Et la comédie de boulevard syndical aussi! Le gouvernement réfléchit aux moyens de résorber le déficit des retraites... Vous avez déjà vu un gouvernement bourgeois réfléchir? Le candidat François Hollande avait promis, revêtu de son petit costume gris anthracite et d’une cravate bleue turquoise « le rêve » et autant que possible la retraite à 60 ans pour au moins 70.000 personnes. Il n’a pas menti pour les 70.000 personnes repêchées, par contre il n’avait fait rêver personne, tout le monde avait bien vu que c’était du bla-bla, et qu’il s’agissait de virer le nul Sarko et sa bande de malfrats, personnellement incapables tous autant qu’ils étaient, pour parodier l’idiot de service, Copé, dont la sale gueule nous est imposée à nouveau par l’ensemble de la presse médiocre et servile au petit déj tous les matins. Si on vous sert pas le débile Copé, d’autres objecteront qu’on est en plein régime stalinien, et qu’il faut laisser l’opposition respirer, même si elle a mauvaise haleine et qu’elle est chauve.
C’est une réforme explosive à laquelle va
s’attaquer l’exécutif, disent-ils tous comme les autres fois avant de nous la mettre grosse comme çà leur
réforme ininterrompue. Songez que selon les dernières prévisions, le déficit du
régime général des retraites devrait atteindre plus de 20 milliards d’euros à
l’horizon 2020 ! Continuant sur la lancée de la réforme Fillon (un
personnage important ce zigue, un franc-mac de premier plan vu ses états de
service à deux reprises pour faire passer la pilule des retraites inégales et
diversifiées) en 2010. Pour préparer le terrain (c a d le scénario), Jean-Marc
Ayrault a reçu ce lundi à Matignon les organisations syndicales et
patronales, chacune séparément, avant la conférence sociale des 20 et 21 juin qui doit mettre sur les
rails la réforme discontinue des retraites.
« Personne ne sera épargné » (comprenez, chaque patriote versera son obole au secours national)
Au début du mois, la ministre des Affaires
sociales et de la Santé Marisol Touraine a confirmé dans un entretien au Figaro, qu’«un effort sera
nécessaire, auquel devront participer tous les Français». Au lieu de jouer sur
l’âge légal de départ, qui sera de 62 ans en 2017, le gouvernement devrait
toucher à l'allongement de la durée de cotisation, aujourd’hui fixée à 41,5 ans
pour le régime général. Selon les informations d’Europe 1 (comme BFM, radio de Neuilly-Trocadéro), elle
pourrait atteindre 44 ans à l’horizon 2035. En clair, puisque le premier CDI
étant signé en moyenne à 26 ans, pour avoir une retraite à taux plein,
tout prolétaire devra travailler jusqu’à 70 ans! Autant crever avant si c’est
pour jouir du farniente sur chaise roulante. Le Medef de son côté
préconise d’allonger la durée de cotisation à 43 ans d'ici 2020 et de repousser
l'âge légal de la retraite à au moins 65 ans
à l'horizon 2040. Qui dit mieux ? Le prochain président de la république
dans quatre ans ?
Mobilisation syndicale et mon cul
Dans tous les cas, le gouvernement préside déjà
comme lors des enterrements précédents, à la mobilisation des syndicats. La CGT prédit déjà des manifestations
d’ampleur et on peut lui faire confiance pour rameuter tous ses vieillards
privilégiés déjà rangés des autoroutes corporatives. Son de cloche similaire du
côté de Force Ouvrière. Son patron, Jean-Claude Mailly a estimé ce lundi matin
sur Canal + qu’il «n'y a aucune raison qu'on augmente encore la durée de
cotisations. Elle est déjà en hausse et elle est trop forte selon nous», mais
en clair pas de raison qu’on fasse pisser le sang au populo pour empêcher les
ajustements impondérables. De son côté, la CFDT prône esthétiquement
«une réforme de fond, c'est-à-dire plus juste, un système plus
lisible». «Est-ce que vous trouvez normal qu'aujourd'hui la retraite des
femmes soit en moyenne autour de 900 euros, et celle des hommes autour de 1.600
euros?» a demandé Laurent Berger en suggérant de «remettre à plat et regarder
où sont les inégalités» : ledit bonze ment sur la moyenne des retraites
qui est bien inférieure pour les deux sexes, et où nombre de femmes de l’encadrement
ou qui on sût coucher au moment où il fallait disposent de pensions
confortables. Mais la comédie de la lutte pour l’égalité de traitement
hommes/femmes n’est-elle pas un pitoyable enfumage à ranger au niveau des
augmentations égales pour tous du gauchisme décati ?
