(maladie chronique des urbains mondialisés)
« Le RN, au contraire, est le moyen de la revendication du racisme d’État – autrement dit « de la préférence nationale ».(...) c’est ainsi la recherche d’un entre-soi blanc, et la préservation d’un capital foncier menacé par l’installation des racisé·es qui est en jeu"
(…) « C’est la partie de la classe qui préfère la solidarité de race à la solidarité de classe. Dans cette perspective, le désillusionnement d’électeurs/rices qui n’espèrent pas avec le RN une reconfiguration économique drastique prend un autre sens : celui de la défense et du maintien du privilège du blanc ».(...) pourquoi ne combattons-nous pas aussi clairement le colonialisme en notre propre classe, pour saper la collaboration de race » (NPA)1
Ricky Jones, conseiller municipal travailliste, filmé lors d’un rassemblement dans la ville de Walthamstow, à l’est de Londres, a discouru en déclarant ceci contre les manifestants anti-immigration : « Nous devons tous leur trancher la gorge et nous débarrasser d’eux », avant d’entonner un chant de soutien à la Palestine, rapporte le média britannique Independent.
Division raciste de la classe, front unique antiraciste, entre-soi blanc, solidarité de race, « construire une gauche de rupture sur les questions raciales », voici les termes de l'adaptation du vieillot corpus idéologique trotskien pour conchier la classe ouvrière locale ou même dans son entier. L'idéologie antiraciste est une formidable arme de mépris de la classe ouvrière, catégorie désormais réduite à être gangrenée par le racisme et le fascisme supposé. Plus besoin de critiquer le capitalisme, il sait désormais très bien le faire avec moult sociologues "antiracistes". Ce qui prouve que c'est la bourgeoisie qui est devenue internationaliste, puisqu'elle est mondialiste!
Les urbains mondialisés, la nouvelle race de révolutionnaires !
La classe ouvrière est donc devenue innommable pour la race des gauchistes bobos, qui vomissent la lutte des privilégiés blancs pour leur retraite de néo-colonialiste...Je ne fabule pas !2 Voici ce que vous pouvez lire sur leur site du NPA :
« Les parties de notre camp qui sont capables d’envisager la rupture ne sont pas les classes astreintes à la protection de leurs acquis et de leur privilège blanc, mais ce sont les « urbains mondialisés » qui expriment en termes psychologiques la nécessité de faire advenir des « futurs désirables » : il faut politiser à partir de cette base, et non à partir d’une adhésion fantasmée de masses qui ont fait le choix du racisme : nous ne devons pas nous montrer paternalistes, mais affronter le racisme partout et construire la riposte avec tou·tes celleux (sic) qui le veulent ».
Les voilà, sans fard et qui se révèlent pour ce qu'ils sont, des « urbains mondialisés », bobos de tous les pays unissez-vous mais cessez de nous faire chier avec vos débilités apolitiques
QUAND LA TROTSCOSPHERE NE CIBLE PAS QUE LA FACHOSPHERE...
La vieille secte ouvriériste Lutte Ouvrière pense échapper aux problèmes gênants (des ouvriers qui ne sont pas des curés anti-racistes car tout est de la faute aux patrons), notant au passage plus honnêtement que les tarés du NPA, que c'est un problème que la fachosphère a « tenté »d'utiliser mais sans pour autant développer sur le fond :
« La « fachosphère » britannique a tenté de l’exploiter, faisant circuler la rumeur que son auteur était un migrant islamiste. Pur mensonge : né au Pays de Galles de parents rwandais et chrétiens, celui-ci n’a pas expliqué son geste et il pourrait s’agir de l’acte d’un déséquilibré. Mais peu importe aux apprentis nazis, qui ont immédiatement déclenché une émeute à Southport menaçant une mosquée »3.
Très vrai. Mais l'ouvriérisme trotskien ressort la même rengaine, qui suppose que les masses restent d'indécrottables racistes influencés par les méchants politiciens :
« Mais s’il faut sanctionner les responsables des violences récentes, c’est la quasi-totalité de la classe politique, lui compris, que Starmer devrait mettre sous les verrous. En effet, cela fait des années que la droite et la gauche, derrière leurs différences de façade, font des immigrés des boucs émissaires, afin de détourner la colère populaire des vrais responsables de la crise sociale grandissante, à savoir la grande bourgeoisie ».
Il est vrai que l'extrême droite en Angleterre comme en France peut affirmer déplorer les violences en se contentant d'assurer « partager les inquiétudes des masses quant à l'immigration ».
