"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 31 juillet 2020

VERS UN TROTSKISME TRANSGENRE version américaine ?






      La procréation médicale assistée (PMA) qui permet d’avoir un enfant au moyen de différentes techniques médicales (insémination artificielle, fécondation in vitro…), était réservée aux couples hétérosexuels. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, cette PMA élargie aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, vient d’être validée par la majorité et la gauche bourgeoise parlementaire, et sera remboursée par la Sécurité sociale. Malgré des divisions dans la majorité, les députés ont rejeté à nouveau la PMA post-mortem ou l’ouverture de la PMA aux hommes transgenres. Même sort pour le don d’ovocytes dans un couple de femmes, dans laquelle la droite voyait un « glissement vers une gestation pour autrui ». Cette insuffisance sera l’objet d’une virulente dénonciation du résidu du NPA et des vieux croûtons d’Alternative libertaire, une secte nanar éparpillée en divers cantons paumés et qui se prend pour un parti « libertaire » alors qu’elle ne réunit pas plus de huit activistes en fin de manif parisienne de l’extrême gauche hétéroclite et suiviste du barnum syndical[1]. Ces histoires de PMA et de GPA ne sont même pas critiquées dans le milieu maximaliste, et il fait bien car c’est minable et une illustration, non pas de l’insanité d’une foireuse liberté de procréer et de « tuer le père dans la famille patriarcale », mais une illustration de la pérennité de la propriété privée « génétique » et « spermatique », où c’est le bobo homo ou la petite bourge lesbienne qui revendiquent l’égotiste « possession » d’un enfant. On l’ignore en milieu marxiste bègue, mais sur tous les plans, le capitalisme dans sa décadence fait tout pour ridiculiser le projet communiste. Or sur cette question de l’enfantement « libre » (qui n’a rien à voir avec l’abolition de la famille bourgeoise selon Engels et Marx)  n’est que l’incitation à succomber au charme de l’enfant produit sur commande dans la marchandisation de l’humain en oubliant que dans les sociétés communistes primitives l’enfant était l’enfant de la tribu et pas celui du couple narcissique adepte de la propriété privée d’un être humain à formater selon des désidératas de classe[2], pour la jouissance privative de l’enfant-roi, qui reproduira le même désir de perversion et de domination de l’autre.

     J’ai été un peu long et peut-être hors sujet en engageant cet article sur un sujet du parlementarisme bourgeois qui ne concerne que la haute élite bourgeoise et ses petits mégaphones gauchistes et anarchistes, mais la génétique en politique produit des mongoliens comme on va l’examiner. Est-ce que le mot communiste ne sera plus ridiculisé que par ces crétins de vieux contestataires caméléons de l’idéologie bourgeoise, Alternative libertaire (dit Union communiste libertaire = Union blanc et noir ou Union sucre et salé) vu que le NPA est en voie d’implosion ? Enfin c’est ce qu’une jeune journaliste inexpérimentée du Le Monde (mais déformée au trotskisme) semble suggérer. Les pronostics sur la chute finale de cette secte à tous vents sont anciens[3]. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Signifie-t-elle la fin de la génétique gauchiste contestataire pourtant si utile à la domination idéologique bourgeoise ?

Aurais-je eu du flair ou une quelconque influence sur les troubles qui existent au sein du NPA depuis quelques temps ? L’ex-tendance Claire, qui reproduisait parfois un de mes articles, aurait-elle été culpabilisée par les dérives adamesques et l’absence de compassion pour les agressions des prolétaires des transports par les racailles de banlieue, de la part de la hiérarchie du NPA (qui avait tant affecté notre petit Poutou au point qu’il avait menacé de faire ses valises) ? 

Y a du grabuge au NPA. Vous l’ignoriez ? Moi non plus, malgré ma série d’articles sur leur forfanterie et leur préférence « migrante » à la classe ouvrière[4]. Leur site stalinien n’en dit mot pour l’instant. Comme vous êtes en vacances et que vous n’êtes pas abonnés au Monde, je vous reproduis l’article de l’espionne féministe, ex-trotskienne en chef de la LCR[5], Sylvia Zappi et on en reparle.

QUELLE CRISE AU SEIN DU NPA ?


« En butte à de profonds clivages internes, le parti d’Olivier Besancenot a bien du mal à peser à côté de La France insoumise et d’une gauche écologiste qui a repris des couleurs.
« Scission », le terme n’est désormais plus tabou au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). L’organisation révolutionnaire connaît une crise sans précédent dans l’histoire de ce jeune courant d’extrême gauche, né en 2009. La majorité, emmenée par Olivier Besancenot, envisage de proposer une séparation à l’amiable aux autres minorités, accusées de bloquer le fonctionnement collectif. Ces tensions internes font suite à une série de déconvenues, électorales et stratégiques. Après la présidentielle de 2017, où Philippe Poutou avait obtenu un résultat très faible (1,1 %), le NPA fut absent aux européennes, deux ans plus tard. En proie à une crise du militantisme, le parti s’est, en outre, isolé politiquement en se construisant en opposition avec tous les courants de gauche.


Début juillet, une réunion du conseil politique national a vu la direction mise en minorité par la coalition de toutes les autres tendances. Les débats retranscrits dans un supplément du journal du mouvement L’Anticapitaliste, montrent une ambiance excessivement tendue alors qu’un congrès est prévu en décembre. Depuis le congrès de 2018, qui avait vu la direction – animée par des héritiers de la Ligue communiste révolutionnaire – recueillir une majorité relative, les joutes internes n’ont cessé de se dégrader. Celle-ci est en effet accusée de vouloir se rapprocher des amis de Jean-Luc Mélenchon et d’abandonner la « pureté révolutionnaire » pour un réformisme jugé coupable, comme lorsqu’elle a applaudi à la publication de la plate-forme Plus jamais ça, portée par des ONG écologistes et des syndicats ou quand Philippe Poutou a présenté une liste avec La France insoumise (LFI) à Bordeaux, aux municipales.« Acter la séparation de fait »Composée d’anciens dirigeants de l’organisation de jeunesse, comme le syndicaliste postier Gaël Quirante, de petits groupes issus de Lutte ouvrière, ou de morceaux de l’ancienne majorité, l’opposition entend revenir à la « centralité de la classe ouvrière » et la construction d’un « parti ouvertement révolutionnaire », selon les propos tenus dans le bulletin de discussion. « La crise du NPA atteint un tel point que son existence est remise en question », s’inquiète la motion de la majorité. Et de décrire une situation interne où le collectif n’existe plus : de moins de moins de cotisations payées, au point de mettre l’organisation en quasi-faillite, des comités locaux désertés au profit de réunions de factions concurrentes, des décisions sans cesse remises en cause…

Les opposants, eux, raillent une direction aux abois, qui dramatiserait la situation pour provoquer la scission. Certains des dirigeants ne cachent plus, en effet, leur volonté d’en finir. Christine Poupin, porte-parole nationale, très proche d’Olivier Besancenot, explique qu’elle ne se sent plus de « projet commun » avec les minoritaires et « qu’il faut acter la séparation de fait au lieu de se nuire mutuellement ».

Cette crise interne est une marche de plus dans la lente dégringolade amorcée par ce jeune mouvement. Après avoir connu un réel succès en atteignant plus de 9 000 militants, et en apparaissant comme la nouveauté à la gauche de la gauche, les amis d’Olivier Besancenot et d’Alain Krivine ont vu leurs troupes fondre et s’éloigner par vagues pour rejoindre le Front de gauche, puis La France insoumise. Depuis, le NPA a bien du mal à peser à côté de LFI et d’une gauche écologiste qui a repris des couleurs. Ses militants ont encore de l’influence dans certaines mobilisations de la jeunesse ou dans les franges radicales du mouvement social mais le parti n’a plus guère d’existence nationale. Seule demeure la place politique et médiatique particulière d’Olivier Besancenot. L’ancien candidat à la présidentielle est encore régulièrement invité sur les plateaux télévisés et bénéficie d’une popularité certaine. Il a su aussi investir ses propres réseaux comme chez les antifascistes ou avec le Collectif des ultras Paris, un groupe de supporteurs du PSG. Si le NPA implose, Besancenot gardera probablement cette position singulière. Mais sans l’organisation qu’il avait créée ».

 

UN RETOUR à la « centralité de la classe ouvrière » ?

 

      Trotskiste un jour, trotskiste toujours ! Je ne me souviens plus de l’auteur qui avait créé cette formule. Elle est toujours si actuelle. Le trotskisme a été et reste une école de déformation indélébile et débile. La féministe trotskiste parvenue journaliste au Monde raisonne toujours en bourgeoise, en fonction de ce qu’on lui a inculquée morveuse. Les rapports entre partis secondaires de la gauche bourgeoise parlementaire. On est dans l’aveuglement élitaire inconcevable après la révolte petite bourgeoise des gilets jaunes et la comédie intersyndicaliste de la retraite pour les aristos de la fonction publique. Cette fille reste dans l’ouate bourgeoise. Le NPA n’est pas en concurrence avec LFI ou les merdes écolos, c’était un particule à prétention d’encadrement d’une classe ouvrière LBGT et immigrée, sauf que la classe ouvrière autochtone existe encore et a conchié la candidature voilée de la mafia islamo-gauchiste, qui fût le début de la fin du NPA comme fait mine de l’oublier la donzelle du beau Monde. Ce qu’elle présente comme « minoritaires » n’est que l’opposition des clans restés plus syndicalistes de base en référence à un socialisme bâtard face à cette majorité des Besancenot et Poupin, marmelade des diverses idéologies féministes, écologistes,et  tiers-mondistes relookées islamo-gauchistes. Plus pitoyable elle hausse le petit Besancenot au rang de vedette de plateau TV seule apte à survivre à l’effondrement du dernier parti trotskien girouette en France.

 

Or Besancenot n’est qu’un petit rien. Globalement le trotskisme s’est effondré avec le stalinisme, et en voulant remplacer la classe ouvrière (supposée nationaliste et stalinienne) par le lumpen de banlieue, il s’est complètement discrédité aux yeux de la classe ouvrière, sauf pour les cadres staliniens qui croient y trouver une gomme à effacer leurs saloperies aux côtés de la bourgeoisie et des capitaines de pédalos pour grèves corporatives traditionnelles.

 

La tension sociale et les craintes du prolétariat face à un avenir catastrophe sont pour beaucoup plus dans cette crise du NPA qu’une histoire de rivalité avec la secte bourgeoise LFI. La petite bourgeoisie multicultiraliste et islamocompatible perd pied face au malaise induit par la montée du gangstéro-islamisme et le pourrissement des relations sociales à cause des exactions (pas incivilités) parfois meurtrières contre les simples prolétaires, soutenues et théorisées par le milieu interlope des racialistes[6]. Même avec une procréation politique assistée le trotskisme ne pourra pas constituer une arme bourgeoise pour freiner ou dissoudre le combat de classe, il sera se verra réserver plus probablement un strapontin au sein d’un conseil ouvrier transgenre, mais sans voix décisive au chapitre du prolétariat.

 

DU TROTSKISME NE PEUT SORTIR QUE DES AVORTONS DE LA GAUCHE DU CAPITAL

     Sur le site du CCI, vous ne trouverez pas les vieux et bons articles de Révolution Internationale, parce qu’ils ont la flemme de les ressaisir mais il y a en a de très bon. Notamment : « Deux avortons de la gauche du capital : Combat communiste et Union ouvrière », par Raoul Victor. Cet article qui fût voué aux gémonies parce qu’on le trouvait trop tranchant, trop exclusiviste, s’est vu validé à chaque scission trotskiste depuis 50 années. Il ne peut plus rien sortir de marxiste du trotskisme, mais des avortons en pagaille. Qui bouffent à tous les râteliers modernistes, ministériels, écologiques, féministe et mon cul.

La « scission » imaginée par la donzelle journaliste féministe éduquée au trotskisme de bazar ne pourra être qu’une pérennisation de l’idéologie américaine féministe, multiculturaliste et islamophile. Besancenot pourra encore faire le beau à la TV.

Certains ont pu croire, en milieu maximaliste, que l’extrême gauche girouette succèderait au stalinisme décati, comme dans les années 30 d’autres ont cru que Marceau Pivert succèderait à Léon Blum et à Thorez. Vielles balivernes d’un marxisme bègue et décalque trompeur de la révolution d’Octobre.

