Le surf est un sport qui n'est pas donné à tout le monde, il faut tenir en équilibre sur une planche en mer mouvementée. Lorsque le surf devient thérapeutique pour les prisonniers de droit commun cela confirme non pas que l'Etat n'a pas autorité, outre que sa justice de classe condamne toujours les victimes et compatit avec l'assassin,mais qu'il se fout de la gueule de la population et du prolétariat . Les jeunes délinquants sont avisés on leur réserve en prison des jours de détente au bord de la mer au frais de l'Etat démocratique et compatissant.
L'Etat français va bien sûr surfer de plus en plus difficilement sous les houles grévistes et une rentrée agitée anticipée avec prudence et langage mesuré de la part des officines syndicales de ce même Etat, Cet épisode croquignolesque des avatars du vide politique en France et de l'arrogance des élites bourgeoises antiracistes, anti-fâchistes ne doit pas gommer le fait que les moyens de mystification et de coercition de l'Etat lui permettent de penser bien au-dessus et de manière anticipée sur tant de sectes qui se disent marxistes ou gauchistes avec cette prétention de promettre le bouleversement du capitalisme en professant religieusement la venue d'une sainte classe ouvrière qui ne vient jamais et n'interrompt ni guerres ni génocide. Comme le père éternel elle désapprouve du point de vue de sa conscience de classe et grand bien lui fasse, elle reste consommatrice et spectatrice. Et nous spectateurs impuissants à véritablement combattre un système odieux, criminel et impavide.
La pratique dangereuse du surf n'est donc pas l'apanage des gouvernements de coalitions bourgeoises pourrissantes et graveleuses, mais confine à la noyade politique dans la même idéologie bourgeoise élitaire et antiraciste de salon sur le site (opportuniste) par exemple dit CCI1 qui pourtant surplombe tous les groupes pour ses analyses sur la guerre en Ukraine et le génocide à Gaza, en dénonçant les deux camps (ce pourquoi il est traîné dans la boue sur des réseaux sociaux de merde).
SURFER AVEC LES MEMES ANTIENNES QUE LE GAUCHISME PETIT-BOURGEOIS
Il y a beaucoup à dénoncer contre les attaques du « populiste » Trump : attaques anti-sociales, budget nationaliste, répression contre des populations démunies et sans défense. Mais s'appuyer sue un texte d'un sympathisant à l'évidence gauchiste se révèle assez lamentable, car il s'appuie sut tout ce qui bouge comme un vulgaire Besancenot.2
Le machin gauchiste est salué comme s'attaquant à la xénophobie, sentiment ou impression tout à fait condamnable et évidemment inexplicable pour nos probes révolutionnaires en l'absence du prolétariat. On constate une « persécution contre les immigrés »mais on ne nous explique pas à quoi répond cette persécution : diviser la classe ouvrière laquelle devrait répliquer « sur son propre terrain » (c'est que qu'écrit le CCI dans son introduction flatteuse pour la clarté présumée du machin) mais lequel terrain n'est pas précisé : celui de l'antiracisme ? Des grèves économiques très corporatives en général ? D'une insurrection massive et spontanée ?
« C’est également avec beaucoup de clarté que le document met en évidence que la persécution contre les immigrés constitue une attaque contre l’ensemble du prolétariat et que seule cette classe peut apporter une réponse à la fois immédiate et historique en se mobilisant sur son propre terrain contre la barbarie croissante du système capitaliste ».
Le machin signale pourtant au passage fort justement la faiblesse actuelle du prolétariat des États-Unis mais il va s'efforce de lui trouver des compensations ...hors de la lutte ce classe !
La condition n°1 de la classe ouvrière = la migration ?
« Depuis son entrée en fonction en janvier, Donald Trump a massivement intensifié la campagne de terreur contre certains des travailleurs les plus précaires des États-Unis, menaçant d’arracher des personnes à leur famille et à leur communauté sous prétexte qu’elles n’ont pas de papiers en règle. Il accompagne cela de sa rhétorique révoltante : un déluge constant de mensonges, de théories du complot et de xénophobie provenant de la Maison Blanche est destiné à attiser les divisions au sein de la classe ouvrière, tandis que les agents de l’ICE (police anti-immigration) menacent ceux d’entre nous qui sont le moins en mesure de se défendre. Diviser pour mieux régner, telle est sa devise. Mais si, comme le veut le cliché, les États-Unis sont une « nation d’immigrants », nous pouvons ajouter que la migration a toujours été la condition de la classe ouvrière ».
Rien à voir avec l'explication première du marxisme toutefois. On compte tant de migrations de peuples, de gens de classes différentes, de réfugiés politiques de tout bord que le phénomène migratoire ne peut être considéré comme une prolétarisation automatique. Selon Marx, la classe ouvrière est définie d'abord par l'absence de propriété des moyens de production et par l'obligation de vendre sa force de travail pour vivre. Les prolétaires (y compris les employés et cadres) qui ne possèdent pas de moyens de production, doivent travailler dans des conditions souvent difficiles et lutter contre la bourgeoisie d'abord pour obtenir des conditions de travail plus justes et de meilleurs salaires sachant que leurs luttes en se généralisant vont poser la nécessité de renverser l'ordre cynique dominant.
L'immigré destiné à être prolétaire ne se considère pas ou plus désormais membre d'une classe ouvrière (blanche et française comme le lui serinent les wokistes). La plupart sont ficelés par la nécessité d'envoyer leur salaire au pays pour permettre à leur famille de vivre ou survivre. Rédhibitoire pour tout engagement gréviste ou révolutionnaire. Il faut aussi moderniser la pensée concernant la situation de l'immigré, il ne sert plus à faire baisser les salaires des autochtones, puisque par exemple dans le bâtiment ils remplacent largement les autochtones bien contents de leur laisser un job pénible. Le patronat anti-raciste leur octroie en certains endroits des salaires plus que respectables, certes mérité mais qui ne leur donne aucune envie fairela révolution (entretiens avec des amis et voisins).
Le patronat n'attend pas en général les immigrés pour « faire pression » au sens de Marx. Même en tenant compte des différences entre Europe et USA, si Trump clame démagogiquement qu'il va mettre fin à l'immigration, c'est une hérésie temporaire pour le capitalisme normal ; le capital US comme européen auront toujours besoin d'une immigration conséquente ; surtout avec la délocalisation généralisée où il n'y a pas concurrence entre autochtones et immigrés, mais exploitation d'une main d'oeuvre irrégulière et sans défense pour laquelle les autochtones ne sont pas volontaires ni en compétition (serveurs, livraisos, etc.)
L'intégration « de classe » qui pouvait sembler possible quand par exemple dans les années 1950 les travailleurs algériens adhéraient massivement à la CGT, toutefois avec la carte nationaliste du FLN, n'est même plus possible à ce niveau où l'islam a remplacé la CGT.
La morale sur le sujet de la gauche bourgeoise affabule en prétendant continuer une internationalisme...citoyen. Résumons leurs arguties. Assouplir l'accueil des migrants, quel qu'en soit le nombre, donc leur permettre de « bénéficier des acquis sociaux » (mon œil!), aboutirait à unr solidarité (citoyenne) en leur permettant de comprendre (car ils en sont incapables par eux-mêmes aussi idiots que les ouvriers racistes français) qu'on ne peut accepter « la division du peuple ».
Cette gauche bourgeoises est elle-même divisée entre une aile populiste de droite et l'autre de gauche. La faction des méchants de droite promet traditionnellement de « lutter pour nos emplois (même ceux dont on ne veut plus) et notre santé » et « notre culture et notre identité » ; la faction des gentils (PS et écolos) pour un accueil limité se voit reprocher par les radicaux en peau de lapin (LFI) de prôner trop de laïcité et de faire de l'ombre à l'islam électoraliste, donc dénuée de tout internationalisme envers une religion normale perçue à tort comme étrangère et dangereuse.
LE TOHU-BOHU MORALISTE SUR L'IMMIGRATION = CAMPAGNE CONTRE LA CLASSE OUVRIERE OU QUOTAS RACIAUX ?
Marx et Engels ont jadis bien démontré comment la bourgeoisie anglaise renforçait son pouvoir en entretenant la division entre ouvriers anglais et irlandais, absolument nécessaire face à l constitution d'une classe dangereuse lorsqu 'elle s'unit, surtout à ses débuts. Marx ne voit pas que les côtés positifs de l'immigration à l'époque. Dans sa lettre du 9 avril 1870 à Meyer et Vogt, il considère que les effets négatifs de l'immigration ne sont pas un fantasme irrationnel de la classe ouvrière, dont il faudrait la purger, mais une menace bien réelle pour le niveau des salaires et pour sa "condition matérielle et intellectuelle". Ce vieux problème n'a pas disparu mais s'est renouvelé par la promotion calculée des enfants diplômés des deuxièmes générations d'immigrés arabes, des noirs, d'asiatiques et même des femmes désormais en « concurrence égalitaire ». C'est plus subtil mais cela les petits bourgeois, eux-mêmes cadres ou étudiants font mine de l'ignorer. Ce panachage « multiculturel » n'est pas une politique d'intégration mais de division, ou plutôt de concurrence perverse souvent mal vécue. Cette promotion « diversifiée » et calculée, sans oublier la promotion canapé, favorise à fond l'individualisme et le fayotage (réputation des portugais).
Modernisation de l'encadrement en entreprise, cette politique des quotas raciaux a remplacé plus ingénument l'ancienne pression sur les salaires, en berçant tous ces employés français et étrangers dans la fable où ils seraient tous désormais membres de « couches moyennes » et non pas du vieillot terme de prolétariat.
Campagne contre toute la classe ouvrière ou dissolution complice contre le vrai prolétariat ?
