Tous les médias se sentent obligés de parler du cas d'Eric Zemmour, particulièrement la radio d'Etat France inter, où les obligés du gouvernement s'efforcent de ridiculiser l'intrus dans la longue course électorale. Tous assurent qu'il ne propose rien de concret et n'a pas de programme, pourtant ces menteurs professionnels savent bien qu'il en a un. La vraie question est d'abord : sera-t-il au moins capable de réduire l'abstention voire de gagner les votes ouvriers. Pour l'heure la manipulation sondagière révèle que ce sont surtout couches moyennes d'artisans et de petits bourgeois qui inclinent vers l'égocentrique gaullo-monarchiste, quand une partie des ouvriers s'inclinent pour le RN. Au passage signalons encore que les élections bourgeoises sont en général courues d'avance et qu'il est toujours plaisant qu'une marionnette populiste en réveille un tant soit peu l'intérêt. Ajoutons que la condamnation de Sarkozy est parfaitement injuste, c'est tout le système qui gère les élections à coup de fric officiel ou louche, à chaque fois. Macron devrait être jugé de la même manière dans quelques années puisqu'il est allé chercher lui aussi des fonds bizarres à Londres... Pour que des élections soient vraiment démocratiques il faudrait qu'elles ne reposent pas sur le financement étatique ou louche des partis, comme disait notre bon Lénine avant de s'emparer du pouvoir, mais sur base du choix de leur programme. Quoiqu'on sache désormais qu'il n'y a plus de programme de la part des partis ou individus en lice.
Zemmour a bien un programme. Lequel est d'abord simple comme un bonjour, mais on verra qu'une chose simple est en réalité bien compliquée, comme l'a dit un jour un général versaillais face à la Commune de Paris. Zemmour est incontestablement un versaillais ; il hait 1789 comme il hait 1871 et surtout mai 68 (quand il n'était qu'un mioche) qui a signé la mort définitive du gaullisme et le début de la lente agonie de la gauche bourgeoise, jusqu'à aujourd'hui où se dire de gauche ne signifie plus rien . Il n'a pour tendresse envers la classe ouvrière du passé que celle qui était soumise au parti stalinien au temps du règne gaulliste, et n'a jamais caché son estime pour Thorez et Marchais.
Rendu célèbre par son obsession anti-migratoire, surfant en réalité sur un problème pas simple lui non plus, et qui n'avait pas besoin de cet égocentrique nabot pour occuper régulièrement la une des actualités, soit face aux migrations ininterrompues et de plus en plus nombreuses, soit via les faits divers et les menaces de mort contre des journalistes d'origine arabe, contre Mila et Naulleau, et tant d'autres gardés jour et nuit par des policiers (du jamais vu depuis la guerre du fait de l'appel au meurtre permanent – surtout au couteau et de préférence par égorgement) de nombreux arabes lambdas, soit via les crimes des islamomaniaques, soit face au parasitisme de nombreux arrivants, sans oublier ces délinquants d'Afrique du Nord dont on vient d'apprendre qu'ils sont des milliers à rester en France vu que leurs gouvernements d'origine, libérés du colonialisme français, n'en veulent pas. Ces informations contradictoires et gênantes n'ont nullement besoin d'un Zemmour pour exister et interroger toute la population en France, à quelque classe qu'elle appartienne.
Le premier point du programme populiste zémourien propose de faire cesser immédiatement toute immigration, de cesser de verser à tout va les allocations familiales et sociales, d'éjecter illico les délinquants de l'Est et du Sud. Arrêter l'immigration sans autre forme de procès est évidemment une connerie, on verra pourquoi par après. Mais dans ce premier point tout n'est pas faux, et a même été pratiqué par le mouvement ouvrier au XIX ème siècle, par exemple pendant la Commune de Paris. L'historien Robert Tombs raconte comment l'état-major de l'armée communarde refusa de sanctionner désertion ou refus de combattre les versaillais pour convenance personnelle par le peloton d'exécution, et choisit la sanction économique :
« La suspension du versement de la solde servit à faire respecter la discipline. L'état-major commença à refuser de verser la solde (et les vivres) aux unités et aux hommes ne rejoignant pas leurs postes. Les mairies refusèrent quelques fois de verser des revenus à leurs familles »1.
