Au Front en 1914 (A.Zinoviev) |
" C'est un vote de classe ". Ségolène Royal
TOUT VA TRES VITE MADAME LA MARQUISE
La gauche bourgeoise se raconte des histoires pseudos révolutionnaires. Que ses troupes de petits bourgeois cassent des réverbères et promettent de guillotiner Macron ou de pendre Bardella tient plus du ridicule gauchiste que d'un remake de 1789, ou en plus minable de 1981.
La précipitation des cliques de la gauche bourgeoise pour combattre un fâchisme présumé à la veille de s'emparer du pouvoir ne fait que révéler la puanteur et le mépris de ces messiers dames qui se prennent pour l'élite.
Anachronique est cette prétention à faire barrage à un RN qui a recueilli cette fois-ci les suffrages des diverses couches de la population, des jeunes, de la province, à Paris aussi, dans 93 départements ils ont été en tête, et aussi de plus en plus de voix de la classe ouvrière. Etonnant mon cher Watson ! Non détonnant ! Excepté quelques journalistes intelligents, Ségolène Royal, seule une minorité des commentateurs – aucun des particules politiques (sauf le RN) – n'a compris le sens de ce vote de ras-le-bol. Ce n'est pas en premier lieu la « vie chère » ni la retraite à 64 ans, ni « le reprise des grèves » selon nos amis maximalistes qui ont provoqué cette « révolte du vote », pas simple vote mais manière de protester vivement dans un creuset où on ne l'attendait pas, considéré classiquement comme nul est sans signification en général par les plus cons des abstentionnistes.
Les termes extrême droite ne sont plus appropriés (comme ceux d'extrême gauche), on pourrait parler, même si cela reste confus dans le merdier actuel d'une marche vers une recomposition d'une droite classique moribonde, avec à terme une gauche bourgeoise reconstituée non en comique front populaire de circonstances magouilleuses, mais comme force d'alternative sérieuse. Une recomposition de ces deux cliques rivales du spectacle de domination de la classe bourgeoise peut être repoussé pourtant aux calendes grecques.
Clou de la liquidation des carrières de la députaille, la lutte contre le RN ce n'est pas un programme mais un. Slogan. Les agités du bonnet qui cassent et appellent au meurtre avec en arrière fond des drapeaux palestiniens rendent un bien grand service non seulement au RN mais confortent une grande partie du prolétariat dans son dégoût pour des émeutes ridicules de potaches bobos, qui, surtout, méprisent leur droit de voter en toute conscience contre un système qui les prend pour de la merde, comme la clique RN bien sûr, mais le but est de faire scandale dans le magasin de porcelaine institutionnelle. Et c'est réussi ! Tant pis si cela apparaît paradoxal aux bobos superficiels et impulsifs, mais on se trouve en face de trois types de problèmes déjà posés en 1968 : sentiment de déclin social, crise de la famille, scepticisme prononcé contre la politique des pouvoirs ; comme le remarque en plus Luc Rouban : « La généralisation du vote RN traduit un malaise social qui dépasse la question de la xénophobie et du racisme »1.
COUP DE PIED DANS LA FOURMILIERE SANS BENEFICE A COURT TERME
On pourra retenir, quelles que soie la suite des événements, un aspect positif d'abord avec cette dissolution surprise (partagé par une grosse partie de la classe ouvrière) : Macron a donné un coup de pied dans la fourmilière des divers politiciens, se permettant de parler de « bricolages d'appareils » dont il est pourtant expert .. On assiste comme jamais à des marchandages et tripatouillages dans toutes les cliques, reniant toute dignité programmatique pour autant qu'on puisse supposer de de dignité à ces différentes plate formes bourgeoises. Niveau zéro de la politique avec la campagne européenne où les insultes ont remplacé de vrais arguments politiques. Les Coups de tête individuels au mépris de toute règle de parti, qui ont déstabilisé autant les hauts barons des partis de droite comme ceux de la gauche bourgeoise, tel ceux des Macron, Ciotti et Marion Maréchal, enchantent les masses méprisées, tout comme Bardella fait passer Marine Le Pen pour une vieille mémé confiture2. L'affolement a gagné les petits soldats de la macronie, des républicains, des zemmouristes et les militants des couches petites bourgeoises qui promettent un grand soir électoral avec manifs front popu, mafia CGT à la queue. Les diverses cliques se sont empressées de former des alliances de bric et de broc entre tous ces clowns dont la tronche nous été devenue insupportable depuis leurs prestations télévisées médiocres et tous méprisant un prolétariat à qui il faut cesser expliquer les « valeurs de la république » et comprendre le danger de la fonte des glaciers.
Docteur Folamour à l'Elysée ? A éructé le nain Alain Minc, représentant du patronat. Peut-être au niveau économique mais le narcissique Big Mac n'avait pas le choix et il avait son Villepin, Bruno-Roger Petit, pitre bien connu devenu affidé du chef, mais probable perfide conseiller3.
Le mépris du peuple et du prolétariat, pas seulement par ce chef d'Etat égotiste et impavide, mais surtout par les bobos gauchistes et les vieux barons de la gauche caviar, preuve de leur bêtise et aberration. Les masses elles sont intelligentes et de moins en moins manipulables. Quelle inanité macronienne que se lancer dans cette courte compétition où Big Mac croyait prendre de vitesse les diverses tribus politiciennes avec l'élimé « tout sauf Le Pen », alors qu’il vient de payer au prix fort un « tout sauf Macron ». C'est minable de tout construire sur la dénonciation d’un parti qui a dépassé les 30 % sans faire un minimum d’introspection sur les raisons qui ont conduit la macronie moutonnière, bien qu’élargie aux centristes de l’UDI, à tomber sous le seuil des 15 %.
Big Mac justifie aujourd’hui l’exact inverse de ce qu’il défendait au cours de la campagne. Réclamée par le RN, la dissolution n’était qu’une lubie de Marine Le Pen qui voulait « chaque jour changer la Constitution et tout le bazar. La percée du RN n'est pas un accident : elle traduit une colère qui vient de loin, qui désormais déferle sur l'Europe entière, et qui se nourrit, pour l'essentiel, d'une double inquiétude : les risques qu'une immigration incontrôlée fait peser sur l'équilibre de la société, la menace que l'islam politique fait planer sur l'avenir d'une civilisation qui n'est ni la pire ni la meilleure (quand il faudrait avoir honte d'être français et blanc). Macron aura beau sonner les cloches, dénoncer l'incompétence de Bardella et son manque de diplôme -pour encenser les bons « Républicains » contre les méchants « extrémistes », il est peu probable que cette angoisse se développe chez les millions d'électeurs qui viennent de dire merde4. Ses palabres ronflantes aujourd'hui devant les journalistes, qui s'adressaient surtout au personnel politique élitaire et sourd, ont montré qu'il n'a plus rien dans le ventre sauf des poncifs éculés auxquels plus personne ne croit plus exceptés les crétins gauchistes et mélenchoniens, .5 On note que soudain il semble se moquer des élites pour assurer qu'il fait confiance au peuple, qu'il a toujours méprisé comme tous ses acolytes serviles. Trop tard et pauvrement démagogique. Par ailleurs il a repris les éléments de langage de LFI et des divers immigrationnistes qui ferment les yeux sur les crimes des OQRF, donc un clin d'oeil aux braves électeurs du RN et un autre à la gauche « pas de vague, oublions le meurtre de Samuel Paty »6.
Mais, preuve qu'il a travaillé avec son Villepin à tenter de séduire chaque tribu hors du danger fâchiste, ce salut à Monsieur Glucksmann qui, en effet, a surtout brillé sans cesse sur les plateaux télé pour renforcer la guerre en Ukraine en accord avec le discours belliciste du général Macron ; attitude honteuse qui lui a valu l'hostilité fondée de LFI (quoique pro-Hamas) et surtout des électeurs diabolisés du RN qui, par leur vote, ont plus conchié les va-t-en guerre7.
LA FARCE OPPORTUNISTE DU REMAKE FRONT POPULAIRE DE STAR TREK: FRONT CULINAIRE POUR ARRACHER LE GATEAU AU GOURMAND BARDELLA
Le pitre d'Amiens, Star Trek Ruffin, s'est vu attribué la paternité de ce concept copier-coller. L'invention a été Suivie immédiatement par un front républicain du dernier carré gaulliste en décomposition, Cette image de Front est une copie assez nulle de celui de 1936 et en tout point différent. Les fronts populaires finissent mal en général, comme l'a justement remarqué n politicien du PS. On peut rapidement comparer le peu brillant 1936 à ce minable 2024. Différences énormes. Mais mensonges énormes surtout quand, entre autres Libération laisse dire à un historien de pacotille que juin 36 nous a sauvé du fascisme, ce pourquoi il suffirait de le réitérer en 2024. On pourrait répondre qu'il eût été mieux que celui-ci l'emporte, ce qui aurait empêché Hitler d'envahir la France... Or, si le fascisme n'est pas devenu un gouvernement de la France, il y eût plus grave peu après : le soutien de la majorité des députés socialistes à Pétain. Le 10 juillet 1940, la Chambre des députés et le Sénat, réunis en Assemblée nationale à Vichy, dans une France écrasée par sa récente défaite, dont les deux tiers du territoire sont occupés par les Allemands, vote par 569 voix contre 80 et 17 abstentions volontaires un texte qui remet le sort de la France et celui du régime entre les mains du gouvernement du maréchal Pétain : « L'Assemblée nationale donne tous pouvoirs au gouvernement de la République sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle Constitution de l'Etat français. Cette constitution devra garantir les droits du travail, de la famille et de la patrie. Elle sera ratifiée par la nation et appliquée par les assemblées qu'elle aura créées. »
UN FRONT D'AUJOURD'HUI ou quand la gauche ne peut plus nous raconter des histoires
Non ! une énième pantalonnade électorale assez ridicule parce que guidée même pas par un programme commun mais une bagarre pour se partager les bonnes places à la députation La course aux places, aux tractations secrètes, se fiche autant de morale que de prolétariat. Leur "Front populaire" se concrétise lamentablement. Après l'annonce d'une union en début de semaine, un accord a été trouvé à 5h cette nuit par les partis de gauche pour la répartition des circonscriptions aux législatives: 175 pour PS/Place publique, 50 pour le PCF, 92 pour Les écologistes, 229 pour LFI. Il reste maintenant à les attribuer, une par une. Et le gâteau culinaire n'est pas très grand ni la place assurée par les temps qui galopent.
