Par Xavier (ex-membre du Groupe Communiste Mondial)
Ce camarade me fait parvenir ses critiques au PCInt. concernant la "déformation" de son histoire. Mon blog est ouvert à toutes les composantes du marxisme maximaliste. Les explications de Xavier et son souci de renvoyer à des sources classiques sont par conséquent bienvenues. Je crains toutefois que l'argumentation n'apparaisse absconse et l'enjeu de la polémique refroidi. Tous les petits groupes de la Gauche communiste maximaliste ont connu moult scissions au point qu'il ne reste plus que des poignées d'individus voire des couples qui conservent pieusement des sigles qui ne signifient plus rien. J'avoue que je garde de l'estime pour ces quelques militants qui ont refusés la résignation, qui mordicus défendent une intervention politique avec des arguments marxistes au profit de la défense de la classe exploitée. Que vaut l'argument "il fallait quitter le PCI en 1966" quand tous ceux qui l'ont quitté ou voulu rivaliser avec lui se sont dispersés dans la nature. Et on ne voit pas trop ce que propose Xavier en fin de compte comme alternative: discuter entre has been? prendre des contacts? Il a essayé depuis deux ans lui-même avec ténacité et çà ne marche pas. Chacun reste encore dans son coin. relire les textes de la "Gauche italienne" comme un bréviaire pour se consoler du marasme actuel?
Il me reprochera certainement d'être "attentiste" à défaut de ne pouvoir être "volontariste". Et bien je préfère être attentiste en vue d'événements futurs qui imposeront à chacun, à chaque groupe de prendre ses responsabilités. Et certainement se reposera le problème de la poule et de l'oeuf: y aura-t-il un seul pôle de clarté théorique face à des regroupements sans principes?
Puisse la démarche de Xavier élargir le débat, ou plutôt le faire sortir de l'ornière où la fin du siècle dernier l'a laissé, induisant l'errance pour beaucoup, le dégoût pour beaucoup aussi, mais aussi la ténacité des mêmes minorités.
JLR
Salut Jean Louis,
J ai vu sur ton blog un "fan" à toi qui ne t'as pas trop critiqué sur un terrain politique !!
Comme je ne savais pas ou je pouvais répondre au Pci, j'ai voulu mettre ce texte dans les "commentaires" de ton blog mais j'ai pas réussi car mon texte était trop long. En terme de désinformation, on ne peut pas mieux faire de la part du Pci pour "expliquer" la séparation de 1966 sur laquelle aucun argument politique sérieux n'est avancé.
Ce camarade me fait parvenir ses critiques au PCInt. concernant la "déformation" de son histoire. Mon blog est ouvert à toutes les composantes du marxisme maximaliste. Les explications de Xavier et son souci de renvoyer à des sources classiques sont par conséquent bienvenues. Je crains toutefois que l'argumentation n'apparaisse absconse et l'enjeu de la polémique refroidi. Tous les petits groupes de la Gauche communiste maximaliste ont connu moult scissions au point qu'il ne reste plus que des poignées d'individus voire des couples qui conservent pieusement des sigles qui ne signifient plus rien. J'avoue que je garde de l'estime pour ces quelques militants qui ont refusés la résignation, qui mordicus défendent une intervention politique avec des arguments marxistes au profit de la défense de la classe exploitée. Que vaut l'argument "il fallait quitter le PCI en 1966" quand tous ceux qui l'ont quitté ou voulu rivaliser avec lui se sont dispersés dans la nature. Et on ne voit pas trop ce que propose Xavier en fin de compte comme alternative: discuter entre has been? prendre des contacts? Il a essayé depuis deux ans lui-même avec ténacité et çà ne marche pas. Chacun reste encore dans son coin. relire les textes de la "Gauche italienne" comme un bréviaire pour se consoler du marasme actuel?
Il me reprochera certainement d'être "attentiste" à défaut de ne pouvoir être "volontariste". Et bien je préfère être attentiste en vue d'événements futurs qui imposeront à chacun, à chaque groupe de prendre ses responsabilités. Et certainement se reposera le problème de la poule et de l'oeuf: y aura-t-il un seul pôle de clarté théorique face à des regroupements sans principes?
Puisse la démarche de Xavier élargir le débat, ou plutôt le faire sortir de l'ornière où la fin du siècle dernier l'a laissé, induisant l'errance pour beaucoup, le dégoût pour beaucoup aussi, mais aussi la ténacité des mêmes minorités.