On a été informé récemment de quelques applications de cette règle contre deux ou trois familles de dealers, suscitant l'ire de la planète bobo-écolo, de la woke attitude et des islamo-gauchistes ; c'est normal, c'est leur fonction, faire semblant de défendre le prolétariat en haillon, dont pourtant Marx dit clairement dans le génial et toujours actuel Manifeste communiste qu'il faudra être impitoyable avec ces parasites sociaux dans la transition au socialisme, et essayer de les intégrer en vue d'un futur débarrassé du capitalisme.
On ne peut pas demander à l'actuel régime bourgeois macronien d'assurer une telle discipline – il n'a surtout aucune légitimité du point de vue de notre classe - et il n'y tient pas non plus, pour les raisons qu'on verra plus loin, ni ne veut ni ne peut résoudre la question de l'immigration désordonnée. C'est pourquoi la proposition de cet individualiste qui pose à l'anti-parti est finalement … aussi réformiste et utopiste que n'importe quelle plate-forme électorale des partis rabougris de la gauche bourgeoise et de sa sœur de droite. Il peut poser à une soi-disant radicalité comme la folle écolo Sandrine Rousseau, c'est du pipeau, parce que c'est impossible, non du point de vue humain (dont se fichent et la bourgeoisie et le petit populiste) mais du point de vue de la marche économique « libérale » qui est en … manque d'exploitation si j'ose dire et surtout d'exploités ! Même bâtir plus de prisons ne résoudra pas la crise migratoire du capitalisme
Deuxième point du programme zemmourien : il faut rétablir un Etat national gaulliste, notre saint père (après Pétain) ! Ainsi nous nous dirigerions vers cet idéal repli national pour mettre fin à l'empire bruxellois et aux désidérata de ses ignobles bureaucrates anonymes... Pourtant on n'a pas attendu la fiction européenne pour comprendre que le Capital fonctionne de façon anonyme, voire invisible à l'oeil nu. Avec des camps d'internement probablement pour les milliers de repris de justesse refusés par leur ex-patrie algérienne.... lequel gouvernement algérien peut compter sur les juges gauchistes qui se sont opposés à ce qu'un criminel algérien soit renvoyé chez lui au prétexte que la police de son pays le maltraiterait...
Mettons que si le président Zemmour supprimait l'hypocrite et opportuniste double nationalité et le pouvoir apolitique de l'injustice française, on lui accorderait un bon point, quoique les prolétaires n'aient eux pas de patrie. Le sauveur de l'identité "nationale" se veut aussi le restaurateur d'une droite regaullisée en monarchie républicaine, ce qui révulse les derniers petits ténors de la droite bourgeoise, en particulier en mettant hors d'état de nuire la magistrature gauchiste, ce qui ne nous déplairait point si ce n'est que c'est infaisable. Une chose est sûre la fausse gauche ou ce qu'il en reste, dans la magistrature, dans les clans politiques écolos ou rigolos (cf les riquiquis insoumis), et à l'Université, reste le pire ennemi du prolétariat.
Il faut être inculte ou simple baratineur pour proposer de rééditer le moment du gaullisme à notre époque. Zemmour se fout du monde entier certes, mais nous lui interdirons de continuer à mentir, comme tout politicien qu'il se glorifie de dénoncer dans les salons de télévision. Le moment du gaullisme est nécessaire à la bourgeoisie à la Libération surtout après l'humiliation de la guerre mondiale. Il faut restaurer la croyance en la nation. Mais ce brave De Gaulle (à qui j'ai arraché un bouton de sa tunique en 1965 au Mont Valérien) n'aurait jamais pu gouverner seul. Sans le parti stalinien, majoritaire électoralement et corsetant une classe ouvrière amorphe et désabusée, il n'aurait pas tenu plus longtemps que n 'importe quel cabinet ministériel de la IV ème République. On oublie toujours de rappeler qu'un gouvernement fort a toujours besoin d'une opposition forte, ce qui fût le rôle de la gauche bourgeoise des sixties aux eighties ; c'est la fonction que tentent de reprendre les Mélenchon, Jadot, Le Pen et... Zemmour. L'opposition (bourgeoise) à l'Etat (bourgeois) doit être surtout forte en gueule et faire croire que si elle succède à la « droite fasciste » elle fera mieux !
