UN EXEMPLE POUR LE MONDE ENTIER EN Italie :
LES PROLETAIRES NE COURBENT PLUS LE DOS
« Rosarno, cité italienne près de la Calabre, a été le théâtre, la semaine dernière, d'émeutes par des africains employés comme ouvriers agricoles et cela suite à l'agression de deux d'entre eux au fusil à air comprimé par de jeunes italiens » ; ce court résumé typique de l’ensemble de la vision projetée des médias bourgeois est un mensonge simpliste. L’ensemble de la presse bourgeoise mondiale a par ailleurs surtout insisté sur la « fuite des immigrés » et la « chasse à l’homme » par les autochtones, n’évoquant qu’en second lieu les bandes mafieuses. Or la principale leçon est bien comme l’a titré d’ailleurs Libération en France que « les immigrés ne courbent plus le dos ».
« Victimes d’exploitation, de vexations et de provocations, des centaines d’immigrés africains, le plus souvent clandestins, ont provoqué depuis jeudi soir une véritable émeute dans la petite ville calabraise de Rosarno. Vendredi soir, le bilan était de 37 blessés (19 étrangers et 18 policiers). Vivant depuis des années des conditions d’habitat et d’hygiène terribles, travaillant dans les champs d’agrumes jusqu’à quatorze heures par jour pour une vingtaine d’euros, ils ont bloqué et saccagé une partie de la commune et se sont très violemment affrontés aux forces de l’ordre après avoir été une nouvelle fois l’objet d’intimidations. Jeudi après midi, deux d’entre eux ont en effet été pris pour cible et légèrement blessés par des inconnus tirant avec une arme à air comprimé. Au retour du labeur, les centaines d’étrangers ont alors décidé de se rassembler pour bloquer dans un premier temps les routes d’accès à Rosarno avant de fondre sur le centre-ville. Armés de barres de fer, de bâtons et de pierres, ils ont caillassé les commerces, brûlé des bennes à ordures, détruit de nombreuses voitures. Dans la soirée, la police est intervenue, les chargeant très durement. Bilan : 7 étrangers arrêtés. Dortoirs. La protestation a repris vendredi matin avec le renfort de centaines d’immigrés provenant de toute la région de la plaine de Gioia Tauro (qui accueillerait15 000 étrangers). Les écoles et les commerces de Rosarno sont restés fermés tandis qu’une partie des habitants s’organisaient à leur tour contre les immigrés, certains tirant des coups de feu en l’air. Le calme n’est provisoirement revenu qu’après une rencontre entre une délégation de travailleurs africains et le commissaire Francesco Bagnato, qui assure l’administration de la ville depuis que le conseil municipal a été dissous pour infiltrations mafieuses. Il a assuré aux immigrés que leurs dortoirs seront «surveillés et protégés», que des toilettes chimiques installées. «Les lieux où ils vivent sont comme les cercles de l’Enfer de Dante», a rappelé Don Carmelo Ascone, le curé de Rosarno ».
Après les représailles organisées par les hommes de main des chambres patronales (maffias locales) (et non pas « la population »), la chasse aux immigrés qui a ensanglanté la communauté de Rosarno, dans la province de Reggio de Calabre, semble terminée. Les travailleurs saisonniers étrangers surtout en provenance des pays de l’Afrique noire sont les premiers à demander aux forces de l’ordre de venir les chercher dans les bâtiments où ils se sont barricadés pour être transférés ailleurs sous protection. Un millier d’immigrés ont déjà été transférés vers des centres d’accueil et d’identification en Calabre, dans les Pouilles, et en Sicile par crainte de nouvelles représailles d’une partie des résidents calabrais de Rosarno. Quelque 300 autres devraient les rejoindre, une centaine d'étrangers sont partis par leurs propres moyens. La presse et les magistrats ont botté en touche sur l’émeute qualifiée de « guérilla urbaine » (pour plaire aux gauchistes altermondialistes et à Coupat) en montrant du doigt la mafia locale, la puissante « Ndrangheta » qui contrôle le marché des agrumes, comme « pouvant avoir un lien direct avec le déclenchement des affrontements entre immigrés et Calabrais ». Exit la protestation de classe des prolétaires immigrés.