JLR
Salut Jean Louis,
J ai vu sur ton blog un "fan" à toi qui ne t'as pas trop critiqué sur un terrain politique !!
Comme je ne savais pas ou je pouvais répondre au Pci, j'ai voulu mettre ce texte dans les "commentaires" de ton blog mais j'ai pas réussi car mon texte était trop long. En terme de désinformation, on ne peut pas mieux faire de la part du Pci pour "expliquer" la séparation de 1966 sur laquelle aucun argument politique sérieux n'est avancé.
J'ai mis en annexe et en lien un certain nombre de documents démontrant la validité de cette rupture.
En guise de réponse à la désinformation du Parti communiste international (voir l'article : http://www.pcint.org/04_PC/101/101_dangeville.htm)
ELEMENTS D’EXPLICATION SUR LES CAUSES, CONSEQUENCES, ORIGINE, NATURE DE
LA FAILLITE DU PARTI COMMUNISTE INTERNATIONAL ET DE L’ECHEC DE LA GAUCHE COMMUNISTE D’ITALIE A RESTAURER LE PARTI DE CLASSE
«L'anatomie de l'homme est la clef de l'anatomie du singe. Dans les espèces animales inférieures, on ne peut comprendre les signes annonciateurs d'une forme supérieure que lorsque la forme supérieure est elle-même déjà connue ».
K MARX
Documents de référence :
Lettre de Camatte à Bordiga Janvier 1966 (http://archives-maximalistes.over-blog.com/article-lettre-de-camatte-a-bordiga-de-janvier-1966-53966543.html)
Lettre « Bilan » 1966 ( http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136060853090668.20672.100000602611339&type=1)
Invariance, Première série, numéro 6, Thèses de travail 1969 (http://revueinvariance.pagesperso-orange.fr/revolutioncommuniste.html)
Parti de classe 1972
La question syndicale et le marxisme 1976 (Le programme de la société communiste) http://www.facebook.com/media/set/?set=a.172188916144528.45187.100000602611339
Sur le révisionnisme et l’opportunisme 1981 (LPSC)
Fondement d’un plan de travail pour la solution finale de la question capitaliste 1985 (LPSC) (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.125065214190232.17267.100000602611339&type=1)
«L’opportunisme centriste de la gauche communiste d’Italie et le possibilisme gradualiste du
P.C. international comme facteur et comme produit de l’échec historique de la Gauche à restaurer le
Parti ». 1988 (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136819256348161.22136.100000602611339&type=1)
La critique radicale des phénomènes apparus dans le P.C.I. dénoncés dans la lettre de Camatte
à Bordiga de janvier 1966 tels que l’activisme, le volontarisme,l’immédiatisme, le fédéralisme, le démocratisme, etc… ne pourra s’effectuer qu’à l’extérieur du Parti communiste international et qu’en repartant des thèses fondamentales et originelles de la Gauche communiste d’Italie telles qu’elles furent énoncées dans Parti et Classe (1921).
Paradoxalement, pour poursuivre la continuité des thèses de la Gauche communiste d’Italie, dans la voie du marxisme authentique, il fallait rompre d’avec la forme Parti pour pouvoir rester convaincu que la forme n’est que la forme d’une fonction et ainsi réaffirmer les thèses fondamentales de toujours (Parti et classe 192). La fonction du Parti de classe, organe du prolétariat révolutionnaire, dont la fonction est de prévoir et de diriger le prolétariat pour le renversement de l’Etat bourgeois, l’instauration de la dictature du prolétariat et la réalisation du communisme ne pouvait pas être constitué à une distance de la révolution de plusieurs décennies sans dévoyer sa fonction, dégénérer et se disloquer.
La question des causes, des conséquences, de la nature et de l’origine de l’échec de la Gauche communiste d’Italie et de la faillite du Parti communiste international n’est pas une question intellectuelle ou spéculative. Elle détermine la capacité des militants communistes ou futurs militants dans la capacité à s’appuyer sur des bases doctrinales solides tout en clarifiant les erreurs d’hier et de ce qui reste à parcourir et à réaliser en direction du Parti communiste tant l’on doit-être convaincu, qu’interpréter le monde relève de vocations bourgeoises et que les communistes ont pour mission à travailler à renverser le monde capitaliste et quand ils ne peuvent pas le faire de façon immédiate, doivent travailler à préparer, concevoir et prévoir les médiations indispensables en direction de la reformation du Parti communiste.
