CGT collabo !
Ne manquez pas en fin d'article les déductions "fachistes" de gauche et extrême gauche bourgeoises (à suivre)
Le commis de la bourgeoisie Martinez bafouillait, bredouillait, cherchait ses mots... évitait de répondre à la question du journaliste de LCI : « CGT collabo ! Ça vous fait quoi ? ».
Le bonze syndical rétribué plus de 4000 euros par mois par une maternité gérée par la mafia CGT, comme Séguy et Marchais l'étaient par la caisse de retraite des concierges (sic)1., il tremblotait non de colère mais de peur.
La manif chétive, pas seulement en raison du Covid – la CGT est en inexorable déclin - s'apprêtait à défiler gnangnan comme dab, hélas elle fût freinée deux heures d'entrée de jeu par des black blocs, mais pas seulement... Les journalistes oublièrent de préciser que cela fait des années, en particulier depuis les gilets jaunes, qu'une forte proportion de manifestants se postent systématiquement devant, en avant des cortèges syndicaux. Les gros bras CGT ont sans doute voulu cette fois-ci nettoyer ces ci-devant... Mais peine perdue ils seront attendus à la sortie.
Derrière la banderole pleurnicharde « Pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde », le ronron habituel, quoique clairsemé, avait fini par s'ébranler pour finir par être ébranlé au terme du défilé place de la Nation. Plusieurs vidéos montrent des charges violentes de jeunes cagoulés ou pas contre les gros bras en service de sécurité syndicale, jets de projectiles, fanions et drapeaux CGT déchirés ; on voit aussi la police de la CGT arroser de gaz lacrymogène les assaillants qui crient en effet « CGT collabo » et « cassez vous », pas ce que suggère le communiqué CGT :
« Un important groupe d’individus, dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants », peut-on lire dans le communiqué de la CGT. « Insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des organisations (syndicales, ndlr), et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchaînement de coups et de jets de projectiles. Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée », poursuit le syndicat ».(titré : Violences inacceptables contre le monde du travail)
Non ! violences contre les mafias syndicales !
Les insultes prétendues sont à la mode et bien sûr inventées par l'appareil syndical affolé, pourquoi n'a-t-il pas ajouté non plus « fascistes », comme au temps de son règne stalinien pour discréditer tout adversaire dans la classe ouvrière ? En plus il est en effet simplet de la part des journalistes d'assimiler tous ces assaillants aux seuls black blocs.
Cette agression frontale du SO syndicrate est du jamais vu, de ma propre mémoire. Il y a toujours eu naguère des bagarres dans les coins avec les gros bras. J'en ai vu tabasser des manifestants qui ne voulaient pas rentrer dans le rang il y a trente et quarante ans. Ils m'ont moi-même envoyé à l'hôpital alors que je me contentais de diffuser un journal avec pour titre « Révolution Internationale » (en 1979). J'ai vu aussi des manifestants remis à la police par ces zélés « flics syndicaux ».
En ces temps lointains l'armada CGT faisait la loi. Maintenant c'est fini, et ils peuvent s'attendre les
Les complices |
prochaines fois à ce que leurs ballons ridicules soient encore crevés. Les petits politiciens Mélenchon et Roussel sont venus caracoler et le représentant du parti à 2% (le PCF) ledit Roussel a fait le malin en déclarant « on commence à exploser de colère » ; or, pas de pot, la colère c'est plus seulement contre Macron mais contre tous ces faux-cul de la gauche bourgeoise qu'elle explose.
LA PRESSE COLLABO
Toute la presse de gauche n'a ce jour rien dit sur ces « tensions en fin de manif », France infaux, Libération, L'OBS, 20 minutes. Motus bouche cousue. C'est ce qui s'appelle de la sidération car on n'a pas besoin de ces lâches pour s'informer. Sidérés mais pas pour longtemps ; ça va gloser et interpréter et moraliser avec avidité sur les plateaux bistrots des TV et radios. Mais notons pour l'instant la complaisance de la presse et ses minauderies avec le chefaillon Martinez décrit comme en colère et ferme, alors que son interview par LCI le montre piteux, presque tremblotant, interloqué et déstabilisé par les questions simples du journaliste.
Parmi les assaillants il y avait des black blocs qui ne sont certes pas la fine fleur de la classe ouvrière, qui ne me sont pas désagréables pourtant lorsqu'ils pètent des vitrines de banques ou d'agences immobilières, mais sans aucun projet politique ni graine de réflexion dans la cervelle. Par contre on a aperçu des gens qui se considèrent encore gilets jaunes, et qui se rappellent ne pas avoir été soutenus par les mafias syndicales, voire traités de « fascistes » par celles-ci et leurs obligés islamao-gauchistes (excusez la faute de frappe). On a pu voir aussi l'extrême jeunesse de ces divers assaillants, voilà qui est inquiétant pour tous les clans syndicaux en charge de la protection de l'Etat.
Il n'y a pas que dans la tête de ces jeunes hétéroclites et sans parti de référence qu'on considére que les syndicats sont des pourritures, les ouvriers licenciés eux aussi, qui ont vu les appareils étatiques « accompagner » les fermetures de boites, ou les combines pour sauver quelques uns en laissant les autres sur le carreau, et combien qui refusent désormais de prendre une carte syndicale ?
Ce crachat contre la flicaille syndicaliste est-ce l'Annonce d'une explosion plus vaste et plus pesée socialement ou bref feu d'artifice ? L'avenir proche nous le dira, mais à mon avis certainement pas un feu de paille. Et la symbolique est terrible. Même en 68 on n'osait pas cogner contre les « traîtres » professionnels.
« Dans les pays de vieille culture parlementaire démocratique, la bourgeoisie a admirablement appris à agir non seulement par la violence, mais aussi par la tromperie, la corruption, la flatterie, jusqu'aux formes les plus raffinées de ces procédés. Ce n'est pas pour rien que les « déjeuners » des « leaders ouvriers » anglais (c'est à dire des commis de la bourgeoisie chargés de duper les ouvriers) sont devenus célèbres et qu'Engels en parlait déjà. La réception «exquise» que fit monsieur Clemenceau au social traître Merrheim, les réceptions aimables faites par les ministres de l'Entente aux chefs de l'Internationale de Berne, etc., etc., relèvent du même ordre d'idées. « Vous, instruisez les, et nous, nous les achèterons », disait une capitaliste anglaise intelligente à monsieur le social impérialiste Hyndman, qui relate dans ses mémoires comment cette dame, plus avisée que tous les chefs de l'Internationale « de Berne » réunis, jugeait les « efforts » des intellectuels socialistes pour instruire les leaders socialistes issus de la classe ouvrière ».
Lénine (Les tâches de la IIIe Internationale)
les pépères récup au bureau |
1Toutes révélations qui se trouvent dans mon livre « L'aristocratie syndicale » sous-titré « Le syndicat instrument de l'Etat », publié en 2010, pages 335 et suivantes sur le financement louche de tous les syndicats.
Pour les « déductions » des potes islamo-gauchistes les assaillants du 1er mai étaient manipulés par les « fachistes » (suite)
Les islamo-trotkistes du NPA avec leur syntaxe débile se gardent toutefois de qualifier de fachistes les assaillants, sans doute au souvenir le leur propre tabassage de naguère par les gros bras CGT :
« En prenant à partie le service d’ordre de la CGT et au-delà des militantEs de cette organisation syndicale, quelques dizaines de manifestantEs non identifiés ont commis des violences inacceptables contre une composante du mouvement ouvrier. Dégâts matériels contre les véhicules, insultes et attaques physiques contre des militantEs de la CGT et celles/ceux qui en prenaient la défense… Ce sont des méthodes qui n’ont rien à voir avec notre combat social. Nous ne confondons pas le nécessaire débat stratégique autour de la construction des mobilisations et des moyens de défendre les revendications du monde du travail avec l’action violente d’une petite minorité masquée. Nous tenons à assurer la CGT et ses militantEs de notre entière solidarité. Nous dénonçons aussi l’hypocrisie de ce gouvernement qui fait mine de regretter ces agressions contre la CGT, alors qu’au quotidien il réprime ou laisse réprimer les syndicalistes depuis des années et ne cesse d’attaquer le droit du travail. Il y a urgence à ce que les différentes composantes du mouvement ouvrier, forces sociales et partis politiques, se rencontrent pour discuter de quelle stratégie pour les mobilisations, et de quelle action pour protéger nos manifestations.
