J'avais parlé donc d'une « giletjaunisation » du mouvement de révolte contre l'attaque sur les retraites, sujet où le gouvernement était victorieux dès le départ puisqu'elles sont injustes, inégalitaires et ne concernent pas de la même façon toutes les « classes » de la société. Je vais surtout lister ici comment l'attaque a été déployée par les forces et médias bourgeois sous plusieurs angles pour, en effet, dissoudre le mouvement sans toutefois qu'il se dilue de lui-même, et violemment comme cela avait été le cas pour la colère petite bourgeoise des gilets jaunes. ET COMME ON LE VERRA, D'EVITER DE BLESSER OU TUER DES OUVRIERS (gare aux conséquences alors d'une gréve généralisée soudaine et massive sans « mot d'ordre » d'un général syndical!)
Les premiers ennemis, présentés comme des amis naturels et bien intentionnés, ont été les appareils syndicaux (ce que même les trotskiens de LO ont constaté, tout en appelant à défiler derrière ces faux-culs). Ce sont eux les principaux industriels de la défaite. Une organisation impeccable de la dispersion, des échéances rythmées aux parlementations, un agenda des manifs suffisamment espacées et interdisant toute reconductibilité immédiate et réelles grèves des corporations les plus puissantes (EDF et transports publics) pour exhiber la corporation des éboueurs, décrite pourtant avec pitié, sûre de finir par être impopulaire autant qu'impuissante à peser en peu de jours comme on aurait pu le faire rien qu'avec des coupures edf ; la presse a vanté les soit disant quêtes d'énormes sommes récoltées en solidarité par la CGT, or une discussion avec des éboueurs qui avaient cessé la grève, m'a confirmé que c'est du pipeau en regard de leur perte de salaire.
Lors de la dixième promenade « pacifique » mais pas violente comme l'annonçaient avec force dramatisation gouvernement et syndicats, le principal Berger s'amollit en proposant une médiation comme un maître nageur en train de se noyer. Mais le clap de fin est assuré encore par la CGT qui s'est décapitée en se débarrassant piteusement de moustache, son général en chef, démis comme trop mou et bientôt remplacé par une femme émancipée et surtout féminologue. Vous imaginez en pleine guerre de 14, Pétain limogé au milieu des combats, la Prusse aurait emporté haut la main une victoire suicidaire de l'autre côté !
Mais revenons sur l'organisation de la mystification idéologique dans laquelle toutes les forces bourgeoises ont baigné l'indignation et surtout « la haine ».
La première mystification a été de centrer cette « haine » contre Micron, l'ex révolutionnaire électoral, et comme principale protestation contre la puissante attaque sociale, mais aussi avec la fixation sur des personnages envahissants mais secondaires contre la folle du logis écolo-bobo Rousseau. Traité d'ordure le « salaud » Macron a permis au zélé procureur du tribunal de Saint-Omer, de faire juger une prolétaire de 56 ans, mère de famille, autrice de cette insulte lèse-majesté de « l'empereur », le 20 juin pour « outrage envers une personne dépositaire de l’autorité publique ». Elle risque six mois de prison et 22 500 euros d’amende, classique hyperbole judiciaire démagogique. En province, un jeune « pourfendeur » de Sardine Ruisseau - (c'est vrai qu'il poussait un peu loin le bouchon de la persécution, envers une députaille n'est rien pour le prolétariat) – s'est pris douze mois avec sursis. Pourtant nous qui sommes persécutés grâce aux médias par les interviews systématiques de la dame, féminisatrice en chef et affichant sans honte ses salades féminogogues pourries (ou féminogogoles) ! Ne serions nous pas en droit de la voir interdite d'antenne au moins une année ? Sur le tard, on a fait entrer en scène les bobos écolos à Sainte Soline (voir plus loin), et en particulier, sans peur du ridicule, une gourde actrice secondaire de la féminisation accélérée de la société bourgeoise. A Gonfreville, des artistes sont venus nous « gonfler ».
