Du révisionnisme historique, islamo-électoralisme, antifascisme de bistrot, reconquista, de Zemmour ou conquista des autres gugusses concurrents ou journalistes rivaux.
La
gauche plus rien, qui n'a plus rien à proposer que la lutte des
places de ses divers idéologues sans projets crédibles, a enfin
trouvé une raison d'exister. Grâce à Zemmour elle peut insulter
sans cesse, se passer de prendre en compte le moindre argument,
libérer toute sa haine de l'individu sans nuances avec l'appui total
de l'ensemble des médias excepté Valeurs actuelles et Cnews ses
porte-voix. On ne le nomme plus que le polémiste d'extrême-droite,
le « pétainiste », « le raciste », etc. Ce
qui vise à le discréditer en évitant de se remettre en cause et de
frapper juste : il est en réalité infantile, trafique
l'histoire et se conduit dans les débats en adolescent attardé,
avec ses grimaces de vieux lycéen. Finalement les haineux de la
gauche bourgeoise décatie et les trompettes islamo-gauchistes lui
confèrent une stature qu'il ne mérite pas, le détenteur d'une
vérité qui serait masquée par les médias « islamo-gauchistes
dominant», théorie de son compère Goldnadel et du barman Pascal
Praud.. Sûrement qu'avec ses lunettes et un micro vintage il a des
allures de Brasillach et que ses références historiques pétainistes
le rattachent à la version la plus couarde et soumise de la
bourgeoisie ringarde, que d'aucuns qualifient à l'encan
d'extrême-droite (quoique le qualificatif comprenne le préfixe ex !
C'est-à-dire « du passé ». En particulier du danger
fasciste embaumé ; je rappelle que le fascisme n'est pas né
d'un racisme sociologique, mais d'une guerre mondiale et de la
dissolution de la lutte des classes dans le nationalisme. Comme quoi
les combattants antiracistes de Zemmour sont autant de traficants
d'histoire politique. Cette « conscience antiraciste »,
qui dissout les classes dans un mythe sociologique qui défie la
réalité et surtout sert de base à un nouveau racisme, mais
inversé, « anti-blanc » mais pas anticapitaliste, est
aussi exaltée comme base de conscience politique par la secte
ouvriériste de l'extrême-gauche électoraliste1. Au surplus, la faconde électoraliste et universitaire de la gauche bourgeoise de prêter à l'islam antique une propriété progressiste est une hérésie anti-marxiste. L'islam ne nous envahissait pas au cours des années de la reconstruction jusqu'aux glorieuses des sixties, désormais islam et islamisme c'est comme ce fut le cas de l'Eglise du lointain jadis: inquisition et catholicisme obligatoire!
Tout en continuant à le persécuter avec souvent la pire mauvaise foi, ils ont fini par le marginaliser comme « polémiste d'extrême droite, en exagérant même la bagarre au meeting de Villepinte, devenue une agression antidémocratique alors que les agresseurs étaient les gauchistes antiracistes qui voulaient interdire le meeting avec les derniers mohicans du stalinisme. L'accusation de brutalité fasciste et l'arrestation d'un méchant « nervi d'extrême droite » - un Zouave2 - ont suffi aux journalistes payés par le pouvoir pour tenter de nous infibuler que le parti « Reconquête » de Zemmour avait ses nouveaux SA.
PARENTHESE CONTRE LES REVISIONNISTES « ANTIRACISTES »
Terrible assimilation « raciste » à cette reconquista qui, selon le prêt à repenser et à réviser pour bobos, Libération, regrettant l'occupation musulmane depuis « huit siècles » du sud de l'Espagne : « En 722, les différents souverains chrétiens de la péninsule ibérique lancent leur offensive pour reprendre leurs terres occupées par les musulmans depuis 711. Cette «reconquête» espagnole sera presque achevée sous le règne de Ferdinand III, roi de Castille et de Tolède, cinq siècles plus tard. La lutte contre les Maures prend alors l’aspect d’un combat contre les infidèles ». Or on a grandement exagéré voire inventé un « islam des lumières » avec un Averroès aussi djihadiste que ses compères3. La restauration des royaumes chrétiens wisigoths, entendue comme la conquête de nouvelles terres par de nouvelles monarchies qui cherchaient à établir un ordre politique et religieux pré-existant, pour finir par constituer le premier Etat le plus puissant d'Europe.