Les retraités actuels ne seront pas non plus
épargnés, mais pas massacrés non plus, on ne pourra pas arracher plus d’un
dentier par retraité de base. François Hollande pourrait être tenté de
revaloriser un panachage des pensions à
un niveau inférieur à l’inflation, comme viennent de le décider les « partenaires
sociaux » (cf. les putes syndicales) pour les retraites complémentaires
soit une perte moyenne de 150 euros par an dans le cas d’une revalorisation
d’un point inférieur à la hausse des prix actuelle proche de 1,5%, mais faut
pas dramatiser le retraité de base sans dentier ne se fera pas arracher sa
moumoute.
Clairement, les retraités sont les victimes de M.
Hollande», dénonce déjà l’ancien tueur de retraités Xavier
Bertrand. Monsieur « resto du cœur » de l’UMP a cité «un
monsieur qui vient me voir à ma permanence et me dit: ‘Complémentaire santé,
cuve de fuel: tout augmente, mais si ma pension de retraite n'augmente pas, je
m'en sors comment?» Avec «un impact sur la consommation beaucoup plus important
qu'on ne pense», c'est «une erreur économique sans pareille», a résumé
l'ex-ministre du gouvernement Fillon sur Europe 1 qui a toujours défendu la
retraite le plus tard possible et le mépris des vieux à l’embauche.
Toujours d’après la station de Passy/Neuilly/Trocadéro,
l’Elysée réfléchirait aussi en parallèle à aligner la CSG des retraités sur
celle des actifs passant ainsi de 6.6% à 7.5% soit 140 euros de moins par an
sauf pour les petites retraites inférieurs à 900 euros.
Les syndicats non représentatifs de la classe
ouvrière dans son ensemble ne parlent pas d'une même voix sur ce sujet, contrairement
aux mafias patronales, et heureusement parce que quand ils parlent d’une même
voix c’est encore pire. Il y a d'abord ceux qui rejettent l'utilité d'une
évolution des paramètres. À l'instar de la CGT qui, en guise de «réforme
structurelle», exige une hausse des salaires et le retour de la croissance. «Si
on allait vers un salaire minimum à 1700 euros, on n'aurait pas de
problème de retraite», justifie Thierry Lepaon, encore
plus con que Playmobil. Jean-Claude
Mailly, contractuel chef de FO, a quant à lui «planté les
banderilles» des lignes rouges à ne pas franchir, ce qui a émoustillé toute la
racaille lambertiste dans ses rangs. À savoir une désindexation des pensions,
un allongement de la durée de cotisation ou un nouveau recul de l'âge légal de
départ.
Avant même le début des discussions, un consensus
semble déjà impossible. Mais le gouvernement est lui-même sous une double
pression qui lui interdit toute demi-réforme : celle du déficit des retraites,
mais également celle des Bruxelles. Car ce n'est qu'à condition de profondes
réformes structurelles que la Commission européenne a donné à la France un
répit de deux ans pour ramener son déficit à moins de 3%.
Rester uniquement sur le
principe des retraites par répartition n'est pas tenable compte tenu du
vieillissement de la population et des carrières du privé qui de plus en plus
comprennent et comprendront un retard au premier emploi et des périodes de
chômage. En alternative à la retraite par capitation, il serait possible
d'étudier une retraite complétée par les impôts exactement comme pour les fonctionnaires
qui en fait sont payées par les impôts de tous. Ne jouer que sur la durée des
cotisations ou l'âge légal de départ ne serait qu'un exercice temporaire et
injuste étant donné la précarité dans le privé et la grande difficulté des
seniors à rester employés par les entreprises après 50 ans). Le financement des
retraites devrait s'inscrire dans le cadre d'une grande réforme fiscale. Bien sûr, ceux qui choisiront de travailler
plus longtemps, par goût et car leurs entreprises les maintiennent pourraient
avoir des bonus. Bref inciter, plutôt que sanctionner, pour travailler plus
longtemps quand c'est possible. La bourgeoisie a le droit de rêver même si c’est
un cauchemar pour ses élites lorsqu’il leur vient à l’esprit que çà va leur
péter à la gueule.
