"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 5 septembre 2025

POURQUOI L'IMMIGRATION NE PEUT PLUS ETRE REVOLUTIONNAIRE ? (troisième partie)

 


Si au cours des première et deuxième parties on a pu mesurer les problèmes d'intégration depuis 1914 dans la classe ouvrière nationale d'une main d'oeuvre vue avant tout comme jaune puis comme rouge mais porteuse de l'idéologie de guerre versant antifasciste et non véritablement anti-capitaliste voici le troisième volet en ce début du XXIème siècle, où c'est une religion et des faits divers qui viennent compliquer plus gravement qu'avant la constitution et la fusion en classe unique des prolétaires de diverses origines.

Personne aujourd'hui, excepté des ignorants ou des bornés, ne peut contester ce qu’a représenté l’apport de la main-d’œuvre immigrée au processus de développement des économies européennes depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu'aux trente glorieuses, ni une importante implication dans les grèves et manifestations en tant que classe ouvrière. En revanche, l'amplitude des flux migratoires des pays décolonisés (dits du Sud) vers les pays riches (Europe surtout)est aujourd’hui un problème par de nombreux secteurs de la population, y compris ouvrière, comme si ces migrants n’étaient que des intrus dangereux voire tous des criminels en puissance en même temps que les vecteurs d'une religion totalitaire dans la vie privée, venant en sus de la dégradation des conditions de vie des couches les plus pauvres.

On ne peut rien y comprendre si l'on part de ceux d'en bas qui subissent, dont on se fiche de l'avis, dont les contestations sont moralement condamnées par ceux d'en haut comme racistes ou « fachistes ». Il faut d'abord s'interroger sur l'intérêt d'afficher une telle morale par ceux d'en haut et leurs obligés gauchistes. La présence sur le territoire de migrants légaux comme en situation irrégulière est un moyen de constituer un réservoir de main-d’œuvre bon marché, taillable et corvéable à merci, grâce auquel fonctionnent des secteurs importants de l’économie tels que le bâtiment, la restauration, la confection-maroquinerie, les services aux personnes ou l’agriculture.

Par après, il faut aussi s'interroger sur cette importante partie de la population au chômage, qui vit d'aides sociales, qui refuse tout emploi subalterne ou sale, méprise ces gens qui travaillent dans de mauvaises conditions bien que parfois. Cette population est aussi devenue responsable d'une immigration croissante selon le patron petit bourgeois « ils ne veulent pas se salir les mains et les aides et allocations c'est pour boire », vivant en plus d'expédients (les cartels de la drogue en faisant leur nid) ; ne s'agirait-il pas plutôt d'un lumpenprolétariat moderne que de cette notion de « classe ouvrière raciste » que véhiculent les bobos gauchistes, eux-mêmes grands consommateurs de « l'herbe » ou de la poudre ? Ou de tout autre chose. Plus dérangeant pour la doxa wokiste. Nombre de petits patrons, en général paternaliste et anti-raciste, sont idéologiquement gauchistes et méprisant pour ceux d'en bas, ceux qui ne sont rien, ceux qui n'ont pas l'aptitude à penser. Ces ordures de patrons font mine de ridiculiser un refus du travail généralisé dans les petites entreprises avec patron de merde prêt à vous licencier à tout moment. C'est pourquoi on a créé le statut ridicule d'autoentrepreneur où les jeunes arrivistes pensent échapper au système.

Tout le monde ne peut pas être fonctionnaire et défendu par de gros syndicats corporatifs. C'est aussi pourquoi ministres et patrons veulent « dégraisser » la fonction publique.

Avec le même simplisme, la gauche bourgeoise bordel (LFI surtout) mène une défense sacralisante de l'immigration en général, par excellence (?) victimes désignées pour faire figure de bouc émissaire et pour contester des réductions gouvernementales pour des associations religieuses ou suppressions d'aide à des organismes caritatifs plus politiques que simplement aidant. 