SOLIDARITE DE LA POLICE ANGLAISE ET DES CLIQUES ANTIRACISTES
Du Figaro au Monde, à Libération et à Lutte ouvrière la dénonciation est hystérique avec les mêmes insultes que contre la Commune de Paris : « « Casseurs prépubères, ouvriers «patriotes» ou délinquants récidivistes : ces émeutiers plongent le Royaume-Uni dans l’insurrection ».. Tout ce beau monde se congratule par après, saluant les plus importantes contre-manifestations antiracistes exprimant « la haute condamnation morale du racisme ». La suite de l'argumentaire de LO est passablement confus, s'emmêlant les pieds sur qui et quoi, incapable de démêler entre une colère dite raciste de ceux d'en bas, l'utilisation politicienne et des troisièmes larrons en piste, des blak blocs racistes (qui ne sont au vrai que les milices gauchistes auprès de la police):
« Visiblement, les apprentis fascistes gagnent en assurance et savent s’inspirer les uns des autres pour spéculer sur les réactions racistes de ceux qui veulent en découdre avec la police, accusée de protéger « les étrangers ». On voit comment la démagogie raciste et xénophobe développée par les politiciens encourage certains groupes à passer à l’acte en trouvant un certain soutien ».
En tout cas, vu le nombre des contre-manifestants dits pacifiques4, les bobbies ont pu respirer : « on va pouvoir rentrer plus tôt chez nous »5. On imagine combien les « urbains mondialisés » se sont ensuite réjouis que 500 places de prisons aient été libérées pour y engranger tous ces racistes lambdas plutôt des quartiers déshérités, ou pas encore gentrifiés ; mais de cette "race ouvrière" foncièrement raciste; voire doublement soulagés de l'affirmation d'une répression étatique de tous les instants avec justice de classe ouverte nuit et jour s'il le faut, comme le leur a confirmé le premier ministre de sa majesté. La bourgeoisie n'a plus besoin des ouvriers mais d'une masse de migrants taillables et corvéables à merci, sans conscience de classe et tant mieux s'ils arrivent dans la prison mentale de lqa religion.
Un gauchiste néo-lambertiste, agité du bonnet s'est pointé à Londres en compagnie des urbains radicalisés. En solidarité avec la bonne conscience de la gauche bourgeoise internationalement antiraciste et confiante envers la police démocratique, elle-même formellement antiraciste ; à preuve qu'on y embauche de plus en plus de noirs et de femmes pour la rendre plus humaine .
En déplacement à Londres comme "une évidence" et en tenue kakie, le député LFI-NFP du Vaucluse Raphaël Arnault a pu parader sur BFMTV depuis une manifestation anti-émeutes d'extrême droite à Londres. « C’était une évidence pour moi de me rendre ici, en tant qu'antifasciste", a lancé Raphaël Arnault, co-fondateur de la Jeune Garde Antifasciste (secte indispensable à la lutte contre le nazisme). Petit protégé du guru Mélenchon, le député de 29 ans, qui lui dit tout et dont la candidature (ouh le fichier S) avait suscité la polémique pendant les législatives, a déclaré être venu "manifester contre le fait qu'il y ait des milices d'extrême droite, suprémacistes blanches, quelquefois néo-nazies, qui se mobilisent et qui mènent des attaques racistes les plus ignobles". « Ces gens-là ne soutiennent pas les victimes mais en profitent pour affirmer leur racisme ». Ce qui est aussi vrai pour sa clique mélenchonienne qui laisse tomber les victimes (trop blanches) pour ramener leur camelote antiraciste au premier plan et revigorer les rivaux « fachos ». Le petit chouchou du guru a donc accompagné, en tant que voyageur antiraciste, la plus forte mobilisation policière anglaise depuis des décennies. Mais comment lui reprocher cette réaction radicale de « front unique » contre le « fascisme » qui monte, qui monte ?6
UN PROBLEME COMPLEXE COMPARABLE A LA COLERE DES GILETS JAUNES
« Prônant leur «ras-le-bol» de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère, de nombreux émeutiers, très majoritairement issus de classes populaires, mettent à sac l’Angleterre ».(dramatisation du Figaro)
Comme ailleurs, et en particulier en France, c'est la question de l'insécurité pour les plus pauvres qui domine en arrière-fond une colère multiple. Le principal slogan au cœur des émeutes: « Enough is enough » (« trop c’est trop »)… « On en a assez des meurtres et des attaques au couteau. Il faut mettre ces gens dehors. Dans mon village, ils ont voulu installer 400 demandeurs d’asile dans un hôtel. Comme ici, à Rotherham. Une chose pareille doublerait la population. »
« Ça irait si c’était des familles, mais on parle de 400 hommes qui viennent d’un autre pays, d’une autre culture, et qui se retrouvent dans une société dans laquelle ils n’ont rien à faire. Et qu’est-ce qui se passe ? Ils finissent par errer dans nos rues. On ne peut pas forcer les gens à vivre ensemble. On ne peut pas intégrer des gens d’un autre pays s’ils n’apprennent pas notre langue, notre culture. »
Cela fait penser aux personnes qui étaient interpellées pendant les Gilets Jaunes. Souvent des gens ordinaires qui n'obéissent à aucun parti politique, mais tellement exaspérés de n'être jamais entendus par les autorités...et délaissés dans certaines priorités sociales ou du domaine de l'intégration forcée et des inégalités de traitement à leur détriment face à certaines familles nombreuses plus intéressantes au point de vue de la reproduction des couches exploitables.