L'expansion européenne est dûe à ce pouvoir pas très catholique en fait, la noblesse est souvent dépassée par ses propres bureaucrates étatiques. UN tel progrès, certes dans la boue et le sang (cf. Marx) n'aurait pas été possible avec le surplace et l'arriération de l'islam. L'expansion va s’opérer dans trois directions (les Amériques, l’Asie et l’Afrique) et en deux vagues successives. La première est à l’initiative des Ibériques: Espagnols (en fait Castillans) et Portugais. Leurs motivations sont tout d’abord d’ordre économique: ils cherchent, d’une part, des métaux précieux (argent et or) pour répondre à la pénurie monétaire engendrée dans toute l’Europe par le développement antérieur des rapports marchands; d’autre part, des épices (au premier rang desquels le poivre), marchandises hautement valorisables sur le marché européen, en provenance d’Asie (d’Inde et d’Indonésie), dont les Vénitiens se sont assuré le quasi-monopole depuis leurs comptoirs du Levant (Alep, Tripoli) ou d’Égypte (Alexandrie) où aboutissent des voies commerciales passant soit par l’Asie centrale, soit par l’océan Indien, le golfe Arabo-persique et la mer Rouge.
A ces motivations économiques s’en adjoignent d’autres d’ordre politico-idéologique. Sur ce plan, les Ibériques cherchent à poursuivre la Reconquista: la guerre pluriséculaire qui leur a permis d’expulser de la péninsule Ibérique les Arabes musulmans, en rêvant de (re) conquérir l’Afrique du Nord et la Palestine pour libérer les lieux saints chrétiens (Nazareth, Jérusalem). Autrement dit, il s’agit pour eux prendre une revanche après l’échec des croisades.
Les principaux résultats. C’est l’ouverture d’une route maritime vers l’Asie contournant l’Afrique à l’initiative des Portugais (entre 1415 et 1498) et l’établissement par ces derniers d’un “empire commercial” en Asie dans les premières décennies du XVIe siècle: l’établissement d’une position prédominante au sein des relations commerciales entre toutes les rives de l’océan Indien, depuis l’Afrique de l’Est jusqu’à la Malaisie, en passant par les côtes de l’Inde et du Bengale, qui se prolongera en direction de la Chine (Macao) et du Sud du Japon dans les décennies suivantes.
En 1881–1882, Marx entreprit de vastes études historiques, couvrant une grande partie de ce qui était alors connu comme “l’histoire mondiale”. Les quatre grands cahiers avec des extraits des travaux de (principalement) deux historiens renommés de son époque, Schlosser et Botta, sont en grande partie restés non publiés à ce jour. Dans cet article, les dernières études de Marx sur l’évolution de l’histoire mondiale sont placées dans leur contexte: les études historiques antérieures de Marx et son travail continu, mais inachevé sur la critique de l’économie politique. L’étendue de ses notes est étonnamment ample, allant bien au-delà de l’histoire européenne et couvrant de nombreuses autres parties du monde. L’accent mis par Marx dans ces études soutient l’interprétation proposée dans l’article: que l’auteur du “Capital” était fasciné par le long processus de la construction des Etats modernes et du système étatique européen, l’un des préalables essentiels à la montée du capitalisme moderne en Europe.
Mais il retrace dans l'ordre chronologique les principales étapes de la Reconquista et de la ruine du royaume des Maures sur la péninsule ibérique, et s'inquiète des conséquences à long terme, pas pour l'islam immobile mais pour les guerres de préséance des nationalismes naissants. Ceopendant l'indépendance du Portugal sera l'événement important car ce pays est une puissance navale et marchande tournée vers l'extérieur, vers l'Afrique et donc le pionnier de l'expansion européenne, donc du capitalisme. Nos révisionnistes wokistes, lecteurs du seul « Libération » vont se la jouer radicaux en vous parlant des indiens décimés et des esclaves importés d'Afrique, mais c'est vouloir refaire l'histoire en se donnant bonne conscience maintenant que ces bobos-féminos-écolos sont, eux, bien logés et bien nourris dans les quartiers bobos de Paris et peuvent jouer aux moralistes... grâce à ce que le capitalisme a développé autrement que par des sermons musulmaniaques ou des arcs et des flèches.
RENOUVELLEMENT DU CIRQUE ELECTORAL OU PITEUSE REPETITION ?
