« A
Calais, au pied du barrage dressé par les gouvernements français et
britannique, les migrants s'entassent toujours plus nombreux dans la
"jungle". Devant ce nouvel afflux, le ministre de
l'Intérieur Cazeneuve veut montrer aux Calaisiens exaspérés par
une situation qui a tout d'une impasse, qu'il agit, et de la manière
forte. Il a d'abord cherché à affamer les migrants en faisant
fermer des dizaines de petits restaurants et de commerces informels.
Et après avoir détruit toute la partie sud du campement, il promet
de détruire la partie nord. Cette politique des gouvernements
français et britannique est infâme. Ils dressent des barbelés et
des miradors sur la route des plus pauvres et participent de fait à
monter les populations locales contre eux. Ouvrir
les frontières et les laisser s'installer là où ils le veulent,
c'est la seule solution »
(édito Arthaud LO « la honte de Calais »).
France infaux, principal organe de
propagande gouvernemental, payé par nos impôts, tient le même
langage avec son site Datagueule qui sermonne et moralise au
quotidien les auditeurs avec sonotone. Personne ne fait jamais la
synthèse des commentaires qui vomissent ces sermons, dénoncent les
amalgames faciles, la qualification de toute objection comme
« abjection populiste » par les journalistes gauchistes ;
je relève cette réaction d'un anonyme : « La vidéo (de
datagueule) commence et finit par des leçons de morale, selon
lesquelles les gens qui seraient contre l'immigration de masse
seraient des petits bourgeois aisés bien au chaud chez eux et qui ne
penseraient qu'à leur confort personnel, alors que les chiffres
montrent que les gens les plus hostiles à cette immigration sont des
ouvriers, des petits employés, des chômeurs, donc pas des gens qui
vivent dans l'opulence. Et d'ailleurs, de nombreux artistes "engagés"
se sont dit en faveur de l'accueil des migrants, mais aucun d'entre
eux n'en a accueilli chez lui. Et puis après, ce sont des
successions de chiffres voulant nous prouver que l'immigration est
négligeable en France, alors qu'il suffit de se rendre dans les
banlieues de certaines villes pour constater la présence d'une
immigration de masse qui malheureusement ne parvient pas à
s'assimiler à notre culture. Mais cette vision des choses ne sera
jamais évoquée ni par radio France ni par France tv. Il y a
vraiment un grand problème de pluralisme en France ».
Ces arguments sont souvent répétés,
rappelés par de simples gens, pas des fumiers FN ni des salauds de
fachos, mais le mépris gouvernant et les aboyeurs gauchistes le
repoussent avec ostentation. Résultats : les votes
protestataires sont croissants et leur disent à tous : MERDE.
1.
Pour d'autres problèmes que ladite
crise migratoire, les Etats européens sont frappés d'impuissance,
laquelle se traduit par différents rejets de l'élite bourgeoise :
en Angleterre Brexit non désiré, en Espagne les partis bobos
empêchent l'alternance classique des dinosaures, quand le tour de la
France ingouvernable et d'une Allemagne écartelée va venir... où
la crise migratoire ne sera en rien utilisée pour favoriser l'union
du prolétariat. Etats faibles et crise migratoire font la joie des
grandes puissances (j'y reviendrai). Lassés, bernés, agressés les
routiers, les artisans, les paysans des Hauts de France bloquent
l'A16 aujourd'hui. Pourquoi ? Ce sont certainement des racistes
et des électeurs de Marine Le Pen... Et s'il y a des ouvriers
(français) parmi eux, ce sont sans nul doute des futurs SA...
UNE SEULE SOLUTION : LAISSER
LES MIGRANTS S'INSTALLER OU ILS VEULENT ?
Solution de gros cons dans la ouate
idéologique ! LO ou Poutou ne se risqueront pas à présenter
de listes électorales à Calais... Faut être aveugle ou mièvre
pour ne pas voir les conséquences de l'agglomération exponentielle
des réfugiés à Calais ou dans le nord de la Grèce où se
produisent les mêmes incidents qu'en France, face aux frontières
fermées : des hordes de migrants barrent les autoroutes avec
des arbres et jettent des pierres contre les camions et les flics
pour aller « où bon leur semble », comme dit
l'organisation caritative LO. Ce sont donc probablement des
révolutionnaires malgré eux qui veulent...abolir les frontières !
« Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux... », disait le
chanteur. Quand on est une secte et qu'on ne risque jamais d'arriver
au pouvoir quoi de plus simple que de promettre la lune aux
déshérités, qui ne lisent pas LO et qui préfèrent en général
Mahomet à Marx... pour se donner cette bonne conscience de bobo
« internationaliste », mais cet internationalisme
masturbatoire et utopie dégénérée. Cette façon d'appréhender la
problématique migratoire et immigrante est d'ailleurs typique du
mode de pensée bobo : « laissez-les s'installer là où
ils veulent ». C'est vrai que LO compte énormément de profs
fils de petits boutiquiers, à qui on a instillé depuis l'enfance
« je fais ce que je veux », « je défends ma petite
entreprise », « charbonner maître chez soi ...ou chez
les autres ». Le prolétaire, lui, à la différence de
l'immigré petit-bourgeois, sait qu'il ne peut pas s'installer où il
le voudrait. Le chômeur, cet autre prolétaire (français ou pas)
aimerait bien s'installer dans n'importe quelle entreprise pourvu
qu'on lui offre un salaire décent. Les pitres de LO devraient donc
dire aux patrons : laissez les chômeurs s'installer dans
l'entreprise qu'ils veulent. C'est à peu près le fond de leur
commerce d'ailleurs - « l'argent il y en a » comme
justification d'une augmentation de salaire obligatoire dans un monde
imaginaire troskifuturiste – en attendant le grand soir qui sera
comme la fête de LO avec des stands de petits boutiquiers et la fin
du supermarché du grand Capital.
LES VRAIS POPULISTES TIERMONDISTES
LES REVOILOU !2
Ce que tous
ces ânes de vieux caribous trotskiens ne voient pas dans leur délire
simpliste, et la resucée bête du vague travailleur sans patrie,
c'est que le capitalisme ne peut plus intégrer (non seulement
dissoudre les arriérations religieuses) mais assimiler une masse de
populations « inutiles », qu'il s'en sert par
l'assistanat (poison anti-révolutionnaire), qu'il glorifie, mieux
que les bêlements militants, les migrants catéchisés pour mieux
ridiculiser et diviser la classe ouvrière internationale.
Du ridicule
burkini, récente invention marchande absente du coran, à l'appel
(radical), (marxiste?) à l'ouverture totale des frontières (et
certainement à un salaire décent pour tous et le droit de refuser
de travailler), les trotkistes nous feraient presque mourir de rire
s'ils ne faisaient pas de plus en plus pitié. Passons rapidement sur
le soutien « féministe » bâtarde lors de l'épisode
musulmo-estival où le NPA cria après cette étrange concept dit
« islamophobie d'Etat », ce concept inventé par frère
Ramadan, bramant pour « l'égalité des droits »... à
l'aliénation religieuse ; l'islamo-gauchiste NPA éploré et
déplorant : « ...dénonce l’instrumentalisation des
droits des femmes et défend le droit des femmes à disposer
librement de leur corps contre tous ceux qui veulent les forcer à se
couvrir ou à se découvrir ».
Après la
version LO de l'immigré « qui peut s'installer où il veut »,
le NPA fait plus fort avec la version salafiste « on n'a pas à
forcer la femme à se couvrir ou à se découvrir » ; en
effet seules les sectaires soeurs islamistes peuvent décider de se
couvrir ou se découvrir mais en restant couvertes par une bande
d'imbéciles frères masculins et celles qui ne sont pas couvertes
sont des inférieures soumises. Les femmes prolétaires au travail
n'ont pas ce choix là, il faut une blouse disgracieuse et même un
sac de plastique sur la tête dans les chaînes alimentaires et si
des connes veulent mettre le voile face à des machines dangereuses,
on se moquera de se faire traiter de racistes si on le leur interdit
pour qu'elles ne se fassent pas estropier par la machine.
Mais voici
un résultat électoral très dérangeant en Allemagne orientale.