MAIS ATTENTION ! INTERDIT DE PENSER ! PROLETAIRE RACISTE TU ES INTERDIT DE DIRE : ENOUGH IS ENIOUGH ! POUR UNE RAISON : TU ES RACISTE !
Cette déclaration d'un prolétaire anglais résume bien le fond du problème et n'est pas en soi raciste. Que nenni assure le journaliste bourgeois. Le docte et droitier Figaro simplifie et relie ce honteux racisme à une manipulation de l'extrême droite, à la suite des moralisateurs de Libération et de tous les torchons gauchistes : :
« C’est exactement le discours tenu par Nigel Farage, le dirigeant du parti Reform UK, convaincu que « l’immigration massive et incontrôlée » est à l’origine des violences qui secouent le pays. Son ambition, après avoir raflé 14 % des suffrages et cinq sièges au Parlement lors des dernières législatives, est de « remplacer les tories »7.
Tout en ne voyant que l'aspect racial, le magazine MARIANNE est plus objectif : « Outre-Manche, les violentes émeutes à caractère racial qui ont éclaté le 30 juillet confirment ce qu’on savait déjà : la société britannique est de plus en plus fracturée, ce qui pousse à l’affrontement une population blanche pauvre se sentant déclassée, capable d’une grande violence encouragée par l'extrême droite, et les défenseurs d’un communautarisme sur lequel ont habilement surfé des groupes musulmans radicaux ».
La presse bourgeoise internationale pour réduire à néant les questionnements ajoute au méchant facho Farage des délinquants multirécidivistes quand les gauchistes se contentent de dénoncer les « ouvriers racistes ». Or, dans les tribunaux où ont d’ores déjà comparu de nombreux émeutiers, la réalité semble nuancée, faisant apparaître des profils issus de classes populaires, des pères de familles se revendiquant «patriotes», de jeunes enfants et même un homme de 69 ans, le prévenu le plus âgé pour l’heure, qui était venu à une marche armé d’une batte de baseball. Souvent inconnus de la justice,
Les villes ouvrières touchées...
« Toujours est-il que les villes touchées sont, dans leur majorité, des cités ouvrières, parfois classées comme les plus pauvres du pays. Hartlepool, dans le nord-est de l’Angleterre, où de nombreux commerces ont été pillés et une mosquée ciblée, est l’une des communes les plus défavorisées. Longtemps connue comme étant un bastion travailliste, elle s’est tournée vers la droite en 2021, en élisant un député conservateur. Aldershot, dans le Sud, où un hôtel abritant des migrants a été attaqué, mais également Manchester, où les violences ont été nombreuses, sont également marquées par la précarité. À Sunderland, un enfant sur trois vit dans la pauvreté, d’après un rapport local ».
TROIS PETITES FILLES BLANCHES ET PUIS S'EN VONT
Dans tout ce tohu-bohu obscène, l'attaque meurtrière contre un groupe d'enfants blancs reste sous la table ainsi que l'identité du très jeune meurtrier. Comme à chaque fois, au nom de la « paix sociale » les médias pratiquent la rétention d'information qui finit toujours par se savoir et de travers, amplifiant les colères. Oui c'est encore une fois un demandeur d'asile de confession musulmane. Pourtant il est bien né à Cardiff, au pays de Galles, et sa famille est selon les médias britanniques originaire du Rwanda, et pas musulmane. Seul défaut en quelque sorte, il est noir au bout du compte. A une époque où le blanc est « racisé » et généralement considéré comme colonialiste raciste, la chose pourrait être modérée, et elle l'est : au pays de la bourgeoisie c'est la victime qui est coupable. L'anti-racisme est son allié : empêcher de penser en termes de classe. Spécialité hic et nunc de la gauche bourgeoise insoumise au marxisme.