« La réquisition effectuée dans la matinée à Gonfreville-l’Orcher a entraîné une vague de mobilisation devant la plus grande raffinerie de France. Salariés, étudiants et stars y étaient réunis. Sur le site TotalEnergies de Normandie, même l’actrice Adèle Haenel et le rappeur Médine sont venus soutenir les grévistes qui appelaient au rassemblement devant la plus grosse raffinerie de l’Hexagone. « Je suis venue ici en tant que féministe, en tant que lesbienne aussi. Je suis venu pour un message fort, si on est unis comme ça sur les points chauds, comme ici, on peut gagner. En tant que féministe aussi, on est bien au courant que le gouvernement n’en a rien à foutre de nous, que ça sert à rien d’envoyer des lettres. Ce qu’on veut, c’est imposer un rapport de force, et c’est ce qui est en train de se jouer ici avec les raffineurs. De nombreux étudiants qui avaient fait le déplacement grâce aux bus affrétés par la CGT ont partagé des photos de l’arrivée du chanteur bobo Médine, qui a dit être présent « pour montrer que toutes les couches de la société sont touchées ». Pauvre type ! Décidément le must des manifestants aura été, non de réfléchir, mais de se servir du portable aliéné pour prendre en photo... la misère artistique. On sait désormais que lesbiennes, transgenres et mauvais genres ont remplacé toute réelle réflexion sociale et politique. Ce serait à péter de rire si les médias ne tentaient pas autant de nous faire prendre au sérieux ces conneries de bobos, et bobotes décadents.
Cette personnalisation « artistique » du combat social s'est aussi retrouvée dans toutes les manifs avec un tas de panneaux ou banderoles contre ce « salaud » de Macron. Or c'est principalement oublier que celui-ci n'est qu'un des exécutants de la bourgeoisie, et qu'il y en a plein d'autres, interchangeables.
Cette « personnalisation » déviante, excluant l'identification et dénonciation des diverses forces bourgeoises complices dans l'organisation théâtrale, ou plutôt mise en scène d'une révolte conçue et planifiée par les principaux ennemis de la classe ouvrière, les généraux syndicaux, et qui a abouti à empêcher toute réflexion sur comment réellement construire et imposer un rapport de force de classe. Pire, à faire croire qu'il suffirait de changer de président, voire à le remplacer (horreur!) par Mélenchon, prince vassal de « l'empereur sans peur » !
LA DEUXIEME SCENE DE LA PIECE THEATRALE : l'épisode d'indignation démocratique estudiantine
(en laissant croire à une réaction radicalement dangereuse de la foule étudiante, gommant que seule est bouleversante une grève inopinée de la classe ouvrière...pas des salles de classe):
Très rapidement, par leur agitation ridicule et infantile sur les bancs du parle-ment, la gauche bobo-bourgeoise a non seulement surfé sur la haine contre ce « salaud » de Macron, cinéma bordélique, décrié par les journaleux de BFM et CNULLE, mais plutôt destiné à être apprécié par « la rue », elle-même systématiquement présentée comme pacifique... à la différence des méchants de la Nupes1 et de leur « scandaleuse » attitude dans les lieux de la sainteté démocratie. Ces mêmes méchants, avec les sectes gauchistes, pouvaient entonner le chant de l'offense à la démocratie, avec des jeunes arrivistes de base se chargeant eux de bourrer le mou aux lycéens et étudiants gnangnan, comme en témoigne largement le troisième organe de la gauche boboïsante, l'OBS (derrière Libération en 1 et Le Monde en 2). Florilège du pourrissement de toute sérieuse réflexion politique chez les « jeunes » :