Angélique Merkel bafouée dans sa propre province (mais elle s'en
fout). Vote « protestataire » commentent sobrement les
rivaux officiels du petit parti dit d'extrême droite qui s'est
interposé dans la mêlée électorale. Montée du facisme,
chuchotent tous nos gauchistes franchouillards. Ils y vont piano, le
mépris des masses de prolétaires qui ne se sont pas abstenus face à
la morale de l'élite, exigerait-il de mettre en sourdine l'ordinaire
mépris du militant bobo ? L'article du plumitif du NPA adopte
un profil bas, reste très généraliste dans son analyse électorale
linéaire de la baffe électorale de son modèle de société à
l'allemande, avec un titre bateau : « Un vote
anti-réfugiées qui approfondit la crise politique » ; le
rédacteur rame avec cette ortographe fémino-sémantique qui sied si
bien aux garçons barbus : « le thème qui a pris le
dessus sur tous les autres, au cours de cette campagne, fut celui de
l'accueil des migrantEs et réfugiéEs, double d'un débat largement
fantasmagorique sur la place de l'islam. Ce dernier étant incarné,
pendant plusieurs semaines de campagne au mois d'août, par un
pseudo-débat sur la burqa, mené en premier lieu par le ministre de
l'Intérieur Lorenz Caffier (CDU) – par ailleurs tête de liste du
parti au scrutin de dimanche -, alors même qu'aucune burqa ne semble
avoir été vue sur place ».
« L'ignoble
campagne raciste » n'est plus que ce pauvre « thème de
campagne ». Le réacteur populiste immigrationniste du NPA
souffre devant son clavier, et brosse quand même en arrière-fond la
menace de la montée du populisme (l'autre version extrême radicale)
et du fascisme auxquels la démocratie ne fait pas suffisamment
barrage, au lieu de suivre les conseils de Berthold du Ryon du NPA :
« C'est rarement ainsi, en leur faisant de
très importantes concessions idéologiques, qu'on a réussi à
endiguer la montée des partis racistes et d'extrême droite… ».
LES
RESIDUS DE L'ULTRA-GAUCHE MILITANTE SUR LA MEME LONGUEUR D'ONDE
Le CCI écrivait à peu près la même chose en février dernier : « Merkel semble également, ce qui est inhabituel, avoir mal calculé l'effet de la politique de la main tendue sur la population locale ; pour la première fois depuis une éternité, elle a, selon les sondages, régressé dans les faveurs de l'électorat et elle a même été dépassée par un social-démocrate (le ministre des affaire étrangères, Steinmeier). Elle rend un bien mauvais service à l'endiguement du populisme d'extrême-droite ; le flot sans fin des réfugiés majoritairement musulmans apportant de l'eau au moulin d'Alternative für Deutschland (AfD) qui a rattrapé dans les sondages, du moins en Thuringe, la troisième force politique, le SPD »3.
Comme
chez notre misérable rédacteur du NPA la problématique de
l'immigration massive (ou sauvage) sert à « ne pas endiguer le
populisme d'extrême droite », mais ne serait pas un problème
en soi, ni de gabegie étatique et sociétale de la bourgeoisie !
Mais la bourgeoisie se sert d'un problème de plus en plus insoluble
qu'elle ne peut pas complètement contrôler mais dont la fixation
solidariste sert à faire oublier SES GUERRES DE RAPINE et que c'est
tant que ses guerres continuent que le problème devient de plus en
plus scandaleux et une galère pour toutes les populations.
L'ABSENCE
DE BLOCS IMPERIALISTES délimités est une cause majeure du chaos
Les
gauchistes sont depuis belle lurette de simples potiches de
l'idéologie bourgeoise (le trotskysme depuis la guerre, le maoïsme
depuis toujours) ils n'analysent pas les causes des migrations
massives de guerre, ils radotent le vieux logiciel pervers « tout
immigré est un prolétaire », et la faim d'emploi à 80
centimes de l'heure pour les primo-arrivants par le capital allemand
(et autres) ne les rebute pas un instant face à cette avarie d'être
humains déboussollés prêts à tout pour fuir la guerre de tous les
capitalistes en compétition.
Se
posant la question de la soi-disant naïveté de Merkel, l'article du
CCI effleurait le problème de la soudaine générosité allemande,
pas seulement la chute de natalité dans l'ex-Allemagne de l'Est mais
la dépopulation massive de cette région, la fuite de ses chômeurs
vers la partie occidentale, sans plus le frein du rideau de fer. En
ce sens, il y a confirmation de ce que craignait une partie de la
bourgeoisie allemande qui
ne voulait pas de la réunification :
un beau bordel. En ce sens aussi l'Allemagne
paie encore les conséquences locales de la chute du bloc de l'Est.