Il ne s’agit pas de «jeter le bébé avec l’eau du bain» (voir « Bilan 1966 » mais le fait de défendre une vision radicale du marxisme en rejetant l’illusion de la présence du « Parti » et d’une situation soit disant « défavorable » (pour ne pas reconnaître une situation totalement contre révolutionnaire où les communistes n’ont aucune influence sur la situation), qui permet d’occulter l’absence durable d’une lutte de classe, c'est-à-dire la tendance au sein du prolétariat à se constituer en Parti de classe et à vouloir renverser le pouvoir bourgeois.
La lettre de Camatte à Bordiga de janvier 1966 ne pourra être véritablement comprise dans les conséquences qu’il dénonce qu’à travers les critiques ultérieures qui se feront en dehors de l’apparence du Parti. Le texte « Bilan » de 1966 fournira les éléments d’une première explication de la prématurité du Parti de 1943 comme cause des tares activistes et volontaristes, condamnées par les Thèses de Naples de 1965 mais n’ayant eu aucune influence sur
l’organisation. Ces thèses échoueront à renouer à la cohésion de l’organisation et les positions activistes des « milanais » se réintroduiront dans le pseudo parti.
La critique de la faillite du Parti communiste international et de l’échec de la Gauche communiste d’Italie à restaurer le futur Parti communiste mondial ne pourra être réalisé qu’à travers un patient et lent travail de délimitation et de confrontation du Programme communiste aux caractéristiques historiques dominantes et au renversement catastrophique de la situation actuelle comme clef de la possibilité du retour du prolétariat révolutionnaire et de son organe. Les conséquences de la proclamation d’un Parti, ont occulté la question des conditions du resurgissement du Parti étant inhérent à l’illusion de son existence.
Le parti communiste international, initialement constitué de militants issus de la Gauche communiste d’Italie, trempés dans la lutte ouvrière, se transformera progressivement en regroupement des nouvelles couches moyennes et de petits bourgeois, qui ne feront que véhiculer une marchandise frelatée sous une étiquette obsolète dont la vocation est de diffuser un discours ossifié et idéologique incapable de reconnaître la réalité telle qu’elle : totalement contre révolutionnaire . Le fait de ne pas reconnaitre la situation pour ce qu’elle est, conduit à remettre en cause la nature et la fonction du Parti et par une conception d’une invariance mécanique et figée, à répéter des situations dépassées.
La revue Invariance, naitra en 1968 dont l’animateur, Jacques CAMATTE contribuera à synthétiser les apports essentiels de la Gauche communiste d’Italie. A partir de la deuxième série d’Invariance en 1970 la véritable continuité théorique sera poursuivie par les revues « Parti de classe, 1972 » qui traça les limites de la Gauche communiste d’Italie puis la revue « Le Programme de la société communiste 1975-1991). Jacques CAMATTE abandonnera en 1970 la vision de classe pour revendiquer une « classe universelle » tombant dans l'idéologie des couches moyennes. La clarification des causes de la faillite du P.C.I. et de la disparition de la Gauche communiste d’Italie est fondamentale au regard de la renaissance du Parti communiste. Il ne s’agit plus simplement de dévoiler l’erreur de proclamation d’un Parti (comme organe de la classe prolétarienne révolutionnaire) à une distance d’un retour d’une situation révolutionnaire que n’importe qui pourrait comprendre, mais d’expliquer au-delà de la description de l’erreur et des conséquences de cette erreur quelle en est l’origine et la nature de cette erreur.
Le texte de 1988 «L’opportunisme centriste de la gauche communiste d’Italie et le possibilisme gradualiste du P.C. international comme facteur et comme produit de l’échec historique de la Gauche à restaurer le Parti ». 1988 (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136819256348161.22136.100000602611339&type=1), rédigé par un seul militant qui patiemment mettra 22 ans pour aboutir à boucler un cycle de travail de confrontation et de délimitation avec la Gauche communiste d’Italie, tout en ayant participé à la rupture d’avec le Parti communiste international en 1966. En 1966, il fallait rompre d’avec le PCI pour défendre les positions fondamentales de la Gauche notamment à travers les réunions de 1951 à 1966 alors que maintenant toute position radicale doit avoir rompu d’avec les ambiguïtés et les erreurs de la Gauche communiste d’Italie pour poursuivre le marxisme radical et rigoureux en direction du futur Parti de classe à naitre.
