(Vivement une droite
« méchante » pour faire oublier les attaques
anti-ouvrières de la gauche bourgeoise et redorer le blason des
syndicats collabos !)
« La
gauche gouvernementale leur a préparé le terrain »
édito de LO
édito de LO
Dans
mes fichiers de citations historiques pas moyen d'en retrouver une
très pertinente de Machiavel ou de Tocqueville, qui dit à peu près
ceci : « sous tes ordres je m'abaissai, je me laisserai
même humilier jusqu'au dernier degré, sachant qu'un jour je te
succéderai et que j'occuperai ta place avec autant de cynisme ».
Tant pis pour la citation réelle, l'idée est là. Il y a du
Pompidou chez Fillon, madré comme un paysan, filou comme un notable
provincial, Rastignac a plus d'un tour dans son sac. Fillon a rejoint
des « roués parisiens » que décrivit si bien Balzac.
Mais, et cela devrait servir d'argument à nos trotskiens farouches
du NPA qui a estimé qu'au concert des primates de droite c'est le
plus réac qui l'a emporté1,
Rastignac est le portrait réel d'un politicien d'avenir :
Thiers le massacreur de la Commune de Paris. Avec ce raisonnement simpliste à gauchiste, qui préfère la simple comparaison au raisonnement, on en déduira qu'avec sa purge glaciale des « acquis sociaux » et des (privilèges) corporatifs du secteur public, le sinistre sire – catho anti-transgenre et immigréphobe – aura au moins l'avantage de provoquer l'insurrection tant attendue par les lycéens parisiens et leurs parents bobos.
Thiers le massacreur de la Commune de Paris. Avec ce raisonnement simpliste à gauchiste, qui préfère la simple comparaison au raisonnement, on en déduira qu'avec sa purge glaciale des « acquis sociaux » et des (privilèges) corporatifs du secteur public, le sinistre sire – catho anti-transgenre et immigréphobe – aura au moins l'avantage de provoquer l'insurrection tant attendue par les lycéens parisiens et leurs parents bobos.
C'est
se tromper du tout au tout sur le personnage. Droppy a fait son
chemin avec une certaine cohérence : il a voté pour
l'abolition de la peine de mort, refusé les compromissions avec le
parti FN mais sans jamais mépriser son électorat. Alors qu'un Juppé
ou un Sarkozy ont toujours eu du mal avec les syndicats, Fillon est
un des hommes politiques qui a été certainement le plus efficace
pour la bourgeoisie depuis une trentaine d'années, au gré certes
d'alliances et de retournements, d'amitiés et d'inimitiés dans sa
« famille politique », comme ils disent affectueusement
dans la droite patronale. C'est tout de même lui qui réussit à
faire passer deux « réformes » de retraite2
avec une parfaite entente avec les bonzes syndicaux. Ce n'est pas un
excité à la Sarkozy et il a montré au cours de ses successives
prestations télévisées qu'il sait se contrôler. La bourgeoisie
française a d'ailleurs compris, derrière la « merveilleuse
surprise » d'une spontanéité bling-bling du « peuple de
droite » qu'il est désormais son « homme » providentiel-présidentiel.
Au
crédit de sa réussite à « percer », il y a bien sûr
une bonne dose de provocation. Venir sur les plateaux, la main sur le
cœur, plaider pour une « purge thatchérienne » - en
plus avec le chanteur Renaud qui avait tant couiné contre la dame de
fer (d'ailleurs cruellement jetée aux orties en fin de sompte par sa
classe) – il faut le faire. Le choc est rude pour tous les vieux
gauchistes, retraités ou en fin de carrière. Imaginez que
Mitterrand ait dit : « je m'inspire du Maréchal
Pétain » !? Bien qu'il s'en soit inspiré aussi. Il y a
une continuité de la fable familiale du fascisme à la démocratie.
Evidemment qu'il s'agit d'une provoc car nous ne sommes plus à la
même époque, et Fillon n'aura pas à démanteler un syndicalisme
égoïste et rétrograde (comme celui des mineurs anglais), au
contraire il aura tout intérêt à trouver une poudre de
perlimpinpin pour revigorer des appareils corrompus. D'ailleurs,
comment ne pas noter au passage qu'une droite « méchante »,
comme je vous l'ai révélé dans le sous-titre, est absolument
nécessaire pour ranimer les « valeurs de gauche », et
non pas cette guimauve « multicucuraliste » d'Ali Juppé ?
On
prendra les mêmes et on recommencera. Assez pitoyable comment les
rats sarkoziens ou centristes se sont précipités dans le navire de
Droppy, avec les insignifiants Morin, Karoutchi, Lemaire, et tutti
quanti. Ou plutôt on reprendra un sarkozisme moins débridé, en
soufflant plus subtilement ce qui est nommé « les idées du
FN », qui ne sont d'ailleurs pas en soi, à l'origine des idées
du FN : le questionnement sur la crise migratoire et ses
conséquences, l'infantilisme laxiste de la justice bourgeoise,
composée de curés cyniques, qui laisse en prison Jacqueline Sauvage
et laisse en liberté des aspirants criminels notoires, la fable de
la déradicalisation pour les tueurs de daech lorsqu'ils reviennent
en France, le développement d'un sous-prolétariat qui renie toute
identité ouvrière sous le régime de l'assistanat, une école où
des rigolos psychologiques perpétuent les inégalités en prônant
le jeu à la place de l'étude, une expansion du culte du numérique
ou les trois quarts des jeunes font des fautes à chaque terme qu'ils
emploient, etc.
Toutes
ces questions, s'il semble les prendre en compte d'un coup de menton
de champion automobile, Droppy ne les résoudra pas, mais son succès
sera dû au fait qu'il aura osé les poser, alors que le terrorisme
intellectuel de la gauche caviar et de ses gauchistes suppose que si
vous les posez c'est que vous êtes un fâchiste (néologisme qui
vient du verbe fâcher).
Là
où Droppy a tout faux c'est sur le culte de l'entreprise
capitaliste, et j'y reviendrai. Avant il faut en finir avec la gauche
bourgeoise au gouvernement. « Attaque brutale »,
« l'horreur nous attend avec ce qu'il y a maintenant en face »,
c'est la plainte des sec gen du PS ou des chefaillons gauchistes. Les
gauchistes de France Inter, de Arte et de FR3 nous dépeignent un
retour des affres des années 1930, pour un peu Trump est le nouvel
Hitler, et pour beaucoup Fillon un nouveau Pétain. Bande de rigolos.
Heureusement ils font partie des riches intermittents, surpayés et
on espère qu'ils sont en CDD. Et l'attaque de leur loi El Khomri (on
a nommé une ministre arabe du travail, et je n'ai pas dit une
ministre du travail arabe car le travail est désormais ubérisé!
Pour que ça passe mieux, plus convivial, plus antiraciste, plus
« multicucuturel ») elle reste en travers de la gorge des
ouvriers français et d'origine arabe ! La gauche et ses
« valeurs » gauchistes nous prennent vraiment pour des
cons sans mémoire.
« Que
reste-t-il de nos amours ? »... de gauche, aurait chanté
Trénet. Pas grand chose, de 1936 à 2016 la gauche intermittente au
pouvoir aura toujours mené les pires attaques contre la classe
ouvrière. « J'y pense et puis j'oublie », comme Claude
François, mais le défaut de mémoire est impossible juste après un
court laps de temps avec la violente loi travail. Ce n'est pas le
Hollande Bashing, ni la bêtise costumière de Macron, ni la pléiade
de rigolos candidats gauchistes du PS, les Montebourg, Hamon, Duflot
plus à flot, Mélenchon, le petit Poutou ni le guide de LO Nathalie,
qui vont inquiéter un parti de droite requinqué. Dimanche prochain
la photo de « famille » est déjà prévue : ils
seront tous là en rangs d'oignons pour adouber le révérend Fillon.
Je me rappelle une réflxion de Marc Chirik disant que la droite en
général, lorsqu'il faut se réunir le fait en général très
rapidement et mieux que la gauche. La gauche son boulot bourgeois
indispensable est dans l'opposition, sa participation au gouvernement
est un pis aller (je ne l'ai pas fait exprès). Les choses sont ainsi
faites que le principal parti de droite a été en morceaux le temps
du mandat de Hollande, cette fraction bourgeoise peut dire merci à
Sarko de l'avoir reconstruit même s'il n'en tire pas bénéfice pour
son ego. Et voici venu le temps de l'effritement du bloc PS (Sabatier
me comprendra).
C'est
panique à bord dans le cargo Hollande. On a le pédalo Mélenchon,
perdu en mer électorale, le pneumatique Macron dégonflé à peine
mis sur le bon coin, l'insipide Hamon n'est même pas sur la même
barque de marque française vermoulue que dadet Montebourg, Valls
passe pour un Droppy de gauche. Seul Hollande peut désormais perdre
honorablement en arguant que ce sera faute à l'absence de Sarko
réduit en sarcophage.
Mais
au moins Droppy aura siphonné le FN, redonné espoir à une gauche
handicapée (qui comme tous les handicapés clame que c'est la faute
à l'autre), et évité à la bourgeoisie française de perdre du
temps.
LE
COURAGE DU MENSONGE POLITICIEN
Rodé
depuis 40 ans aux pires magouilles, renversements d'alliances et
récompenses d'ambitions serviles, Fillon a au moins retenu de
l'école sarkozienne le sens de la provocation. Monsieur Propre agit
comme monsieur le curé où une bonne fessée vient compléter une
leçon de morale. Si la fessée est déculottée c'est une garantie
de volupté.
Rastignac
Fillon en short de scout, saluant un Baden Powell dans le boucher de
14 -18 Clemenceau,
peut se réclamer de la tradition des pires
tueurs du prolétariat. En soi l'application simple de son programme
pourrait engendrer immédiatement les mêmes tristes barricades
suicidaires de 1871, et le conduire à être un chef des mercenaires
légaux tueurs des prolétaires. Ne soyons pas simplistes, la
bourgeoisie ne veut pas nous servir la révolution sur un plat et avec
ses gants.
Si
Fillon a attiré l'attention majoritaire contre les clichés
multiculturalistes de la gauche bourgeoise et de leurs amis
gauchistes (bourgeois de base), il a creusé l'avance sur le peloton
des idiots, sur l'immigration massive il n'a pas un raisonnement
fasciste, ni sur le retour des tueurs islaminguants, ni sur le
système des allocations familiales dispendieuses, ni sur
l'assistanat (quoiqu'il ne dénonce pas l'assistanat généreux dont
disposent retraités du patronat, intermittents du spectacle,
apparatchiks divers et journalistes). Sauf qu'il n'y changera rien,
trop d'intérêts étant en jeu pour la sauvegarde du parasitisme des
couches supérieures. Venons-en à sa principale provocation
électorale : suppression de 500.000 emplois de fonctionnaires !
Bravo
l'artiste ! Le plouc, le plombier qui gagne deux fois plus qu'un
toubib, le chômeur lambda, l'épicier, l'ouvrier rampant d'une
petite boite privée, sont comme le milliardaire de Georges Orwell,
qui aimerait bien que les lumières de l'avenue s'éteigne après le
passage de sa limousine. Cibler sur les fonctionnaires « ces
privilégiés », c'est comme cibler sur les immigrés comme
cause du chômage. Fillon prendra-t-il de la cortisone comme
Pompidou ?
Malheureusement
c'est du pipeau, et Juppé a eu raison de lui rétorquer que c'est
impossible. Un Etat moderne sans fonctionnaires est comme une
bicyclette sans roues. Mais c'est plus vicelard d'autant que c'est
inapplicable, mais que Droppy vise à faire passer le message
nécessaire : ubérisation et flexibilité accrue de la
condition ouvrière.
Doublé
d'un autre gros mensonge, la fameuse suspension des 35 heures et le
repoussoir à 65 ans de la retraite, pour redévelopper les emplois.
Or,
supprimer le recrutement des fonctionnaires et monter à 39 heures
sans compensation salariale (au nom du sacrifice pour la patrie
patronale) pour créer des emplois c'est comme vider un vase d'eau en
attendant qu'il pleuve. C'est bête et méchant, et aucun de ses
colistiers n'a fait l'effort de vraiment ridiculiser cette idiotie
économique. J'ai interpellé sur cette idiotie hier soir au métro
Raspail une militante UMP qui diffusait un large prospectus fillionien glacé,
fort bien fait (homme smart, provindentiel – pas provincial –
reprise du navrant slogan mélenchonien : « prenez le
pouvoir en votant pour moi »). La femme, chef d'entreprise
entreprit de m'expliquer que « tout est lié », que cette
libération de potentiels fonctionnaires viendrait abreuver les
petites entreprises. Je lui répondis qu'à ma connaissance un jeune,
encore aujourd'hui, souhaite un emploi en CDI et un travail dans les
grandes sociétés de service public où, en nombre, nous les
prolétaires on est plus en situation pour se faire respecter que
face au despotisme des petits patrons. Ce qui a un pendant,
ajouté-je, un esprit corporatif aigu qui fait que jamais ni les gens
d'EDF, ni ceux de la RATP, de Renault ou de la SNCF ne se mobilisent
pour défendre les salariés du privé mais ne pensent qu'à leur
propre gueule ; la casse des retraites a commencé quand le
gouvernement Fillon a attaqué le secteur privé et quand les
syndicats du public se sont bien gardés d'apporter une quelconque
solidarité, puis ont pleuré toutes les larmes de leur corporation
quand leur tour et arrivé. Je crois avoir été le seul il y a
quarante ans à m'être étonné, qu'au lieu de revendiquer le droit
de vote (islamique) pour les immigrés, les syndicats antiracistes ne
se sont jamais battu pour l'embauche « internationaliste »
des ouvriers immigrés dans le secteur public ou à EDF, sauf
accessoirement via l'entrepreunariat privé en maçonnerie pour
creuser les tranchées des câbles.
Le
sourire de Droppy lorsqu'il apparaît montre les profonds sillons du
Medef et les cernes de l'austérité mais pas pour tous. Ce culte de
l'entreprise, blanchie sous le harnais salarial, qui va sauver la
France, on l'a entendu mille fois sous tous les gouvernements
précédents et particulièrement sous celui de Hollande, qui n'a ni
empêché la fermeture des grosses boites ni empêché les
continuelles « destructions d'emploi ». La tambouille à
Fillon pour la suppression de l'ISF, une diminution de la torture
des charges patronales et son allocation sociale unique, pour
restaurer les profits et revenir au magique et disparu plein emploi,
est un breuvage imbuvable.
Après
un capitaine de pédalo on aura un général d'armée mexicaine avec
des avirons sans barreur.
LA
GROSSE MYSTIFICATION DE L'EGALITE
Je
l'ai déjà dit dans un de mes livres, après la révolution
prolétarienne, la première chose à effacer du fronton des édifices
publics est le premier terme de la trilogie mystifiante « liberté,
égalité, fraternité » et à remplacer par « altérité,
égalité, fraternité » ; le système dominant l'a déjà
fait, mais c'est un mot d'ordre vraiment pervers qui existe
virtuellement, la « diversité » qui concerne les races
et non les besoins humains.