Paradoxalement alors que l'ancienne RDA était la colonne vertébrale
économique du bloc de l'Est, elle est devenue l'homme malade de
l'Occident « mondialisé ». Il se passe la même chose
dans les pays développés qu'en Libye après l'élimination de
Kadhafi. Pour le dire de façon crue (et choquante pour les
inernationalistes béats) les frontières anciennes ou récentes
(comme celles du dictateur libyen) contenaient encore les
contradictions sociétales (je ne trouve pas d'autre mot, sociales ne
convient pas ici) du capitalisme décadent : en état de guerre
on pouvait se faire massacrer dans son pays, quelquefois le fuir mais
pas en masse, l'économie mondiale permettait de relativiser le poids
des réfugiés partout dans le monde, etc. Depuis 2001 et l'invention
d'Al Qaida puis de daech, sans oublier la chute du mur de Berlin, la
publicité mondiale pour l'islamisme – remplaçant du stalinisme –
a changé la donne, déplacé les contradictions sociales de la lutte
des classes vers la sponsoriation d'une religion de sous-développés
capable de faire durer la contre révolution mieux et plus longtemps
que toute la période victorienne.
L'article
du CCI soulignait justement « le changement d'apparat du
nationalisme allemand », cet élitisme « humanitaire »
et secouriste qui permet de tout mettre sur le dos du méchant
populisme et des masses « arriérées » (pas les femmes
habillées en sac de patates mais les adeptes du zinc et les ignobles
abstentionnistes).
Le
CCI tombait lui aussi dans les interprétations du solidarisme
gauchiste (comme il s'y était vautré lors des mouvements petits
bourgeois en France, la manif pour Charlie par son nombre
hétéroclite, qualifié de sursaut prolétarien » ayant
« surpris la classe dominante », envolée lyrique
boboïsante refroidie cependant depuis la vision en plein jour des
pitres de Nuit debout) :
« Et
il y a la majorité silencieuse, qui, jusque lors avait laissé à de
jeunes activistes, la plupart venant du milieu antifasciste, le soin
de faire pièce au harcèlement raciste sous forme de blocages de
rues et de contre-manifestations et qui s'est alors sentie obligée,
au vu des images de misère des Balkans, d'exprimer fortement sa
protestation contre l'inaction des États européens et son
indignation vis-à-vis des exactions contre les étrangers à Dresde,
Heidenau et Freital, applaudissant ostensiblement les réfugiés en
leur faisant des haies d'honneurs à leurs arrivée dans les gares de
Munich, Francfort ou d'ailleurs, ou en s'engageant par milliers en
tant que bénévoles pour la gestion des masses de réfugiés ou en
inondant les centres d'accueil de dons de toutes sortes. La
solidarisation spontanée de vastes parties de la population a, par
sa force, surpris la classe dominante
et l'a prise à contre-pied ; cette dernière n'étant pas disposée
à promouvoir la sympathie envers les réfugiés de guerre mais
plutôt à créer une atmosphère de panique et d'isolement ».
Comme peuvent-ils étaler de telles
billevesées pour faire passer AUSSI le message solidariste gauchiste
irresponsable, en précisant, par après cette analyse
socio-objectiviste, paradoxalement qu'il ne s'agit pas d'une
solidarisation de classe, mais de forme apolitique, c'est à dire
qu'une véritable solidarisation de classe serait possible face à la
gigantesque avarie d'êtres humains si le CCI avait les épaules pour
fabriquer des brigades secouristes internationales... comme ces ONG
dont les sbires sont payés pour jouer les mères Thérésa, gouttes
gauchistes démocratiques bénites dans une mer de cadavres.
...alors que ce qui importe, n'est pas
l'appel au secourisme ou à une variété verbale de charité
gauchiste par des discours de salon mais de
montrer la carence et l'inhumanité des Etats capitalistes et la
nécessité de les renverser (qui est, faut pas le cacher comme pour
les ex-boat-people vietnamiens victimes du trotskysme tiermondiste)
le cadet des soucis des migrants avec leurs besoins élémentaires):
«... selon toute apparence, deux
groupes dans la population sont particulièrement impliqués dans la
solidarisation avec les réfugiés. D'une part des jeunes, qui, à
d'autres moments et en autres lieux auraient tout aussi bien pu
participer au mouvement anti-CPE ou à celui des Indignés. D'autre
part, des gens plus âgés qui, ou bien du fait leur expérience
propre, ou bien de par la tradition transmise par leurs parents
concernant les expulsés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale,
savent ce qu'est le sort des réfugiés et ne peuvent être
indifférents aux camps, aux barbelés et aux déportations. Ayant
grandi dans les sombres décennies du XXe siècle, cette génération
est impulsivement poussée à agir différemment aujourd'hui.