LA CONSEQUENCE EMBLEMATIQUE WOKISTE EN ANGLETERRE

Début août de cette année, d’importantes manifestations contre l’immigration ont eu lieu en Grande-Bretagne. Lors de précédentes manifs ou émeutes, il s'agissait de protester et de s'indigner contre viol ou assassinat de petites filles par des « indiens » (les pakis) avec une propension assez débile à généraliser contre des populations immigrées1. Ces manifs ne reposaient pas cette fois sur crime épouvantable. L'idéologie woke antiraciste est encore plus prégnante en Angleterre qu'en France. Il suffit de remarquer des différences d’habitudes et de coutumes entre certains immigrés et l’essentiel de la population pour être qualifié de «sale raciste». L'idéologie pro-immigration est de plus très policée. La police britannique est différente de la police française  s’est entièrement convertie avec un enthousiasme (apparent) aux programmes de diversité, d’inclusion (policières voilées)2. D'où le sentiment d'étrangeté de l'anglais moyen, surtout ouvrier. Or ce n’est pas dans la tradition anglaise. Des prévenus immigrés ont écopés de peines légères pour violence physique quand des délits secondaires de la part d'anglais de souche sont plus durement condamnés. Par exemple le cas de Lucy Connolly, mère d’une fille de dix ans, condamnée à 31 mois de prison. Son tweet, dans lequel elle indiquait qu’elle ne serait pas dérangée si tous les hôtels abritant des requérants d’asile étaient incendiés, était naturellement passible de poursuites. Mais la condamner à plus de prison que des gens violents a énormément choqué. La police de l’Essex, également, est allée à six heures du matin chez Allison Pearson, pour un tweet beaucoup moins violent. Elle a été informée que son cas était étudié et qu’elle devrait en répondre... Bien que l’histoire lui donne matière à écrire, elle a été choquée que, chez elle, avec ses enfants, la police vienne lui dire qu’elle pense mal.

Bien que ce ne soit pas des hôtels de première classe, ceux d'en bas désapprouvent l’ouverture de ces hôtels aux migrants au point qu’il faille régulièrement changer de lieu d’accueil. Récemment, ainsi, des requérants d’asile ont été logés dans un établissement 4 étoiles à Canary Wharf, sorte de quartier de la Défense dans l’est londonien, ce qui a également suscité la polémique. Ces migrants sont logés et nourris le temps de la régulation de leurs papiers...qui n'arrive jamais.

Les protestations « populaires » ne sont pas racistes en tzant que telles, mais les exagérations en font un terreau pour l'extrême droite. Là encore, point d'alternative révolutionnaire. Des réfugiés, pas encore prolétarisé (en plus il leur est interdit de travailler) sont vus comme des assistés « payés par nous » tout en restant eux-mêmes dans une situation intolrable.

La colère méprisée comme « identitaire » et « raciste » est humiliée par un rapport de l'élite universitaire. Un rapport du «centre d’études sur la haine» de l’Université de Leicester portant sur le «racisme rural» estime que les minorités ethniques sont soumises à un «fardeau psychologique» à cause des «espaces majoritairement blancs». Des chercheurs (de quoi?) de l’université de Leicester, officiant au sein du «centre d’études sur la haine» (?) ont publié lundi 1er septembre un rapport portant sur l' « l'inclusivité »dans les campagnes anglaises. Sur 89 pages, ce document tient, notamment, à démontrer qu’il existe un «racisme rural», s’exprimant par le biais de «regards insistants et agressifs», d’«un langage corporel hostile»«d’intimidations physiques»... quasi exclusivement commis par l’«écrasante population blanche». Il faut, au demeurant en finir avec la version de « l'histoire blanche ». Etant entendu que la ruralité est un espace « raciste et colonial » 3

Comme en France il existe certes un ostracisme, terme que j'estime plus adéquat que celui de racisme à connotation étroitement raciale, face à l'arrivée ou au placement de travailleurs d'origine et de couleur de peau différente. Au lieu d'analyser cette réaction, le bobo moyen fait la leçon antiraciste.