METRO BOULOT TOMBEAU
LA QUESTION DES RETRAITES est au cœur de la crise du
système capitaliste. Grave question qui aura révélé tout au long de l’année
2010, mieux que quantité de grèves « trahies », la collusion du
syndicalisme et de l’Etat. La « résignation » du salariat véhicule
autant la vérité dérangeante sur les limites du capitalisme que la
« résignation » des foules syndicales. Entité multiforme la retraite
est le serpent de mer de tous les égoïsmes de castes, promesse de havre de paix
dans le turbulent capitalisme tout autant que terre d’ennui et chaise longue
avant le cimetière. Les capitalistes au sommet des hiérarchies managériales
sont sur le sujet plus émancipés que nos révolutionnaires amateurs modernes :
ils la méprisent. Un Lagardère est mort à 75 ans en pleine fonction
managériale. Journalistes, personnel politique bourgeois et aristocrates
syndicalistes ne cessent jamais leurs activités. En face, la retraite est
légitime au plus tôt pour en finir avec des boulots de merde, pour en finir
avec le mépris hiérarchique et la théorie fasciste de la jeunesse éternelle.
Mais qu’on ne dise pas qu’elle est le but de l’existence ! Ou le but de la
société ! (cf. Chapitre VI de mon livre L’aristocratie syndicale)
ET MA CONCLUSION DU DERNIER AVATAR DU MERDIER DES
RETRAITES EN 2010 (puisque la bourgeoisie peut se poiler que la population
ouvrière ait autant de mémoire qu’un piaf)
UNE ANNEE DE RESIGNATION PLANIFIEE
La réforme 2010 des
retraites, présentée par le ministre du travail Eric Woerth relève de 60 à 62 ans l'âge de départ
et de 65 à 67 ans l'âge de la retraite à taux plein.
Elle est suivie aussitôt de l’ordonnancement d’une série de Journées
d’Action soigneusement planifiées par
les aristocraties syndicales régulièrement réunies dans une intersyndicale
secrète – auto-intronisée - connue du public seulement par ses communiqués. En
mars, une grève est bradée dans les raffineries de pétrole TOTAL : « Après les
menaces, la CGT siffle la fin de la grève » (20 minutes, plus réac en général,
se contentait de : « Les syndicats ont-ils lâchés les salariés de Dunkerque?
»). La presse note aussi que la plupart
des grèves font l’objet d’un traitement direct depuis l’Elysée avec le
conseiller social du président, Raymond Soubie. « Au septième jour de grève dans les six raffineries du groupe Total,
la CGT a appelé hier soir à la suspension du mouvement. Eloignant le spectre
d’une pénurie d’essence qui aurait bloqué la France entière à la veille
d’élections régionales déjà périlleuses pour la majorité. A condition que les
salariés sur le terrain, ce matin, ne désavouent pas la consigne nationale. Que
s’est-il donc passé pour que le syndicat passe si vite d’un appel enflammé à la
population, lundi, exhortant celle-ci «à créer la
pénurie» de carburant
dans le pays, à cette quasi-reddition décidée en raison des «avancées significatives» obtenues après une journée de négociations avec la direction du groupe
? A-t-il obtenu la réouverture de la raffinerie des Flandres (près de
Dunkerque) à l’origine du conflit ? Eh bien non. A l’issue d’une journée
entière à négocier avec le directeur des ressources humaines au siège de Total,
à Paris, les syndicats n’ont obtenu que la confirmation de ce qui était grosso
modo sur la table depuis deux jours : l’engagement du pétrolier qu’«au-delà du projet d’évolution de l’établissement des Flandres, il n’y
aura ni fermeture, ni cession de ses raffineries françaises au cours des cinq
prochaines années» ; la garantie que chaque salarié de Dunkerque aura un emploi
chez Total correspondant à ses compétences ; l’organisation, avant fin mars, d’une table
ronde portant sur les perspectives économiques du bassin dunkerquois (avenir de
la raffinerie des Flandres, impact sur l’emploi…) et, au deuxième trimestre,
d’une table ronde sous l’égide du ministre de l’Industrie consacrée à l’avenir
du raffinage ».