Le meurtre des trois petites filles à de quoi choquer beaucoup plus que le meurtre d'un adulte ou d'un dealer quelconque. Première raison d'une colère haineuse et justifiée que je partage totalement. Mais là où l'Etat et ses ignobles complices gauchistes sont criminels et mystificateurs c'est en niant d'une part que la criminalité immigrée a une place importante, non pas en général mais parce qu'elle est concentrée dans les grandes villes. Le racisme anti-blanc est devenu une mode dangereuse pour servir à des paumés de couleur pour s'en servir de bouc-émissaire à la place du capitalisme.
Deuxièmement en parlant d'une population d'origine étrangère minoritaire. Deuxième mensonge que vérifient les prolétaires qui n'ont pas le droit de penser, la concentration voire ghettoïsation des derniers arrivés ; il s'agit d'une concentration de populations fractionnant la classe ouvrière en races et religions ; avec une exhibition très visible et envahissante du voile rétrograde pour le statut civil et moderne de la femme8.
La négation totale du problème migratoire par les élites bourgeoises et gauchistes avec la focalisation sur la seule méchanceté des « fachos » sert à éviter de penser en dehors de l'ordre antiraciste hypocrite bourgeois. Cette chape de plomb a surtout empêché la vraie alternative : non pas laisser faire pour ensuite emprisonner les émeutiers pauvres : appeler les populations des quartiers de toute origine aux traditionnelles marches blanches. Car l'immense majorité de ces populations reste sidérée qu'on assassine des petites filles, même blanches, trouve cela intolérable et sait que la plupart des faits divers touchent ceux d'en bas (chez eux il n'y a pas plus de 1% de criminels mais il y en a et il faut le reconnaître).
La prétendue lutte contre le racisme est une idée pieuse et sans objet réel. Les sociétés sont racistes depuis des siècles et ce n'est pas demain, en plus sous régime capitaliste que cela changera. Etre raciste en plus n'est pas une opinion, encore moins politique. Je peux être raciste à un moment donné, comme vous tous donneurs de leçon de curés, mais je refoule très vite avec ma conscience politique. Etre raciste est primaire, atavisme ancestral, méconnaissance ou peur de l'autre mais ce n'est pas sur le terrain d'une morale antiraciste qu'on peut sérieusement combattre la bourgeoisie puisqu'elle jure ...qu'elle est antiraciste. La répression contre ces émeutiers, tous qualifiés de hooligans et de "repris de justice", alors qu'il s'agit surtout de pauvres ouvriers ou jeunes prolétaires au chômage, est impitoyable. Personne pour protester ni bien sûr dans la gauche soumise au trotskisme antiraciste, ni chez les bonnes âmes du "milieu révolutionnaire". Forcément ce sont des émeutes de "fachos" et de pauvres types!
NOTES
1Et les fariboles suivantes : « Il ne s’agit pas de faire du choix plus progressiste des travailleurs/ses qualifié·es la marque d’une supériorité morale, mais au contraire d’une nécessité matérielle : des carrières nécessitant des capacités à quitter l’entre-soi communautaire blanc produisent des dispositions à « supporter » la mixité, voire à l’apprécier. Ainsi, la progression récente de l’extrême droite parmi les enseignant·es, majoritairement blanc·hes, touchés par une politique institutionnelle ouvertement raciste met en évidence qu’il ne s’agit pas d’une équation à produire entre « niveau d’étude » et « ouverture culturelle ». À l’inverse, la concurrence des racisé·es dans les métiers peu qualifiés participent à expliquer matériellement le vote RN comme avatar de la division raciste de la classe ».
2« En 2024, la « conservation des acquis » a un nom, qui est en même temps le cri de défense de nos retraites, entre en écho avec la défense raciale d’une France blanche et de son « système social qui ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : la tentative du RN de s’accaparer le mouvement social en est le signe – et plutôt que d’y voir un opportunisme, nous devons nous interroger sur l’urgence à déconstruire les stigmates de l’universalisme colonial français qui gangrène les revendications transitoires que nous formulons. Il faut donc repenser en profondeur l’ensemble de ces fondamentaux, et ne pas oublier que le front unique, nécessaire devant la faiblesse de la conscience de classe, implique la critique de la politique majoritaire ».R. Greggan, H. B. Kreje, « Les enseignants sont-ils des nouveaux prolétaires », revue L’Anticapitaliste.