Xavier
En guise de réponse à la désinformation du Parti communiste international (voir l'article : http://www.pcint.org/04_PC/101/101_dangeville.htm)
ELEMENTS D’EXPLICATION SUR LES CAUSES, CONSEQUENCES, ORIGINE, NATURE DE
LA FAILLITE DU PARTI COMMUNISTE INTERNATIONAL ET DE L’ECHEC DE LA GAUCHE COMMUNISTE D’ITALIE A RESTAURER LE PARTI DE CLASSE
«L'anatomie de l'homme est la clef de l'anatomie du singe. Dans les espèces animales inférieures, on ne peut comprendre les signes annonciateurs d'une forme supérieure que lorsque la forme supérieure est elle-même déjà connue ».
K MARX
Documents de référence :
Lettre de Camatte à Bordiga Janvier 1966 (http://archives-maximalistes.over-blog.com/article-lettre-de-camatte-a-bordiga-de-janvier-1966-53966543.html)
Lettre « Bilan » 1966 ( http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136060853090668.20672.100000602611339&type=1)
Invariance, Première série, numéro 6, Thèses de travail 1969 (http://revueinvariance.pagesperso-orange.fr/revolutioncommuniste.html)
Parti de classe 1972
La question syndicale et le marxisme 1976 (Le programme de la société communiste) http://www.facebook.com/media/set/?set=a.172188916144528.45187.100000602611339
Sur le révisionnisme et l’opportunisme 1981 (LPSC)
Fondement d’un plan de travail pour la solution finale de la question capitaliste 1985 (LPSC) (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.125065214190232.17267.100000602611339&type=1)
«L’opportunisme centriste de la gauche communiste d’Italie et le possibilisme gradualiste du
P.C. international comme facteur et comme produit de l’échec historique de la Gauche à restaurer le
Parti ». 1988 (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136819256348161.22136.100000602611339&type=1)
La critique radicale des phénomènes apparus dans le P.C.I. dénoncés dans la lettre de Camatte
à Bordiga de janvier 1966 tels que l’activisme, le volontarisme,l’immédiatisme, le fédéralisme, le démocratisme, etc… ne pourra s’effectuer qu’à l’extérieur du Parti communiste international et qu’en repartant des thèses fondamentales et originelles de la Gauche communiste d’Italie telles qu’elles furent énoncées dans Parti et Classe (1921).
Paradoxalement, pour poursuivre la continuité des thèses de la Gauche communiste d’Italie, dans la voie du marxisme authentique, il fallait rompre d’avec la forme Parti pour pouvoir rester convaincu que la forme n’est que la forme d’une fonction et ainsi réaffirmer les thèses fondamentales de toujours (Parti et classe 192). La fonction du Parti de classe, organe du prolétariat révolutionnaire, dont la fonction est de prévoir et de diriger le prolétariat pour le renversement de l’Etat bourgeois, l’instauration de la dictature du prolétariat et la réalisation du communisme ne pouvait pas être constitué à une distance de la révolution de plusieurs décennies sans dévoyer sa fonction, dégénérer et se disloquer.
La question des causes, des conséquences, de la nature et de l’origine de l’échec de la Gauche communiste d’Italie et de la faillite du Parti communiste international n’est pas une question intellectuelle ou spéculative. Elle détermine la capacité des militants communistes ou futurs militants dans la capacité à s’appuyer sur des bases doctrinales solides tout en clarifiant les erreurs d’hier et de ce qui reste à parcourir et à réaliser en direction du Parti communiste tant l’on doit-être convaincu, qu’interpréter le monde relève de vocations bourgeoises et que les communistes ont pour mission à travailler à renverser le monde capitaliste et quand ils ne peuvent pas le faire de façon immédiate, doivent travailler à préparer, concevoir et prévoir les médiations indispensables en direction de la reformation du Parti communiste.