Aujourd'hui imaginons le général Zemmour élu président, sans parti (Trump en avait un), sans respect du barnum syndical ni du personne politique classique, il valserait au bout de la semaine suivant son triomphe ! La bourgeoisie n'est pas suicidaire au point d'envisager sauver son système derrière un petit con.
Troisième point du programme zemmourien. A peu près le même que celui du faux-cul Edouard Philippe : la retraite à 70 ans, des taxes à n'en plus finir, rien contre la hausse de l'essence ni contre les inégalités salariales, rétrécissement de la Sécurité Sociale, etc. (La mère Le Pen le joue plus social) C'est pourquoi le succès sondagier de Zorro Zemmour n'est nullement dû aux ouvriers « petits blancs racistes » (comme disent les tarés woke et les islamo-gauchistes)mais aux véritables couches intermédiaires, commerçants, artisans, ploucs, petits patrons, les mêmes petits bourgeois hétéroclites mis en avant dans le chant des partisans gaullistes2.
Avec ce mirage gaullien ringard, pas de pot ! Pauvre petit Zemmour, au moment même où les sondages fabriqués sur mesure le créditent de 15% d'intentions de vote, le Brexit (repli national) vire à la catastrophe en Grande Bretagne (devenue petite bretagne), dans un registre banal : pénurie d'approvisionnement en essence parce qu'on a fermé la porte à des milliers de possibles chauffeurs de camion de l'Est européen... Face à la mondialisation mais surtout face à la marche normale et moderne du capitalisme moderne, fermer les frontières est une connerie, invraisemblable pour les milieux financiers et les exploiteurs.
Revenons au point numéro un de ce démagogue : mettre fin à l'immigration. Il est incontestable que l'immigration n'est pas près de cesser avec la misère et les guerres qui sévissent au Sud et à l'Est et en Amérique latine ; il n'existe pas une misère comparable en Europe, et les assistés ne meurent pas de faim et sont plutôt animés par une arrogance vindicative nullement prolétarienne. Il est incontestable
Zemmour 1M52 - Marion 1M73 |
que cette immigration charrie des canailles, des profiteurs, des salauds, et que, du fait du nombre, les prisons françaises comprennent une majorité de noirs et d'arabes. Ce fût le cas dans les années 1930 dans le cas des italiens avec leur mafia. Les derniers arrivés sont toujours les plus mal logés si je puis dire... Cela ne signifie pas que l'immense majorité de ces migrants sont des salauds ou des exploiteurs potentiels. Il est incontestable que l'islam et ses arriérations – donc problème cultuel – est ce qui hérisse le plus les possibles électeurs de Zemmour, plus même que l'immigration en soi. Idéologie débile pour la condition de la femme et qui débouche sur un mode de comportement fasciste, fait de menaces de mort systématiques de la part de la plupart des individus paumés adeptes de ce machin. Ce retour à la religion, et à cette aliénation séculaire, a une cause simple : l'individualisme que le Capital a particulièrement développé de puis la chute de la maison stalinienne. Sans perspective ou même messianisme terrestre, l'individu se retourne en lui-même, ce que manifeste le voile, repli sur soi, contention et surtout, traduction du mot islam : SOUMISSION. Et soumission à l'ordre existant.
POURQUOI LA BOURGEOISIE EST-ELLE DEVENUE ANTI-RACISTE ?3
LA GAFFE DE MERKEL :
Je suis probablement un des rares à me souvenir d'une scène assez choquante qui avait pour protagonistes Mme Markel et une jeune palestinienne.