La principale chaîne de bourrage de crâne de l'Etat BFM 2 vint d'abord nous « déformer » que, selon une note des renseignements territoriaux, que BFMTV a pu consulter (sic ! Comment?), si les lycéens et étudiants étaient environ 30 000 lors de la dernière marche, jeudi 23 mars, leur présence ce mardi devait doubler, voire tripler ! Ayant participé à presque toutes les manifs je n'ai jamais vu ni 30.000 jeunes, voire peut-être quelques centaines vers la fin, ni autre chose que des chants avec baguette d'orchestre de tel ou tel petit chef gauchiste3. Mais c'est l'OBS qui passe en tête du bourrage de crâne par ses interviews de jeunes déjà formatés et choisis dans le troupeau. Celui-ci déclare tout de go, toujours avec la personnalisation sur ce « salaud » de Macron : « On sent que notre avis ne compte pas, que celui des députés ne compte plus. En utilisant le 49.3, Emmanuel Macron bafoue tout principe démocratique. ». Il ajoute même, tout de gogol ; « On ne peut pas être productif, bien travailler si on ne se sent pas reconnu en tant que citoyen. Et faire travailler des citoyens jusqu’à 64 ans, ce n’est pas normal. » Avec Céline. La jeune fille a déjà participé à trois journées de grève. Mais le 49.3 a encore renforcé sa détermination (et elle croit pouvoir supplanter la classe ouvrière) ; « Avec cet article, le gouvernement utilise une sorte de baguette magique pour faire taire la démocratie. On ne peut pas se laisser faire. Si la jeunesse s’y met, on peut faire plier le gouvernement. ». Vient le tour de « Vandal » (sic) bien choisi pour dénoncer le racisme présumé des flics, et clin d'oeil aux racailles du 93 (qui hélas pour les journaleux ne se sentent toujours pas concerné par la lutte de la classe moyenne, pardon de la classe ouvrière) :
« Quand on vient d’une cité, les violences policières sont une réalité qu’on a toujours vécue (resic). On sait ce que c’est de se faire courser, gazer, interpeller quand on n’a rien à se reprocher (resic). D’habitude, on nous reproche de nous victimiser. Avec les images qu’on voit aujourd’hui, on voit cette réalité qui s’abat sur la classe moyenne ». « Vandal aujourd’hui, se sent résigné. D’abord parce qu’il est persuadé qu’Emmanuel Macron « ira au bout, c’est un président très borné ». Ensuite parce qu’il craint d’être victime de violences. « Je le sais : je suis un homme noir de banlieue, quand on me voit, qu’on entend ma façon de parler… Parmi les CRS, les Brav-M, il suffit qu’un seul d’entre eux me prenne pour cible. Ça ne vaut pas le coup », regrette-il. Conclusion implicite : jeunes des banlieues, mes frères « racisés », restez chez vous. L'OBS bourgeois me fait toujours avec la façon dont il fait parler les basses classes, en les ridiculisant (ce n'est pas moi qui y suit abonné).
LA MISE EN VEDETTE DES LUTTES MARGINALES ET UNE REPRESSION médiatisée DES MARGINAUX
Outre et consécutive à la fabrique d'une colère estudiantine ravageuse, le gouvernement pouvait laisser s'organiser une des habituelles zadisteries, mais cette fois en laissant bien comprendre que, finie la rigolade, les marginaux de la petite bourgeoisie pouvaient être calmés pour de bon. En tout cas que la tolérance de robins des bois n'était qu'une permission de façade, dépassant les subtilités de Rocard, qui comme me l'a rappelé mon ami Yann, disait en substance : « quand on sera au gouvernement nous on « s’occupera » du capitalisme international et vous les écologistes dans le cadre d’une large décentralisation des pouvoirs économiques, vous gérerez le développement local avec vos petites coopératives et PME ! » En gros c’était vous les écolos vous gouvernerez vous-même vos réserves d’indiens !!!
Pour les cadres bien rétribués de l'OBS effaré par le « soulèvement » dominical à Sainte Soline : « la violence des affrontements donne à ce moment une tonalité crépusculaire. La tentative de percée sur la bassine n’est pas sans faire écho au climat social du pays. Même sentiment de ne pas être entendu, même réponse policière brutale, même montée en violence des moyens d’action, même impasse démocratique ».
Même noyade des problèmes de la classe ouvrière avec les indiens lesbiens-écogogols-bobolisés et les derniers paysans propriétaires. Mise au premier plan de leur violence incontestable (en même temps que niée sans vergogne), car assurent les observateurs éloignés des coups de matraque ou des cocktails accidentels, un géographe suédois célèbre auteur du livre « comment saboter un pipeline » sert de libre penseur à la nouvelle théorie de la marge intellectuelle : fin du « dogme gandhien », s'éloignant de la nunucherie moutonnière de la secte américaine Extension-Rébellion.
ON NOUS BASSINE ENFIN AVEC L'HORREUR PROVOQUEE PAR LA REPRESSION DES INDIENS BOBOS
« La réponse des forces de l’ordre a été plus forte qu’ils ne l’avaient imaginé » se plaint l'observateur éloigné « On a vu samedi que l’Etat était prêt à tout pour nous faire taire, relève Adeline, porte-parole du collectif “Bassines non merci”. Des gens ont été mutilés, deux hommes sont entre la vie et la mort, mais on a un ministre de l’Intérieur qui s’enorgueillit d’avoir lancé 4 000 grenades… ».
Une obscure représentante d'une assoc juridique humanitaire (de Suisse) avait déjà été montrée protestant contre les violences policières en France, pourtant mesurées et ciblées par une nouvelle police anti-émeute mobile et sélective, même s'il y a toujours des bavures4. Que ne s'occupe-t-elle pas celle-là des poulagas de son pays ! Et aussi ses copains : « Ces derniers jours, de multiples organisations, dont la Ligue des Droits de l’Homme, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, la Défenseure des droits ou encore l’ONG Human Rights Watch ont fait part de leurs inquiétudes sur l’organisation du maintien de l’ordre lors des manifestations ».
Or la répression à Sainte Soline est venue chapeauter le tout, les « défenseuses des droits » ont donc pu à la fois prétendre défendre la masse des ouvriers, mais fondue dans la répression des bobos, certes plus violentes5. Force reste donc à la loi bourgeoise, qui se présente en même temps comme équilibrante et soucieuse de proportionnalité:
« Du côté des autorités, on défend un usage de la force nécessaire, notamment contre des individus violents et radicaux. Au total, l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites en janvier, selon sa directrice dimanche. Du côté des autorités, on défend un usage de la force nécessaire, notamment contre des individus violents et radicaux. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a invité la Défenseure des droits Claire Hédon dans la salle de commandement de la préfecture ce mardi à l’occasion de la dixième journée d’action contre la réforme des retraites. « Elle verra que j’engage la force quand des individus tout grimés, tout en noir commencent à casser des commerces », a-t-il dit. « Nous intervenons avec beaucoup de proportions », a-t-il encore assuré ».
Comme par un heureux hasard...selon une nouvelle enquête Elabe, la confiance dans la police est majoritaire dans la population mais on observe d'importantes disparités en fonction de l'âge ou des opinions politiques.
DERNIERE SEQUENCE DE GENERALISATION DE LA GUERILLA SYNDICALE
Ils vont sans doute axer désormais la lutte fourvoyée dans une persécution de Micron, qui risque comme Sardine Ruisseau, de tribunaliser cette persécution, qui va pourtant devenir naturelle à chaque sortie présidentielle (ce qui a déjà compris hier en se rendant dans une classe maternelle) « Pour la CGT, le président de la République cherche à ouvrir une nouvelle séquence politique, faisant oublier la réforme des retraites. Pour Philippe Assaiante, co-secrétaire général de la CGT des Hautes-Alpes, Emmanuel Macron va «noyer le poisson dans la bassine» en «changeant de sujet». «Le conflit contre les retraites n'est pas terminé», a-t-il insisté mercredi sur BFM DICI. La branche cégétiste des Hautes-Alpes «prévoit évidemment un accueil» au chef de l'État. «On ne va pas le laisser arriver et dérouler un tapis rouge», a ajouté Philippe Aissante ».
Mais il ne s'agit que d'un additif à la fin de la pièce de théâtre, à des claques fabriquées qui n'intéressent plus personne et une façon de prendre les devants sur le sort qui attend Micron désormais lors de chacune de ses apparitions publiques.
L'ensemble des forces bourgeoises ont été bien avisées de miser sur épuisement, lassitude et résignation, laissant conclure le spectacle pare cette fixation outrancière sur la police coupable de tout, relayées par ces protestations qui font passer l'humanitaire à la place de dénonciation de l'Etat. Et je le répète en ayant évité une répression disproportionnée ou mortelle contre la masse des prolétaires.
Enfin, heureuse discussion hier à Denfert Rochereau avec des camarades éboueurs qui reprenaient le travail en riant : « bof ils sont en train de nous niquer, mais on a appris le plus important, on est une force considérable ».
NOTES
1Le fringant représentant de l'extrême-droite soft, Jordan Bardella a justement dit que la Nupes «était complice, avec sa façon de faire, avec le gouvernement. Tout comme il a dit, tout aussi justement, que Macron misait sur l'épuisement et la lassitude. Le RN en tant que parti bourgeois conservateur et méprisant les ouvriers sera resté dans ses charentaises parlementaires et souriant face aux nuls de la Nupes peu soucieux de se ridiculiser.
2Je suis probablement le seul à constater que la population est « surinformée », ceux que vous voyez dans le métro penchés sur leur téléphone consultent surtout les infos à la minute ; cette surinformation laisse l'impression aux gens de « tout savoir », mais ce « tout savoir » a justement faire croire que « tout savoir » remplace une réelle pensée au-dessus de l'événementiel. Résultat le bourrage de crâne sur la présumée liberté en démocratie et l'indépendance de la presse et des médias, comme passait à la poste une lettre, mais autrefois...
3Ils n'ont été recrutés en fin de compte que pour le décor final. « Peu visibles depuis le début des actions contre la réforme des retraites, les plus jeunes ont fait une entrée remarquée dans la mobilisation. Ce mardi 28 mars, si la place de la République à Paris est plus clairsemée que les précédentes journées de grève (la CGT décomptera en fin de journée 450 000 manifestants (ma grand-mère comptait pour 40.000), la préfecture 93 000), les lycéens ont répondu présents à l’appel de l’intersyndicale pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ».
4J'avais déjà remarqué ce fait dans les défilés gilets jaunes, avec d'autres manifestants, les policiers identifiant et visant à l'oeil les plus agités et violents, nous terrorisant aussi par conséquent nous les pacifiques.
5Cette violence, indirecte pour la masse des prolétaires, sert aussi à les effrayer : « Une mère n'a pas peur du « salaud » mais de la police : « C’est la première fois de ma vie que j’ai peur de la police », confie-t-elle, défaite. A la télévision, les images d’affrontements dans les cortèges, et ce week-end à Sainte-Soline, l’inquiètent et l’interrogent. « Aujourd’hui, je suis obligée d’expliquer à mon fils, qui a vu certaines de ces images, que non, tous les policiers ne sont pas comme ça », regrette la mère de famille.« Avant, on pouvait se dire que si on restait calme, pacifiste, on avait moins de risque d’être pris dans des affrontements. Mais il y a eu tellement d’images de violences, de charges de CRS contre des manifestants qui ne sont pas hostiles, de plus en plus de nasses, parfois de manifestants avec des enfants… Je n’ai pas honte de le dire : ça me fait peur. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire