les dessous du pouvoir |
« Quand j'entends
le mot généralisation de la part d'un syndicaliste, je me barre »
anonyme
« Dès
les prochains jours, nous appellerons les salariés des autres professions à se
mettre en grève. La question des salaires est incontournable, il faut la
régler.» Petit moustachu
« Quand une femme commence à faire remarquer qu'elle est
honnête, il est temps de se méfier ».
Alfred Capus
La colère monte dans tout le pays... Dans tous les
pays ? Il y a plusieurs grèves un peu partout, dans divers secteurs, mais
personne n'en fait état, surtout les syndicats dont la fonction est de
cloisonner. De toute manière cela ne changerait rien même si ça se savait, une
grève générale ou de masse cela ne se décrète pas, cela ne vient même pas d'une
volonté mécanique ou groupusculaire de généraliser. Comme en 68 cela devient un
acte évident comme un rayon de soleil, une situation de fait. On en est loin
avec tous les micmacs à tire-larigot de la bourgeoisie française et le
tintamarre de toutes ses factions politiques n'a pour seul but que de dissoudre
la lutte de classe au nom d'une lutte générale parfaitement hypothétique et
incrédible. Depuis quinze jours les salariés des raffineries mènent une grève
qui, dans un premier temps est restée totalement ignorée par les médias,
lesquels se répandaient en lamentation au nom de cette entité élégante
« les consommateurs » pour ensuite se déchaîner en calomnies comme on
a l'habitude dans l'histoire des grèves trop spontanées en France. On croirait
même souvent du Poutine dans le texte. Mais ce n'est pas contre la grève en
soi, phénomène qu'aucun bourgeoise n'oserait reprocher à l'ouvrier (qui l'emmerde
sur ce sujet) mais contre les « responsables » : les syndicats
et les bâtards de la gauche caviar et stalinienne : les NULS et les bobos
fémino-écolos. Bizarre.
Alors que l'on se doute que sur le terrain la combativité est telle que les syndicats, CGT en tête, sont contraints de radicaliser leur langage, et restent des fossoyeurs professionnels de la lutte de classe, qui supportent des insultes imméritées, ces bonzes restent sereins sachant que les grands patrons et l'Etat misent sur eux, ne seraient rien sans eux. Sans syndicats intermédiaires complices (rétribués par l'Etat bourgeois) aucun gouvernement de pays développés (au sens de la mystification politique) ne pourrait fonctionner sans être renversé tôt ou tard.
L'atmosphère est des plus funestes. Guerre en Ukraine, inquiétudes pour le chauffage et l'électricité cet hiver, etc. Tout cela est venu se concrétiser par les pénuries d'essence quand le gouvernement accusa initialement les millions de travailleurs automobilistes de s'affoler pour rien, non par maladresse mais pour mieux en faire porter les conséquences sur le dos des grévistes et ainsi empêcher toute généralisation du mécontentement à l'ensemble des prolétaires, découpés entre consommateurs et grévistes. Il ne s'agit pas du tout d'une grève artificielle mise en place pour la luttes des places entre syndicats ou l'intronisation d'un clan féministe dans la succession à Martinez, mais bien d'une lutte de classe, pour des besoins de classe, économiques et sociaux, dont les travailleurs sont à l'initiative. Mieux cette grève est symbolique de la gravité de la période et de la connexion entre tous les événements qui se déroulent. Macron a encore menti ce soir à la télé en prétendant qu'elle n'a rien à voir avec la guerre. Bien sûr que si ! Le premier affolé, mais le masquant, est l'Etat français qui envoie sa première ministre lécher le cul des potentats algériens pour ne pas risquer de se retrouver dans... une pire situation que l'actuelle !La rigidité du gouvernement à ne pas céder quant à l'idée de taxer les gros profits (une galéjade ç la Mélenchon) et à rester vent debout aux côtés des patrons de Total et Esso est bien le coût de la guerre, qui pèse très lourd sur l'économie nationale sans qu'on en parle. C'est donc bien la guerre qui contraint le gouvernement à rester droit dans ses bottes. C'est pourquoi je maintiens – pas dans l'immédiat - que le pétrole est et va devenir un explosif social dangereux. Pour l'heure les globules blancs de la bourgeoisie accourent de toutes parts.
