Franchement on a de plus en plus envie de voter Bardella au milieu de toute cette hystérie antifa de salon des médias en service, des cliques de la gauche bourgeoise et bobo qui prétendent « nous expliquer" ce fascisme qui nous menacerait, avec à la piteuse rescousse chanteurs bêlant et pitres écrivains. Si je n'étais pas ancré dans ma conviction que les élections démocratiques bourgeoises restent une fumisterie qui se moque du peuple et du prolétariat, en rendant impossible tout contrôle de ces élus arrivistes, oui, par provocation j'irais glisser un bulletin Bardella dans l'urne fallacieuse.
FASCISME DEFINITION :le vrai fascisme a trouvé dans les circonstances économiques et historiques de l'après-Première Guerre mondiale le contexte qui lui a permis d'accéder au pouvoir, d'abord en Italie dans les années 1920 avec Mussolini, puis s en Allemagne dans les années 1930 , matérialisant de façon terroriste et sans vergogne la nécessité pour la bourgeoisie mondiale de recommencer la guerre mondiale là où elle avait été stoppée principalement par le prolétariat allemand et russe.
Depuis sa disparition en 1945, et avec quelques dictatures qui persistèrent dans des pays secondaires,en Espagne, Argentine, Grèce, le fascisme généraliste s'est peu à peu estompé pour ne plus devenir qu'une injure des décennies plus tard. Paradoxalement, bien qu'au début de 1968 la dénonciation du fascisme soit encore présente - en milieu étudiant, mais sans véritable objet (De Gaulle était tout sauf un fasciste), et chez les ouvriers où j'entendis souvent les vieux d'avant ma génération traiter les petits chefs de fascistes (ce qui n'était pas exagéré pour ceux qui avaient été officiers pendant la guerre d'Algérie) – ce danger finit par apparaître comme un danger imaginaire et être remplacé par une catastrophe réelle du point de vue de classe : la pérennité du capitalisme.
Dans le cas français, il faut reconnaître que la menace d'un retour ou du triomphe du fascisme fut utilisée encore un moment, avec un succès désarmant, pour porter ou pouvoir successivement des hâbleurs professionnels comme Mitterrand et Chirac. Je n'épiloguerai pas ici sur les diverses couches petites bourgeoises militantes et syndicales qui ont entretenu « la flamme antifa ». Objets de ce qualificatif la droite et l'extrême droite, laquelle est devenue elle-même « un fascisme »...alambiqué en 2024, si l'on en croit Mélenchon le guru.
En ces temps antiques, être de gauche signifiait donc voter « contre la droite bourgeoise » et ses « ministres fascistes ». Dans l'imaginaire des sergents recruteurs gauchistes de l'époque, déjà, voter à gauche n'était pas lutter contre le capitalisme mais empêcher le fascisme de revenir au pouvoir. Singulière amnésie.
On a fait l'impasse jusqu'à nos jours sur ce qu'ont été fascisme et nazisme à leurs débuts, deux courants qui pouvaient passer pour rivaux d'une gauche révolutionnaire. La Première Guerre mondiale avait été tout à fait essentielle dans la formation de l'idéologie fasciste : c'est la gauche socialiste puis ses révolutionnaires spartakistes qui avaient été désignés comme responsables de la défaite nationale, sachant que de nombreux juifs étaient à la tête des partis socialistes. Dans ce sens le national-socialisme n'est même pas la contre-révolution qui, elle, est avant tout la répression par gouvernement démocratique (et socialiste) de Weimar des insurrections prolétariennes Le fascisme, surtout dans sa quintessence allemande, est une révolte non pas internationaliste mais nationale, dont la subtilité est de se nommer « national-socialisme » tout en étant totalement au service du grand capital. .
Dans le livre « La gauche national-socialiste (1925-1930) de Reinhard Kühnl, que j'ai fait traduire et dont j'ai publié quelques bonnes feuilles, la description des linéaments du parti nazi correspond bien plutôt à ceux du programme de la clique à Mélenchon, où le migrant a remplacé la race (blanche teutonne devenue inférieure) tout en se recentrant sur une autre, néo-colonisée, niant toute classe ouvrière comme le nazisme. Simple miroir déformant du chauvinisme du RN, LFI prône un nationalisme immigré, multi-racial, donc aussi au service de la classe bourgeoise avec sa fraction plus anti-européenne que le RN..
« C’est pourquoi le NSDAP, en dehors de la situation spécifique de la Bavière, avant l’éclatement de la crise, ne pouvait espérer des succès qu’au moyen de l’accent explicite qu’il mettait sur une idéologie “anticapitaliste”, et non pas sur des manœuvres plus ou moins claires, et donc identifiables par ses membres et ses partisans, en faveur des classes sociales supérieures ainsi qu’elles correspondaient déjà à cette époque à la stratégie d’Adolf Hitler et du cercle dirigeant munichois.
« Certes, la guerre leur avait fait prendre conscience du déclin de la société bourgeoise et de la nécessité de mesures de planification, et pourtant « la distance naturelle entre deux groupes humains, celui des entrepreneurs et celui des travailleurs » constituait le point de départ indubitable de leurs réflexions. Leur “socialisme” équivalait pour l’essentiel au nationalisme ».
On peut trouver des formulations du même type dans le programme populiste mélenchonien, cet anti-capitalisme de pacotille démagogique : « ...contre les libéraux et l'extrême droite, rendre le pouvoir au peuple (?), faire payer les riches (?), ceux qui polluent et se gavent (?), planifier la bifurcation écologique grand défi de notre siècle » Sans oublier l'incitation, pour ne pas dire l'ordre de voter pour leur secte politique :
« Par vos votes, vous pouvez déjà dire « non » à Macron et à Le Pen. Vous pouvez mettre un coup d’arrêt aux politiques destructrices mises en œuvre par la Commission européenne, soutenue par la droite, les macronistes, et les socialistes européens ! Les député·es insoumis·es que vous enverrez au Parlement européen par vos voix auront pour premières tâches de bousculer les institutions pour ouvrir la voie, lancer l’alerte, bloquer la Commission européenne et arracher des avancées pour les peuples (?), pour la planète, pour la paix (??). Donnez-nous la force de tout changer ! « .
Hélas, le guru trotskien bâtard Mélenchon a remplacé les « fachos du FHaine » dans le rôle de l’épouvantail de la vie politique. Désormais, les chefaillons du RN s’offrent le luxe de retourner contre le leader de LFI le discours qui les a ciblés durant des années. Ainsi, dans sa conférence de presse ce lundi, Bardella en a appelé au « rempart républicain » contre un camp, la gauche, « dangereux pour la paix civile, l’unité nationale et les finances publiques ». La faiblesse de la majorité sortante laissant envisager une prédominance des duels gauche cocue/-RN présentable.
LE TALON D'ACHILLE DE LA GAUCHE BOURGEOISE INSOUMISE : LA PREPARATION A LA GUERRE ET L'INTERDICTION DE PENSER AUX « BOUSEUX »
Comme le fascisme, la gauche mélenchonesque embrigade des groupes sociaux (jeunes bourgeois, féministes, syndicrates) et leur désigne le seul (?) véritable ennemi intérieur « le Front national », tiens donc et pas le prolétariat présumé devenu gentil mouton raciste, ni cet islamisme conquérant et abusif qui n'a rien à envier au fascisme. Plus que le jeune arriviste en cravate Bardella, la théâtralité dite insoumise promeut le culte du chef (quoique mise à mal par son ambition ridicule de devenir premier ministre et qui est contraint désormais d'en rabattre), rassemblements de foules de bobos, pétitions de vedettes de cinéma et de sportifs milliardaires, etc .1 La masse d'électeurs de toutes couches et âges, pas seulement des « bouseux » ouvriers sans diplômes se fiche des sondages et des leçons de morale des bourgeois bobo du front popu cocu.
Comme le fascisme, la gauche mélenchonienne, avec des nuances du guru qui invente la paix comme solution alors que, historiquement celui qui demande la paix mène à la guerre...pour avoir la paix. Le talon d'Achille a été le paltoquet Glucksmann, qui s'est plaint d'être persécuté comme juif dans l'espoir de damer le pion de manière perverse à « l'antisémite » Mélenchon, ce que pourtant celui-ci n'est pas.