Les camarades de la revue Balance en Espagne ont fait parvenir une prise de position marxiste et révolutionnaire depuis Rome d’un certain Michele Castaldo, que je ne connais pas ni ne ne sais s’il écrit au nom d’un groupe. Je suis tout à fait d’accord avec la tonalité « de classe » de l’ensemble du texte que je vous joins en version italienne suivie de ma traduction approximative.
Dans le camp du prolétariat on ne peut que se féliciter de la violence des prolétaires immigrés contre les conditions générales qui leur sont faites, mais comme signe annonciateur de la reprise des combats de classe on peut espérer mieux et plus organisé. L’aspect « explosion de colère » légitime et courageuse a très vite été éteint sous la terreur de la répression démocratique, humaniste et consensuelle, les « immigrés » étaient présentés comme repentants face à la police. Il est réducteur cependant de théoriser cette explosion de colère légitime en « guerre civile » préliminaire, voire en « guérilla urbaine » comme le font déjà anarchistes et anarco-terroristes. Il est aussi réducteur d’y voir le chemin par lequel l’ensemble du prolétariat devrait passer. Il est en plus réducteur de nous ressortir des combles idéologiques (gauchistes et bordiguistes) la théorie du prolétariat immigré comme avant-garde du prolétariat mondial ; on se souvient de la faillite complète de ce concept petit bourgeois maoïste ! Le texte italien a trop tendance a utiliser le terme immigré en soi, comme si ce critère signifiait appartenance de classe, c’est pourquoi je l’ai souvent corrigé en précisant toujours « ouvrier immigré » ce qui n’est pas la même chose qu’immigré tout court, qui ne signifie pas plus prolétaire que bourgeois ou italien moyen. Mais le texte, malgré sa qualité de dénonciation de la bourgeoisie, laisse planer l’idée que si du moins les immigrés ne vont pas au paradis, l’immigré serait à nouveau « l’avant-garde » du prolétariat, ce qui est faux et archi-faux. Enfin avant de souhaiter (ou de subir) une guerre civile, des révolutionnaires responsables, soucieux des leçons sanglantes de l’histoire, au lieu de hurler déjà triomphalement en faveur d’un grand charcutage universel, feraient mieux d’être prudents et d’en appeler à la capacité de paralysie de la grève de masse, et de laisser les couteaux au vestiaire.
ROSARNO: LA BORGHESIA TREMA, PRODROMI DI GUERRA CIVILE
Ebbene cari lor signori, non si può avere la botte piena e la moglie ubriaca, non è possibile schiavizzare la mano d’opera utilizzandola per la raccolta di prodotti ortofrutticoli e cerealicoli e pretendere che questa non si ribelli nelle forme e nei modi almeno pari all’oppressione subita.
L’ipocrisia pennarola – di destra, di centro e di sinistra, da Il giornale di Berlusconi allo scrittore Saviano - al servizio del dio Kapital vorrebbe spostare su Mafia, Camorra, Ndrangheta e similari bande di malavitosi, la responsabilità di quanto accaduto a Rosarno in questi giorni o di quanto accaduto due anni fa a Castelvolturno.
Stiamo ai fatti. Gli immigrati, a Rosarno come nel resto del paese vengono impiegati come braccianti agricoli, quale classe operaia, a nero, perché – si dice ipocritamente – certi lavori i lavoratori italiani non li vogliono più fare. Diciamo diversamente e cioè che vengono impiegati gli immigrati ed a condizioni infami di lavoro proprio perché a quelle condizioni i nostri giovani lavoratori non vogliono sottostare. E si utilizzano gli immigrati come ulteriore fattore di ricatto contro la mano d’opera locale e indurla a più miti consigli. A questo scopo sono complementari tanto le associazioni umanitarie come la Caritas et similia nel loro spirito commiserevole ad evitare che la brutalità dello sfruttamento e della miseria sfoci in ribellione, quanto le organizzazioni criminali che manu militare tendono a soffocare ogni tentativo di organizzazione e di lotta degli immigrati.