D'abord, sans l'entrée en piste officielle du
« chantage syndical » - après plusieurs jours de silence radio sur la
grève elle-même - le gouvernement restait minable et impuissant et il est assez
en difficulté en se mélangent les pattes avec ses successifs mensonges. La
première ministre Borne (dit bornée) a été chargée par son patron d'annoncer la
réquisition...qui en réalité est impossible juridiquement pour des entreprises
privées, et dont Martinez s'est moqué ; effet de manche ! On peut
naïvement croire la révolution en cours (ce sera le cas de mes maximalistes
mégalomanes) car d'autres secteurs de la même branche (néo-EDF partie
nucléaire) viennent d'annoncer s'être
joints à la grève. Or ce sont des secteurs parfaitement contrôlés par la CGT et
ne concernant qu'un nombre infime de travailleurs. Désolé islamo-gauchistes et
stalino-fémino-syndicaux, vous nous croyez sans mémoire ! On n'a pas
oublié 1995 et ces années où vous avez si bien « généralisé » pour
mieux empêcher toute réelle généralisation prise en charge par les ouvriers
eux-mêmes pour ensuite prétexter que cela ne servait à rien puisque l'isolement
avait été cultivé lieu par lieu, et le cloisonnement caricaturalement imposé,
par les encadreurs syndicaux.
Récapitulons.
Heureusement les syndicats ont savonné initialement la planche. Pas de front syndical, un truc qui risquerait d'être pris au mot. D'abord en se divisant, la CGT restant seule en piste et prenant soin de faire durer la grève dans l'isolement renforcé par le silence radio des médias. Classique mon cher Watson ! Puis en criant à tout va, deux semaines après (temps suffisant pour épuiser les grévistes) qu'il faudrait maintenant « généraliser », au moment ou des sections FO ont annoncé se joindre au mouvement... L'unité syndicale fait semblant de renaître pour mieux, par après, déplorer la perte de tonus des grévistes ? Chapeau bas !
La semaine dernière les journalistes du pouvoir avaient commencé à s'énerver mais en précisant, patelins, qu'il ne fallait pas désespérer de la CGT, laquelle promettait pour le mardi suivant de ne plus peser que sur la question des salaires (adieu conditions de travail, titularisation de milliers de précaires, etc.). Mais en ce début de semaine il n'en était plus question on apprenait que FO rejoignait la grève, les journalistes précisant que FO dans ce secteur n'est qu'une toute petite secte « non représentative » ; alors que ses fédérations ne sont pas négligeables ![1]
Les journalistes se sont soudain montrés disert sur un mouvement « en voie de généralisation ». Pour les gogos naïfs la description de l'extension apparaît magnifique, elle est en effet pourrie et perverse et sent déjà les chrysanthèmes pour la semaine prochaine :
« Chez EDF, la mobilisation s’est étendue mercredi
matin, à l’appel - comme dans le pétrole - de la CGT (et de FO). Elle
touche maintenant huit réacteurs dans quatre centrales nucléaires. Des salariés
ont en effet voté la grève à Cattenom, suivant l’exemple de leurs collègues de
certaines équipes de Tricastin, Cruas et Bugey. À Gravelines, les salariés ont
voté la grève à partir du 13 octobre.
La
mobilisation a gagné du terrain dans les raffineries, mais aussi
dans le nucléaire. Le mouvement, qui dure chez EDF depuis fin septembre, est
plus discret. Il pourrait cependant engendrer des conséquences graves sur la
production d’électricité au plus fort de l’hiver. Le contexte est déjà tendu:
une dizaine de centrales sont à l’arrêt à cause d’un problème de corrosion et
les autorités, craignant des coupures en cas d’hiver froid, appellent les
Français et les entreprises à diminuer leur consommation de kilowattheures.
Chez EDF, la mobilisation s’est étendue mercredi matin, à l’appel - comme
dans le pétrole - de la CGT (et de FO). Elle touche maintenant huit
réacteurs dans quatre centrales nucléaires. Des salariés ont en effet voté la
grève à Cattenom, suivant l’exemple de leurs collègues de certaines équipes de
Tricastin, Cruas et Bugey. À Gravelines, les salariés ont voté la grève à partir
du 13 octobre ».(...) «Il
y a un aspect copier-coller entre le mouvement dans les raffineries et celui
dans les centrales, bien que chez EDF cela prenne moins pour l’instant,
décrypte un fin connaisseur du secteur. Les populations sont sociologiquement proches, avec par exemple
des rythmes en “trois huit”.» Comme chez TotalEnergies et
ExxonMobil, la CGT d’EDF veut faire pression dans le cadre des négociations
salariales annuelles. (...) Le mouvement ne touche pas des milliers de
salariés, ni même des centrales en fonctionnement, car alors ils se feraient
rappeler à l’ordre par le gestionnaire du réseau RTE. Au lieu de cela, la CGT
cible les équipes cruciales pour le bon avancement des travaux d’entretien des
réacteurs à l’arrêt. Le syndicat utilise le minimum de troupes pour provoquer
un impact maximum pour EDF ».