La campagne ou la ville de province n'ont jamais été des lieux d'hospitalité naturelle ni des hauts lieux de culture universelle. On ne peut cependant mettre sur le même plan le mépris pour l'ouvrier espagnol ou italien (catholiques) dans les années 1930 et 1950, avec des réactions xénophobes amplifiées par un chaos social généralisé et une islamisation galopante.

Ce wokisme officiel n'hésite pas à dénoncer...les traditions populaires britanniques comme ces «coutumes monoculturelles», avec ces horribles établissements de type «pubs» et déplorant un manque de «bâtiments appropriés aux religions et cultures de chacun». Pour de nombreux individus en minorité, «les environnements ruraux, aussi magnifiques soient-ils, donnent l’impression d’être des lieux où la communauté, la culture et l’accueil sont absents». Constat scandaleux car freinant l'expansion « culturelle » musulmane.

Les recommandations du centre anti-raciste sont tout juste bonnes à amplifier l'ostracisme en grande partie fondé face aux nouveaux arrivants (cf. le terrorisme islamique) feraient hurler de rire en France (sauf dans la rive gauche bobo) . Pour mettre un terme à ce «racisme rural». Il faut créer des commerces «halal » et de salles de prières, grâce auxquelles les «communautés rurales» pourraient «revivre» avec des «communautés plus diversifiées», ainsi que la tenue de «festivals, de programmes artistiques, de rassemblements communautaires et de campagnes de sensibilisation».

PEURS IRRAISONNEES DES MAL-PENSANTS ?

On compte quotidiennement plus de meurtres au cri de « Allah Akbar » qu'au cri de « Vive la République » ou « crève salope » !4

L'ouvrier de base est con et raciste, expliquent subtilement nos sociologues de sciences-Po. Il n'est pas capable de voir l'action d'en haut de l'Etat bourgeois. Selon son esprit étroit l'immigré est plus dangereux que l'Etat. Alors le bobo haut diplômé va s'efforcer de le ridiculiser :

« Pêle-mêle, taux de chômage, déficit de la Sécurité sociale, insécurité, manque de cohésion sociale sont imputés aux immigrés, qui parfois, dans une inversion totale des réalités, sont accusés d’être les responsables de la précarisation et de la flexibilisation du travail ainsi que de la prolifération des bas salaires. Associés à la peur du terrorisme et au gré des amalgames successifs — et qui se multiplient de plus en plus — entre “étrangers”, “migrants”, “Arabes”, “musulmans”, “islamistes”, “terroristes”, “délinquants”, “profiteurs”, etc. , les migrants sont perçus par une part importante de la population comme une menace pour leur sécurité ».5

La cause ? Pour les esthètes dialectiques  : La fin de la toute-puissance de l'Etat-nation dans la mondialisation et les replis identitaires. Alors à quoi sert de crier au racisme de ceux d'en bas ?

Mais parce que l'Etat est complice avec : «  ses beaux discours sur l’“intégration” des immigrés — une intégration perçue souvent comme un devoir de l’étranger et presque jamais comme un processus dialectique entre le citoyen et la société, entre l’individu et la Cité — la logique qui préside à l’élaboration de la politique migratoire de l’Union européenne est celle du bouclage des frontières extérieures, accompagnée d’une “ouverture contrôlée” qui traduit une vision purement utilitaire des flux migratoires, la migration étant essentiellement envisagée comme provisoire »6.

Il n'y a pas de « crise de l'asile », en effet les hôpitaux français peuvent accueillir tous les malades du monde et les futurs milliers de blessés de guerre de toute l'Europe et même de l'Afrique du nord sans compter les milliers de faux étudiants! C'est une simple « crise des migrations » qui « vise le profit immédiat en jouant sur les sentiments de peur et d’insécurité des populations ; des politiques menées par les États riches du monde et, en Europe, vaille que vaille cautionnées par “Bruxelles”. Tout le reste n'est que racisme et haines irréversibles.