Le trotskisme, colonne vertébrale du gauchisme en France depuis 68 n’est plus qu’un bruit contestataire et une usine à production de bobos littéraires, la CGT et LFI n’ont même pas besoin de cette idéologie ringarde. En outre, par malchance, les opposants à Besancenot ne pourront pas se reconvertir en auteurs de néo-polars, la veine est épuisée. Une ribambelle d’anciens militants de la LCR, du PCF et du PSU avaient essayé jadis de compenser leur échec à déboucher sur une carrière politique comme quelques députés et ministres au service du bourge Mitterrand, en se recyclant dans une littérature policière. Comme machine s’est recyclée au Monde.

      Jean-Patrick Manchette reste un grand auteur et rénovateur du genre policier subversif, mais totalement étranger à l’esprit conformiste et bourgeois du trotskisme (Il était venu nous voir à une permanence de RI à la fin des 70, c’est dire où il se situait). Tous les opportunistes littéraires n’ont fait que du sous-Manchette. La liste est longue de ces potaches qui se sont contentés de diffuser l’esprit gauchiste convenu en littérature (le méchant policier comme ennemi suprême, l’immigré comme stade suprême de la pauvreté, le syndicaliste comme saint homme anti-patronal, etc.). Ils étaient tous d’anciens maqués de la gauche bourgeoise. Daeninckx au PCF jusqu’en 1981 (vient de réviser sa copie face à l’invasion islamique en banlieue), Fajardie était chez les maoïstes, Vilar à la Ligue communiste révolutionnaire (dont il fut permanent). Jonquet et Pouy ont également eu des engagements trotskiste et anarchiste. Gérard Delteil, 40 romans à la sauce gauchiste, n’a produit que du sous-Manchette comme Daeninckx et cie ;  au fond une littérature « très citoyenne » selon Adels (revue territoire). Delteil ex-lo et ex Combat communiste, je l’avais cotoyé vers 1972 dans le comité contre les expulsions d'ouvriers immigrés dans le 15e arrondissement, n’avait ni la culture ni la conscience d’un Jean-Pierre Hébert qui aurait pu être un auteur d’une autre envergure que ce pisse-copie déçu du trotskisme[7]. Son pote Yves Coleman, qui a toujours regretté que ne soit pas reconnu son rôle de petit chef à LO pour le combat pour des transports gratuits à Cachan, se prend pour le Bernard Pivot du gauchisme et a republié les écrits minables de Combat communiste.

Il ne faut pas attacher d’importance à toutes ces petites souris du trotskisme décomposé, ni leur attribuer un rôle contre-révolutionnaire qu’ils n’auront même pas. L’histoire ne repasse pas les plats indigestes.

Quant aux trotskismes, qu'ils restent un pullulement de sectes trotskisantes dans le culte d'un bolchevisme embaumé, populistes dans le genre LO et Matière et révolution, ou transgenre sociétal façon NPA, leur internationalisme de pacotille a toujours été un rattachement à un impérialisme, hier l'URSS, certains en pincent encore pour la Chine "communiste", et le NPA chancelant pour la gauche bourgeoise américaine multiracialiste et islamophile, cet impérialisme idéologique qui sert de bouffon à Trump. Voilà le secret du trotskisme décomposé. Un polar sans intérêt depuis 2009.

PS: site officiel toujours muet, pour rigoler se reporter à une page des avortons opposants: 

https://www.revolutionpermanente.fr/Le-NPA-menace-d-implosion-A-propos-d-un-article-paru-dans-Le-Monde

Et voir la critique des révisionnistes Löwy et Besancenot par le regretté Michel Lequenne/ http://lequenne.michel.free.fr/





[1] Ces anars ne sont bons qu’à la surenchère de la fable anti-patriarcale bourgeoise : «  PMA : Une loi qui respecte l’ordre patriarcal ». Sans aucune influence, et petits queuistes du NPA et de LFI, ces fans du théoricien du lumpenprolétariat, Bakounine, sont résolument au service de l’expansion de l’islam,  avec leurs brouets sur le thème pervers « islamophobie = racisme » qui les rapproche un peu plus du trotskisme… stalinien. https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Islamophobie-Dix-ans-de-construction-du-probleme-musulman