Là
aussi Fillon sait le bon filon : mentir avec ce mythe de
l'égalité. Le monde entier est un monde sans avenir où la majorité
de la population va se trouver de plus en plus sans emploi, rejetée
du monde du travail, c'est pourquoi ces histoires d'égalisation ne
sont même pas une péréquation des richesses. C'est frappant avec
sa proposition d'unification des régimes de retraites, Mr
Retraitable intraitable, alors qu'on a déjà fondu plusieurs régimes
des couches petits bourgeoise dans le régime général, veut
supprimer les régimes spéciaux corporatifs (concédé par le
gaullisme pour reconstruire le pays, preuve qu'il ne peut plus être
gaulliste sic!) pour égaliser les « privilégiés » du
public sur les « malheureux » du privé, certes plus
productifs, pourquoi pas ? Mais alors faut égaliser vraiment et
revoir à la baisse les ignobles retraites chapeaux des patrons, des
big chefs des administrations publiques qui grèvent les caisses, et
surtout celle de l'impotent Chirac qui défie tout entendement).
L'idée
d'allocation sociale unique, sœur du revenu universel, n'est qu'une
acceptation de la pauvreté généralisée et une officialisation de
l'exclusion sociale. En attendant Godot « revenu universel »
(cela peu prendre des décennies) la réduction des allocations
chômage et le chantage à la rue, sont en continuité des
gouvernements précédents ! Vous croyez que les braves employés
de Pôle emploi ont été moins cyniques sous Hollande ? Fillon
si apte à mentir sur les attaques similaires de la bourgeoise dans
les autres pays nous prend pour des caves qui croient que le
capitalisme en crise, en compétions impérialistes sans fin,
pourrait se résoudre par une intensification de l'exploitation des
prolétaires au niveau national. N'est-ce pas une fillionie ?
Une
fois qu'on a passé en revue les blagues (réformes simples et
efficaces, hi hi) des 15 « mesures phares » (pour renouer
avec la réussite, ah ah) de Fillon, et qu'on survole les trois
préoccupations qui les guideraient – libérer l'économie (?)
Rétablir l'autorité de l'Etat (lequel?) Affirmer nos valeurs
(lesquelles?) - on est fondé d'en conclure que l'an prochain nous
aurons à choisir entre le sida ou le cancer, face à une droite
droit dans ses bottes (nazies) et une gauche avec le salut militaire
que fût le poing levé, pour empêcher un nouvel incendie du
Reichstag. Mortal combat ou pitoyable combat ?
PS: à lire aussi cet excellent papier sur les origines politiques broussailleuses de notre sourcilleux Droppy: http://www.centpapiers.com/quand-le-tapis-diznogoud-reve-de-devenir-calife-a-la-place-du-calife/
NOTES
1Ce
qui reste à démontrer si on aligne ce pauvre Sarko, le minable
Copé et le patibulaire Poisson.
2« Réformes »
comme ils disent à droite comme à gauche, que je qualifierai
plutôt d'attaques contre la classe ouvrière. Cela dit, et personne
ne s'en est aperçu (sous les chants syndicaux) mais la retraite est
devenue une relégation, une honte. Nos sociologues et les
politiciens nous assurent que c'est pour gagner plus d'argents que
des retraités retravaillent. Stupidité, sans oublier le nombre de
volontaires bénévoles pour des activités caritatives ou
associatives très hiérarchisées, la retraite est une mort
sociale, comme je ne cesse de le répéter. Et un vieillissement
avec une meilleure santé ne donne pas forcément une envie de
rentier touristique (quel ennui ou quelle impossibilité
financière!) . Je connais désormais trop de gens d'en haut ou d'en
bas, humiliés ou en désarroi après départ en retraite, pour
douter que cette perspective soit envisagée désormais comme une
joie, une libération, alors qu'elle se rapproche de plus en plus de
la condition d'isolement du chômeur ! Moi-même j'ai honte
d'être parti à 55 ans. Lors de manifs je me suis d'ailleurs
engueulé avec des syndicalistes sur ce sujet. L'allongement de la
durée de travail dans la vie peut être aussi un allongement de
l'espérance de vie... sociale, excepté pour les boulots de merde.
Le communisme abolira la retraite, sans glorifier le travail puisque
le travail sera intégré comme une activité ludique dans la vie
quotidienne, comme diraient Lefebvre et Debord... et non plus cet
imbécile cloisonnement dit activité/inactivité.
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