Lorsqu'il s'agit de catégories sociologiques (racisme, féminisme, écologisme, etc.) c'est toujours l'histoire de poule et de l'oeuf. Qui a pondu qui ? Question complexe que nos simplistes à prétention morale et révolutionnaire évacuent par : c'est la propagande bourgeoise ! Cette propagande tomberait-elle du ciel ? De même, du fait que nombre d'ouvriers sont interloqués par cette politique de diversité donc de disparité on considère qu'il faut leur faire la morale antiraciste face aux autres ouvriers antiracistes, donc plus évolués. Or ni machin ni le CCI n'ont compris la fonction du populisme et surtout son origine.
« La campagne de terreur de Trump contre les travailleurs sans papiers n’est rien d’autre qu’une attaque directe contre la classe ouvrière américaine, une classe d’immigrés ! Et, selon le mot d’ordre historique du mouvement ouvrier dans ce pays : Un préjudice pour l’un est un préjudice pour tous ! »
Première fonction : ridiculiser la classe ouvrière en prétendant qu'elle est la créatrice de cette idéologie « populaire », réactionnaire voire fâchiste. La classe ouvrière américaine une classe d'immigrés ? Formule de confusion très gauchiste pour justifier une impossible assimilation de masses croissantes en errance, en faisant tout porter sur le méchant capitalisme (lui-même impuissant à endiguer cette...décomposition) et promettre la lune « démocratique » à une masse de réfugiés inintégrables et ingérables Le débat entre bourgeois entrer portes grandes ouvertes et freinage n'offre aucune solution au chaos humain grandissant.
Deuxième fonction: faire croire que la gauche bourgeoise et bobo possède une solution autre que son irresponsabillité affichée et débile.
La perception de ce chaos n'est pas l'expression d'un racisme des « ouvriers blancs », mais de la gabegie que cela entraîne pour toute la société, où croît ce sentiment d'être étranger dans son propre pays quand dans les transports collectifs il n'y a que des africains à un moment donné ou des racailles en capuche, quand dans les rues en banlieue on ne voit passer que des femmes voilées.
La question faut-il réguler l'immigration ne se pose même plus, la catastrophe est déjà là. Des gouffres culturels sont déjà en place à un niveau ahurissant (écoles, quartiers sous férule des frères musulmans) que la gauche bobard évacue d'un mot simple : complotisme.
Une majorité de délinquants algériens sont en prison. Tous les jours ou presque une jeune fille est égorgée et tuée par un OQTF. Le couteau est d'un usage fort fréquent chez les nord-africains ? Non ? Certaines fois je peux devenir raciste.
Ce constat c'est celui des gens d'en bas, les méprisés traditionnellement, qui subissent au plus prêt ce chaos (le CCI parle pourtant de décomposition sans y inclure aussi ...la décomposition de l'immigration). Les partis bourgeois, populisme de droite, n'ont aucune difficulté à s'emparer de ces angoisses d'en bas, qui sont une réalité cruelle, pour « essentialiser » les immigrés en général, mais leur propagande s'appuie aussi efficacement sur cette réalité criminogène : l'arrivée de masses d'hommes démunis et privés de femmes (ou considérant les femmes comme des objets) décuple inévitablement le nombre des « fais divers ». Les prolétaires « beaufs », « racistes », je vis au milieu d'eux et j'en suis, sont plus humains que les donneurs de leçon d'un internationalisme abstrait, et sont les premiers à compatir pour les miséreux des autres mondes mais ils en voient LES CONSEQUENCES non plus pour les salaires mais pour leur sécurité dans la rue, pour leurs enfants, pour leurs filles et leurs femmes, et ces prolétaires de toutes origines et de couleur de peau ont un seul tort pour les curés gauchistes, assumer leur identité française, mot péché désormais car après la négation du mot prolétaire on n'est plus rien ; de la merde. On avait déjà prévu le coup dans toute l'histoire du mouvement ouvrier, pas cette invention de préjudice par machin mais : nous ne sommes rien, soyons tout !
Machin termine son tract adoubé par le CCI par la complainte du gauchiste moyen qui fond dans le prolétariat le lumpen, les minorités raciales et sexuelles, ramassis de conneries que les jeunes fondateurs de « révolution internationale » dénoncèrent jadis avec brio.
« La rhétorique infâme du nationalisme xénophobe, la diabolisation des immigrés, des minorités raciales, des homosexuels et des transsexuels (tactiques de longue date d’une classe déterminée à survivre à tout prix en divisant son ennemi de classe) se sont enracinées avec force dans le monde entier ».
1Face aux assauts xénophobes de Trump contre la classe ouvrière et au cri de “défense de la démocratie”… la classe ouvrière doit développer sa lutte sur son propre terrain! | Courant Communiste International
2C'est la même déviation « populiste » émeutière chez leur groupe rival et considéré comme gangster, lorsqu'il érige comme sommet révolutionnaire les émeutes populaires à Los Angelès qui n'ont pas été suivies de protestations ou manifestations du gros de la classe ouvrière américaine. Ce salut aux émeutes du lumpenprolétariat en dit long sur la décadence politique de cet avorton du CCI.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire