Sur face book l'absence de débats fait rage sur la question politique subsidiaire des migrants. J'y suis traité de bon gros nationaliste de gauche (mélanchonien?), voire victime des idées nauséabondes de Marine Le Pen (même si la diablesse honteuse pose des questions qui fâchent quoique avec des réponses nationales étriquées sur le même plan que l'extrême gauche, elle, généreuse pour peau de balle). Les insultes gauchistes et leurs multiples tentatives de déstabilisation psychologique sont de la vieille bière stalinienne, chantage à la pétition (comme le Nouvel Obs avec son dessin: les migrants vous concernent tous), appel au recrutement pour prier dans la passivité sentimentale. La question des migrants est subsidiaire - sauf à entraîner à des enculages de fourmis - car la principale question: la guerre et le cynisme de ses différents "animateurs" n'est ni sérieusement analysée ni engagé un réel combat de classe contre sa persistance et son extension. Franchement ce n'est pas la lutte en quenouille contre la loi travail qui en aurait été un début, contrairement à ce qu'un groupe d'un seul maximaliste nous a seriné. La lutte contre la guerre ce n'est pas à partir de l'esprit corporatif ou de la préservation des acquis des ouvriers français qu'elle pourrait être menée.
La focalisation sur la question des réfugiés, à Calais ou en Grèce, et l'appel gauchiste à tous les accueillir (par qui? par les autorités bourgeoises qui les trient et en rejette les plus démunis? en les accueillant chez soi comme le souhaite Mme Hidalgo?), est un bobard du même ordre que l'appel stalinien à envoyer des armes en Espagne en 1936, en adoptant humanitairement les enfants espagnols orphelins: soumettre les prolétaires à un camp de la guerre. Il suffirait que le gouvernement Hollande soit plus accueillant pour recevoir le soutien trotskiste? quand ce délégué politique de la bourgeoisie française participe au massacre!
La situation des réfugiés n'est pas à mettre sur le plan classique de l'immigration, ils sont surtout comparables à des prisonniers de guerre, lesquels ont toujours posé problème à gérer par leur amplitude et l'impréparation des territoires encore épargnés par la guerre à les recevoir provisoirement ou les intégrer (des milliers de prisonniers de guerre allemands ont été en fermés dans des camps de travail pendant les années d'après guerre en France et en Allemagne et esclavagisés dans des travaux pénibles et dangereux). Quand les gauchistes humanitaires marchent derrière Angélique Merkel et se prétendent internationalistes, ils sont en réalité les porte-voix de la supercherie qui vise à dévier des véritables questions politiques posées par la guerre et la paralysie de la classe ouvrière mondiale. Ils prétendent la mobiliser avec les arguments de l'abbé Pierre, ce qui est idéaliste, ce qui est méprisable quand le terrorisme, qui est un aspect de la guerre (un pied de la guerre en Europe) sert à ramener les masses dans le giron "protecteur" de l'Etat bourgeois. Le terrorisme c'est la grosse Bertha qui vient justifier le foyer impérialiste en Syrie. Les gauchistes jouent aux infirmiers, et dans l'ensemble, n'en sont pas, et laissent aux organismes ad hoc le boulot.
Un prof géopoliticien plus clair... que le NPA qui veut que la France accueille tous les réfugiés - ce qu'ils appellent "solidarité internationaliste solide" de la sale guerre mondiale limitée et laissent croire à une lutte "démocratique" là-bas: "Malgré le tableau très noir de la situation en Syrie, on voit l’émergence de nouvelles perspectives de résistance populaire et démocratique contre toutes les forces impérialistes et contre-révolutionnaires. Elles ont besoin d’une solidarité internationaliste solide, ce qui lui a manqué jusqu’à aujourd’hui. Les autorités françaises, qui elles-mêmes ont du sang sur les mains, ont peut-être fait les gros yeux mais restent prêtes à recevoir Poutine, un des plus sanguinaires bouchers des peuples" (https://npa2009.org/…/internat…/syrie-poutine-de-grozny-alep). En restant sur la simple dénonciation "humanitaire" du génocide en cours (Obama n'intervenant pas copie ses collègues de 39-45 qui ont laissé les juifs crever) le NPA joue du violon en renvoyant la balle protestataire aux bombardés et ne fait qu'égratigner la gauche 100% au gouvernement. En des temps lointains les véritables partis du prolétariat appelaient à une grève générale contre la guerre dans les pays développés, quoique projet trahi au dernier moment. Tendez bien l'oreille nos gauchistes appellent à la grève générale pour la moindre grève corporative mais pour la guerre génocidaire qui fait fuir des milliers de réfugiés, on reste pieusement sur le terrain humanitaire secouriste!
