« Nous
avions un Maître. J’ai vécu ma jeunesse dans l’illusion d’être
un soldat dans la grande armée magnifique dont il était le Général.
Eh bien le Général prenait ses ordres chez son psychiatre ».
BHL (sur Althusser)
L'islamo-gauchisme
et le fémino racialisme se rapprochent de l'islam un peu plus chaque
semaine. Islam und Arbeit ? Certains trouvèrent scandaleux
jusqu'à ce ridicule stage islamo... gauchiste; l'assimilation des termes « islamo-gauchisme » quoi? encore
des dérives des salauds Finkielkraut et Zemmour ! Le stage
non-mixte de SUD dans le 9-3 apparaît pourtant comme une sinistre
validation subséquente de la non mixité dans les mosquées
archaïques, un adoubement du comportement des intégristes barbus de
la RATP qui refusent de serrer la main de leurs collègues femmes, un
blanc-seing du consentement sexuel possible dès 13 ans pour les
gamines (projet gouvernemental repoussé à 15 ans , pour
l'islam les noces c'est à 12 ans pour les fillettes). Dans le même ordre de débilité je propose qu'on rajoute deux zéros aux malheureux prolétaires qui ne touchent que 1500 euros par mois, pour mettre fin à l'inégalité salariale et aux supériorités hiérarchiques!
Première réaction : ils sont complètement foldingues ces gaucho-syndicaux !
Première réaction : ils sont complètement foldingues ces gaucho-syndicaux !
Le
féminisme arrogant, sémantique, voilé et anti-sexuel, qui est la
marée motrice, à infime surface représentative de la population,
de cette mode idéologique n'est que le nouveau masque paternaliste
autoritaire de la morale bourgeoise et macronesque. En parallèle à
la débilité féministe, le syndicat CGT du cru a soutenu à son
tour le clivage racialiste des syndicalistes sudistes
gaucho-islamistes comme jamais ; normal les vieux féministes
trotskiens remplacent partout les staliniens machistes décatis et
déménagés en retraite, tout en gardant la même sorte de cannes
idéologiques et ces mêmes déambulateurs conceptuels étriqués
pour manifs d'enterrement des soumis à Mélenchon.
Le
plus consternant est que ledit stage non-mixte, qui a fait l'objet
d'une sévère (et justifiée rationnellement) réprobation de la
direction de l'Education nationale avant la plaintive objection
ministérielle, a entraîné le silence de certains naïfs adeptes de
l'ancien syndicalisme de caserne. Sur facebook, un Stéphane Julien,
prof mais aussi archiviste sérieux du mouvement libertaire et divers
socialos collabos, quoique demeuré syndicaliste coincé, n'a pas
jugé digne de critiquer l'initiative islamo-racialiste (de « ses
camarades syndicalistes ») pour ne pas porter atteinte à
l'honneur du syndicalisme, et ne pas se solidariser avec « le
patron ».
Je
lui ai alors objecté que c'était comme s'il refusait de dénoncer
un collègue pédophile afin de rester solidaire d'un camarade
« travailleur » ; un travailleur quelconque peut
devenir un jour autre chose, criminel par exemple. Ne riez pas, il me
répondit ceci : « Comparer les pédophiles au
syndicalisme, je ne peux pas répondre ». J'aurais pu mettre
cambrioleur ou fasciste à la place de pédophile, il n'aurait
toujours pas compris que, même militant de « la classe »,
on n'a pas d'oeillères, que Dreyfus pouvait être défendu même
s'il était un capitaine bourgeois et qu'il n'y a pas un mur de
Berlin syndicaliste qui nous protègerait des injustices ou plutôt
si, chez la plupart des « organisés corporatifs »
demeure une cloison mentale, ouvriériste et bornée à la fois,
laquelle barrière permet de tolérer l'obscénité du projet
loufoque des racialistes en faveur de cette invraisemblable
« non-mixité raciale » comme innovation
« révolutionnaire » en entreprise1.