Tout est dit. Comme si la grogne pour le non
approvisionnement en pétrole ne suffisait pas à isoler les grévistes, à les
faire passer pour des salauds, on en rajoute une couche avec cette généralisation
« minoritaire » des cliques CGT d'EDF (que je connais parfaitement
pour y avoir été à l'intérieur une trentaine d'années mais pas membre).
Horrible de chez horrible, la CGT et ces salauds d'EDF vont nous faire congeler
de froid cet hiver, des coupures auront lieu parce que ces ordures auront
retardé la réparation des centrales nucléaires que Hollande et la clique
écolo-bobo avaient décidé d'arrêter pour les remplacer par des hélices et les
manteaux de fourrure synthétique de Sardine Ruisseau[2].
Vous vous rendez compte ? Bien sûr si tout cela
n'était pas la conséquence de la guerre en Ukraine et de l'irresponsabilité d'une
génération nunuche d'écolos bobos, on pourrait pardonner à la CGT (et aux
grévistes minoritaires et irresponsables aux aussi). Et quand une vulgaire
section du sud menace du grand soir, on tremble ! « La CGT
Bouches-du-Rhône menace d'appeler à la «mobilisation générale» à la première
réquisition ». Quatre types ont été réquisitionnés déjà et on n'a rien vu
ni entendu de la section marseillaise va-t-en guerre !
Avec de telles arguties pas besoin de réquisition ni
d'envoyer les CRS...
LE FEMINO-STALINISME EN TETE DE LA LUTTE ?
L'engeance politique qui contient la noria des bobos de toutes tendances, éclectique et moraliste, qui a remplacé depuis tant d'années la lutte de classe par la lutte des races puis maintenant par la lutte des genres, qui considère la plupart des ouvriers comme des arriérés racistes, qui passe son temps regarder sous les culottes et les pratiques privées de ses propres membres, surtout masculins, est venue soudain apporter son soutien, accessoire et de peu d'intérêt. J'en traite ici de façon anecdotique mais pour démontrer que c'est une idéologie importante du pouvoir, avant tout en direction des bobos dont le fanatisme est facile à faire chavirer.
Mangeant
mon paquet de chips devant les infaux vers quinze heures, j'assiste à
l'exhibition, avec écharpe tricolore, d'une délégation de la NUPES devant la
raffinerie de Port-Jérôme, constituée uniquement de femmes... dont une certaine
Mathilde Panot (je ne suis pas tombé dans le panneau, c'est une simple groupie
de Mélenchon qui en d'autres temps y aurait expédié plutôt le rouquin, moins
con). La dame enturbannée tricolore déclare en bafouillant : « On
peut être solidaire des grévistes ET des 18 millions de personnes qui utilisent
leur voiture pour aller travailler en soutenant ces revendications
salariales" (hausse du Smic notammant) ».
On prend note de cette capacité inouïe à relier au plan
électoral l'unité du consommateur, vulgaire automobiliste, avec la hausse du
SMIC. Il est précisé que c'est pour soutenir « une lutte d'intérêt
général », ce qui confirme qu'on prend les ouvriers en grève pour des cons
et la grève générale pour une fable de la CGT (ce qu'elle est en effet). Et
d'ajouter que "Ceux qui bloquent le pays c'est le gouvernement qui refuse
de taxer les superprofits", toutes choses assez irrationnelles et qui
n'ont rien à voir avec les revendications immédiates des grévistes !
Marchais et ses sbires n'étaient pas aussi ridicules dans leur soutien, même
plus pourri, mais avec une sémantique plus prolétarienne.