Montreuil le dimanche 2 mai 2021
Le bonze télévisé Benjamin Amar en a marre, c'est encore un coup de l'extrême droite. Seul collabo à être invité sur une chaîne en perte de vitesse face à CNEWS, Benjamin Amar s'exprime sur BFMTV, dimanche 2 mai 2021. Même s'il juge la question "assez compliquée"(sic), Benjamin Amar ne nourrit pas trop de doutes quant à la provenance idéologique de ceux qui ont violenté les cégétistes parisiens du 1er-Mai. Invité à réagir ce dimanche sur BFMTV aux insultes subies par le cortège de la CGT durant les manifestations, ce membre de la direction du syndicat contestataire s'en est tenu à "des déductions" (belle peau de banane du jouranliste de BFMTV) :
"Les insultes racistes, sexistes et homophobes, elles ont (...) été foisonnantes. En plus de ça, il y avait des insultes de classe", rapporte-t-il."Alliés objectifs ». Et le syndicaliste de donner un exemple. "À plusieurs reprises on a eu « elles sont à combien les merguez?' Alors ça je vais vous dire, c'est typiquement les insultes de l'extrême droite", assure Benjamin Amar. Pourtant la CGT vend bien des merguez au milieu de ses déductions et affabulations !
"Quand on s'en prend ainsi à un cortège CGT un 1er-Mai, idéologiquement, on est bien évidemment identifié. (...) Le 1er-Mai, Marine Le Pen a déposé sa gerbe devant la statue de Jeanne d'Arc en toute tranquillité, y a pas eu de problème", a regretté le bonze. Invoquant le marxisme, le syndicaliste en cite une notion "assez utile" à ses yeux, celle des "alliés objectifs", don le fachisme qui pourtant n'existait pas plus au temps de Marx qu'aujourd'hui.
Donc le marxisme CGT est un « marxisme collabo ».
Libé reste très neutre (clientèle bobo « insurrectionnaliste » oblige), ne donnant la parole qu'à une bonze syndicaliste qui demande pour les prochaines fois... une meilleure protection policière pour les « social-traîtres » !
Du côté de France-infaux le préposé collabo est Sylvain Boulouque présumé historien des mouvements sociaux mais lui aussi ordure flicarde sans nuance pour cracher sur toute révolte.
Quant au collabo national-pétainiste, le nain Zemmour, qui ne comprend que pouic à la situation sociale et aux besoins du prolétariat, du haut de sa petite taille il n'a rien trouvé de mieux que d'accuser encore et toujours Robespierre, Lénine mêlé à Staline, et résumer le tout à une simple bagarre d'anarchistes contre les "autorités", alors qu'il prétend par ailleurs que la CGT ne sert plus à rien. Quel petit con.
Le 4 mai c'est le principal "Berger" social, collabo fort bien rétribué lui aussi, qui insulte et appelle à...dénoncer:
«Violence bête et aveugle», «gens décérébrés [...] qui vont se déchaîner sur une manifestation et passent à autre chose le lendemain», «ultraviolents», «extrémistes»... Le chef du syndicat réformiste a eu des mots durs envers les auteurs des violences, des «militants antisystème [...] qui sont parfois de petits-bourgeois» s'en prenant à des militants CGT sincères. Laurent Berger n'a pas souhaité s'avancer sur l'appartenance politique de ces personnes, ajoutant que cela n'avait «plus de sens [...] à ce niveau-là de violence». Les bonzes CGT si, devinez quoi?
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