L'immigration générant insécurité et dissonances culturelles = question imaginaire

«  Selon Nonna Mayer, le problème réside dans "l’appréhension de la droite et de l'extrême droite" par les médias. Comme elle l'a noté, "on n'entend plus la perspective de la gauche", ce qui a conduit à une couverture biaisée des élections. Le fait que la droite soit plus présente dans les médias a donné l'impression que l'immigration était l'un des thèmes les plus importants de l'élection, alors que les statistiques utilisées tout au long de l'événement suggéraient le contraire ». (…) L'idée d'une "question d'immigration imaginée", mise en avant par Nonna Mayer, pointe vers la manière dont les discours politiques ont exploité les peurs économiques et culturelles pour créer un spectre de l'immigration. Bien qu'elle puisse être imaginée, selon Nonna Mayer, "la menace imaginaire est aussi importante que la menace réelle", dans la mesure où elle a toujours une influence sur les opinions et les discours politiques ».

« Qu'est-ce qui est, alors, à l'origine de cette menace imaginaire ? Selon Nonna Mayer, une réponse possible est que "la droite se présente comme les défenseurs des perdants de la mondialisation", s'appuyant sur des préoccupations économiques ("ils prennent nos emplois") et des craintes culturelles ("ils prennent le pouvoir"), toutes encadrées par le discours politique conservateur. James Hollifield a développé cette idée en ajoutant la perspective des États-Unis, en utilisant l'idée d'anomie de Durkheim – la théorie selon laquelle l'absence de normes communes dans une société résulte en une désorganisation sociale - pour comprendre les raisons de la montée des candidats d'extrême droite. "Dans les sociétés d'aujourd'hui, nous observons des niveaux très élevés d'anomie, en particulier parmi les personnes de la classe ouvrière, parce que les vies qu'elles connaissaient ont disparu", a précisé le professeur américain Pour lui, la phrase souvent employée par la classe ouvrière des États-Unis, "ce n'est plus mon pays", est une expression de cette anomie, qui consiste à avoir le sentiment que, selon ses termes, "votre monde a été mis sens dessus dessous et à l'envers".

C'est pourtant simple, les ouvriers sont aliénés et irrationnels, et l'extrême droite n'a qu'à reprendre ces âneries à ses fins politiques électorales. Suffisait d'y penser ! Et puis cette fausse impression que tous les problèmes sont liés à l'immigration n'est qu'une manipulation de l'extrême droite !7

L’oligarchie ne cesse pas de mépriser le prolétariat elle déstabilise les classes moyennes qui sont pourtant le garant électoral de la gauche bourgeoise. Au nom d'un multiculturalisme confus, étranger à l'universalisme comme aux classes sociales, l'Etat oligarchique impose un islamisme « syndical », justifie ou laisse s'étendre une immigration incontrôlée (et incontrôlable), conforte le révisionnisme wokiste, en même temps qu'il accroît la désindustrialisation et le chômage,

Avec l'encadrement policier préventif on n'est plus dans l'imaginaire. Courant derrière l'exemple anglais, la police française a dû surmonter des complexes de trahison possible.

« L’arrivée en nombre d’Adjoints de sécurité (ads) issus des quartiers sensibles a ainsi suscité de très vives craintes dans les commissariats lors du lancement de la mesure, les policiers évoquant des risques de « trahison », ou encore le risque que ces jeunes ads informent les délinquants , parallèlement, l’entrée dans l’institution policière, après une période plus ou moins longue d’accoutumance à la présence de ces « flics » pas comme les autres, a conduit à les adopter comme collègues. Il faudrait détailler l’historique et les mécanismes d’insertion des différents groupes dans la police nationale, depuis les Corses jusqu’aux policiers d’origine nord-africaine, dans une institution très fortement marquée en son sein par la guerre d’Algérie. (…) (mais il s'avère que l'intégration collabo fonctionne bien) Certains n'hésitent pas à utiliser leurs origines pour tenter d’amadouer des personnes de même origine qu’eux, mais ils exercent ce rôle le plus souvent en police judiciaire, c’est-à-dire lors des enquêtes et non dans des interactions en public au quotidien. Ils utilisent cette base de connivence dans leur bureau ou dans des espaces clos, c’est-à-dire hors de la rue, et hors du regard de leurs collègues : « Moi, quand il y a en face de moi des gens d’origine africaine, comme moi, qu’ils parlent et me disent “cousin”, je réponds en les appelant “cousin”, car comme ça, ils se sentent protégés. Ils se disent “Celui-là, il ne va pas me faire plonger”. Donc on rentre dans le jeu, ça les met en confiance » (policier d’investigation) ».