Sur
le forum poubelle « socialisme ou barbarie », plate-forme
à dénigrements permanents (annexe à Sainte Anne?) et à prurits
insultants, un suiviste bêlant me traita aussitôt de « glauque »,
pour consoler face à mes « insultes » et récupérer de
façon clanique sournoise et affinitaire le pauvre petit chéri
Stéphane Lucien, malgré sa bêtise2.
Il existe des gens qui passent leur temps à vous accuser de
grossièretés quand c'est leur comportement qui est insultant face à
toute pensée politique logique et non personnalisée.
LES
LOBBIES RACIALISTES ET FEMINISTES UN PROLONGEMENT DES LUTTES
PARCELLAIRES FUMEUSES DES TROTSKIENS ET DES STALINIENS
Cet
esprit de corporatisme étroit nuit gravement à la santé politique
et contribue à l'aliénation, pas seulement marchande, de la classe
ouvrière. Produit d'un aveuglement inconséquent il démontre encore
une fois le poids de l'esprit syndicaliste stalinien terroriste chez
des éléments qui ne sont pourtant pas malhonnêtes ; j'ai
connu il y a un demi siècle ce langage de chef CGT : « tu
ne dis rien hors de la réunion syndicale ou tu es complice du
patronat ». Dans les années cinquante tout ouvrier rétif
pouvait être menacé de cassage de gueule s'il ne votait pas PCF ou
CGT. Vers la fin du stalinisme en Russie, tout oppositionnel était
psychiatrisé, c'est à dire considéré comme fou « à
enfermer ». Les trotskiens défroqués pratiquent encore ce
terrorisme, mais (comme c'est justiciable) plutôt à la manière
d'infirmiers psychiatriques (politiciens) face à tout éventuel
contradicteur libéral ou « incontrôlable » ou face aux
vrais continuateurs du combat marxiste qui persistent à identifier
la lutte des classes comme fondamentale et non pas accessoire ou
confusionniste comme les palinodies gauchistes sur la lutte
« antiraciale » ou « philoféministe ».
Elle
n'est pas anodine cette mode qui sanctifie à la manière islamique
la séparation des femmes et des hommes dans l'espace publique
politique. Il n'est pas anodin ce projet de séparer les « races »
dans le carcan syndical. Il s'agit bien d'une capitulation devant la
pénétration de deux formes des plus arriérées de l'idéologie
bourgeoise actuelle, un féminisme ergoteur qui ne changera rien à
l'oppression des femmes prolétaires, et ce communautarisme honteux,
sous couleur de tolérance envers une religion archaïque vecteur de
djihadisme, communautarisme qui, s'il triomphait en entreprise,
s'avèrerait un facteur de division, de démolition, d'implosion pire que dans la société en
général puisqu'il s'attaque, comme le nazisme naguère, à ce qui
est le coeur unitaire du prolétariat : ni patrie, ni religion,
ni frontière, ni race différente.
Flash-back.
Comme tout parti bourgeois le parti nazi avait besoin de gagner tout
ou partie de la classe ouvrière . Il y réussit de deux
manières ; la première par sa participation aux grèves avec
les partis communistes opportunistes, en faisant croire qu'il était
allié aux ouvriers contre les bourgeois social-démocrates
responsables (en effet) des répressions sanglantes, puis, et en même
temps, par la terreur. Pour atténuer l'aspect terroriste et guerrier
des troupes national-socialistes, et hors des limites du syndicalisme
étroit, les théoriciens nazis eurent le génie d'inventer la
« Kraft durch Freude
(KdF, La force par la joie) annexe du syndicat
hitlérien qui se posa comme une vaste organisation de loisirs
faisant partie du Deutsche
Arbeitsfront (DAF, Front allemand du travail),
promettant « la joie » par la distraction contrairement
au lointain bonheur communiste (comme nos antiracistes racialistes
promettent la suppression immédiate du racisme et les syndicaliste
sreligieux la prière à la place de la grève). L'idéologie
national-socialiste de « joie immédiate » ne s'était
pas simplement substituée aux promesses lointaines de tous les
syndicats « ouvriers », dissous le 1er mai 1933, mais
achetait la paix sociale en offrant pour la première fois dans
l'histoire une société de consommation moderne, et immédiatement
au peuple allemand, inventant le tourisme de masse, plus réjouissant
que les marches syndicales ou les clubs corporatifs de vacances3,
même si elle ne servit que brièvement d'apéritif à la veille du
nouveau carnage et de villégiature temporaire à la masse des petits
bourgeois. L'idée avait été importée de chez Mussolini : le
Dopolavaro (après le travail)4.