Lors de la pub de la Nupes pendant le tour de piste fatal de l'élection européenne, le va-t-en guerre Glucksmannn avait obtenu silence et neutralité apparente du guru Mélenchon : « La seule manière de barrer la route au Rassemblement national, avait-t-il expliqué sur France Inter, le vendredi 14 juin. « Ça a été un rapport de force idéologique, cela a été dur. Mais nous avons obtenu un engagement extrêmement clair sur les livraisons d’armes à l'Ukraine, sur les frontières de l'Ukraine, sur le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne ». Une ligne rouge militaire et territoriale, en somme, que les Insoumis ont bien dû accepter. » . Batifolage de naïf en politique !
Or la dénonciation de cette soumission militariste au général Macron avait été assumée, certes mollement, par...Bardella, lui-même dénoncé comme « ami de Poutine » pour mieux masquer l'engagement militariste de la gauche bourgeoise complice du général Macron..
Pas de pot. Les « ignorants » et « sans diplôme » de la périphérie campagnarde et des villes secondaires bouseuses ont bien perçu le sifflement des obus et le vol vibrionnant des drones. Les augmentations de salaire à gogo selon Mélenchon et ses groupies, personne n'y croit chez les « bouseux ».
L'imposant score du RN très parlant et troublant même toutes les fractions de la gauche bobo ! Car pour la Farce peu soumise au front popu cocu, comme dans l'idéologie fasciste, IL EST INTERDIT DE PENSER AUTREMENT que ce qu'on vous explique, contre quoi on vous met en garde oralement et psychologiquement, ce fascisme au coin de la rue qui va restreindre votre liberté de fumer des joints et de jouer au golf. C'est le suc de la dictature bourgeoise, comparable au mépris aristocratique des siècles passés.
Outre d'amplifier la bêtise insigne du locataire en voie d'expulsion de l'Elysée, il faut signaler le bon côté de la percée électorale du RN : Pas de pot pour le général Macron, le score imposant du RN au précédent tour de piste électoral, est venu compliquer la marche à la guerre en Ukraine et la préparation militariste outrancière du fou militarisant, affaiblissant du même coup la bourgeoisie française belliqueuse à l'international et prétendant rivaliser avec l'impérialisme US. Non content de ne pas avoir tiré les conclusions de cette première baffe électorale, et faisant tout pour recevoir la seconde, Jupiter croit pouvoir s'enfermer dans son château mais il n'aura ni les capacités ni la rouerie d'un Mitterrand. Il tentera probablement de recevoir une troisième baffe en refusant d'introniser le RN même si celui-ci dispose de la majorité absolue...2
Macron, via certains de ses larbins journaleux, voudrait laisser croire, dans son pari débile, à une hypothèse audacieuse : s'être attendu à une victoire du RN pour mieux le laisser se ridiculiser économiquement. Or il est vraiment mal placé pour faire la leçon avec le déficit abyssal de son Etat. Le RN a été, comme je l'ai souligné ci-dessus, le seul à dénoncer les dépenses militaires honteuses qui aggravent les déficits et appauvrissent la population. Sur ce plan, je vote Bardella mais pas les yeux fermés car ce parti est aussi va-t-en guerre si les intérêts de la bourgeoisie française sont menacés et ne sera pas le dernier en cas de guerre mondialisée à se fondre dans une nouvelle « union nationale » (ce que prône en fait déjà son programme)..
Dans un débat télévisé, confrontant le vieil Attali et l'économiste qui battait sa femme plus fort que Quatennens, le nommé Thomas Picketty se permettait de traiter de haut Attali pourtant très correct lui. Picketty se prend pour l'actualisateur du Capital d'un certain Marx et comme gage de son omnipotence intellectuelle affichée il soutient les énormités pour raser gratis de la clique LFI. Programme stupide de bric et de broc que réfuta justement Attali : dans une économie de guerre, comme est appelée à le devenir la nôtre, il faut travailler plus. Or, on est en faillite et il faut maîtriser les dépenses. Tous les partis en lice n'ont pas eu le temps de travailler à un programme sérieux. Ils se concurrencent mais pas un n'a de solution »3.
