Danger abstention ?
Quoi le cadavre du PCF bouge encore ? Braouzec, dépité de Seine Saint Denis, quitte le PCF pour rejoindre la mouvance bob écolo, Pourquoi ?
« Pour moi, la forme "parti" est dépassée. On voit qu'une des qualités d'Europe Ecologie, c'est d'avoir transcendé cette forme politique traditionnelle. Quand vous avez plus de 50% d'une population qui ne va pas voter, et cela d'une manière structurelle; quand ces pourcentages d'abstention passent à 75 % pour les 18-30 ans; quand on y ajoute entre 4% et 5% qui votent blanc… il y a, à l'évidence, une crise des formes d'organisation qui n'ont plus rien à voir avec le monde contemporain. Appartenant au PCF, je considère que la forme de mon parti est dépassée et morte. Mais c'est une question qui est posée à l'ensemble des partis ». Pauvre homme ou sage politicien qui veut continuer à intoxiquer son ancienne clientèle hors Parle-ment sur les bienfaits des réformes possibles dans le capitalisme au niveau de la municipalité, du quartier, de l’arrondissement? Quand l’abstention massive – dans les latrines électorales - inquiète ses collègues gouvernants ?
L'abstention en banlieue, plus grave que les émeutes ? a titre par contre un certain Luc Bronner Dans LeMOnde d’aujourd’hui ou plutôt d’hier soir.
« Médiatiquement et politiquement, l'abstention des cités sensibles ne vaut pas une émeute avec son cortège de voitures incendiées et d'images spectaculaires pour illustrer la gravité de la crise des banlieues. Les résultats des élections régionales, qui prolongent les constats des précédents scrutins, devraient pourtant interpeller la société française, plus encore que des véhicules brûlés. Avec des taux d'abstention qui dépassent les 70 % des inscrits, les habitants des quartiers difficiles ont exprimé leur sentiment d'être en dehors de la vie électorale, en dehors du système politique, en dehors de la République. Là où les émeutes de 2005 avaient été provoquées par quelques milliers de jeunes, souvent adolescents, le refus de voter est un signal de défiance vis-à-vis du politique envoyé par plusieurs centaines de milliers d'habitants, Français, adultes, qui ont symboliquement brûlé les urnes, jugées inutiles. Avec, comme pour les émeutes de l'automne 2005, une ville symbole : Clichy-sous-Bois figure en tête du palmarès des communes les plus abstentionnistes avec 31,3 % de votants au second tour. Plus de 6 000 des 9 000 électeurs de cette ville de Seine-Saint-Denis ont refusé de se déplacer - un chiffre à comparer aux quelque 200 à 300 émeutiers recensés, en octobre 2005, ou aux 400 habitants qui avaient participé à une marche silencieuse après le décès de deux adolescents à l'origine des émeutes. Une défiance exprimée dans des proportions comparables à Grigny, à Stains, aux Mureaux, à Sarcelles, à Bobigny ou à Villiers-le-Bel, autant de villes qui incarnent la "crise des banlieues". Comment comprendre cette attitude de retrait de la vie démocratique? ». Bonne question, mais observez comme le journaliste bcbg opère un glissement à la Zemmour, il pointe du doigt les français de « récente immigration » et la politique ultra-répressive du gouvernement :
« Elle (l’attitude de retrait) témoigne d'abord du profond sentiment d'abandon. Les milliards d'euros investis dans la rénovation urbaine n'y font rien. Ni la communication autour du plan espoir banlieue de Fadela Amara resté à l'état de promesse. Au-delà de la frontière symbolique du périphérique, l'idée dominante est celle d'une mise à l'écart. Un sentiment validé par le dernier rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) : un tiers des habitants y vivent sous le seuil de pauvreté. Ces résultats prolongent également, dans le champ électoral, les phénomènes de ségrégation. Puisque la République trahit ses promesses, la majorité des habitants, pas simplement une poignée d'émeutiers, ne se sentent plus liés par leurs devoirs électoraux. Car la ghettoïsation des quartiers n'a cessé de progresser au point que certaines cités abritent presque exclusivement ce qu'on appelle sur le reste du territoire des "minorités visibles" - pour ne pas dire "Noirs" et "Arabes" - et qui sont devenues des "majorités visibles" dans certains territoires ».