La gauche bourgeoise en opposition a toujours joué les amuseurs publics dans les périodes où elle s'était le plus décrédibilisée, comme au lendemain de la guerre d'Algérie (quand il est à craindre que, en rouvrant les archives prématurément, Macron risque bien de remettre en lumière les saloperies de la SFIO et ainsi de baiser les petits enfants « socialistes » des colonisateurs les plus cyniques). La gauche bourgeoise au creux de la vague en est réduite à monter en mayonnaise l'opposition « radicale fictive » à la droite, et à chaque fois qu'elle est proche de zéro comme la carte Defferre en 1965, de crier au risque du fascisme, en particulier contre le « fasciste » De Gaulle, un des cache-sexe du petit Zemmour. Gaston Defferre, était alors présenté sous un air mystérieux comme « Monsieur X ». Il n'était qu'un candidat « fabriqué » par l'Express, comme l'avait été Pierre Mendès4. Dans un article publié le 19 septembre 1963, Jean Ferniot brossait le portrait de l'idéal politique de l'homme moderne, un homme d'action et d'expérience qui sait « écouter, qui sait foncer » et qui doit connaître toute la complexité économique et sociale du monde moderne. Defferre a fini simple ministre flic aux ordres de Mitterrand.
On subit ainsi à nouveau
des archétypes de personnages que l'on retrouvera à chaque élection
présidentielle. Gaston Defferre, qui n'avait pas été candidat
mais qui aurait pu l'être, symbolisant une sorte de filiation avec
des candidats « chouchous » de l'opinion mais qui ne vont
pas jusqu'au bout. Ce sera le cas pour Zemmour, comme pour Bertrand
et cela l'est déjà, pour les Hidalgo, Montebourg, Mélenchon; spéculations très hasardeuses sur la wokiste révisionniste Taubira, girouette nationaliste guyanaise, anti-immigrés en Guyane mais islamo-gauchiste et immigrationniste intégrale lorsqu'elle fût sinistre de la Justice dans l'hexagone... xénophobe et colonialiste.
L’indignation antiraciste et antifa est devenue le seul palliatif au reniement de la classe ouvrière française, laquelle est «Nauséabonde», «à vomir» etc., pour cette noria d'agitateurs médiatisés des scories de la gauche écolo-fémino-bourgeoise qui se préoccupe plus des déclarations d’Éric Zemmour que des problèmes concrets et politiques des prolétaires ; et qui n'ira jamais jusqu'à crier « ouvriers français et migrants même combat », comme naguère avec le suffixe immigrés accompagnait "même combat".
Cette campagne électorale est rance et tente de véhiculer les poncifs des « ex » critères validant une différence entre droite et gauche bourgeoise. La droite Pécresse ne serait plus en détresse, pas de balle, la bourgeoise n'a aucun charisme, et ne doit sa provisoire envolée qu'après avoir repris la partie anti-migrants des Ciotti et Zemmour; ce succès est dû au fait qu'elle est plus "gouvernementable" que les deux zouaves Le Pen et Zemmour, simples figures de carnaval électoraliste et inaptes à disposer d'une sérieuse équipe d'énarques et gestionnaires d'Etat bourgeois.
La gauche elle, avec ses diverses têtes de piaf, revivrait la montée du fascisme ; sortie de son ghetto parisien et descendue courageusement en la ville raciste de Perpignan, la reine des bobos parisiens s'est écriée, telle Dolorès Ibarruri : - "No passaran!", faisant face "aux candidats de l'intolérance" contre lesquels elle a promu une France "juste" et "réunie" et appelé de nouveau à une hypothétique réunion de la gauche bobo multiplexe dont les acteurs ne sont plus que les figurants du vide socialiste, communiste et anarchiste ; du moins dans leur acception moderniste et effaceuse d'histoire.
« Trump, Haider, Berlusconi, Salvini, l’AfD, Pim Fortuyn, Wilders, tous ont prospéré sur la peur du déclin. Ce qui est surprenant, c’est la propension des gauches à créer un univers concurrent aussi anxiogène - sinon plus - et probablement particulièrement démobilisateur. Les droites brandissent la menace de la fin d’un monde, les gauches annoncent désormais sempiternellement la fin du monde (le discours «la planète en a pour dix ans»). Il n’est pas étonnant de voir que notre peuple est, pour partie, pris d’une sévère dépression et que l’envie de déserter les urnes se précise à chaque élection. ». Et c'est partout le même marasme !