La flèche empoisonnée du talon d'Achille de la gauche bourgeoise en unité ric rac, est évidemment l'accusation à tout bout de champ de racisme au lieu d'une quelconque réponse politique. C'est le cas avec la question de la binationalité, question qui n'est ni anodine ni simple, ni raciste. Nullement question d'internationalisme avec ce thème, mais bien d'un bi-nationalisme contradictoire, relevant en haut lieu des risques d'espionnage. Dans les milieux ouvriers la question est mieux posée que par les journalistes simplistes . Exemples qui m'ont été rapporté :
toi, franco-tunisien, en cas de guerre quel camp choisis-tu de défendre ?
Mon pays la Tunisie !
Et toi, franco-israélien ?
Ma patrie Israël.
Ce sujet n'est pas franco-français et l'aborder ne peut justifier l'hystérisation anti-raciste des bobos du front popu dégarni. En matière de double nationalité, autorisation ne veut pas dire reconnaissance. Le problème est international, pas seulement français, ni inventé par un RN « raciste ».La majorité des pays autorisant la double nationalité, dont la France, ne la reconnaissent pas, c'est-à-dire qu'ils considèrent leurs citoyens comme possédant à un moment donné une seule nationalité. Concrètement, ceci signifie que quelqu'un résidant dans un tel pays en tant que national (faisant usage, par exemple de sa carte d'identité pour différentes formalités), est traité comme tel et ne peut se prévaloir de son autre nationalité pour bénéficier, par exemple, de mesures plus avantageuses réservées aux étrangers. (…) l'article 4 de la Conférence de La Haye de droit international privé … un État peut refuser la protection diplomatique à l'un de ses citoyens contre un autre État dont ce citoyen possède également la nationalité ». En Algérie la double nationalité est interdite pour l'exercice de certains mandats politiques, donc pour leurs franco-algériens. Un Français d'origine marocaine ne peut obtenir de carte de séjour dans le cadre d'une mission (par exemple un fonctionnaire français détaché) ou d'un travail au Maroc. Ce pays leur impose en effet une nationalité qui interdit de leur délivrer une carte de séjour et confère aux autorités locales un droit de regard sur la légalité .
En Belgique, l'irrationalité belge si souvent moquée, se confirme. depuis l'entrée en vigueur de la « Loi Gol » de 1984 et jusqu'à la modification de 2008, le Belge qui acquérait volontairement une autre nationalité perdait la belge. Puis le Belge ayant perdu sa nationalité ne récupère pas automatiquement la nationalité belge et doit passer par une procédure de réintégration par voie judiciaire. On passe finalement sous silence l'étrangeté de ce problème alors qu'il est central en période de guerre, pas de nature raciste, mais relève du domaine de l'espionnage en « période de pré-guerre » ou de guerre
UNE FAIBLE MARGE DE MANOEUVRE UNE FOIS AU POUVOIR
Toute la bourgeoisie européenne tremble avec ses milieux financiers, en craignant pour la bourgeoisie française, cachant le fait que la France n'est qu'un domino pouvant entraîner la chute de tous les autres. On peut même parodier la première phrase du Manifeste communiste :
« Un spectre hante l'Europe : le spectre de Bardella. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte Alliance pour traquer ce spectre : le Pape et le Tsar, Villepin et Macron, les radicaux du front popu cocu et les policiers de la Bourse »4. Toutes les pourritures "socialistes" de DSK à Cambadélis appellent à votre front popu cocu au deuxième tour cette masse d'électeurs "ordinaires" qui les emmerdent.
Une large majorité de la population des "basses classes" (hors couches moyennes bobos) ne peut être que d'accord avec la volonté de sécurisation au même titre que son opposition à entrer en guerre :
Dans un premier temps, Bardella compterait faire adopter par le Parlement la levée « d’un certain nombre de contraintes qui se posent aujourd’hui à l’éloignement de personnes ayant fait l’objet d’une OQTF [obligation de quitter le territoire français] ». Parmi les mesures envisagées : « l’augmentation du délai de rétention dans les centres de rétention administrative, au maximum de ce qu’autorise l’Union européenne ». « On est limité aujourd’hui à 90 jours. Je souhaite étendre ce délai ».
· S’il devient premier ministre5, le dirigeant dit vouloir aussi « convaincre le président de la République » d’organiser un référendum sur la base de l’article 11 de la Constitution afin de réviser la Loi fondamentale en vue « de rendre intouchables par des jurisprudences européennes ou internationales » les mesures de restriction de l’immigration prônées par le Rassemblement national, dont la suppression du droit du sol, la restriction du regroupement familial et la suspension des régularisations par les préfets des étrangers en situation irrégulière.
Or, comme n'ont cessé de le répéter justement ses adversaires haineux, il sera contraint de se mélonisé. En outre la question de la sécurité n'est pas fondamentalement liée aux migrants (même si on compte aussi parmi eux des criminels, proportionnellement plus nombreux dans les villes confortables où réside les bobos). Le monde capitaliste actuel est gangrené par une violence tout azimut du fait de l'accumulation capitalise, du règne de l'argent roi, des inégalités honteuses, d'une répression inique souvent. Plus de policiers ou de prisons n'éliminera pas la faillite de l'institution scolaire ni la sanction des mères seules pour élever leurs enfants. C'est toute la société qu'il faut révolutionner sous l'autorité du prolétariat, pas imaginer que le RN mettrait du baume aux plaies sociales, ni qu'un bon capitalisme propre pourrait être sauvé par l'écologie bourgeoise ou les hausses de salaires du front popu cocu. Autre fait paradoxalement positif, la décomposition de la société en violences de faits divers et de bordel communautariste...empêche toute union nationale sacrificielle.
Le final de cette catastrophique élection législative vient révéler mieux que nos critiques marxistes de décennies de supercherie électorale bourgeoise : leur système électoral est un viol de la souveraineté du vague peuple mais surtout du prolétariat. Il y a du mépris féodal comme sous le fascisme historique chez les charlots du front popu cocu (cocufié par une majeure partie de la classe ouvrière". Comme pour le fascisme il n'y aurait qu'un seul choix dans les urnes : la gauche bourgeoise pour le maintien à peu près du régime à la Macron. Pire ce n'est pas au RN que sont destinées les injures mais à ses électeurs à qui on indique "ce qu'ils doivent voter", à qui "il faut expliquer le danger nazi à nos portes", faire comprendre que seul le front popu cocu peut raser gratis. Macron joue au désespéré, tellement sa dissolution est catastrophique et l'anéantit, et hurle au risque de guerre civile, écervelé va. Tout le monde s'attend à un chaos planifié par la gauche bourgeoise mélanchonesque et ubuesque, mais rien n'est assuré; ces ouvriers électeurs méprisés ne seront pas enclin à suivre des grèves idéologiques d'une faction bourgeoise qui aura perdu l'essentiel de son gagne-pain!
LA MISE A NU DE LA SUPERCHERIE ELECTORALE : UN MEPRIS FEODAL DE LA PARTICIPATION ELECTORALE DE MOINS EN MOINS POPULAIRE ET CONFORTANT L'ABSTENTEISME PROLETARIEN.
NOTES
1Les petits caciques de la gauche bobo qui n'ont cessé, avec comme seul programme électoral au fond la dénonciation de l’arrivée plus que probable de « l’extrême droite » au pouvoir, cauchemar dit suprême, mais qui masque le fait qu'ils ne veulent pas encore avoir accès pour l'heure (pour leurre) au pouvoir ce qui exposerait leur programme charlatan suicidaire pour la bourgeoisie. Les appels au « front républicain » et les pétitions des artistes parasites et des footeux milliardaires n'ont même plus une quelconque portée électorale, le RN continue à progresser dans des proportions qui vont probablement lui conférer la majorité absolue (je soupçonne même une consigne interne mélenchoniste qui conseille à ses partisans de voter RN pour lui faciliter l'accès au pouvoir très décrédibilisateur et enfonçant un plus Macron dans sa connerie, tactique qui jadis avait été celle des chiraquiens).
2 Mieux qu'un programme électoral à géométrie variable et très amendable, c'est un plus pour les électeurs (qui ne succombent pas au charme puant de la gauche bourgeoise) que le RN persiste dans son apparence anti-guerre. Tout en se disant « favorable à ce que le soutien logistique et en matériel de défense à l’Ukraine puisse se poursuivre », Bardella a réaffirmé « ses lignes rouges très claires ». Il refuse d’une part « l’envoi de troupes sur le sol ukrainien » et d’autre part l’envoi « de missiles longue portée ou de matériel militaire » qui pourraient « frapper directement les villes russes ».
3Très lucide cet Attali, resté essayiste de gauche quand Picketty termine son lamentable et creux pensum populiste (1000 pages) « Le capital au XXIème siècle », nous fournit la dernière phrase suivante comme conclusion : « les militants politiques et syndicaux de toutes tendances, et surtout tous les citoyens, devaient s'intéresser sérieusement à l'argent » !!!
4Patrick Martin, patron du Medef : «Les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont dangereux pour l'économie» Ces élections précipitées sonnent le retour inattendu d'une illusion tenace et très française, celle de l'argent magique; comme si tous avaient oublié les leçons du passé, le tournant de la rigueur auquel François Mitterrand avait dû se résoudre après les mirages de 1981 et, plus récemment, les promesses – intenables face aux réalités budgétaires – d'Alexis Tsipras en Grèce (2015) ou de Giorgia Meloni en Italie (2022).
5Il est évident que mamie Le Pen, malgré les suppositions débilitantes des médias, n'a aucune chance pour 2027. Son nom est trop marquant et elle fait partie du paysage ringard des vieux politiciens qu'on est heureux de voir disparaître. L'avenir est plus probable pour le grand dadet. Encore faudra-t-il qu'il soit capable de tuer le père, pardon la mère ! Marre du clan familial dictatorial et sectaire.
*POST SCRIPTUM ANIMAL TRISTE
La fin d’une stratégie électorale selon le dernier sondage Odoxa confirme l'effondrement de la fable du « front républicain » et augure une défaite cuisante de la clique à Mélenchon, même si jusqu'à la veille le pouvoir envoie le frêle barrage de tous les féodaux de son système, après les producteurs de variétés, les clowns du cinéma, voici des magistrats et des avocats, pas encore des policiers ces êtres aussi universellement méprisés que les ouvriers!
Historiquement, le « barrage républicain » a été une stratégie efficace pour empêcher le Front National (devenu RN) de remporter des élections. En 2002, cette stratégie a permis à Jacques Chirac de recueillir plus de 82 % des suffrages au second tour face à Jean-Marie Le Pen. Cependant, ce mécanisme semble avoir perdu de son efficacité au fil des années. Lors de l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron n’a obtenu que 58,5 % des voix contre Marine Le Pen, indiquant un affaiblissement du soutien massif autrefois observé.
Une dédiabolisation réussie
Le succès de la stratégie de dédiabolisation menée par le RN se confirme dans les chiffres : seulement 42 % des sondés estiment qu’une nomination de Jordan Bardella au poste de Premier ministre serait une mauvaise chose. De plus, 28 % souhaitent qu’il occupe cette fonction, tandis que 29 % ne s’y opposent pas fermement. Le RN ne constitue plus une menace perçue de manière unanime, ce qui reflète une normalisation progressive du parti aux yeux de nombreux électeurs.
Un nouveau barrage contre le Nouveau Front Populaire
Le baromètre Odoxa montre également un renversement de la stratégie du barrage, désormais orientée contre le Nouveau Front Populaire. Près de 47 % des sondés se disent prêts à faire barrage à cette coalition de gauche, contre 44 % pour la majorité présidentielle et seulement 41 % pour le RN. Ce renversement est particulièrement marqué chez les sympathisants de droite et du centre.
Les implications pour les élections législatives
Avec 71 % des sympathisants de Renaissance prêts à faire barrage au NFP et 65 % au RN, la tendance se confirme. Chez les sympathisants des Républicains, 77 % préfèrent faire barrage au NFP contre 45 % pour le RN. Jordan Bardella bénéficie d’un fort soutien parmi les électeurs de droite et d’extrême-droite, ce qui pourrait expliquer ce changement d’attitude. En revanche, Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique du NFP, suscite une forte opposition avec 68 % d’opinions défavorables.
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