L'intégration de l'islam dans l'ordre social capitaliste peut être une sinécure pour bon policier musulman :

« ...depuis 2010, la France est le seul pays occidental à organiser chaque année le pèlerinage à la Mecque de ses soldats musulmans et de leur famille. Ce hajj militaire existe « en dépit » du modèle français. Il représente une exception et ne se retrouve dans aucun des pays habituellement décrits comme « multiculturels »8.

Avec la promotion ethnique et féministe en entreprise, c'est kif-kik bourricot. Il y a au moins trois décennies j'ai pu voir que, dans les services publics, ce genre de promotion prenait le pas sur la promotion canapé (tout en pouvant s'y confondre). Imagine si tu t'étais permis de râler parce qu'un collègue noir ou arabe t'avait doublé pour un poste envié ! Tu aurais révélé n'être qu'un sale raciste, alors tu l'as gardé dans ton for intérieur (mais on n'en a rien à foutre de ton faible intérieur) !

C'est devenu systématique désormais et c'est très efficace pour empêche ce penser rationnellement en politique, en restant coincé entre les mâchoires racisme/antiracisme. Le racisme n'étant plus que la propriété des jaloux.

Au cinéma, dans le journalisme et dans le sport on se fiche de quotas, pourtant certaines minorités sont plus présentes et c'est déjà un crime de l'évoquer de façon allusive. On évite au passage les origines de classe ; jadis un footballeur provenait en général de la classe ouvrière (aujourd'hui aussi mais pour devenir milliardaire), un ingénieur était issu de la classe bourgeoise. Aujourd'hui c'est racial par en dessous, c'est « issu de la banlieue », « immigré de la deuxième génération » ; mais plus c'est gros moins ça passe, et même ça vire au comique. Pierre Menès va se faire écharper pour avoir dit que l'équipe des bleus c'est onze noirs ; or les sociologues qui tentent d'expliquer cela prennent des traverses assez tordues sans rien éclaircir en laissant en l'état les pires fantasmes ou interprétations.

L'ostracisme comme le racisme n'est pas une maladie mentale, c'est la peur de l'étranger, laquelle est complètement compréhensible s'il y a menace, s'il y a négation non seulement de l'identité (gros mot) française mais surtout de l'identité de prolétaire. L'antiracisme, comme la promo primordiale de telle ou telle minorité ou race c'est la négation de la classe ouvrière, questions refoulées de la loi et censure antiraciste. Historiquement la classe dominante a toujours été méprisante contre ceux d'en bas, ceux qui résistent, de même que sa petite sœur la petite bourgeoisie ? Leur morale antiraciste est une pourriture parce qu'ils restent bien plus racistes que nous en faisant croire à des poignées d'humains que le système est égalitaire et antiraciste.

Quatre idéologies bourgeoises « moralistes » dominent l'opinion (les opinions) et servent à diviser, atomiser et nier la classe ouvrières (les exploités des chantiers aux bureaux) :

  • politiquement l'antifascisme sert à valider l'hypocrite démocratie bourgeoise :

  • socialement le féminisme, principale idéologie wokiste, sert à dissoudre toute conscience de classe indépendante du sexe ;

  • l'immigrationnisme, outre qu'il ne sauve pas des masses d'humains de la misère et de la mort, est un cul de sac idéologique sans solution, quand la société « déborde de forces productives » et n'a plus que le meurtre de masse à planifier ;

  • s'autorisant d'un projet commun à toutes les classes, l'écologie est la principale arme anti-révolutionnaire de l'ordre en place qui prétend sauver le monde de la pollution...pas des guerres ni de l'exploitation

Les anciennes mystifications (nationalisme, syndicalisme, électoralisme) demeurent mais restent désormais secondaires, voire inutiles pour dissoudre toute lutte de classe ?

LE PROBLEME MESSIEURS LES SOCIOLOGUES POLITICIENS n'est pas les immigrés mais la misère qu'ils amènent avec eux, outre la fuite des guerres et des persécutions, la pauvreté, l'arriération religieuse, le mépris des femmes, une faconde pour ruser contre la liberté de penser et de désobéir, etc, toutes choses qu'on peut aussi trouver chez les résidents. Leur premier problème devrait être la pauvreté et l'incertitude du lendemain, ce qui définit la plupart comme prolétaires, or on ne leur concédera que la misère, la prostitution ou la mort. Dans ces conditions nombre d'entre eux n'auront pour ouverture provisoire que la violence, le viol ou le meurtre. Cela les prolétaires, blancs ou pas, le savent mieux que vous et c'est pourquoi ils ont raison d'avoir peur d'une immigration de masse qui ne peut pas être révolutionnaire mais terrorisée et livrée à elle-même, mais tout de même inquiétante pour les rebuts d'humanité qu'elle contient9.

A rebours d'une banalité éculée, on peut constater qu'une majorité d'immigrés ou de descendants, policiers ou non, s'intègrent très bien à la société capitaliste dans l'état où elle se trouve aujourd'hui . Ce qui ne signifie pas que leur communautarisme (quant à soi ethnique) disparaisse, ni un racisme partagé qui ne disparaîtra jamais des sociétés divisées en classes.

Enfin et hélas, l'immigration de masse exprime plus le chaos qu'un développement dangereux de la classe ouvrière qui n'est plus la classe dangereuse mais catégorie inférieure décriée, découpée en morceaux racistes et antiracistes, supposée être intrinsèquement chauvine et raciste, et qui a parfois des raisons de l'être toutes races confondues...contre les salauds qui nous gouvernent.



NOTES

2À lire aussi «On s’est perdu dans le progressisme» : le voile islamique, symbole du morcellement identitaire du Royaume-Uni Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, ces Françaises cherchent en tout cas à « démontrer leur hyper-religiosité, à se distinguer » même si « elles n’ont pas à subir le cortège des vexations et des violences qui va avec ces tenues ». « On devrait les inviter à aller vivre en Afghanistan pour voir leur réaction. Elles sont très hypocrites car elles sont contentes de vivre avec la sécurité et les protections que leur offre la loi française. Elles peuvent s’émanciper », ajoute l’auteure du livre Abaya, hijab, burqa, combattre le voilement.

3Selon le débile Wildlife and Countryside Link, «les héritages coloniaux racistes continuent de définir la nature au Royaume-Uni comme un “espace blanc” et la perception que les espaces verts sont dominés par des personnes blanches peut empêcher les personnes issues de minorités ethniques de les fréquenter.» 

4Avec les résultats pour statistiques des faits divers criminels. Suivez l’évolution en temps réel des crimes commis en France : nombre d’homicides et tentatives d’homicides, viols, vols à main armée, attaques à l’arme blanche. 2,6 homicides par jour en France, soit 980 par an (+18,6% depuis 2017 et +47% depuis 2012) Horloge de la Criminalité | Crimes | France https://interieur.openstats.fr/liste.html

5La question migratoire : un enjeu politique pour l'Europe, de Pedro Vianna.

6ibid

9Avec le soutien des Etats gangsters d'Afrique du nord comme ce tunisien qui s'est mis à larder de coups de couteau les gens dans le rue à Marseille faisant plusieurs blessés pui abattu logiquement par la police, comme cela se fait couramment là-bas : La mort d’un de ses ressortissants, abattu par la police à Marseille, le mardi 2 septembre, après l’attaque au couteau qui a fait cinq blessés, est un « assassinat », un « meurtre injustifié », a dénoncé la Tunisie ce mercredi 3 septembre. On reste résolument hostile à récupérer ses propres tueurs arabes vivant mais mort il a été exigé par la Tunisie (sic) un rapatriement accéléré de la dépouille du défunt vers la Tunisie dans les plus brefs délais ».

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