La focalisation sur la question des réfugiés, à Calais ou en Grèce, et l'appel gauchiste à tous les accueillir (par qui? par les autorités bourgeoises qui les trient et en rejette les plus démunis? en les accueillant chez soi comme le souhaite Mme Hidalgo?), est un bobard du même ordre que l'appel stalinien à envoyer des armes en Espagne en 1936, en adoptant humanitairement les enfants espagnols orphelins: soumettre les prolétaires à un camp de la guerre. Il suffirait que le gouvernement Hollande soit plus accueillant pour recevoir le soutien trotskiste? quand ce délégué politique de la bourgeoisie française participe au massacre!
La situation des réfugiés n'est pas à mettre sur le plan classique de l'immigration, ils sont surtout comparables à des prisonniers de guerre, lesquels ont toujours posé problème à gérer par leur amplitude et l'impréparation des territoires encore épargnés par la guerre à les recevoir provisoirement ou les intégrer (des milliers de prisonniers de guerre allemands ont été en fermés dans des camps de travail pendant les années d'après guerre en France et en Allemagne et esclavagisés dans des travaux pénibles et dangereux). Quand les gauchistes humanitaires marchent derrière Angélique Merkel et se prétendent internationalistes, ils sont en réalité les porte-voix de la supercherie qui vise à dévier des véritables questions politiques posées par la guerre et la paralysie de la classe ouvrière mondiale. Ils prétendent la mobiliser avec les arguments de l'abbé Pierre, ce qui est idéaliste, ce qui est méprisable quand le terrorisme, qui est un aspect de la guerre (un pied de la guerre en Europe) sert à ramener les masses dans le giron "protecteur" de l'Etat bourgeois. Le terrorisme c'est la grosse Bertha qui vient justifier le foyer impérialiste en Syrie. Les gauchistes jouent aux infirmiers, et dans l'ensemble, n'en sont pas, et laissent aux organismes ad hoc le boulot.
Un prof géopoliticien plus clair... que le NPA qui veut que la France accueille tous les réfugiés - ce qu'ils appellent "solidarité internationaliste solide" de la sale guerre mondiale limitée et laissent croire à une lutte "démocratique" là-bas: "Malgré le tableau très noir de la situation en Syrie, on voit l’émergence de nouvelles perspectives de résistance populaire et démocratique contre toutes les forces impérialistes et contre-révolutionnaires. Elles ont besoin d’une solidarité internationaliste solide, ce qui lui a manqué jusqu’à aujourd’hui. Les autorités françaises, qui elles-mêmes ont du sang sur les mains, ont peut-être fait les gros yeux mais restent prêtes à recevoir Poutine, un des plus sanguinaires bouchers des peuples" (https://npa2009.org/…/internat…/syrie-poutine-de-grozny-alep). En restant sur la simple dénonciation "humanitaire" du génocide en cours (Obama n'intervenant pas copie ses collègues de 39-45 qui ont laissé les juifs crever) le NPA joue du violon en renvoyant la balle protestataire aux bombardés et ne fait qu'égratigner la gauche 100% au gouvernement. En des temps lointains les véritables partis du prolétariat appelaient à une grève générale contre la guerre dans les pays développés, quoique projet trahi au dernier moment. Tendez bien l'oreille nos gauchistes appellent à la grève générale pour la moindre grève corporative mais pour la guerre génocidaire qui fait fuir des milliers de réfugiés, on reste pieusement sur le terrain humanitaire secouriste!
Exemples de
slogans réformistes radicaux débiles: aucun licenciement (en régime
capitaliste), un salaire minimum pour tous (en régime capitaliste),
régularisation de tous les sans papiers (en régime capitaliste en
guerre), ouverture des frontières (c'est pourtant le cas...mais pas pour un quelconque internationalisme mais un accueil au compte-goutte d'otages de guerre en fuite).
http://www.lefigaro.fr/…/31002-20160929ARTFIG00111-alep-pou…
http://www.lefigaro.fr/…/31002-20160929ARTFIG00111-alep-pou…
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