Le sagace journaliste opère un curieux glissement ensuite sur « les étrangers » , mais il mélange tout et je t’ajoute les habitants, et je t’ajoute les « djeuns », et je t’ajoute la probabilité d’être contrôlé au faciès:
« La statistique publique se garde bien d'aborder frontalement le sujet : dans le dernier rapport de l'Onzus, ce sujet n'existe pas. Pratiquement aucune donnée sur les étrangers. Ni sur la répartition spatiale des populations issues de l'immigration. Or ce que les pouvoirs publics s'évertuent à ne pas voir, les habitants le constatent tous les jours. Dans l'accès à l'emploi avec, par exemple, un taux record de chômage de 42 % pour les hommes de moins de 25 ans. Dans les problèmes de transports en commun - Clichy-sous-Bois est toujours à 15 km mais à plus d'une heure de Paris. Dans les rapports avec la police - la probabilité d'être contrôlé pour un Maghrébin est huit fois plus élevée que pour un Blanc ».
Puis on revient à l’immigration indistincte (qui dans sa catégorie récente ou sans-papier ne peut pas voter) où on nous chiffre la « ghettoïsation » et la probable contagion des « étrangers » sur les électeurs « issus de l’immigration » :
« Quant à l'immigration, la fonction d'accueil reste toujours aussi mal partagée : la Seine-Saint-Denis, par exemple, absorbe plus d'étrangers que tous les autres départements d'Ile-de-France réunis, hormis Paris. Entre les deux recensements de 1999 et 2006, leur nombre a augmenté de 22,8 %, concentrés dans les communes les plus pauvres de ce département, là où la proportion d'étrangers était déjà la plus élevée. Là, aussi, où se concentrent les Français que l'on présente toujours comme "issus de l'immigration". Au fond, c'est le silence des quartiers qui devrait nous alarmer plus que le bruit, ponctuel, des violences urbaines. Pourquoi le souffle créé par les émeutes de 2005, qui s'était traduit par une diminution de l'abstention lors de la présidentielle de 2007, est-il retombé aussi vite ? Comment des citoyens tolèrent-ils de telles conditions de vie sans exprimer leur colère autrement que par le non-vote ? Comment se fait-il qu'aucune force politique, associative ou syndicale ne parvienne à représenter ces populations ? ». Houlà l’angoissante question ! Les ouvriers sans patrie, sans Marseillaise et pauvres gaulois mêlés auraient-ils une âme et aucune reconnaissance du ventre ?
Puis notre plumitif bourgeois nous décrit ce qui est le mépris actuel des oligarchies politiques de gauche et de droite – ce n’est pas un futur mépris – c’est la dictature du mensonge électoral qui sévit depuis des dizaines d’années !
« Le plus gênant est que l'abstention place les quartiers dans un cercle vicieux. Parce que les hommes politiques pourront être tentés par une lecture cynique et considérer ces territoires comme définitivement "non rentables" électoralement. Pour la droite, qui y recueille des scores dérisoires. Pour la gauche, qui obtient des pourcentages flatteurs mais un nombre de voix réduit. Pourquoi, en effet, prendre le risque de s'aliéner des clientèles alarmées par l'image du jeune à capuche pour ne rien gagner du côté de la banlieue ? Pourquoi se mettre à dos le monde rural, également en grande difficulté mais qui continue de voter, pour des quartiers à la dérive mais abstentionnistes ? Le piège se referme sur les banlieues populaires ».