Les NULS de la NUPES ne pouvaient rester impassibles devant l'arrogance retrouvée de la CGT. Il
fallait aussi que la folle du logis se manifesta à son tour. Oui la même qui accuse le genre masculin de toutes les tares et de l'oppression des femmes, pas le capitalisme, ramène sa fraise devant les médias acquis à sa connerie. Le langage est aussi châtié que sa consoeur (je suis poli)Mathilde, la citation est de troisième main journalistique : « Sandrine Rousseau estime que le gouvernement doit faire pression sur la direction de Total et dénonce la réquisition des grévistes dans les raffineries. Elle espère "un mouvement de grève générale". "J'espère que ce sera l'étincelle qui déclenchera un mouvement de grève générale", affirme la députée EELV de Paris. "La colère dans le pays est telle que je pense qu'il y a vraiment matière à bloquer et à changer les politiques libérales mises en place par le gouvernement", a-t-elle expliqué" sur France Info ce matin. L'élue assure que ces grèves sont "justifiées" et qu'elles ne se seraient pas déclenchées si les salaires avaient été augmentés. "Total fait des superprofits depuis des mois, c'est incroyable que tout cet argent parte aux actionnaires" de l'entreprise, et non aux salariés ».
D'abord personne ne lui a demandé son avis, à part les
professionnels de l'infaux, mais surtout c'est le langage d'une bobo totalement
étrangère au monde ouvrier avec des questions dont on n'a que foutre et qui
plongent dans le ridicule ! Demander à un gouvernement bourgeois de faire
pression sur ses principaux commanditaires ? Espérer un « mouvement
de grève générale » ? On n'est pas chez les curés, on n'espère rien
du tout. C'est la masse qui décidera tôt ou tard et qui se fiche des espoirs
d'une pimbêche bobo. Autant elle nous fit ricaner avec ses jacasseries contre
les barbecue mâle, ses volontés de « déconstruire » les hommes,
autant sa guimauve bourgeoise apparaît lamentable et pitoyable, la révolution
nunuche de pimbêche ce serait : « bloquer et changer les politiques
libérales » ; ah bon on irait prendre les armes et se faire tuer pour
un libéralisme écolo-neuneu ? Le reste de l'argumentation est du genre
« si j'avais pas cassé ma montre elle marcherait toujours » !
Plus pitoyable qu'une syndicaliste de base. C'est bien la peine d'avoir été à
l'école te de jouer au professeur.
Elle pourrait peut-être bien finir ministre avant la fin de l'ère Macron ? La belle et sémillante Aurore
Le relais de Sardine, Aurore sexy |
Bergé, féministe de choc du parti renaissance – qui tombe bien puisque la belle est enceinte – trouve surtout son inspiration chez la Sandrine. Les mots employés pour fustiger la gifle incontinente du pauvre Quatennens étaient les mêmes que Sandrine. Le gamin Macron va-t-il bientôt préférer l'originale à la copie ? C'est un fait le secret du pouvoir finissant de Macron ce n'est pas sa maman et épouse mais le féminisme stalinien, assez intégré mondialement ; dans la plupart des pays avancés (en matière de mystifications démocratiques) on place en tête des pouvoirs des pimbêches bourgeoises, sans que rien ne soit changé au sort des millions de femmes prolétaires.
Mais jusque là il y a un lieu où des effets de manche
comme l'antifascisme et l'antiracisme ne passaient pas vraiment. Désormais il
faut tenter d'y introduire le féminisme stalinien. Mais ce sera présenté à
l'inverse de l'utilisation journalistique.
Mais enfin on s'en branle complètement de Sandrine
Rousseau, on l'a sifflée dans la rue dans la manif pour les iraniennes, et j'en
étais. Sa défense de l'improbable liberté de se voiler, comme toute la clique à
Mélenchon et les troglodytes trotskiens, dans les dictatures nazislamiques, l'a
définitivement décrédibilisée.
Prendra-t-elle le risque d'être sifflée avec sa victime collatérale Quatennens le jour du carnaval tant
attendu et si déniaisé par l'éclatement des NULS en querelles de chiottes ? Nul doute que le prolétariat n'ira pas défiler derrière pimbêches et mélenchoniens mélancoliques (Corbière doute que la manif soit massive), derrière un slogan aussi nunuche digne des magasins Leclerc : MARCHE CONTRE LA VIE CHERE et l'inaction climatique !
UNE CGT EN DECLIN QUI VA SE RESSOURCER AVEC DES
PIMBECHES ?