Long fleuve tranquille, jamais impétueux, le « courant
social » de protestation de centaines de milliers de « salariés »,
fluidifié par d’épisodiques journées… d’inaction - à moins que les marches
syndicales soient pour les pieds une façon de voter sans offusquer le gouvernement - aura innové avec ces
« JA » interminables (sans fin), dont aucun manifestant ne s’est demandé
pourquoi il n’y eût aucun bilan. Pas besoin, me direz-vous, puisque la
« fin » du gouvernement était atteinte : l’adoption de la
réforme dans les Chambres bourgeoises !
14 janvier 2010 : vœux à la
presse de Fillon et présentation de la réforme des retraites.
25 janvier : gaffe de Sarkozy qui
annonce que la réforme passera à l’été mais se reprend «avant la fin de l’année
».
16 février : les aristocrates
syndicaux annoncent que la riposte sera importante
12 avril : ouverture de la
concertation gouvernement/syndicats
23 mars : première JA sur les
retraites. François Chérèque : « La réforme est mal comprise par les salariés
».
23 mai : JA. Titre de
Libération : « Le gouvernement échappe à une mobilisation massive »
26 mai : Titre de Libération « Les ouvriers paieront l’addition ».
Bernard Thibault : « Nous jouons
une grosse partie ». SONDAGES : 57% des français restent attachés à la retraite
à 60 ans, contre 41% prêt à aller au-delà.
27 mai : Titre de Libération « Le gouvernement rassuré, les syndicats aussi
».
16 juin : Eric Woerth annonce que
la retraite sera repoussée dans un premier temps de deux ans.
24 juin : 2ème JA, deux millions
de manifestants revendiqués par les syndicats.
20 juillet : discussion du projet
au parlement. Le gouvernement se fiche du scandale Bettencourt.
7 septembre : 3ème JA, près de
trois millions de manifestants selon les syndicats.
23 septembre : Le Monde titre : «
Fillon inflexible, les syndicats offensifs ».
13-15 septembre : adoption en
première lecture du projet par les députés. Tous les médias témoignent que
l’opinion publique trouve injuste la réforme des retraites.
24 septembre : Georges Frêche
déclare : « La retraite ça me fait peur » (Il meurt le 24 octobre).
2 octobre : deuxième procession
du samedi sensée réunir public et privé, toujours près de trois millions de
manifestants.
5 octobre : titres de la presse :
« appel aux grèves reconductibles ».
Bernard Thibault : « L’unité des
syndicats doit survivre à tous les événements ». François Chérèque : « Si les
salariés veulent aller plus loin, ce n’est pas moi qui les retiens ».
7 octobre : Selon Le Monde, la
fédération CGT des cheminots fait preuve d’une grande prudence ; Bernard
Thibault : « La CGT ne souhaite pas jouer le jeu de la radicalisation ».
8 octobre : toujours en proue
pour le larbinage gouvernemental, Le Figaro croit bon de titrer (ce qui est une
gaffe !) : « Les propositions de l’Elysée divisent les syndicats ».
10 octobre : François Chérèque
(essoufflé) : « Le 12 sera le dernier moment pour protester ».
11 octobre (le même) : « Je
déplore que le gouvernement (ait) besoin de l’affrontement »
12 octobre : 4ème JA, près de
quatre millions de manifestants.
15 octobre : Bernard Thibault : «
L’objectif en soi des mouvements de grève (…) n’est pas de stopper l’activité
économique (…) Il va bien falloir que le gouvernement aborde le fond du
problème ».
16 octobre : procession syndicale
du samedi, encore beaucoup de manifestants.
19 octobre : 5ème JA. Beaucoup de
manifestants.