Conclusion : en ne votant pas pour les délégués oligarchiques de vos exploiteurs vous êtes encore plus méprisés par eux ! Ce pourri n’allait évidemment pas accoucher d’un article pour le prolétariat universel sur un sujet poreux comme l’abstention – sinon il n’aurait pas la permission d’écrire dans un tabloïd bourgeois[1]. L’abstention en soi n’est ni un acte révolutionnaire ni la garantie que la classe ouvrière ne va pas se laisser encore berner au prochain tour. La religion démocratique est très tenace, plus accroc que le voile musulman en milieu urbain. L’ignominie de ce journaliste se place surtout au niveau de l’hypocrisie régnante sur la prétendue soit décomposition soir recomposition de la classe ouvrière. Celle-ci n’a ni couleurs ni sexes, ou plutôt elles les possèdent tous mais cela est un facteur d’altérité humaine et ne la divise pas en tant que telle. C’est le bourgeois journaliste, les médias sarkoziens en général, et la vieille baderne des communautarismes qui s’ingénient à diviser le prolétariat avec faits divers, exagération des phénomènes de violences dans les lycées (par ex. la prétendue barre de fer qui n’était qu’une tringle à rideau), adoubement des exactions policières contre les immigrés. L’ignominie de ce journaliste tient dans son trafic des données : il n’est pas du tout sûr que la majorité des abstentionnistes soient d’origine étrangère ou motivé par leur rejet dans les ghettos de banlieue. D’abord nombre de banlieues ouvrières ne sont pas plus « à risque » que certaines rues huppées de Paris la nuit. Au contraire, pas souci d’intégration je suis sûr que nombre d’immigrés de génération récente sont plus conformistes et, pour appuyer leur désir d’intégration, sont facilement attirés dans les urnes par les petits bourgeois verts « antiracistes » et les débris des partis de gauche. En mentant un tout petit peu sur cet aspect, en en faisant une question d’étrangers « ghettoïsés » le journaliste véreux veut laisser croire que tout « bon français » ne peut lui que participer à la soumission de la dictature électorale sous le régime des partis oligarques. Or, comme l’a posé un autre journal la semaine passée – « pourquoi vous ne votez lus ? » - la question n’est même plus l’abstention. La question est qu’il y a eu prise de conscience, de l’ère Mitterrand à l’ère sarkozienne que, soit dit en passant les 1er ministres n’ont jamais été que de vulgaires exécutants comme les députés, que plus aucun parti n’est crédible, non pas comme le dit ce pauvre Braouzec (parce que la forme – bourgeoise – du parti serait morte) car il roule pour un parti quand même de merde et vert, mais parce qu’aucun parti actuel de peut avancer un PROGRAMME CREDIBLE CONTRE LA CRISE SYSTEMIQUE !
Ne pas voter – car il n’y a pas de choix entre les candidats fainéants aux fonctions de fainéants (qui seront supprimées après notre révolution prolétarienne si on est capable d’aller jusqu’au bout de notre histoire) – n’est pas suffisant pour « protester » : les lois scélérates passent comme d’habitude grâce aux clowneries parlementaires, la bourgeoisie jette chaque jour à la rue des prolétaires et se prépare à démultiplier ses attaques économique (retraites, fins de droits, expulsions, etc.). La grève syndicale est devenu un handicap premier face à toute réelle grève ou lutte d’envergure. Contrairement aux propos soporifiques des effaceurs d’histoire, nous n’avons aucun complexe à affirmer que le prolétariat se donnera bientôt les moyens non pas de javelliser les urnes vermoulues et puantes ni de coller en GAV les chefs syndicaux et leurs complices de base, mais de créer ses propres organismes politiques : conseils ouvriers, conseils de quartier, etc. sans se soucier si Machine porte un voile ou si machin n’a que des papiers temporaires.
PS : il me faudra faire bientôt un état des lieux des divers cercles et individualités en attente de la révolution, bien qu’il n’y ait aucune « colonne vertébrale » (pas encore) dans le milieu maximaliste. Le cercle qui semble le plus dynamique à l’heure actuelle « Perspective internationaliste » appelle depuis quelque temps au « regroupement », souci fort louable. Mais le problème est qu’il ne regroupe qu’un quarteron d’intellectuels et que gravite autour une poignée de petits bourgeois ex-membres du CCI qui s’interrogeront le restant de leur vie sur le sexe non des anges mais de la classe ouvrière (appellation d’ailleurs plutôt féminine) quand ce n’est pas du prolétariat (appellation masculine). La façon d’ergoter et d’étaler sa science de cette poignée d’intellos lors de leurs séances publiques garantit la fuite de tout prolétaire désireux de participer au combat politique révolutionnaire, recomposé ou restauré, mais certainement pas par la petite bourgeoisie intellectuelle.
La synthèse de discussion de leur réunion à Paris du 20 mars (lisible sur leur site IPPI) est vraiment tout ce qu’il y a de plus vague et bien intentionné : « De manière générale, tous les participants ont souligné la nécessité cruciale de mettre en avant des perspectives claires. Ceci s’explique par les enjeux très importants contenus dans la situation présente et aussi par l’impasse que représente, tant pour notre classe que pour la classe dominante, cette question des perspectives ». Or, connaissant le genre de participants éclectiques et désabusés il m’étonnerait qu’ils aient viré leur cuti pour revenir « conseiller » un prolétariat que certains ont perdu de vue depuis la fin de leurs années de militantisme. Ce qui transparaît d’ailleurs dans la synthèse. C’est toujours la même ambiance bancale : les uns assurent que la classe ouvrière n’est plus rien comme les bons bourgeois, les autres, plus ou moins hésitant, monte en mayonnaise tel ou tel événement dans un pays secondaire comme la Grèce exaltée comme future initiatrice[2]. Parmi les nombreux qui doutent, et qui en fait ont toujours vécu en observateurs du prolétariat, il y a ceux qui radotent les âneries de la sociologie bourgeoise sur un prétendu « phénomène de recomposition du prolétariat et (en) ce qu’il rend plus difficile pour la conscience de classe ». Cet état d’âme est typique de l’intellectuel centriste qui n’a jamais été dans le besoin, et qui fait rigoler les prolétaires conscients qu’il n’y a rien de changé entre les classes malgré des études statistiques poussées dans les labos de la petite bourgeoisie. On imagine sans mal qu’il n’y a pourtant aucune perspective commune entre ceux qui doutent, ceux qui se moquent et ceux qui timidement croient que la prolétariat (tel que le leur avait enseigné le CCI) a encore une chance ; mais une chance pour quoi ?
Après nous avoir rappelé une banalité à pisser de rire (« Rappeler que c’est le prolétariat qui fait fonctionner le capitalisme » le rappeler à qui ?), la synthèse nous balance une sentence typiquement idéaliste anarchiste : « Qu’il est nécessaire de quitter le terrain de la revendication pour se poser la question de comment vivre décemment sans obéir au capitalisme ». Ouaf ! Comme quoi ceux qui doutent, ceux qui ont flirté avec le modernisme et la communisation des oufs, ont bien contaminé PI qui cache son néant politique derrière un phrasé de plus en plus snob dans sa revue ; ils confondent « quitter le syndicalisme et quitter la lutte immédiate sociale, hic).
Appeler à l’unité des petits bourgeois dispersés et des bonnes volontés des militants de PI ne pouvait en effet « rencontrer aucune opposition » car personne n’est opposé à ce que la rivière Seine poursuive son cours. Ni ne l’interrompe.
Le contenu de cette prise de position a été ainsi défini :
« Il s’adresse à l’ensemble du prolétariat international et pas uniquement au prolétariat grec ;
Il se replace dans le contexte général de la crise économique et de ses conséquences ;
Il rappelle que ce qui se passe en Grèce actuellement est ce qui attend l’ensemble du prolétariat ;
Qu’il est donc important de réagir à cette situation sur un terrain de classe ;
Il faut dénoncer les discours de la bourgeoisie, entre autres, l’amalgame qui est fait entre : « pas de soutien à l’Etat grec et pas de soutien au prolétariat grec » ;
Enfin, nous devons développer nos perspectives : Nécessité d’élargir le mouvement et donc, lancer un appel aux autres prolétaires à entrer en lutte, Souligner ce que montre ce mouvement et insister sur la potentialité qu’il contient d’une perte d’illusions, Faire la critique du fonctionnement capitaliste et montrer que le prolétariat lutte pour autre chose, Appeler les minorités révolutionnaires à prendre leurs responsabilités compte tenu des enjeux de la période. Cette proposition de prise de position commune répond d’ailleurs à ce dernier point et s’inscrit également dans la dynamique qui a été formalisée dans l’Appel au milieu révolutionnaire lancé par P.I ». Du bla-bla à la mode CCI d’il y a 25 ans, un syncrétisme – un saint crétinisme d’intellectuels – parfaitement creux, parce que vague (ils ne s’entendent pas entre eux sur ce qu’est le prolétariat auquel ils prétendent continuer à s’adresser), les cercles divers qui sont évoqués sont aussi révolutionnaires que toutes les fédés de la FA, en tant que cercle intellectuel émollient ils n’ont aucune légitimité pour indiquer au prolétariat ce qu’il doit faire, et la Grèce n’est pas un exemple à suivre. Il est parfaitement révélateur enfin que l’opportunisme parasitaire intellectuel attende que la classe ouvrière aille au casse-pipe avant de se proposer d’en être le guide éclairé, et se garde de proposer solutions ou programme !
