Deux
lapsus. Si ce n’était pas un homme…
Lors de sa
première prestation en compagnie de ses collègues, le procureur de Paris commet
un lapsus, il parle de "révocations" et se reprend et dit
"vérifications"... Dans les coulisses, les différentes autorités
bourgeoises ne furent donc pas unies sur la manière de donner l’assaut à la
caverne où était retranché le « gamin » assassin. Dans une telle
affaire c'est le procureur qui dirige les opérations (Guéant et Sarko étaient
forcément au second plan); il y eût querelle sur l'état de droit qui suppose
que les flics ne peuvent rien faire si le zigoto terroriste n'a pas encore agi
(alors qu'en réalité la police peut inventer ce qu'elle veut pour arrêter
n'importe qui, cf. Tarnacqueries); il y a eu cafouillage après l'assassinat des
militaires et attentisme, alors qu'il aurait été possible d'éviter l'assassinat
des enfants de l'école juive (on ne peut reprocher aux flics de ne pouvoir
suivre la logique folle d’un gamin psychopathe comme Mohamed Merah (je dis bien
du gamin, car ce n'était pas un homme... cela donne à penser qu’il faudrait
repousser l'âge de la majorité électorale avec les jeunes de cet âge qui
restent infantiles longtemps et addicts aux jeux vidéos débiles).
Les médias
sarkoziens ont inventé la filière jihadiste, or l’analyse de la trajectoire du
gamin est celle banale d’un petit raté, une fois évacué les mensonges su ses
faux voyages en Afghanistan ou au Pakistan (l’armée US a démenti l’avoir
alpagué). M.le maudit était simplement un taré de "loup solitaire";
la provenance des armes… pas besoin d'aller en Afghanistan, dans le sud de la
France, les mafias grenobloise et marseillaise arrosent en besoins la
voyoucratie (qui est au besoin aussi dépendante de l’oligarchie) assez
facilement...
Enfin 2ème
lapsus, de Guéant cette fois-ci: "il a sauté par la fenêtre, il est
mort", l'absence de lien entre les deux - vu la faible hauteur du demi
étage, il n'a pas pu se tuer en tombant - laisse croire qu'il a voulu
"fuir"... (ou qu’il se serait tiré une balle lui-même pour excuser
les flics de leur manque « d’Etat de droit ») alors que les cognes
hyper-armés maîtrisaient tous les environs. Le choix de tuer le psychopathe
venait donc de l'Elysée (en se foutant de "l'Etat de droit" comme
Giscard concernant l’élimination du truand Mesrine; Eva Joly leur a bien
répondu).
Un procès
n'aurait rien apporté – les électeurs du FN auraient protesté contre le
logement et le couvert réservé à perpète au tueur « maghrébin ») -et
aurait malheureusement affaibli la thèse étatique occidentale du jihad, puis
confirmé que la propagande électorale de Sarko and Cie (les ânes Copé et Luca)
sert à cacher la responsabilité de la société (bourgeoise sarkozienne) quant à
ce genre de gamin tueur produit par les rejets sociaux de toute sorte (à
l'embauche en boite ou à l'armée because nom étranger, ou because passif de
délinquant), sans oublier "l'exemple" du cynisme de voyou doré des
riches et des politiciens au service de ces mêmes exploiteurs du peuple et du
prolétariat. Le blaireau de l'Elysée se ridiculise enfin en prônant le contrôle
(impossible) des films gores sur internet que tous les gamins continueront à
regarder sans devenir forcément psychopathes tueurs.
Après les
lamentations vertueuses d’estrade sur les cadavres des pauvres victimes et l’appel
lamentable et pitoyable à l’union nationale des riches, des pauvres et des
assassinés, il faut redescendre sur la terre ingrate de la campagne électorale
la plus puante que nous ayons jamais subie mais avec deux autres questions plus
fondamentales, et pas du tout opaques : le chômage et la crise
capitaliste. Sur ce terrain l’union nationale fictive vole en éclat. C’est sans
doute la faute au djihad !
De mon point de vue également, l'actuelle campagne présidentielle est effectivement la plus puante que l'on ai jamais vu jusqu'ici...
RépondreSupprimerLa tragédie de Toulouse a eu lieu non loin de chez moi... Un misérable type ayant raté sa vie a tué des innocents au nom d'une idéologie de merde... C'est une affaire très triste. Épouvantablement triste... Surtout quand les évènements se passent si près du lieu où on vit, s'agissant notamment de l'effroyable tuerie de l'école juive...
Dans un tel contexte, voir Sarkozy de Nagy-Bocsa et sa clique se remettre à cracher, à cette dramatique occasion, aux médias de masse leur vomi sécuritaire est évidemment totalement écœurant, quand bien même cette attitude est tout-à-fait caractéristique de la bassesse qu'on leur connait. On a supporté ça au pouvoir pendant cinq ans... Et parce que les électeurs sont tous pris pour des imbéciles - mais ne peut-on pas craindre, cette année encore, qu'ils soient effectivement stupides ? -, il faudrait donc que l'on s'attende à en reprendre automatiquement pour cinq ans de plus ?! Parce qu'il faudrait que les horreurs survenues en Midi-Pyrénées, à un peu plus d'un mois du premier tour d'une élection présidentielle, profitent mécaniquement à un candidat-président prétendant incarner "l'unité nationale devant l'épreuve" ?! On rêve ! Ou plutôt on cauchemarde ! Cinq ans de plus avec des crétins sarkozystes au pouvoir, comment pourrait-on supporter ça, sachant tout ce qui s'est passé durant le dernier quinquennat, du début à la fin ? C'est inconcevable pour moi, mais malheureusement, peut-on faire confiance aux électeurs ? Cette fois-ci encore, j'ai bien peur que non, même si je me refuse cependant à envisager autre chose que la défaite du pervers narcissique qui occupe actuellement l'Élysée...
Amicalement,
Hyarion.