[2] Je développerai ultérieurement comment le marais gauchiste lèche le cul à cette idéologie bourgeoise de « liberté de procréation », qui fait plus penser à Frankenstein qu’à une évolution de la société vers un dépassement de la famille traditionnelle, et dont les délires « transgenres » auraient horrifié Marx, Engels, Morgan et Darwin. Christophe Darmangeat, auteur anthropologue des Editions toulousaine Smolny, rend service par une interview complaisante aux théories pmatesques et transgenres des gauchistes décadents du NPA et de leurs suivistes faux communistes anars, en accréditant le bordel généralisé préhistorique au service du bricolage génétique de la bourgeoisie dominante. Le sachant projette dans le passé le vœu des bobos trotskistes modernistes, qui, en vertu de l’idéologie américaine, révisent l’histoire sans vergogne à partir de la vision du présent, en voulant déboulonner la statue de notre cher Engels : « Dans la plupart des tribus indiennes existaient des « berdaches », également appelés êtres aux « deux esprits », car ils étaient censés cumuler les «esprits » et les rôles sociaux des deux sexes. Ils et elles pouvaient entretenir des relations sexuelles ou se marier de manière hétérosexuelle comme homosexuelle. Dans ce cas, lorsque le conjoint avait eu des enfants d’une précédente union, ces enfants possédaient deux parents du même sexe ». Qu’est-ce qu’il en sait ? Il y était ? https://npa2009.org/node/37424

Avec la version islamo-gauchiste ad hoc qui se fout de toute conscience de classe prolétarienne : « Pour améliorer substantiellement les conditions de vie de la classe ouvrière tout en libérant plus de temps aux femmes pour leur permettre de s’organiser politiquement, il est fondamental d’obtenir des avancées dans le champ de la reproduction. Des crèches sur les lieux de travail ou des cantines collectives sont par exemples des moyens de socialiser le travail reproductif. L’assignation à la maternité et à la reproduction de la force de travail constitue un obstacle dans l’engagement politique des femmes, et donc à terme dans la lutte des classes. Dans cette optique, les revendications autour de la PMA doivent s’articuler à une remise en question globale de la filiation et de l’éducation des enfants, mais aussi du travail reproductif dans son ensemble. L’irruption d’une conscience de classe dans le champ de la reproduction est essentiel. Car la prétention au contrôle de la production ne peut être – comprise dans son sens le plus entier – dissociée d’une prétention au contrôle de la reproduction » : Lisa Derradji https://npa2009.org/idees/feminisme/acces-la-pma-pour-les-lesbiennes-revolution-ou-integration

[4] Je dois redire ici que je m’en branle des migrants en particulier. Le migrant est un plouc qui veut « réussir » en ville, et qui n’est généralement pas habité par une conscience de classe. Je ne généralise pas à tous les immigrés, parce que la classe ouvrière n’est pas constituée non plus que de saints hommes et de saintes femmes. Mais je peux vous servir mille anecdotes ou tel migrant prend la France pour une vache à lait et sait compter sur le soutien inconscient du bobo anar et gauchiste coupé des réalités. Un certain Amine vint un jour en France, séduisit la fille d’une amie du ch’nord, se marièrent puis lui repartit vers son Algérie natale plusieurs mois sans justification. Au retour elle demanda le divorce. Il porta l’affaire devant la justice pour obtenir une … pension alimentaire ! Pauvre migrant il perdit le procès mais se fit payer le loyer de l’habitation commune avant de partir avec les meubles de la jeune femme… Et de se remarier à Paris avec une autre française et de se plaindre de son job de livreur.

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvia_Zappi

 6] Le soutien sans critique au gang Adama est curieux. Aucun membre du NPA pour remettre en cause cette hystérie « juridique » fondée sur un racisme anti-blanc et anti-colonialiste à retardement ? Même si je pense que l’accusation de viol par frère Adama est un montage policier avec une balance cupide, pour atténuer la responsabilité de flics, post-assassinat, la thèse stupide du viol d’un co-détenu homme, alors qu’en prison la sodomie est de règle (consentie) pour ces hommes privés de femmes par leur incarcération.

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