Reçu à la boite aux lettres attendues le n°53 de leur revue :
« la
HAITI – AFGHANISTAN- VENEZUELA – CONSCIENCE DE CLASSE –
REIFICATION -CONTROVERSE
Sommaire
Haïti : La malédiction du capitalisme. 6
Mission rampante en Afghanistan. 9
"Le socialisme du 21ème siècle" - Et ça continue ! 14
Qelques pensées non finies sur la conscience de classe. 17
La crise dans la production et la crise au marché ont la meme cause : la forme-valeur 28
Malgré un titre général à chier, malgré une tendance frénétiquement masturbatoire à vouloir faire riche en vocabulaire avec le terme réification, sans jamais l’expliquer au lecteur non universitaire (= chosification), cette revue est intéressante, mais sans plus. Ce n’est pas un organe d’orientation politique ni révolutionnaire. Cette revue s’adresse à un milieu restreint d’intellos cultivés. Ce qui est bon, ainsi l’article de Sander « quelques pensées non finies… » ne fait que rappeler que le meilleur du peu qu’ils ont gardé de la théorie révolutionnaire acquise dans le CCI. L’analyse de la crise, malgré une dramatisation classique, ainsi que l’analyse des mystifications bourgeoises sont faibles. La polémique avec Controverses sur valeur et marché tourne en rond, et n’intéresse au fond personne. Penchez-vous plutôt sur la « revendication » de la destruction du capitalisme. Mais ne rêvez pas, d’autres forces, d’autres éléments réfléchissent déjà à la nécessité de la création d’un nouveau parti politique révolutionnaire, qui n’agira ni sur le plan légal (élections, TV, etc.) ni sur le plan de la collaboration syndicale à l’ordre dominant.
[1] Je signale que les post sont de plus en plus censuré en général et qu’il ne sera plus possible d’y exprimer quoi que ce soit. J’avais déjà dénoncé 20 minutes il y a un an qui ne se contente pas de censurer mais rewrite à sa façon les commentaires. C’est le cas désormais aussi du Figaro qui a refusé de passer mes commentaires en défense de la jeune lyéenne qui a tapé avec une tringle à rideau son prof – la presse a menti en disant « barre de fer » et jamais on ne suppose que les profs ou les machinistes RATP peuvent avoir une attitude provocatrice face aux djeuns - ainsi qu’un pointe visant les artistes qui ont perdu tout crédit comme Jacouille et Doc Gynéco en léchant leur mètre Sarkozy, et qui vont de plus en plus aller pointer au pôle emploi, comme Sarkozy en 2012 ? Je n’écris pas de messages insultants pourtant sur les post, et il me reste Libé. Pour combien de temps ?
[2] Les responsables du cercle PI ne pouvaient certes pas encore deviner que Sarkozy et Merckel allaient se fendre que quelques crédits pour apaiser la bourgeoisie grecque et dégonfler ce « laboratoire social » imaginé par toutes les sectes gauchistes. Mais ils ont toujours tendance à lire dans le marc de café social comme au temps de leur participation au CCI, en croyant que le prolétariat va déjouer d’un coup les mystifications ou les parades de la bourgeoisie, et persistent à croire que la bourgeoisie manquerait de plus en plus de moyens économiques face au prolétariat, ce qui est faux.
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