs
personnes qui ont acquis autre chose qu’une culture éclectique rudimentaire et
dispersée m’ont félicité pour cet importante approche peu courante face aux
fabulations dominantes par exemple de Arte, une des sources craigneuses du potache
Camoin qui se croit inspiré d'enseigner les classiques aux étudiants qui ont été, eux, beaucoup plus longtemps à l'école .
Une piètre connaissance ergoteuse plus
le mépris de la classe ouvrière conduisent lentement au fascisme le
septuagénaire PN qui m’imagine déjà en voie d’épouser les thèses nazillonnes
comme Pierre Guillaume. Te fais pas de bile pour moi mon pote ! Sais-tu au
moins sur quelle planche pourrie tu est assis avec toutes tes troubles relations
parallèles ?
Il faudra pour l’heure qu’il
nous explique les raisons de ses fréquentations louches, son amitié et
admiration pour l’œuvre de François Bochet qui, dans les derniers numéros de sa
revue Discontinuité publie des traductions de textes nazis présentés de façon
élogieuse (cf. mon article dans PU du 7 septembre 2010, tapez dans le module de
recherche : Bochet réhabilite les boches). L’apport de Bochet au mouvement
révolutionnaire s’est-il arrêté ou a-t-il dévié ? Camoin maintient-il ses
encouragements ? L’intellectuel Bochet est victime du syndrome de la
séduction entre extrêmes, comme Bourseiller qui dans son Antiblog tresse toute
son admiration pour le livre de Maxime Brunerie, un aliment pour le produit de
sa prochaine épicerie ? A l’époque de son attentat contre Chirac son
groupe m’avait envoyé une lettre de menace que je détiens toujours et où je suis
accusé d’être complice… des musulmans. Ce qui aurait plutôt tendance à m’honorer
concernant ma fraternité de classe avec les travailleurs arabes.
Et avec le « camarade Savel »,
les relations sont-elles toujours cordiales Camoin ?
Pour ce qui me concerne, j’ai
rompu depuis longtemps tout lien avec cet individu pour le comportement louche
et méprisable qu’il eût avec les vieux militants de la « gauche communiste »
et parce qu’il a publié et dénaturé Bordiga sur le site facho Arrrgh. Je lui
suis redevable au moins de m’avoir critiqué depuis ces eaux boueuses. Par
tradition familiale je ne serai jamais de ce bord là, ni n’adopterai les
méthodes ignorantines et perverses des apprentis fascistes.
En résumé, Camoin n’a pu
répondre ni historiquement ni politiquement à l’argumentation de ma critique de
son livre sur la révolution française. Il s’est livré à une avalanche d’insultes
compilées dans une brochure spéciale tirée à ses frais dont il ne précise ni le
nombre ni le lieu par peur des poursuites judiciaires.
En triste philistin il n’ose
pas faire l’apologie du meurtre des bourgeois car il ne veut pas voir son
trouduc fouillé comme celui de Rouillan ou Coupat.
Il faut se désintéresser de
cette polémique lassante entre deux individus, dont l’un, l’histrion veut faire
le beau et être reconnu comme un grand écrivain. La question de l’obsolescence
de la mythique guerre révolutionnaire et de la violence saignante comme étape
principale de la révolution, la fin de la sanctification de la Commune de Paris
et la dénonciation de Kronstadt comme inadmissible (comme position délimitative
d’appartenance au camp maximaliste) font partie des questions à reprendre et
débattre dans un cadre politique
dépassionné pour tout nouveau groupe révolutionnaire conséquent, et contre les
amis indirects des anti-communistes comme Courtois tel ce pauvre Camoin,
épouvantail à moineaux de Saint Germain des Prés.
[1][1] Heil De
Gaulle, Histoire brève et oubliée du stalinisme français, de Goulemot et
Lidsky, 2011.
[2] Mais aussi nul en maths et
physique qu’il est un âne en histoire. Au point qu’on se demande s’il n’a pas
obtenu son certif d’étude primaire sans tricher. Il nous avait fait beaucoup
rire avec Marc Chirik et Isaac Newton sur une certaine imagerie du
« parallélogramme des forces » qui aurait expliqué scientifiquement
la venue inéluctable de la 3ème Guerre mondiale vers 1980. Quand on
ne maîtrise pas un minimum les connaissances de base dans les sciences humaines
en général, on s’abstient d’étaler une vague confiture culturelle tape à l’œil,
qui révéla déjà un ego boursouflé de crétin, qui, comme tous les derniers de la
classe, essaie de se rattraper en réclamant le respect des majuscules (il fit
rire le 2e congrès du CCI à Versailles en 1979 en criant qu’il
fallait écrire gauche italienne avec des majuscules SVP !)