« "C'est vraiment dur de voir que d'autres peuvent savourer l'existence et que soi-même, on ne peut pas partager ça avec eux", explique Reem, à Angela Merkel. L'adolescente palestinienne confie timidement, dans un allemand sans accent, qu'elle traverse un moment difficile car sa famille est en passe de devoir retourner au Liban, pays qu'elle a quitté pour venir en Allemagne il y a quatre ans. L'adolescente va être prochainement expulsée d'Allemagne, faute d'avoir obtenu le droit d'asile.
« C'est vraiment dur de voir que d'autres peuvent savourer l'existence et que soi-même, on ne peut pas partager ça avec eux », explique Reem, à Angela Merkel. L'adolescente palestinienne confie timidement, dans un allemand sans accent, qu'elle traverse un moment difficile car sa famille est en passe de devoir retourner au Liban, pays qu'elle a quitté pour venir en Allemagne il y a quatre ans. L'adolescente va être prochainement expulsée d'Allemagne, faute d'avoir obtenu le droit d'asile.
"La politique, c'est parfois dur"
"Je comprends", répond la chancelière. "La politique, c'est parfois dur", enchaîne-t-elle. "Tu es devant moi et tu es une personne extrêmement sympathique mais tu sais aussi que dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, ils sont des milliers et des milliers. Et si nous disons maintenant: 'vous pouvez tous venir' (...), nous ne pouvons y arriver, nous sommes face à un dilemme", ajoute Angela Merkel, qui continue à parler quelques secondes avant de s'interrompre en voyant la jeune fille pleurer ».
Oh, allez, tu t'en es bien sortie", glisse alors la chancelière, semblant penser que la jeune fille était émue d'avoir pris la parole. Le modérateur intervient et dit à la chancelière: "Je crois plutôt que c'est parce que la situation est très pesante..." "Je le sais", reprend Angela Merkel. "Et c'est pourquoi je voulais aussi la réconforter", affirme-t-elle en s'approchant de la jeune fille pour lui caresser l'épaule, sans jamais abandonner son micro.
La chancelière Angela Merkel fît l'objet de critiques après cet incident. Le hashtag #Merkelstreichelt (littéralement "Merkel caresse") était jeudi en tête des tendances sur le réseau twitter allemand. Certains médias et internautes ont vu dans cette scène la preuve de l'insensibilité de la chancelière, tandis que d'autres estiment que toute personnalité politique aurait été en difficulté dans la même situation et que la chancelière a, au moins, fait preuve d'humanité en ne mentant pas à son auditoire4.
Comment la chancelière a-t-elle pu faire pleurer une jeune migrante sur un plateau télé et faire preuve quelques semaines plus tard d'une telle compassion pour les réfugiés syriens? Opportunisme ou personnalité complexe ? Titrait Slate.
Angela Merkel a-t-elle simplement donné libre cours à ses sentiments quand elle a ouvert les portes de l’Allemagne aux réfugiés syriens fuyant la guerre civile et les crimes de Daech? Ce serait simpliste de le croire et injuste de le nier. Avec la chancelière, le calcul politique n’est certes jamais absent. Avant de prendre une décision qu’elle a partiellement corrigée quelques jours plus tard en rétablissant des contrôles aux frontières, elle a attendu plusieurs jours. Pendant ce temps, elle a regardé les sondages qui montraient tous la solidarité spontanée éprouvée par une majorité de ses compatriotes envers les réfugiés. Elle a vu la campagne insolite du grand journal populaire et conservateur Bild Zeitung en faveur d’un accueil digne d’une Allemagne riche et fière d’elle-même.
Grâce à l’élan de sympathie provoqué par son cas, la jeune fille et sa famille avaient, quelques jours plus tard, obtenu le droit de rester en Allemagne.
Le quotidien de Munich, Süddeutsche Zeitung, a reconstitué les étapes qui ont amené Angela Merkel du rappel au règlement, à sa décision de braver les règles pour accueillir les réfugiés syriens. Le 26 août, soit une semaine avant la publication de la photo du petit Aylan mort sur une plage de Turquie, la chancelière est à Duisbourg dans un foyer pour immigrés géré par un prêtre catholique. On ne peut pas donner le signal que «tout le monde peut venir», déclare-t-elle. Le curé lui demande ce qu’elle ferait si elle avait brusquement devant elle cinq enfants malades, sans médecin, sans sécurité sociale. «A votre place, répond Angela Merkel, je crois que dans une situation d’urgence je chercherais à aider.» Le même jour elle annonçait que, en contravention avec la convention de Dublin, l’Allemagne enregistrerait les demandes d’asile de tous les réfugiés syriens.
La décision d’Angela Merkel d’ouvrir les portes a été vivement critiquée par la CSU, le partenaire bavarois de la démocratie chrétienne, qui s’est au contraire bruyamment réjoui de l’instauration de contrôles aux frontières. La chancelière regrette-t-elle son geste de solidarité? lui a-t-on demandé. «Si nous devons commencer à nous excuser d’avoir montré un visage amical dans une situation d’urgence, alors ce n’est pas mon pays», a-t-elle répliqué, dans un accès de sincérité inhabituel. Les valeurs de l’Europe, elle en parle rarement, mais elle tient à les mettre en pratique.
Après l’élan de solidarité envers les réfugiés, la Realpolitik a vite repris ses droits. Les capacités d’accueil, les conséquences sur le marché du travail, les risques liés aux exactions des groupuscules d’extrême-droite, la fronde dans la CDU et la grogne du parti frère bavarois ont déterminé la décision de rétablir des contrôles aux frontières et le recours à des pressions tactiques sur les partenaires européens réticents à accueillir des réfugiés5.
Les gens de Slate sont des gros naïfs. Ce n'est pas l'opinion qui décide avec son émotion ou pas. Ce ne sont pas les bobos écolos d'Outre-Rhin qui ont fait changer d'avis la mère Merkel mais le grand patronat allemand qui l'a rappelé à l'ordre « antiraciste » et « sansfrontiériste ». Et ils crurent noyer sa volte-face pour ne pas faire perdre la face aux intérêts de la bourgeoisie allemande en taxant la mamma Deutchland de réaction émotionnelle. La politique immigrationniste de la bourgeoisie allemande est ensuite tombée de Charyde en Scylla, en 2015 avec les incidents à Cologne, obligeant à reconnaître que ouvrir trop grand les portes pouvait décupler les besoins primaires.
Revenons au fond du problème. Le Capital a toujours eu besoin de l'immigration pour sa survie aujourd'hui. Dans les pays centraux a lieu un coup d'arrêt au développement des forces productives, ce qui se manifeste par une pénurie d'emplois dans de nombreux secteurs sur lesquels je ne vais pas épiloguer. Prenons simplement la restauration en premier lieu. Vous allez au restaurant, soit vous allez attendre une heure en vain, sans voir se pointer un seul serveur, soit vous êtes chanceux et ce restaurant fonctionne à merveille avec toute une équipe de serveurs et de cuisiniers noirs d'origine africaine. Dans le bâtiment on trouve de plus en plus d'ouvriers turcs qui ne parlent pas un mot de français. Comment ne pas comprendre l'antiracisme des patrons, des Etats bourgeois et des milliers de petits patrons affolés. La cause de la pénurie d'ouvriers en France est dûe à deux phénomènes : absence de qualification adéquate et fainéantise des assistés. L'idéologie bobo a même mordu sur le prolétariat : personne ne veut plus que son fils s'abaisse à être ouvrier, dans les diverses tribus communautaristes (arabes mais aussi juifs, protestants, etc.). On trouve bien, chez nos bobos, que les dealers aident économiquement leur famille, surtout pour qu'elles puissent offrir à leurs marmitons les portables les plus chers, voire des BMW. L'individualisme est roi surtout s'il permet une rampe de lancement vers l'enrichissement de toutes les manières possibles.
Voilà pourquoi je dirai en fin de compte que la bourgeoisie a raison d'être antiraciste et de s'opposer à la « préférence nationale » car les nouveaux venus sont capables de bosser un certain temps même pour des salaires dérisoires. Et qu'elle mettra son pied au cul du petit inconscient nommé Zemmour.
De toute façon la classe dominante est vouée, au rythme actuel, à s'effondrer, à voir s'effondrer son économie « quoiqu'il en coûte » à cause de la fable de « l'argent magique », c'est ce que pensait Marx, au contraire de Lénine le volontariste vite contrarié. Est-ce que cette classe ouvrière moderne, modelée, racisée, dispersée en tribus corporatives pourra se hausser à la nécessité de « transformer le monde » selon ses principes de solidarité. Je n'en donnerai pas ma main à couper ni ma gorge à égorger. Et en tout cas il lui faudra bien un parti de classe, qui n'est pas un parti d'affairistes comme toutes ces cliques (électorales et marginales) qu'on subit aujourd'hui. Et il est nécessaire ce parti pour rétablir les vérités historiques et éliminer les tares de l'individualisme.
Quant à la marionnette creuse, tout va être fait pour déstabiliser voire éliminer ce troublion de foire. Deux tentatives ont déjà eu lieu, l'exhibition du petit bonhomme en maillot de bain avec sa groupie énarque et magistrate et le soutien franc de papy Le Pen. Tout autre option sera la bienvenue.
NOTES
1Cf. La guerre contre Paris, p.227. Tout révolutionnaire devrait lire l'ouvrage de R.Tombs parce qu'il sort complètement des laudateurs acritiques de la malheureuse expérience « prématurée » et « accidentelle », mais parce qu'il démontre que l'action de répression versaillaise fût extrêmement compliquée, une grande partie des troupes composées d'ouvriers et de paysans ne voulaient pas aller « tirer sur leurs frères de classe parisiens ». Il fallut toute la subtilité et les concessions de Thiers, avec l'action d'encadrement terroriste de la flicaille, sans compter le bourrage de crâne sur les prétendus massacres de communards, pour pousser à l'horrible « semaine sanglante » ; il faut savoir que cela s'est joué à peu de choses ! Nos minorités marxistes pures organisées passent leur temps, de façon ringarde à dénoncer la « méchanceté » de la bourgeoisie sans vraiment analyser ses marges de manœuvres et la façon dont elle gère son inquiétude permanente face au prolétariat, même en le niant, et surtout en reprenant ses idéaux. Ainsi, pour parodier le Marx du Manifeste, j'écris : « la bourgeoisie a détruit tout internationalisme, solidarité de classe par l'idéologie antiraciste et immigrationniste. Elle s'est appropriée de façon caricaturale ce qu'est l'internationalisme ouvrier. Elle a impitoyablement déchiré la variété bariolée des partis et syndicats qui n'unissaient plus les ouvriers entre eux. Elle n'a laissé subsister que l'individualisme face à toute conscience sociale collective. Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de l'exaltation islamique, de l'enthousiasme des curés, de la mélancolie sentimentale des islamo-gauchistes ». La bourgeoisie décadente a remplacé la menace d'une société humaine lui succédant par sa prétention à éviter la fin du monde, quand elle rêve sans cesse d'un troisième holocauste mondial ». (cf. chapitre Bourgeois et prolétaires).
Il y a trente années, avec Marcel Cerf, petit-fils de communard et auteur d'ouvrages sur la Commune (Cahiers Spartacus) nous avions fait un courrier demandant à Arte de réaliser un film ou un docu du point de vue versaillais, sans réponse. Merci à Robert Tumbs d'avoir réalisé notre souhait, très éclairant et hors des sentiers battus des admirateurs béats de la Commune.
2 Ami,
entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami,
entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé !
partisans, ouvriers et paysans, A vos armes !
Ce
soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. »c
3En fin d'article je colle la photo d'une manifestation d'ouvriers américains dans les années de la terrible dépression économique, on y voit des ouvriers noirs qui défilent en tête avec leurs frères de classe noirs, pied de nez aux connards woke qui polluent avec leur antiracisme bourgeois les universités nord-américaines et de plus en plus en France aussi.
4https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/angela-merkel-fait-pleurer-une-jeune-palestinienne-a-qui-elle-refuse-l-asile_1699726.html
5http://www.slate.fr/story/107015/angela-merkel-la-dame-de-fer-au-grand-coeur
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