« C’est sans compter sur le fait que les grévistes sont les porte-parole de beaucoup d’autres salariés ». Libération
RAFFINERIES : « on s'est fait voler la mobilisation » !
Avant la manifestation des troupes (hétéroclites) de
Mélenchon, et sans qu'on ne fasse le lien entre cette faction bourgeoise qui
aimerait bien récupérer le leadership perdu du PCF d'antan, la grève des
raffineries restaient dans toutes les têtes comme l'événement important, et
personne ne croyait vraiment qu'elle serait récupérée par cette faction
populiste et écolo-fémino-bobo.
Les leçons d'une grève en perte de vitesse apparaissaient déjà clairement. C'est un article de Libération qui, intelligemment, mit le doigt sur l'essentiel :
« Car la veille au soir déjà, lors de l’assemblée générale de 22 heures, peu de mains s’étaient levées au moment de voter la reconduite du mouvement. Les représentants syndicaux accusent la surmédiatisation et la récupération politique du mouvement d’avoir entamé la motivation des grévistes, qui se sentiraient dépassés par l’impact national de la grève. «Les hommes politiques profitent de la vague du mouvement pour s’exprimer, faire avancer leurs idées, mais aussi tout de même pour nous soutenir, essaie de désamorcer Pascal Servain, président de la Fédération nationale des industries chimiques CGT. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. (…) Reste que pour beaucoup de salariés, après 23 jours de grève, l’absence de salaire commence à se faire sentir, et le blocage des négociations entame leur motivation. Alors même que le niveau de la caisse de grève n’a jamais été aussi haut. «On a l’impression que ça ne bouge plus», lance l’un d’eux à un représentant syndical. «Mais si, la grève est devenue nationale», répond celui-ci, qui concède tout de même un sentiment de se «faire voler la mobilisation» ».
Le résumé de la dévitalisation de la grève est un grand
classique. Pendant quinze jours médias et gouvernement font le black-out sur la
grève (la prenant pour de la merde) et, avec arrogance, se moque de
l'inquiétude des « automobilistes » (cette race d'électeurs à
pétrole), pensant que les braves d'en bas finiraient par plier. Bernique !
Et ce qui est fabuleux c'est qu'il s'agit en effet d'une grève d'une
minorité... des dizaines de prolétaires qui peuvent bloquer les manettes au
plan national ! Ce qui démontre l'incroyable force de paralysie de la
classe ouvrière. Mieux, alors que gouvernement et journalistes, plus putains
les uns que les autres, déversent leur boue les « automobilistes »
(derrière la plupart des automobilistes se trouvent des prolétaires) se sentent
représentés par ces mêmes grévistes et de mille façons leur assurent leur
soutien. On peut même déjà ajouter que le dégueulis gouvernemental quotidien
n'a fait que gonfler la volonté de
manifester aujourd'hui ! Mélenchon
fut invisible jusqu'à la manifestation plombé par les ridicules accusations de
sa folle du logis. Il pourrait remercier Macron et ses larbins.
Entre-temps, la CGT a continué à se la jouer radicale,
dénonçant la mascarade des négociations.. Alors que, naturellement, les
grévistes ont été épuisés par quinze jours de grève dans l'isolement (c'est au
début et immédiatement qu'il faut appeler à l'extension, leçon toujours
régulièrement oubliée) les bonzes viennent pérorer charitablement qu'il ne faut
pas être inquiet de « cette baisse de motivation », car la CGT va se
charger de les « remobiliser »... Un bonze de Seine-Maritime invente
une extension aussi improbable que ridicule :«Les réquisitions ont créé
une forte colère, et ça va créer une extension des appels à la grève, dans
plusieurs secteurs, par réaction.»