Le Figaro, journal du patronat éclairé ne cesse de clamer
que la grève est surtout une manip pour ressourcer une CGT déclinante, le
syndicat gouvernemental la CFDT lui ayant soufflé la première place :
« La CGT, en déclin face à la CFDT, tente de relancer une dynamique avec
cette démonstration de force. Avec comme autre enjeu, la succession de Philippe
Martinez ».
Ce n'est pas faux, mais secondaire pour l'instant face à
la réelle colère de classe. Les renseignements des journaleux du Figaro (auquel
je suis abonné parce qu'on peut y faire des commentaires alors que Libé reste
stalinien, même abonné on ne peut rien corriger ni objecter) m'ont semblé
intéressant car confirmant l'alignement du pouvoir, ou ce qui serait une
meilleure formule, l'utilisation du féminisme bourgeois outrancier dans partis
et syndicats, une orientation totalement dissolvante pour le prolétariat, mais
surtout qui se moque de la condition féminine avec l'exhibition non d'une
réelle appréhension du long chemin qui reste à parcourir, mais de la course aux
places entre femmes et hommes dans les hautes sphères ou dans les pyramides des
diverses sectes de bobos. Une boboïsation de la CGT ?
« … Car derrière les formules guerrières des
grévistes face aux menaces de réquisitions, se cache pour la fédération un
double enjeu. Longtemps majoritaire chez EDF, la CGT est depuis plusieurs
années en perte de vitesse, notamment face à sa grande rivale réformiste, la
CFDT. Une démonstration de force réussie pourrait lui permettre de reconquérir
ce vieux bastion. Les puissantes fédérations ont aussi en ligne de mire le
congrès de la centrale qui doit se tenir en mars 2023 à Clermont-Ferrand.
Philippe Martinez, l’actuel secrétaire général, qui n’a jamais réussi à
rassembler ses troupes tentées de prendre leur indépendance vis-à-vis de la
ligne plus modérée de la confédération, a déjà prévenu qu’il ne rempilerait
pas.
Il a cependant présenté, comme le veut la tradition, la
«camarade» qu’il souhaite voir lui succéder: Marie Buisson, secrétaire générale
de la fédération de l’éducation et soutien actif de l’alliance avec plusieurs
associations écologistes dans le collectif «Plus jamais ça». Parmi elles
pointent notamment Greenpeace et les Amis de la Terre… dont les convictions
environnementales sont loin de plaire aux puissantes fédérations de la chimie
et de l’énergie. Une sortie victorieuse du conflit serait donc un atout de
poids pour influer davantage sur le choix de la future direction du syndicat et
ainsi radicaliser un peu plus une ligne jugée trop molle. Le message semble
d’ailleurs être passé. Après avoir affiché tardivement son soutien au
mouvement, la confédération vient d’annoncer que, suite aux demandes de
réquisition de personnels, elle suspendait sa participation aux prochaines
réunions avec le gouvernement ».
[1]Les syndicats FO de Donges (Loire-Atlantique), Feyzin (Rhône), Normandie (Seine-Maritime), La Mède (Bouches-du-Rhône), Grandpuits/Gargenville (Seine-et-Marne), Flandres (Nord) ont tous rejoint la grève légitime engagée depuis le 27 septembre", détaille FO dans un communiqué. L'organisation syndicale est néanmoins non représentative au niveau du groupe et quatrième force dans la branche raffinage-pétrochimie.
[2]Mercredi matin, une équipe
responsable du rechargement du combustible nucléaire du réacteur numéro 4
de Bugey s’est déclarée en grève, interrompant l’opération en cours. Le
réacteur doit redémarrer le 28 octobre, avec un mois de retard par rapport
au calendrier initial. Des équipes ne délivrent pas non plus les autorisations
nécessaires à l’entretien de différentes parties des réacteurs de Bugey et
Cruas, ce qui provoque, avance-t-on à la CGT, des retards de remise sur le
réseau de l’ordre de plusieurs semaines. Mais tout dépend du moment auquel la
grève survient, tempère-t-on du côté de la direction. Plus la perturbation est
proche de la date de redémarrage, plus le retard risque d’être important. Ce,
alors qu’EDF est lancé dans une «remontada»
pour redémarrer le plus vite possible plusieurs réacteurs par mois avant
l’arrivée des pics de consommation liés aux grands froids hivernaux. Hi !
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