21 octobre : Sarkozy : « On n’a
pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien ».
23 octobre : 2ème sondage truqué
du Figaro (après celui de Juin), 53% des sondés pour se coucher devant vote du
parlement. Sondage Libé ; 79% des sondés pour que le gouvernement négocie.
Sarkozy passe sous la barre des 30% de sondés satisfaits.
24 octobre : Borloo a bluffé
Fillon dans la gestion de la fermeture des raffineries.
25 octobre : Eric Woerth : «Une
fois la loi votée, elle doit s’appliquer. C’est la démocratie».
26 octobre : Bernard Thibault : «
On aura montré qu’on s’est battu jusqu’au bout ».La version dite définitive du
projet de loi sur les retraites est adoptée au Sénat. Eric Woerth « saisit au
bond la perche que lui a tendu le secrétaire général de la CFDT, François
Chérèque qui a dit souhaiter l’ouverture de négociations sur l’emploi des
seniors et des jeunes ». Le ministre a salué cette ouverture d’esprit comme la
veille la présidente du Medef, Laurence Parisot ainsi que la ministre Lagarde.
27 octobre : Bernard Thibault : «
Le mouvement n’est pas fini ». Il dénonce les policiers déguisés en
manifestants. Pinçon-Charlot : « On va incontestablement vers une guerre de
classes » (au pluriel classes). Le directeur du Point déclare que la réforme
est passée.
28 octobre : 6ème JA. Les médias annoncent
deux fois moins de manifestants.
29 octobre : Devant une
centaine de salariés de la raffinerie Total de
Feyzin (Rhône), près de Lyon, les délégués syndicaux du site ont
annoncé, vendredi 29 octobre à 14 heures, la reprise du travail après 17 jours
de grève. "On les a appelés à
quitter leurs postes pour se mobiliser, et maintenant, on leur dit que tout est
fini. Ce n'est pas évident", avoue Michel
Lavastrou, délégué CGT, la voix lasse et le regard triste. "On y a cru
jusqu'au bout", déclare Paul. Ce
technicien de 54 ans a d'autant plus de mal à digérer l'échec de la
mobilisation qu'il fera partie des premiers concernés par la réforme : il ne
partira pas à la retraite dans six mois mais dans deux ans et demi, à 57 au
lieu de 55 ans.
30 octobre : Jean-Claude Mailly (FO):
« on ne va pas continuer à manifester 6 mois comme ça »
Conclusion (provisoire et anticipée) par le
journal Le Monde : « Malgré une
longue et forte mobilisation citoyenne et syndicale, l'Elysée n'a pas cédé et
la réforme des retraites a été adoptée par le Parlement. De cet échec,
plusieurs syndicalistes disent néanmoins sortir renforcés. La CGT, la CFDT, FO,
la FSU, l'UNSA, la CFE-CGC, la CFTC et Solidaires ont appelé à une nouvelle
journée de manifestation, samedi 6 novembre, comme un ultime baroud d'honneur
avant un remaniement ministériel et d'autres batailles ».
2
novembre : SUD-RATP accuse la direction de « financement
occulte » des syndicats. La CGT accuse SUD de « jeter le discrédit
sur l’ensemble du syndicalisme ».
13
novembre : Les syndicats CGT du groupe Total ont annoncé vendredi que les
fonds récoltés en solidarité avec les salariés des raffineries qui ont cessé le
travail durant 18 jours contre la réforme des retraites seront reversés à tous
les grévistes. La CFDT a quant à elle prévu d'indemniser ses seuls adhérents
grévistes, à hauteur de 18 euros par jour non travaillé, et avec ses propres
fonds.
14
novembre : Fin du long suspense sur le remaniement gouvernemental :
Fillon est reconduit comme Premier ministre. Woerth est remplacé par Xavier
Bertrand au ministère du travail.
18 novembre : le président Sarkozy
remercie encore les syndicats lors de sa prestation télévisée..
Chérèque (CFDT) : « Il faut faire
confiance à l’imagination des syndicats plus qu’à celle du gouvernement ».
LA SUITE AU PROCHAIN NUMERO SYNDICAL,
MEDIATIQUE ET GOUVERNEMENTAL .
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