Les faux frères d'hier se sont partagés une pizza de mauvais goût et espèrent gagner avec pour seul programme la haine du RN, avec les mêmes arguments que Macron. Pas sûr que cela leur réussisse face aux 270 prévus pour le RN. Lequel peaufine sa normalisation en recrutant Ciotti, Marion Maréchal et vous le souhaitez dans un concert de trahisons remarquables mais au moins sans le petit dictateur roquet Zemmour. Pas écrit dans la Bible que le RN va gagner autant de voix face à une réalité gouvernementale plus prosaïque que l'enceinte à blabla du parlement européen, jetant un froid sur la finance internationale, mais pas plus que l'élection surprise de Tonton en 1981.
On nous ressort du grenier qu'une fois au pouvoir, on ne peut pas y déloger le fascisme. Peuchère ! Je le répète pour les idiots bobos : le RN n'est pas fasciste et s'il est placé dans le cas de l'alternance (l'appareil d'Etat est prêt à s'adapter) il n'y fera pas vieux os, comme en ce moment en Europe centrale (Slovaquie, Hongrie, Roumanie) où les partis dits d'extrême droite reculent...une fois qu'on les a vu à l'oeuvre ils équivalent aux partis bourgeois classiques sauf pour nos bobos réacs prêts à voter Chirac puis Macron, non pour nous sauver d'un fascisme inexistant mais pour continuer à nous exploiter voire plus si mobilisation nationale...anti-fa.
Aux origines du front popu, moment grave et pas culinaire comme aujourd'hui, il y avait eu une crise politique par suite à un scandale qui implique des politiciens de l'Etat. L'affaire Stavisky provoqua une manifestation des ligues d'extrême droite (Croix de feu) le 6 février 1934, qui fait 16 morts et suscite une grève générale et des manifestations dans toute la France le 12 févier. On assiste à une vague d'antiparlementarisme de droite. Le gouvernement Daladier démissionne. L'ancien président de la République, Gaston Doumergue, forme un gouvernement d'union nationale où le maréchal Pétain est ministre de la guerre. Les socialistes et les communistes signent un pacte d'unité d'action le 27 juillet, puis les communistes invitent les radicaux de gauche à former au mois d'octobre un front populaire , lequel accordera se substantielles concessions sociales à la classe ouvrière. Il ne s'agira pas d'un début de révolution, comme le crut Trotsky, mais de concessions temporaires le temps de bercer le prolétariat dans un pacifisme aveugle face à la montée des périls, pas seulement de l'hitlérisme, mais de la nécessité pour les bourgeoisies d'aller à la guerre généralisée. En soit, ce n'est pas le front populaire qui a mené à la guerre, mais c'est ce mouvement d'illusion pacifiste et de grèves enfermées qui l'a préparée. Le terme utilisé Front était un vocable repris de celui de 1914 : « au Front ». L'idée de front renvoie à l'image de deux armées en confrontation. Dans ces années 1930 tout a concouru pour que ce soit disant front social devienne un front de guerre ; et je ne m'étendrai pas ici sur le sujet.
Le texte de soutien à Pétain en 1940 qui n'est pas fasciste est approuvé par 569 parlementaires sur les 649 présents. Parmi eux 283 de droite et 286 de gauche. 80 parlementaires s'y opposent, dont 73 de gauche conduits par l'ancien président du Conseil Léon Blum.
La rebaptisation des cliques de la gauche bourgeoise (NUPES et nulles) décatie et de ses ridicules écolos en Front popu n'a vraiment rien à voir avec 1936 où :
le fascisme était vraiment aux portes ;
le mouvement de grèves avait été provoqué par un scandale politique
la guerre mondiale allait commencer.
Seul ce dernier pourrait être considéré comme commun aux deux époques. Mais les différences sont béantes. Il ne reste que des croupions de partis, des sectes va-t-en guerre (la bande à Glucksmann avec la tribu écologique amaigrie), les partisans du soutien à la guerre du Hamas (LFI et NPA). Les ouvriers ne sont pas dans des grèves comparable à 1936 , n'ont plus de partis pour leur classe, et en partie sont obligés de se contenter de voter pour un parti scandaleux, honteux, alors qu'il faut en pendre et en égorger les membres. Les réactions épidermiques des bobos au lendemain de l'élection détonante sont du même genre que celles des Croix de feu avant guerre, quand les présumés fachos apparaissent blancs comme neige, ce qu'ils ne sont pas pour autant. Quoiqu'il en soit, les plus fachos ne sont pas ceux qu'on imagine !
Qu'elle réussisse ou qu'elle échoue, dans un sens ou un autre, Macron ne pourra pas limiter les dégâts, des partis secondaires vont finir par éclater et disparaître, LFI aura deux fois moins de postes que le RN, personne ne sait si une majorité se dégagera, ni si le chaos … ça va péter m'a dit aujourd'hui un ouvrier à la veille de prendre sa retraite . Possible, mais on ne sait pas encore comment et par qui.
NOTES
1 Il précise : « Il y a globalement une généralisation sociologique du vote pour le Rassemblement national (RN). A part quelques grandes villes, le parti arrive partout en tête. Extension qui touche les classes moyennes et supérieures, cadres compris : cette généralisation traduit un malaise social profond, qui dépasse largement la question de la xénophobie et du racisme, qui caractérisait le Front national ». Ségolène Royal déclarait à peu près la même chose hier sur un plateau de télévision : « la plupart des électeurs du RN ne partagent pas ses idées et n'ont pas envie de militer pour ce parti ». Ce qui était le cas à une lointaine époque contre révolutionnaire des électeurs nazis (JLR)
2«Il paraît plus sérieux qu’elle» : ces Français qui ont voté pour Jordan Bardella mais n’auraient pas voté pour Marine Le Pen (lefigaro.fr
3Un temps membre du PS et conseiller politique d'Arnaud Montebourg, il tente plusieurs fois d'obtenir l'investiture du parti, notamment pour les élections législatives de 2007. Il n'obtient toutefois jamais satisfaction et est surnommé « Opportuniste odieux » en raison de sa propension à utiliser les médias pour régler des problèmes personnels. Sabio sur wikipédia est éloquente.
4 À lire aussi Jérôme Fourquet : «Pouvoir d'achat, insécurité, immigration... Carburants de la fusée Bardella»
5« Emmanuel Macron a dénoncé une «alliance électorale qui donnera 300 circonscriptions à La France insoumise et donc à des gens qui ont assumé très clairement de ne pas condamner l'antisémitisme». «Tous les responsables politiques démocrates sociaux et écologistes doivent se poser la question» de cette alliance, a-t-il affirmé ajoutant par ailleurs que «Monsieur Glucksmann» avait fait «une campagne digne avec des idées fortes».
«On ne peut pas faire des alliances de boutiques pour aller à l'élection en étant en désaccord sur tout», a-t-il aussi affirmé, ajoutant qu’à droite, «ils ont un président qui a fait le pacte du diable».
Interrogé sur l’éventualité d’une cohabitation avec le Rassemblement national, le président de la République s’est lancé dans une tirade visant à rappeler que cette alternative n’était pas encore devenue réalité. «Vous ne voyez que le jeu politique et la contemplation du désastre», a-t-il reproché au journaliste qui l’interrogeait.
«Si le RN venait aux responsabilités, que deviendraient vos retraites, (...) vos prêts immobiliers, (...) nos valeurs, nos compatriotes d’origine diverses, vivant dans les quartiers ?», a-t-il lancé. «Non à l’esprit de défaite, oui au réveil, au sursaut républicain ! (...) L’esprit de défaite a toujours été dans les élites, toujours (...) ! J’ai fait le choix de faire confiance, confiance dans nos compatriotes !» Applaudi par des journalistes présents sur place, Emmanuel Macron a conclu : «Je suis confiant dans la France, son avenir, il ne se construit pas dans la trahison de ses valeurs, de sa devise, de ses principes !»
6 Dénonciation des médias qui privilégient et instrumentalisent les faits divers les plus horribles, etc. Oubliant que le 25 mai 2023 il avait dénoncé d'une façon vague et indifférente « les comportements irresponsables qui tuent », après une série de faits divers, qui n'en sont plus mais des preuves du niveau de violence et de barbarie atteint par le capitalisme décadent.
7Comme ils conchient non pas les pauvres migrants, mais les laudateurs d'une migration infinie et le catastrophique entassement des jeunes migrants un peu partout dans des hôtels ou des lieux de rétention.de sectes aux objectifs cacophoniques et sans véritable objectif concernant la classe ouvrière.
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