Ce n'est pas vrai que les réquisitions ont créé une forte colère, la résignation était déjà là. Et, comme l'ont fort bien dit des ouvriers : « on s'est fait voler la mobilisation » ! Certes sans préciser, à moins que les ciseaux du journaliste de Libération aient tronqué la chose : car c'est bien la mafia CGT qui a « volé la mobilisation » et pas le Saint Esprit : c'est sa fonction sans laquelle ses permanents ne seraient pas rétribués par le gouvernement. Mardi les pompiers sociaux achèveront leur sale boulot avec leur « grève générale » de pacotille. Pis la mafia CGT n'ayant pas peur de plastronner « dur », avait annoncé « l'insurrection » pour...vendredi dernier ! Du moins fallait-il s'attendre à « une situation insurrectionnelle » ! On en reste encore estomaqué ! Lénine lui aussi en est resté dans son sarcophage en verre sous mausolée. Même LO, via son ouvrier bonze Mercier n'a pas osé user d'un tel langage[1]
Mais le plus génial pour saboter une grève, démolition subtile habituelle de la mafia CGT - et la plus sûre manouvre pour décrédibiliser la lutte de classe, c'est déclencher ou encourager les grèves au moment des vacances! Ce coup-ci c'est parfait, surtout que sans carburant, le moment tant attendu de repos pour les travailleurs, est bouzillé, merci la CGT! Or l'extension n'est pas simplement un simplisme ouvriériste mais doit "généraliser" le succès auprès de l'opinion - en sachant que ce terrain est assez bien maîtrisé par les putes journalistes - et, dans le cas d'espèce c'est bien foutu, surtout si mardi la CGT prolonge les dégâts. L'extension c'est aussi et surtout rendre la lutte populaire. Avec l'impopularité entretenue, les menteurs de la CGT pourront dire en conclusion: "la CGT a été persécutée alors qu'elle défendait les graèvistes sous les coups de la censure et des attaques des médias". A la prochaine!
Gageons que si Martinez prenait le pouvoir il ne saurait pas
quoi en faire. Une véritable grève générale ne se décrète pas et ne se
décrétera jamais.
Idem pour les ambitions enfuies de Mélenchon. Il y avait du monde certes à sa manif, mais surtout devant. J'ai calculé qu'on était au moins dix mille personnes hors de l'encadrement du défilé mélenchonien, soit un tiers de la manif totale que j'ai observé se dérouler jusqu'à son terme place de la Bastille. Une foule de gens, hétéroclites, jeunes petits-bourgeois, papys gauchistes sur le retour, qui ne se sentent nullement représentés par les nuls de la Nupes et ses folles. Au cours de multiples discussions le long du parcours – on discute plus en manif que enfermé dans une usine et la discussion prend plus rapidement un tour politique – j'ai vérifié que les gens étaient surtout là pour manifester leur colère, tout en discutant aussi de luttes qui touchent plusieurs autres pays, et, sous ma pression insistante, reconnaissant que la guerre accélère la crise économique et devient de plus en plus la cause de la misère.
Le cortège derrière la clique politique mélenchonienne était surtout composé d'agités du bonnet, diverses sectes trotkiennes, dansant et lançant des slogans stupides ou inappropriés (« non au fascisme!?). Je souligne car, devant il prédominait une certaine sérénité et une joie de marcher ensemble ; avec quelques slogans crétins aussi : « crs/ss », « tout le monde déteste la police » (pour la rime), quand d'autres avaient ma sympathie : « laissez-nous manifester », « révolution »... Le portugais de Figaro, Vincent Trémolet de Villers – qui a piqué mon idée dans les commentaires que je leur fais ou parce qu'il a un œil sur mon blog – résume assez bien un mouvement de bobos :
« Certes, le cortège entre Nation et Bastille n’était
pas ridicule, mais il faut déjà avoir connu Nuit debout et les marches climat
pour mêler en une même manifestation le slogan d’Intermarché, «Tous unis contre
la vie chère», et celui de Greta Thunberg contre l’inaction
climatique ».(...) Mélenchon le sait très bien, qui a voulu dépasser cette
faiblesse constitutive par la dynamique de l’union et l’invention dans les
urnes d’un autre peuple, composé de diplômés précaires, socialistes en déshérence,
minorités urbaines, immigrés des banlieues islamisées. Une application radicale
de la stratégie Terra Nova, utilisée par François Hollande en 2012. Cela donne
une force politique conséquente, mais certainement pas une force populaire.
C’est le paradoxe du moment que nous vivons ».
Déroulement
La manif n'a pas eu un
long parcours et fut très lente, les CRS freinant tous les cent mètres. Les
manifs rapides seraient-elles plus violentes ? Atmosphère bon enfant avec
une certaine joie comme je l'ai déjà dit. J'étais venu surtout pour me payer
Sandrine Rousseau et lui faire honte face à ses admiratrices (mais de moins en
moins d'admirateurs), la dame n'a pas montré son museau ni sa victime le grand
rouquin (à qui j'ai apporté mon soutien par mail, sa secrétaire m'a remercié).
Par contre, et cela la télé ne vous l'a pas montré, un groupe de jeunes s'est
mis à conspuer au passage la poignée de députés Nupes juchés sur la nacelle du
camion : « pourris », « vendus », etc. une partie de
ceux qui avaient dû probablement aussi conspuer la pimbêche Rousseau.
Je suis resté un long moment sur la place pour observer avec
mon ami Brahim, et nous étions assez d'accord sur la composition du défilé et
sur une conscience de classe assez sensible dans les comportements.
Un incident devait provoquer ensuite autour de moi une petite
AG. Un groupe de jeunes étaient en train de mettre le feu à une poubelle fixe
de la ville de Paris. J'interviens immédiatement et je leur dis d'arrêter de
faire les cons. J'enjambe la corbeille et j'écrase le feu avec mon pied.
Aussitôt je suis entouré par un groupe de jeunes, que je pris d'abord pour des
lycéens ou des étudiants.
–
pourquoi vous faites ça, on se révolte..
–
c'est pas ça la révolte, vous allez permettre
aux flics d'intervenir plus vite (les CRS le lon du mur en face, chargeaient
dès qu'ils recevaient un fumigène ou un pétard de carnaval).
Le ton monte :
–
t'es du côté de la police ?
Le tutoiement n'est pas le fait des jeunes, ni une agressivité
redondante, mais de vieux machins, têtes chenues ou dégarnies dont vous pouvez
deviner le passé politique. Je leur réponds que c'est pas malin de soutenir des
actes anarchistes. Ensuite puisque le principal ennemi pour ces gens-là est la
police, je jette un peu d'huile :
–
mais la police c'est des prolétaires comme nous,
s'ils font des conneries ils peuvent être licenciés !
Un vieux croûton plus véhément encore, gesticule :
–
en 68 tu devais être aux côtés des flics.
Mon argumentation est courte :
–
pauvre con. Mais dites-vous bien tous (le cercle
s'était élargi autour de moi) que la police aujourd'hui (sauf la PJ et les CRS)
n'est plus la même qu'au 19e siècle, une large partie de leurs activités
confine au social, ils servent souvent d'assistante sociale, de protecteurs de
vos maisons...
Le vieux croûton gesticule encore plus mais je ne comprends
pas ce qu'il me dit, je lui balance :
–
quand ta fille se fait violer t'es bien content
d'aller porter plainte !
Il continue à m'invectiver, et j'en rajoute :
–
dites-vous bien que si un jour on va vers la révolution,
dans la période de transition il faudra encore une police... et si je deviens
commissaire de police je ne vois pas pourquoi on se passerait des bons
professionnels de la police, qui seront capable de nous rejoindre, plutôt que
d'en prendre parmi vous capables de faire des abus comme on l'a vu dans
plusieurs révolutions.
J'ai les lèvres sèches. Je cours à la fontaine à l'entrée du
métro. J'entends : « ouais fuit!). Je fuis pas, je reviens. Là c'est
une femme de la quarantaine qui s'en prend à moi parce que j'avais dit que la
poubelle était un bien public :
–
on s'en fout, le bien public n'existe
plus !
–
Et, dis-je, c'est qui qui va venir
réparer ? Les ouvriers de la ville de Paris !
–
Je m'en fiche, je suis parisienne et je paie mes
impôts !
–
T'es une vieille bobo !