I governi nazionali con le loro leggi Turco-Napolitano o Bossi-Fini sanzionano legislativamente il razzismo classista di stato. Entrambe, insieme, operano al servizio del profitto delle imprese, all’interno delle spietate leggi del mercato e della concorrenza. <<>> recita il Corrierone confindustriale milanese <<>> a giustificare l’atteggiamento e la necessità per le imprese locali di utilizzare la mano d’opera immigrata in quelle esplosive condizioni. Sì, sono le leggi del mercato a rendere il piccolo e medio contadino del sud d’Italia allo stesso tempo fondiario, capitalista e “lavoratore”, a essere strozzato dalla concorrenza e dalle banche e rivolgersi - per combattere le necessità degli immigrati - alle squadracce di camorristi.
E lo stato? Si domandano democratici e liberali. Lo stato arriva con le sue camionette, con la sua celere, con la sua forza repressiva quando le organizzazioni camorristiche per un verso e quelle commiserevoli per l’altro verso, non ce la fanno a contenere la legittima ribellione dei lavoratori immigrati, del proletariato, di quella classe che non è proprietaria di niente se non delle sue braccia, cioè di questa classe operaia, a questo stadio di sviluppo del capitalismo ed innanzitutto di questa fase di crisi generale dell’accumulazione del Capitale. In fin dei conti cosa chiedevano gli immigrati? Di essere pagati per il lavoro svolto e siccome siamo alla fine della campagna del raccolto, si è voluto punire e cacciarli via senza pagarli. C’è forse bisogno di dire da che parte sta lo stato?
<<>> scrive Antonio Macaluso sempre sul Corrierone. Vede lontano il pennarolo, sa leggere esattamente quel che le spie segnalano: un pericolo per la democrazia, per la “civile convivenza” di una piccola parte contro un’altra parte, la stragrande maggioranza della razza umana, bianca, nera, gialla o meticcia che sia.
A Rosarno è successo qualche cosa che preoccupa e non poco le classi borghesi, è successo semplicemente che i lavoratori neri hanno cominciato a devastare tutto, definendo cioè cose e persone quali facenti parte di un unico Sistema di oppressione e di sfruttamento. E l’hanno sfidato - tale sistema - in una sorta di vera e propria guerra civile seppure dagli esiti sfavorevoli scontati. Con questo bisogna fare i conti. Ai lavoratori rosarnesi così come ai lavoratori italiani si comincia a porre dinanzi il dilemma del ‘che fare? ‘, se cioè assistere passivamente o peggio ancora schierarsi con le forze repressive dello stato in cambio magari di elemosine da esso elargite e immiserirsi ulteriormente oppure cominciare a porre un argine alla prepotenza delle leggi del mercato, della concorrenza, della prepotenza padronale, camorristica, umanitarista e istituzionale.
A cosa serve la farisea manifestazione “antirazzista” all’indomani della cacciata degli immigrati se non al tentativo di lavarsi la coscienza sporca di aver assistito in maniera passiva alla repressione ed alle violenze contro i braccianti sia da parte delle squadracce al soldo delle imprese agricole che della polizia dello stato democratico?
Ma serve anche a ripristinare un certo clima “antirazzista” sempre più ricattatorio nei confronti degli immigrati perché di questi si ha assoluta necessità, con il solito codazzo di preti e di anime belle della sinistra a far da battistrada.
Tanto bastone e pochissima carota. Ma a Rosarno è successo qualche cosa di molto diverso rispetto agli anni 50 e 60, quando cioè alla violenza mafiosa e camorrista di agrari e imprenditori si opponevano mobilitazioni politico-sindacali pacifiche e democratiche, e si rivendicava ‘La terra a chi la lavora ‘.
Erano anni proiettati verso un poderoso sviluppo economico, dove trovavano posto sia illusioni che aspirazioni sia di parte dei contadini poveri che del proletariato meridionale. La crisi polarizza i campi. La lotta degli immigrati di questi giorni dice che la crisi morde alle radici del Sistema, che si riducono sempre di più tutti i margini di contenimento, che la compressione sulla forza lavoro non concede mediazioni e che innanzitutto è sciolto e in maniera definitiva il nodo della questione agraria: da una parte le imprese con i loro attrezzi antichi e moderni, dall’altra il moderno e più povero proletariato, la moderna e più impoverita classe operaia. A questo sono chiamati quanti guardano ad una ripresa generalizzata del conflitto Capitale-Lavoro a scala mondiale, senza piagnucolii.