L'importante participation de retraités témoigne de quelque chose
d'autre encore : le profond désir de rajeunissement de la société,
de présence d'enfants et d'adolescents chez de nombreuses personnes
âgées. Ce désir de rajeunissement se distingue de la demande de
main-d'œuvre jeune de l'économie allemande. Le vieillissement de la
société constitue un problème central non seulement pour le
capitalisme mais tout bonnement pour l'humanité, car l'absence de
jeunesse ne signifie pas seulement une privation d'une source de joie
et vivre et de vitalisation pour les vieux mais bien plus la mise à
mal de l'une des fonctions les plus importantes dans l'évolution de
l'humanité : la transmission du trésor d'expériences à la
génération des petits-enfants ». (Le plumitif en chef de RI,
le commandant Fabien, nous avait déjà fait le coup avec le CPE et
ses suites, et Charlie avatar, de la transmission opérée envers
« la génération des petits enfants », à défaut des
proles...Cette accumulation d'inventions psychologiques aboutit là
aussi, comme dans le cas lamentable et minable du réformisme
radical, à faire accroire que le capitalisme pourrait encore
intégrer normalement comme au XIX ème siècle ou dans la période
de la reconstruction, alors qu'il est en décadence vraie de vraie,
qu'il ne peut plus intégrer sérieusement dans des conditions
décentes et qu'il appuie complètement l'expansion du mode de vie
misérable en sac de patates de l'islamisme plus rampant devant le
capitalisme que ne le fût le nazisme.
Le
résidu du CCI, même avec un article venu de Germanie, ne sort pas
des vieux clichés solidaristes avec l'immigration devenue généralité
bcbg dans une époque où non seulement elle est devenue
incontrôlable mais utilisée sciemment par la bourgeoisie (Angélique
Merkel et Saint Obama) pour culpabiliser, affaiblir et surexploiter
la classe ouvrière ridiculisée comme populiste dans la dimension
rétrécie que veulent bien lui refiler les médias.
Hélas en
restant le nez sur la problématique migratoire, problème de plus en
plus envahissant en effet et en négatif pour l'union du prolétariat,
le CCI reste comme les gauchistes enfermé dans les débats
bourgeois, et se fait niquer : la vraie question est celle de
l'arrêt de la guerre, et du retour d'une grande partie de ces masses
d'hommes « au pays », vu que de toute façon en l'état
actuel de l'hypocrisie régnante énormément sont refoulés en
douce, et végètent en vain dans des espèces de noman's land aux
frontières de plusieurs pays en attendant que la misère soit moins
douce à la porte de LIDL (boutique germanique à expulsion
automatique du client) ou que Nathalie Arthaud vienne leur ouvrir
la grille sans frontière du château de Presles afin qu'ils goûtent
des frites « où ils veulent ».
1
La facilitation de l'entrée d'une masse d'hommes dans le besoin
(logement, argent, sexuel) ne peut en outre qu'amplifier
l'insécurité (dont se gausse les partisans de la gauche
gouvernementale et supplétifs gauchistes) et ne peut que favoriser
la haine à chaque fait divers, tournée certainement injustement
contre la majorité des réfugiés, à la lecture d'un récent crime
à Marseille : « Vendredi, un octogénaire qui avait été
violenté deux jours plus tôt par trois hommes souhaitant lui
arracher son collier en or, a succombé à ses blessures. Selon une
source policière, cet ancien maçon de 80 ans se promenait seul,
mercredi, dans une ruelle d'un quartier résidentiel du 11e
arrondissement de Marseille lorsqu'il a été "agressé par des
individus qui circulaient en véhicule... ».
2On
devrait dire les « sudistes » concernant la préférence
migratoire gauchiste.
3http://fr.internationalism.org/revolution-internationale/201602/9308/politique-allemande-et-probleme-des-refugies-jeu-dangereux-feu.
On ne sait pas quel est le vrai feu, la merde capitaliste ou
l'épouvantail à gauchiste l'invasion migratoire, déniée
journellement pas l'Obs, le Monde et Libernation, contre toute
évidence, où ce n'est pas tant le nombre qui fait problème (les
réfugiés espagnols furent plus nombreux sur une courte période),
mais un flux ininterrompu par une guerre incessante et la pollution
d'un mode de vie arriéré et arrogant.
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