"Le «centro-sinistra» en Italie, c’est la combinaison du prolongement de carrière des anciens du Parti communiste italien de la volonté de survie de l’aile centriste de la Démocratie chrétienne, comme Romano Prodi. Après avoir eu le Parti communiste le plus puissant et brillant d’Europe, l’Italie vit désormais sans véritable gauche. Le Parti démocrate actuel est un parti centriste. Du temps où il se proclamait encore de gauche, Massimo D’Alema, alors à la tête du Partito Democratico della Sinistra (Parti démocrate de la gauche, 1991-1998, NDLR) lui avait assigné comme identité et mission d’être le meilleur élève de Maastricht et de ses critères »5".
En France la gauche est aussi "centro-sinistrée" et inapte à gouverner avec son nid de hyènes arrivistes. Quant à la masse des mécontents, des ringards gilets jaunes aux antivax réacs, elle est reliée aux milieux néo-fachos , et spectatrice malheureuse de sa propre bêtise. Les syndicats amaigris font aussi dans la ghettoïsation et l'exaspération, comme ces idiots de Sud Rail qui n'ont pas trouvé mieux que de faire grève au moment des départs à Noël, sans doute pour mieux ternir la réputation de la classe ouvrière...
Enfin et si le « vivre ensemble » totalement fictif dans la guerre des classes, comme le « circulez y a rien à voir » du Jadot6, était remplacé un beau jour par « lutter ensemble » d'une classe endormie, émiettée et impuissante pour l'heure face à une bourgeoisie très intelligente et destructrice dans sa diversité. On a le droit de rêver encore, non ?
… Tandis que Rome et la Grèce étaient tolérants sur ce rapport, régnait en Orient une frénésie d'interdictions religieuses qui n'a pas peu contribué au déclin final. Des gens appartenant à deux religions différentes (Egyptiens, Perses, Juifs, Chaldéens) ne pouvaient manger ni boire ensemble, ni accomplir en commun aucun acte quotidien ; à peine pouvaient-ils se parler : cette ségrégation des hommes est une des grandes causes de l'ancien monde oriental. Le christianisme ignorait ces cérémonies qui consacraient une ségrégation, comme il ignorait même les sacrifices et les cortèges du monde classique. En rejetant ainsi toutes les religions nationales et le cérémonial qui leur est commun, en s'adressant à tous les peuples sans distinction, il devenait lui-même la première religion universelle possible ». ENGELS
NOTES
1« A l’opposé des intérêts des travailleurs, les politiciens d’extrême droite et leurs idées prennent une place de plus en plus importante dans la campagne électorale. Zemmour, admirateur de Pétain, antimusulman, misogyne revendiqué et condamné deux fois pour racisme, a officialisé sa candidature. Il rêve de ringardiser Le Pen en la doublant par la droite. Il a tenu un meeting où les nazillons étaient à la fête et se sont fait un plaisir de cogner sur des antiracistes. C’est avec cette conscience que les travailleurs peuvent s’organiser et lutter collectivement pour leurs intérêts essentiels. Je suis candidate à l’élection présidentielle pour propager cette conscience de classe contre toutes les diversions, à commencer par le nationalisme.
Les réactionnaires, les xénophobes et les racistes disent « les Français d’abord ». Alors, soyons nombreux à leur répondre : « les salaires d’abord », « les emplois d’abord », « les retraites d’abord », « les intérêts des travailleurs d’abord ». Le monde du travail d’abord !
Nathalie Arthaud
2Membre d'un groupsucule qui vient participer au spectacle de la « renaissance du fascisme » et justifier l'indignation surfaite de la gauche décatie et de ses gauchistes électoraux ; les zouaves étaient un corps de militaires sans état d'âme pour réprimer les colonisés algériens.
3cf. https://www.lefigaro.fr/vox/societe/marie-therese-urvoy-l-islamismene-vise-pas-a-separer-mais-a-conquerir-20211215
4L'Express adore monter des coups pour les rater (cf. le séducteur Servan-Schreiber) mais recommence même avec le pitre Zemmour : « L'Express : dans les milieux politiques, Eric Zemmour fascine. Dans les milieux financiers, il intéresse. Les cercles catholiques ultras et influents l'adulent. Comment ce garçon timide d'origine modeste est-il devenu le nouveau héraut des "grands remplacés" et un probable candidat à l'élection présidentielle ? Ci-dessous, les bonnes feuilles de l'ouvrage "Le Radicalisé" (Seuil), par Etienne Girard, en exclusivité pour L'Express ».
6Déclarant tout de go « il n'y a aucun problème avec l'immigration ».
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