–
Moi une vieille bobo ?(elle rigole)
Je réattaque sur la police, puisqu'il y a une autre vieille
citrouille qui me tourne autour et qui me traite d'ami des CRS.
–
écoutez-moi. Avant le covid j'ai participé à des
manifestations où vos amis blacks bloc s'en prenaient aux femmes CRS, je leur
ai dit : « tu peux insulter une policière dans sa fonction mais pas
dans son statut de femme ».
La « vieille bobo » (en fait pas vieille mais plutôt
belle femme) rugit, approuvée par la foule !
–
c'est une salope !
–
Ah oui c'est une salope... attends je vais aller
trouver Sandrine Rousseau et elle vous fera un procès à tous pour mon
plaisir !
Retour de mes présumés étudiants qui viennent
« m'expliquer » que la violence est nécessaire dans toutes les
révolutions, et moi bonne pomme de répondre :
–
mais bien sûr, mais à un autre niveau, pas à
celui d'un feu de poubelle. Je vous concède que j'ai fait les mêmes conneries
que vous en mai 68 parce que j'étais jeune...
- alors vous voyez, laissez- nous faire notre expérience...
Deux d'entre eux sont plus capables d'argumenter, et mon ami
Brahim, hostile à toute violence s'occupe de l'un et moi de l'autre. J'en suis
presque à m'excuser d'avoir pris la même place des vieux cons qui me
morigénaient en 68... Mais quand la discussion en vient au point politique je
deviens méfiant face à cette innocente approbation d'une violence urbaine
« révolutionnaire ». Mon vis-à-vis me fait le coup du tous ensemble
et de la priorité de la question écologique à tous points de vue. Je fais le
rabat-joie en lui démontrant que la première pollution à dénoncer c'est la
guerre et que le bla-bla écolo sur la pancarte de la manif c'est comme le
patriotisme en 14, tout le monde pouvait le partager mais pas avec les mêmes
conséquences, qu'il m'explique pourquoi on va priver de voitures les ouvriers
avec cette « géniale » voiture électrique ?
L'autre s'en mêle et veut « m'expliquer », il me
demande de «réfléchir »... faut jamais me dire çà :
–
je t'interdis de me dire de
« réfléchir »... je réfléchissais déjà quand tu étais dans le ventre
de ta mère ! Vous ne connaissez rien à la lutte de classe, vous parlez
d'un « tous ensemble » dont cette manif serait le prototype !
C'est des conneries, seule la classe ouvrière représente une conscience et une
volonté collective.
Comme l'autre partie du public me demande (hé hé classique mon
cher Watson!) « quoi faire ? », comme disait la momie de
Moscou, je réponds que le processus révolutionnaire c'est sur la base d'AG où
vous serez capables de ne pas vous laisser voler la décision par les
bureaucrates syndicaux...
Mais je parle dans le vide, un manifestant vient me chuchoter à
l'oreille que nos deux lascars sont des cadres, l'un journaliste et l'autre,
manager (celui qui m'avait dit de réfléchir). Ainsi nos défenseurs de feu de
poubelle n'était pas si naïfs qu'ils paraissaient. La belle bourgeoise, fairplay, vint par contre me serrer la main en souriant.
Le manager vient nous donner ensuite une précision importante concernant l'incendie de poubelle, c'était un "camarade" qui était en train de brûler son uniforme noir de black bloc et son sacs à dos pour ne pas se faire prendre par les flics. Je réponds: alors allez vite chercher une autre allumette, je dirai rien.
L'OMBRE DU PARTI VIRTUEL DE CLASSE 15 JOURS APRES
Rien ne laissait à penser que le CCI (Révolution Internationale
en France) se souciait d'aider les travailleurs en lutte des raffineries.
Attentisme pendant les 15 jours du silence radio gouvernemental ? Le vent
soufflerait-il au cours de la troisième semaine?
Après nous avoir donné une analyse enchanteresse des grèves
dans la Perfide Albion, brisées par un cercueil royal, et présumées être la
réponse « de classe », quoique économique et corporative, à la guerre
en Ukraine, on nous diffuse ce même tract à la manif mélenchonienne mais pas le
dernier, plus modeste et raisonnable … normalement, dans le marxisme, c'est ce
qui est nommé opportunisme. Sans doute que le titre du dernier tract allait
trop dans le sens de la mystification d'une pseudo extension syndicale ?
–
« Grèves dans les raffineries françaises et
ailleurs... La solidarité dans la lutte, c’est la force de notre classe! »
Tandis que l'ancien faisait sans doute plus internationaliste
et plus « anti-guerre » ?
–
« L'été de la colère au Royaume-Uni :
La bourgeoisie impose de nouveaux sacrifices, la classe ouvrière répond par la
lutte ». Ouais, mais pas sans embûches et pas au niveau politique où on
pouvait l'espérer.L'opportunisme essaie ensuite de se justifier a posteriori
pour justifier...qu'il a toujours raison (mais en oubliant la faute sur la
guerre », on parle même de « workers » au lui de travailleurs
sans doute pour faire plus chic :
« La montée palpable de la
colère et de la combativité dans de nombreux secteurs en France, ces dernières
semaines, n’est donc pas une surprise. Elle s’inscrit, en effet, dans une
dynamique plus large, plus ample, dans une dynamique internationale dont
l’indice le plus significatif a été la lutte menée cet été (et qui continue)
par les workers au
Royaume-Uni. Dans notre tract international du 27 août nous écrivions ainsi : « Il s’agit du mouvement le plus
important de la classe ouvrière dans ce pays depuis des décennies ; il faut
remonter aux immenses grèves de 1979 pour trouver un mouvement plus important
et massif. Un mouvement d’une telle ampleur dans un pays aussi important que le
Royaume-Uni n’est pas un événement “local”. C’est un événement de portée
internationale, un message aux exploités de tous les pays. […] Les grèves massives au Royaume-Uni
sont un appel au combat pour les prolétaires de tous les pays ».
Depuis, les grèves en Allemagne ou celles annoncées en Belgique, par exemple,
n’ont fait que confirmer cette tendance ».
Ce deuxième et dernier tract est
pourtant plus lucide que l'enthousiasme du premier, n'est paq mégalomane du
tout comparé à sa secte concurrente, mais sans voir que l'extension aux autres
secteurs n'est pas naturelle mais concerne des bastions CGT :
« Pour autant, la classe
ouvrière fait face à une véritable faiblesse : le morcellement de ses
luttes ».
Ce qui n'empêche que je suis d'accord avec la conclusion de ce deuxième trac, hélas non diffusé ce dimanche. Conclusion déprimante, me direz-vous, pas vraiment puisque les prolétaires peuvent et pourront constater partout qu'on cherche sans cesse à leur « voler leur mobilisation » !
« ..aux micros de BFM TV, le leader de la CGT, Philippe Martinez ne veut surtout pas de mouvement unitaire de la classe. C’est pourquoi en brandissant la « grève générale », il orchestre la multiplication des actions locales : « Il faut que dans toutes les entreprises, on discute d’actions et généraliser les grèves. Cela veut dire qu’il faut qu’il y ait des grèves partout ». En clair : les syndicats organisent la division et l’éparpillement, entreprise par entreprise, sous couvert de « généralisation ».
La mobilisation des troupes
mélenchoniennes ne pouvait aucunement voler celle des ouvriers en grève, mais
elle peut jouer un rôle de consolation vu ce que la CGT va faire subir comme
mensonges mardi, en craint qu'elle seule a été persécutée par les médias et les
méchants patrons.
[1]Sur BFMTV, Jean-Pierre Mercier, porte-parole de la CGT
Stellantis dévoile une visioconférence qui s'est tenue ce matin."On a
convenu d'appeler l'ensemble des salariés du groupe à se mettre en grève le 18
octobre", indique Jean-Pierre Mercier.Le responsable syndical poursuit en
expliquant que ce mouvement avait vocation à s'inscrire dans la durée."Les
grévistes des raffineries ont ouvert une brèche. Ils ont brisé le tabou des
augmentation de salaires".
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