Siamo soltanto ai primissimi prodromi di una inevitabile quanto certa guerra civile.
‘ Il proletariato ha solo da perdere le proprie catene ’ scriveva il nostro Carlo Marx.
Eccolo il proletariato che nella crisi irrompe sulla scena, tende a rompere le sue catene e lo fa a modo suo, nell’unico modo possibile, con la mobilitazione violenta, proporzionata in percentuale infinitesimale a quella subita nel corso di secoli.
Si è conclusa e definitivamente la fase ascendente del Sistema del Capitale, siamo a quella discendente, se ne accorge lo stesso papa e quanti nelle ‘camere caritatis’ sono in grado di leggere questa crisi, cioè nella fase che prepara grandi rivoluzioni non più democratiche borghesi, ma di natura proletarie.
Michele Castaldo
Roma 11/01/10
ROSARNO:
LA BOURGEOISIE TREMBLE, PRODROMES DE GUERRE CIVILE
Eh bien cher messieurs, on ne peut pas avoir le tonneau plein et la femme ivre, il n'est pas possible d’utiliser impunément la main d'oeuvre pour la récolte de produits fruitiers et céréaliers pour exiger de celle-ci qu’elle ne se rebelle pas dans les formes et des manières au moins égales à l'oppression subie.
L'hypocrisie générale de droite, de centre et de gauche, et du journal de Berlusconi à l'écrivain Saviano - au service du dieu Kapital a voulu déplacer sur les Maffia, Camorra, N’drangheta et fanfares similaires de malappris la responsabilité de tout ce qui est arrivé à Rosarno ces jours-ci comme de tout ce qui a eu lieu depuis deux ans au Castelvolturno.
Nous en restons aux faits. Les immigrés, au Rosarno comme dans le reste du pays, employés comme ouvriers agricoles agricoles sont venus, en tant que classe ouvrière, travailler au noir, et on déclare hypocritement qu’ils viennent faire le travail que les travailleurs italiens ne veulent plus faire. Nous disons différemment que les employés immigrés viennent travailler à des conditions de travail infâmes vraiment parce qu'à ces conditions nos jeunes travailleurs ne veulent pas se plier
Et on laisse entendre gentiment que les immigrés sont utilisés comme un autre facteur de chantage contre la main d'oeuvre locale. Dans ce but, beaucoup d’associations humanitaires comme le Caritas et similaires sont complémentaires dans cet esprit misérabiliste qui veut éviter que la brutalité de l'exploitation et de la misère n’entraîne la rébellion. Elles sont nombreuses ces organisations criminelles qui tendent à étouffer chaque tentative d'organisation et de lutte des ouvriers immigrés.
Le gouvernement national avec leurs Turc-Napolitano ou Buis-fins, sanctionnent le racisme législativement classiste d'état. Les deux opèrent au service du profit des entreprises ensemble à l'intérieur des lois impitoyables du marché et de la concurrence. <<>> le Corrierone récite pour la confédération du patronat milanais <
Et l'Etat? Interrogent démocrates et libéraux ? L'Etat arrive avec ses camionnettes, avec la sienne rapide, avec sa force répressive quand les organisations camorraises d’un côté font dans le misérabilisme et de l’autre ne peuvent pas contenir la rébellion légitime des travailleurs immigrés, du prolétariat, de cette classe qu'il n'est propriétaire de rien sauf de ses bras, c'est-à-dire de cette classe ouvrière au stade de développement du capitalisme et avant tout de cette phase de crise générale de l'accumulation du Capital. En fin de compte que demandaient les travailleurs immigrés? D'être payé pour le travail effectué et comme nous sommes à la fin de la campagne de la récolte, on a voulu les punir et les chasser voire sans les payer. Est-il nécessaire de dire que l’Etat a été complice?