Il ne s’agit pas de «jeter le bébé avec l’eau du bain» (voir « Bilan 1966 » mais le fait de défendre une vision radicale du marxisme en rejetant l’illusion de la présence du « Parti » et d’une situation soit disant « défavorable » (pour ne pas reconnaître une situation totalement contre révolutionnaire où les communistes n’ont aucune influence sur la situation), qui permet d’occulter l’absence durable d’une lutte de classe, c'est-à-dire la tendance au sein du prolétariat à se constituer en Parti de classe et à vouloir renverser le pouvoir bourgeois.
La lettre de Camatte à Bordiga de janvier 1966 ne pourra être véritablement comprise dans les conséquences qu’il dénonce qu’à travers les critiques ultérieures qui se feront en dehors de l’apparence du Parti. Le texte « Bilan » de 1966 fournira les éléments d’une première explication de la prématurité du Parti de 1943 comme cause des tares activistes et volontaristes, condamnées par les Thèses de Naples de 1965 mais n’ayant eu aucune influence sur
l’organisation. Ces thèses échoueront à renouer à la cohésion de l’organisation et les positions activistes des « milanais » se réintroduiront dans le pseudo parti.
La critique de la faillite du Parti communiste international et de l’échec de la Gauche communiste d’Italie à restaurer le futur Parti communiste mondial ne pourra être réalisé qu’à travers un patient et lent travail de délimitation et de confrontation du Programme communiste aux caractéristiques historiques dominantes et au renversement catastrophique de la situation actuelle comme clef de la possibilité du retour du prolétariat révolutionnaire et de son organe. Les conséquences de la proclamation d’un Parti, ont occulté la question des conditions du resurgissement du Parti étant inhérent à l’illusion de son existence.
Le parti communiste international, initialement constitué de militants issus de la Gauche communiste d’Italie, trempés dans la lutte ouvrière, se transformera progressivement en regroupement des nouvelles couches moyennes et de petits bourgeois, qui ne feront que véhiculer une marchandise frelatée sous une étiquette obsolète dont la vocation est de diffuser un discours ossifié et idéologique incapable de reconnaître la réalité telle qu’elle : totalement contre révolutionnaire . Le fait de ne pas reconnaitre la situation pour ce qu’elle est, conduit à remettre en cause la nature et la fonction du Parti et par une conception d’une invariance mécanique et figée, à répéter des situations dépassées.
La revue Invariance, naitra en 1968 dont l’animateur, Jacques CAMATTE contribuera à synthétiser les apports essentiels de la Gauche communiste d’Italie. A partir de la deuxième série d’Invariance en 1970 la véritable continuité théorique sera poursuivie par les revues « Parti de classe, 1972 » qui traça les limites de la Gauche communiste d’Italie puis la revue « Le Programme de la société communiste 1975-1991). Jacques CAMATTE abandonnera en 1970 la vision de classe pour revendiquer une « classe universelle » tombant dans l'idéologie des couches moyennes. La clarification des causes de la faillite du P.C.I. et de la disparition de la Gauche communiste d’Italie est fondamentale au regard de la renaissance du Parti communiste. Il ne s’agit plus simplement de dévoiler l’erreur de proclamation d’un Parti (comme organe de la classe prolétarienne révolutionnaire) à une distance d’un retour d’une situation révolutionnaire que n’importe qui pourrait comprendre, mais d’expliquer au-delà de la description de l’erreur et des conséquences de cette erreur quelle en est l’origine et la nature de cette erreur.
Le texte de 1988 «L’opportunisme centriste de la gauche communiste d’Italie et le possibilisme gradualiste du P.C. international comme facteur et comme produit de l’échec historique de la Gauche à restaurer le Parti ». 1988 (http://www.facebook.com/media/set/?set=a.136819256348161.22136.100000602611339&type=1), rédigé par un seul militant qui patiemment mettra 22 ans pour aboutir à boucler un cycle de travail de confrontation et de délimitation avec la Gauche communiste d’Italie, tout en ayant participé à la rupture d’avec le Parti communiste international en 1966. En 1966, il fallait rompre d’avec le PCI pour défendre les positions fondamentales de la Gauche notamment à travers les réunions de 1951 à 1966 alors que maintenant toute position radicale doit avoir rompu d’avec les ambiguïtés et les erreurs de la Gauche communiste d’Italie pour poursuivre le marxisme radical et rigoureux en direction du futur Parti de classe à naitre.
Xavier
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-lutte-de-liberation-nationale-catalane-le-droit-du-peuple-catalan-a-disposer-de-lui-meme/
RépondreSupprimer