La bourgeoisie avait un grand besoin de soldats « motivés »,
exalter la joie du loisir allait contenter un grand nombre de
chômeurs fainéants qui trouveront autrement plus gratifiant de
s'engager dans l'armée, où on ne se tue plus au travail (et pas
encore au Front) où le prestige de l'uniforme et l'ascenseur des
galons fait de vous quelqu'un de bien supérieur à l'ouvrier.
Le travail de propagande nazi n'avait jamais permis l'éclosion d'un
véritable syndicat (comme la non-mixité raciale ne permettra pas le
développement du trosko-islamisme mais seulement le nombre de tapis
de prière). Ce fut au moment de la prise du pouvoir, le rôle du DAF
de muer en simple courroie de transmission d'Etat comme en Russie
quand les syndicats traditionnels étaient dissous pour leur carence
à unifier la société vers la guerre ou à soumettre les ouvriers
aux privations de l'Etat bourgeois. Avec le poison de la vengeance
nationalisée, mais aussi l'horreur ressentie par la population en
général face aux insurrections ratées et surtout sanglantes en
Allemagne, où avait été réduite à néant la force ouvrière, les
prolétaires comme les autres couches non exploiteuses pouvaient être
mobilisés en fin de compte dans « la joie pour la guerre ».
Le terme « front » adopté un peu partout – surtout
dans le simulacre espagnol de 1936 - est un vocable militaire dans
les années 1930. Si ce terme pouvait au début figurer
l'affrontement entre les uns et les autres, entre les différents
partis dans les bagarres de rues où pouvait être agitée la peur de
sanglantes batailles insurrectionnelles aveugles, il finit bien sûr
par incarner la volonté du capital de retourner à la guerre
frontale... au front.
A BAS LA CLASSE !
VIVE les décolonisé(e)s et racisé(e)s séparés dans le carcan
syndical !
Comme
son ancêtre pabliste et révisionniste la LCR qui soutint toutes les
pires dictatures du tiers-monde, le NPA s'est mis à soutenir
l'islamisme depuis plusieurs années5.
La pétition sponsorisée par Libération où l'on découvre un
cartel de chefaillons syndicaux gauchistes apporter son soutien aux
racialistes de SUD 9-3 - avec pour arguties, et orthographe allusive,
le combat contre un ministre de gouvernement « capitaliste »
d'Etat « raciste », quand bien même ces mêmes
gauchistes et syndicalistes préférèrent voter Macron le féministe
antiraciste plutôt que pour la diablesse néo-colonialiste et
hitlériste Le Pen - a le toupet d'invoquer les « libertés
républicaines » bourgeoises pour justifier leur nazislamisme :
« Nous sommes pour tout dire stupéfait·es de cette
atteinte grave aux libertés syndicales comme de la tournure que
prend le débat public, virant littéralement au lynchage avec
beaucoup d’amalgames, d’approximations, voire de mensonges. Cette
médiatisation a des conséquences pour les militant·es de ce
syndicat qui subissent depuis plusieurs jours menaces, injures,
calomnies émanant de l’extrême droite. Et il est inacceptable
qu’un ministre légitime cette entreprise. Avant toute chose, il
faut rappeler l’évidence : oui, ce stage de formation
syndicale est bien un stage antiraciste, visant à combattre les
discriminations raciales. Alors, on peut avoir des réserves sur la
pertinence des méthodes employées par SUD Éducation 93 dans ce
stage, dont celle qui fait couler beaucoup d’encre, les ateliers en
non-mixité. Nous pouvons même, après tout, être en désaccord et
en débattre. Mais il y a des impostures agitées par les détracteurs
de SUD Éducation 93 que nous ne pouvons accepter ».