[3] Juste une précision au
milieu de ce torrent d’insultes de psychopathe contrarié. L’histrion Camoin
laisse entendre que ma prose aurait pour vocation d’user constamment de termes
grossiers. Stupide tentative de manip de ses quatre ou cinq correspondants en gériatrie et pour voiler sa perte du sens
des réalités et son éloignement du sort des prisonniers et des victimes
policières. Planqué toute sa vie dans une administration qui lui assure une
confortable retraite de « révolutionnaire professionnel »
anarcho-terroriste, il n’a jamais subi de garde à vue. Les termes extraits de
leur contexte visent dans un seul article de PU à se moquer de la fouille au
corps par les flics, et en particulier l’humiliante palpation du trouduc, chose
que le petit Camoin n’a jamais risqué
derrière son petit clavier avec son petit cul de bougnat frileux et dans les
pépères réunions de la petite bourgeoisie intellectuelle parisienne. Dans
l’insulte il se révèle aussi lâche et hâbleur que dans la réalité.
[4] D’ailleurs F.Savel a
récidivé ce mois-ci à mon encontre avec une autre fausse lettre d’une vieille
militante de la « gauche communiste », une certaine Simone Bernard,
imaginaire et avec fausse adresse, s’en prenant au blog anarchiste Vosstanie
concernant sa position gauchiste sur l’immigration. Merci à Paulette de
Vosstanie d’avoir immédiatement identifié le falsificateur talentueux Savel. Je
me suis fait avoir comme Camoin il y a dix ans et en plus traiter de xénophobe.
Autant pour moi !
[5] Trois
vieux militants de la « gauche communiste » suspectaient F.Savel
d’être un agent de la police (ce qui n’a jamais été prouvé encore), S.Voute,
Dumartheray et Goupil. Apprenant ces soupçons par une interception de courrier
entre Goupil et Dumartheray, voici comment l’étrange Savel s’adresse à Goupil,
déjà âgé, brave homme et ne méritant pas une telle litanie de voyou maître
chanteur (Goupil qui s’est fait avoir par F.Savel plus encore que Camoin
par Bourseiller le fouineur): « Bonjour Goupil, Une fois de plus ton
sphincter buccal vient de s’oublier. Tu te répands auprès de Daniel Dumartheray
en lui disant de se méfier de moi. Tu es une belle ordure Goupil. Tu excuseras
ma vulgarité, mais je n’ai pas envie de rechercher un synonyme plus poli dans
un dictionnaire. Tu ne sais déjà pas lire « Bilan » par toi-même,
pour cela tu as besoin que ton directeur de conscience de la petite secte bolchévisée
te récite sa logorrhée. Mais maintenant il faut que tu baves sur moi auprès de
Daniel. Tu me fais de la peine. Qui est le suivant, si tu deviens incontinent
il va falloir que je fasse attention aux éclaboussures. Après l’âge de la
décadence, il y a l’âge de la sénilité et l’âge de l’imbécillité. Désolé pour
toi Goupil mais tu as dépassé le premier……(…) Je comprends mieux maintenant
pourquoi Daniel t’as mis en contact avec le CCI plutôt que de te proposer les
« cahiers internationalistes » ; tu es trop médiocre et limité
intellectuellement. Tu as par contre tout à fait ta place auprès des
bidouilleurs de « Bilan ».
[6] Depuis sept ans Camoin
raillait ma critique du mythe de la guerre révolutionnaire, puis il fait comme
si le livre n’existait pas, le conchie vertueusement, dit ne pas daigner
répondre, répond, insulte puis joue l’innocent » : « Je publie
sur la Grande Révolution et voilà que j’ai aux trousses un pitt bull qui aboie
en bavant… ».
[7] Il fait un clin d’œil
accommodant aux bordiguistes avec la même complaisance alors qu’ils les
traitent à longueur de sa Présence Marxiste comme de la petite bière. Toujours
la politique commerciale du PN qui veut gagner les faveurs de tous pour
justifier le clouage au pilori de la sorcière Roche.
[8] Je conseille plutôt la
lecture du livre de Eric Hazan « Une histoire de la révolution
française » pour la clarté de son exposition et sa rigueur contrairement
au patchwork camoinesque apologiste de la violence sanguinaire comme suc de la
révolution. Hazan, qui n’est lui-même pas très clair pour son soutien et son
éditions des tartuffes de la bande à Coupat, estime que les massacreurs ne sont
pas la « lie du peuple » mais des artisans, des commerçants et des
gendarmes p.177 ; en tout cas pas de vulgaires opprimés selon la croyance
de l’onaniste sanguinaire de Saint Pardoux !
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