3Concernant la menace des cabinets d'avocats gauchistes, il semble bien qu'il s'agit d'une fake news des gauchistes eux-mêmes : Selon des rumeurs, les messages appelant à s'attaquer à ces lieux sensibles étaient des « fake news ». Pour le Guardian, l'appel aurait été compilé par un homme à Liverpool, qui aurait simplement googlisé les cabinets d'avocats spécialisés dans la défense des immigrés. Un vrai-faux message qui a finalement plus fait le tour des groupes communautaires de gauche que d'extrême droite, et contribué à un important rassemblement pacifiste ».(cf Le Figaro)
4Pacifiques ? En effet, après une semaine de heurts et d'affrontements, "les manifestants anti-haine se sont opposés aux voyous", comme l'écrit en Une de son édition de jeudi le tabloïd The Daily Mail.
5 Éparpillées dans plusieurs lieux stratégiques de la ville, les forces de l'ordre sont vite rassurées. « D'ici à une heure ce sera terminé et on pourra rentrer chez nous », nous confie un agent. « On a été appelés par précaution pour protéger les manifestations pacifistes. Il n'y aura pas d'émeutes ici à ce soir. » De l'autre côté du rond-point, des jeunes gens masqués font les cent pas ».
6Le Figaro est aux anges, le barrage contre le fascisme a été efficace : « Sur les pancartes, on lit : « Réfugiés bienvenus », « Black Lives Matter », « Unis contre le racisme ». À l'opposé des slogans qui ont abreuvé les émeutes du pays jusqu'à présent. Une représentante de l'association antiraciste Hope Not Hate explique comment les contre-manifestants se sont rassemblés pour former des boucliers humains et protéger les lieux visés par les appels aux émeutes, typiquement des cabinets d'avocats spécialisés dans des cas de migrants et des centres de réfugiés. « On a tous vu passer ces messages anti-immigration avec les points de rassemblement. On a donc anticipé et on est arrivés en premier pour faire barrage. »
7 Émeutes au Royaume-Uni : à Rotherham, la colère et l’inquiétude après une poussée de violences antimigrants (lefigaro.fr)
8Les JO, outre la ridicule démolition de la scène christique (s'ils avaient fait le même spectacle idiot et offensant pour l'islam, bonjour les émeutes dans le 93 ! ) Marie-Jo Pérec avecTeddy Riner déclare « on est deux noirs » face à la flamme olympique inaugurée ! Quelle chance face à la société blanche ! Le milliardaire et chef d'entreprise Riner lui débarque dans son île la Guadeloupe en indépendantiste !
SUPPLEMENT MEMORIEL (déjà publié sur ce blog)
En Mémoire : Débiles musulmaniaques et complices racisto-syndicalos :
En 2017, un stage proposé par le syndicat Sud-Education 93 « en non-mixité » à destination des enseignants crée une vive polémique.
Le stage est baptisé « Où en est-on de l'antiracisme à l'école ». Organisé pour des profs, les 18 et 19 décembre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) par le syndicat de gauche Sud-Education 93, il provoque un tollé sur Internet. En cause, deux ateliers, sur les neuf prévus, dont celui-ci : « Récit d'expérience : quelle vie professionnelle pour les enseignants racisés ? », qui sont proposés avec la mention « en non-mixité ». Sous entendu, non accessible aux Blancs.
« Inconstitutionnel et inacceptable », a réagi lundi sur Twitter le ministre de l'Education nationale. « Je condamne avec fermeté le projet d'une réunion syndicale triant les membres sur la base de leur origine », poursuit Jean-Michel Blanquer. Marine Le Pen, présidente du Front national, a salué la réaction du ministre dans un tweet, mais réclame « des sanctions exemplaires contre les professeurs fautifs ». « Trier les participants à une réunion en fonction de leur couleur de peau, c'est non » a encore écrit un internaute.
Certains défendent la position de Sud-Education 93, injoignable lundi, en critiquant la prise de position du ministre. « Vous voulez empêcher des personnels de terrain de se réunir pour lutter contre le racisme ? Vous voulez empêcher la libération de la parole ? » répond sur Twitter Honoré Giovarino, prof d'histoire-géo. Un avis partagé par Jean-Michel Delarbre, de la Ligue des droits de l'homme en Seine-Saint-Denis : « Ces ateliers non mixtes peuvent permettre aux personnes concernées d'avoir une parole plus libérée. »
Le but du stage, pour les professeurs, est d'analyser « le racisme d'Etat dans la société et en particulier dans l'Education nationale », réfléchir « sur les outils pour déconstruire les préjugés de races » et d'amener les enseignants blancs à s'interroger sur leurs « représentations et postures dominantes ». Un positionnement qui fait bondir Laurent Bouvet, prof de sciences politiques à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. « Cela développe les idées du Collectif contre l'islamophobie en France, qui parle d'islamophobie d'Etat. » Marwan Muhammad, ancien porte-parole du CCIF, est notamment invité à l'une des conférences.
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