On s'en branle évidemment de cette pétition contre les « paniques
identitaires » et le « calendrier dicté par l'extrême
droite », signée par les habituels hâbleurs/seuses du
réformisme radical, les Besancenot, Anick Coupé, et autres
alternatifs libertaires, sociologues verbeux, édiles pourricipaux,
cinéastes touristes et divers chefaillons des divers syndicats
corporatifs de fonctionnaires. Ils contribuent tous à la
communautarisation et psychiatrisation de la vie politique pour
aliéner toute sérieuse réflexion révolutionnaire contre l'ordre
existant.
Les poursuites judiciaires envisagées contre le syndicat SUD
éducation 93 par le ministre nous font aussi rigoler, qu'elles
aboutissent ou pas dans le « calendrier judiciaire » sans
fin, car la notion gauchiste de « racisme d'Etat »,
visant l'Etat bourgeois républicain actuel, est aussi bête que non
avenue (les Etat dits démocratiques occidentaux ne sont pas fondés
sur l'idéologie raciale comme l'Etat hitlérien) ; l'idéologie
d'Etat démocratique bourgeois est plutôt, quand même
« antiraciste », en surface, même si, en fait, les
discriminations raciales demeurent et les noirs plus tabassés par la
police que la moyenne. L'invention du racisme d'Etat par le non
penseur Bourdieu n'aura été qu'une corde de plus ajointe à la lyre
imaginaire antifasciste qui sert de portée musicale au recrutement
gauchiste et syndicaliste. Et à tous ces figurants oppositionnels,
mais perroquets d'une gauche évanouie qui prétendent recruter sur
la base de cette guimauve psychologique, l'antiracisme, et non pas
sur les critères de classe : défense de conditions de travail
dignes, revendications salariales communes aux femmes, aux hommes et
aux travailleurs de toute origine ou race, perpective de suppression
du capitalisme.
Ce
racialisme pétionnaire, qui prétend ridiculiser le poison
nationaliste, instille en réalité un poison pire que ne peuvent le
faire les partis d'extrême droite actuels, plus populistes que
fascistes, plus lamentables que dangereux. Il favorise non pas la
critique de l'hypocrite démocratie bourgeoise, mais avec cette
théorie psychologique raciale (de vengeance décoloniale comme la
théorie nazie se prétendait « déjuivante »), parodie
internationaliste niant toute identité nationale ou de classe, est
validée l'émergence ou le renforcement de ces mêmes partis dits
populistes par l'exhibition de ce mondialisme tribal de colonisés
repentants6,
une variante de la guerre de tous contre tous ou toutes (sic). Que
cette pollution néo-tiers-mondiste charitable envahisse la cellule
syndicale, cellule morte, importe peu mais que ces militants toqués
veuillent s'en servir pour répandre le virus déclassi-sé (pour
parodier leur bouffonnerie langagière) ne suppose pas qu'on ne leur
fasse pas barrage. La bande de sudistes islamo-gauchistes procède à
la façon traditionnelle des manipulateurs trotskiens qui ne se
prétendent même plus marxistes ; après avoir préparé leur
coup de manière conspiratoire, tout en criant haro sur les complots,
ils placent les « collègues » devant le fait accompli ;
c'est ce qu'ils avaient fait naguère avec la création artificielle
des coordinations néo-syndicales. Dans le cadre enseignant ils ont
la propriété de se pavaner comme travailleurs « intellectuels »
(professions supérieures), activité qui fût jadis gratifiante,
mais la plus grande partie est cornaquée par les petites mafias
trotskistes, petits gourous qui sont mentalement et politiquement
étrangers au mouvement ouvrier unitaire et internationaliste.
Comme
ces dits « travailleurs » favorables jadis à Hitler –
une aristocratie ouvrière alors composée surtout de fayots, de
balances, d'artisans et de contremaîtres – ils peuvent attirer une
même catégorie intermédiaire d'individualistes paumés et séduits
par la phraséologie racialiste, qui est la rançon de la gigantesque
escroquerie de la décolonisation et des libérations nationales. Ces
trotskistes – principalement la partie qu'on nommait pabliste de
ces divers héritiers du stalinisme (trotsko-stalinisme) - n'ont pas
digéré que l'histoire leur ait infligé un camouflet. Pauvres
girouettes sans barbiche ils acceptent n'importe quel vent. Pourvu
que ça agite !
Le racialisme, en ses diverses variétés, de la soumission féministe
« anti-viriliste » au NPA au racisme déjantée de
Houria Boutelja, ne vise pas à la prise du pouvoir contrairement au
nazisme, dont il n'est au fond qu'un succédané archaïque7,
mais à cloisonner et aliéner toute réflexion de classe là où il
peut salir la véritable solidarité de classe. L'antiracisme qui
fonde le racialisme est directement inspiré par la classe élitaire
dominante, ou copié sur elle.
Basta. Il est perçu comme une forme de mépris de la classe
dirigeante et des bobos militants racialistes par l'immense masse des
prolétaires dont le souci n'est pas le racisme ni un éternel mea
culpa pour le colonialisme français.
La dispute entre racialistes gauchistes et gouvernement a pris cette
tournure fort comique. Le gouvernement porta plainte parce qu'on
l'accusait de racisme d'Etat, alors qu'on peut raisonnablement
constater que prédomine un antiracisme d'Etat au même titre qu'un
permanent antifascisme bilieux et imaginaire des agités du bonnet
islamo-fémino-gauchistes. Il ne se trouva personne pour plaindre le
bruyant syndicaliste,vieil aventurier des trotskysmes aventureux, ce
brave grognard de Gérard Filoche ; gouvernement et racialistes
laissèrent conclure le parti décati dit PS qu'il était excluable
pour antisémitisme8.
Et tout le monde s'en foutait. L'équipe de France de tennis avait
gagné la coupe Davis.
1Le
procédé avait été expériementé au grand jour lors des nuits
debout suscitant l'indignation légitime de vrais indignés face aux
conneries des islamo-féministes gauchistes.
2Le
soutien syndical aveugle mais surtout glauque je peux en donner un
exemple. Il y a une vingtaine d'années un technicien EDF se fait
tailler une pipe impromptu dans l'escalier de l'immeuble par une
gamine de dix ans. La mère voyant revenir sa fille la bouche
maculée de sperme prévient la police. Au procès toute la section
syndicale CGT était là pour soutenir « le camarade »,
certes un peu porté sur le sexe, concédèrent-ils, mais honnête
homme. Une section syndicale qui ne se serait pas assise à côté
de « la direction ». Le soutien syndical sans faille
c'est comme l'affaire Dreyfus, pour des socalistes et d'honnêtes
syndicalistes Dreyfus n'était pas spécialement coupable parce que
juif mais parce que bourgeois juif ! Lors de l'affaire du viol
et du meurtre de la gamine de Bruay en Artois, la clique maoïste
des Pierre Victor, Geismar et Sartre a bousillé la vie d'un notaire
de province sans preuves puisque la vraie preuve était qu'il était
un notaire... bourgeois.
3Avec
la « voiture du peuple » alors qu'on attend toujours la
« voiture communiste » !
4Significatif
est le terme Dopolavoro = après le travail. Les fascistes sont plus
révolutionnaires dans l'immédiat ( communisateurs bien avant
Roland Simon et Cie) que leurs concurrents communistes qui proposent
la distraction à la Saint Glinglin après une éventuelle
révolution victorieuse et humaine. Sous Mussolini il y a une vie
« après le travail », qui doit être culturelle et
ludique. Bémol : pas pour les paysans qui doivent rester
attachés à la terre. L'Italie n'est pas une grande nation
industrielle et l'idée de distraction apparaît alors
invraisemblable aux paysans. L'ouvrier des villes sait ce que c'est
le besoin de temps libre vu le temps long passé à l'usine, mais sa
distraction ne va pas durer longtemps comme pour les ouvriers
allemands.
5Le
virage « islamiste » lui a coûté cher puisque la
majorité de la section belge a pris la poudre d'escampette. Leur
absence de dénonciation des attentats islamistes tout comme de
protestation à propos du martyre du jeune Ilian Halimi, les classe
désormais plus à l'extrême droite que le FN. Le NPA ne compte
plus pour amis que les vieilles badernes syndicalistes staliniennes,
quand la majorité des ouvriers n'y voient probablement qu'une
officine plus démagogique que dangereuse pour le pouvoir étatique.
Le PS, lui, qui pouvait être classé aussi dans le giron de
l'extrême droite islamique – cf. ses démagogiques promesses de
construction de mosquées et son philo-islamisme électoral – en
réchappe, devenant à son tour une secte qui, comme les résidus de
la droite, ne sont plus que portion congrue du paysage politique. Ce
qui fût le cas en 1933 en Allemagne, où gauche et droite ne
signifiaient plus rien. Il faudrait être bête pour croire que
Macron serait un nouvel Hitler et son parti « en marche »
aussi hégémonique que le parti hitlérien. Heureusement que non.
Mais cela pose des questions étranges sur la période à venir et
qui ne sont pas certainement inintéressantes du point de vue du
prolétariat.
6Plénélisation
accélérée... mais doublée d'un silence étrange concernant
l'ancienne collusion avec le violeur PN Ramadan, alors qu'il
suffirait de dire « ouais on s'est fait rouler dans la
farine » ! Mais avez-vous vu déjà un stalinien rassis
ou un trotskiste borné dire « j'ai eu tort » ? Moi
jamais.
7La
follasse Boutelja est connue pour avoir osé écrire qu'une femme
noire « violée par un noir ne peut pas porter plainte pour ne
pas déconsidérer la race noire », ce qui induit qu'une femme
blanche violée par un noir doit fermer sa gueule car elle est
forcément la descendante d'un salaud de colonialiste. Ce
raisonnement débile est assez proche du discours nazi qui exigeait
que les soldats allemands ne se souillent pas dans un rapport sexuel
avec des juives, ce qui n'empêcha point un viol de masse de ces
mêmes pauvres juives otages.
8Même
si les pitres de l'ultra droite félicitent Filoche, je ne crois pas
une seconde qu'il soit antisémite ; il faut laisser ce genre
d'anathème à tout bout de champ aux racialistes déguisés à la
Coleman. Le dessin de Soral contient une partie de la vérité, qui
peut convenir avec une part d'ironie à ce bon gros Filoche après
deux gorgées de bière. Franchement peut-on oublier que Rothschild
était l'employeur de Macron, comme il fût celui de Pompidou ;
il est peu probable que si Macron et Pompidou avaient été livreurs
chez Nicolas les grands capitalistes leur aient fait confiance.
Drahi lui, patron en difficulté, a une réputation louche de
favoritisme d'Etat. Enfin Attali a été conseiller d'un autre
président et dispose d'un exceptionnel carnet d'adresses
internationales sans compter qu'il est un habile renifleur des modes
et créatif en matière d'idéologies modernistes. Le montage
soralien pèche par son simplisme antisémite en alignant trop juifs
riches de renom. Le capitalisme ne peut pas être représenté ni
comme une image ni comme richesse, il est un rapport social entre
classes. La bourgeoisie c'est plus complexe, c'est pas les patrons +
les juifs de cour, il y a de plus grandes fortunes que chez les
milliardaires juifs, voyez du côté des russes ou des chinois. Le
système fonctionne avec des promesses électorales, des foires
d'empoigne entre partis pourris qui ne sont ni juifs ni communistes,
etc. Présenter Macron en petit dictateur avec le brassard du
dollar, à la place du svatiska, est ridicule. Il n'est pas un
dictateur et même s'il dispose de conseillers de l'ombre (Attali,
Cohn Bendit ou Tartempion) il prend les décisions qui sont
nécessaires à la bourgeoisie française et dont elle semble plutôt
se (le) féliciter pour l'heure. Enfin, clou du spectacle, le FN
éjecté par la société générale (heureusement qu'il n'était
pas chez Rothschild) ; j'ai toujours opposé aux hystériques
gauchistes que si un jour Le Pen devenait dangereus(e) les banques
la lâcherait. C'est fait, et pourtant le FN n'est toujours pas
dangereux. Jusqu'à ce que les médias aux ordres estiment qu'il
faudra qu'il le redevienne, par ex aux lointaines prochaines
élections.
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