<< style="mso-spacerun: yes"> Sans hésitations. Quand les signaux d’alerte indiquent un danger imminent et diffus, la politique doit faire son mieux.>> Antonio Macaluso écrit cela dans le Corrierone. Il voit un peu plus loin, il sait lire exactement ce que les signaux signalent: un danger pour la démocratie, pour la vie « en commun", "civile » d'une petite partie contre une autre partie, la majorité immense de la race humaine, blanche, noire, jaune ou métisse.
Au Rosarno il s’est produit quelque chose qui préoccupe, et pas peu, les classes bourgeoises. Les travailleurs noirs ont simplement commencé à dévaster tout, en identifiant la vraie face d'un unique Système d'oppression et d'exploitation. Et ils l'ont défié - ce système - dans une sorte de guerre véritable civile préliminaire. Désormais on doit en tenir compte. Pour les travailleurs de Rosarno comme pour tous les travailleurs italiens, chacun se trouve devant le dilemme « que faire ? ». Soit assister passivement ou encore pire, se ranger du côté des forces répressives de l'Etat, et peut-être en échange de son aumône, vous vous soumettez ou commencer à déchirer l'arrogance du marché, de la concurrence, l'arrogance du dominant camorrais, humanitariste et institutionnel.
C’est à la soumission qu’a servi la manifestation "antirazzista" au lendemain de l'expulsion des immigrés voire à la tentative de se laver la conscience sale d'avoir assisté de manière passive à la répression et aux violences contre les ouvriers agricoles, soit de la part des bandes rétribuées par des entreprises agricoles qui sont restées démocratiques pour la police.
Ce genre de protestation, avec la cohorte habituelle de prêtres et de belles âmes de la gauche sert à rétablir un certain climat de plus en plus "antirazzista" de chantage vis-à-vis des immigrés, également parce qu’on a besoin qu’ils restent absolument pour travailler.
Beaucoup de bâton et peu de carotte. Mais à Rosarno quelque chose de très différent s’est produit, alors que pendant 50 à 60 ans la violence de la maffia et des camorrais paysans et entrepreneurs pouvait s’opposer aux habituelles mobilisations calmes politico-syndicales et démocratiques, et qu’on pouvait revendiquer 'la terre à qui il la travaille ' !
Ils ont été étaient projeté vers un développement économique puissant, où ils ne pouvaient trouver place que dans des illusions ou dans les aspirations à être plus partie des pauvres paysans que du prolétariat méridional. La crise polarise les frontières de classe. La lutte des ouvriers immigrés de ces jours-ci montre que la crise mord aux racines du Système qui réduisent toujours plus toutes les marges de compression sur la main-d'œuvre. Le système n'accorde pas de médiations et il défait avant tout, et de manière définitive, le noeud du problème agraire: pour partie les entreprises avec leurs outils anciens et modernes, de l'autre le prolétariat moderne et plus pauvre, la classe ouvrière moderne et la plus appauvrie. Au système les ouvriers ont rappelé qu’ils ont en vue une reprise généralisée du conflit Capital-travail à l'échelle mondiale, sans pleurnicheries.
Nous sommes aux prodromes premier d'un inévitable et combien certaine guerre civile.
Le prolétariat n’a que ses chaînes à perdre comme l’écrivait notre Carlo Marx.
Saluons le prolétariat qui déferle sur la scène dans la crise, tente de rompre ses chaînes, et il le fait à sa manière, de la seule manière possible, par sa mobilisation violente, proportionnée en pourcentage infinitésimal à celle qu’il a subi au cours de siècles.
Elle est terminée la phase ascendante du Système du Capital, et la chute est définitive. Même le pape ne s’en aperçoit pas. Et combien dans les mouvances caritatives sont aptes à lire cette crise ? C'est-à-dire dans la phase qui prépare les grandes révolutions, non pas de nature bourgeoise démocratique, mais de nature prolétaires.
Michele Castaldo Rome 11/01/10
Suite au post : "la pornographie médiatique des enfants morts", Libé
RépondreSupprimerBonjour,
Un pavé dans la marre de l’idéologie bourgeoise et délétère… qu’elle finira malheureusement par digérer. Il n’empêche! Un grand plaisir que de voir les réactions affolées des détracteurs du détracteur…
Je voulais simplement vous signaler mon plaisir d’avoir lu vos lignes, et découvert ce blog.
Bonne continuation.