« Depuis son passage dans le camp bourgeois, le trotskisme n’a jamais manqué une occasion d’attaquer la conscience de la classe ouvrière en poussant les prolétaires à prendre le parti d’un camp impérialiste contre un autre lors des conflits qui se sont succédé depuis la Seconde Guerre mondiale. Leur positionnement face au chaos guerrier sévissant en Ukraine le confirme encore une fois »[1].
UN SOUTIEN PAS
CRITIQUE DU TOUT A LA GAUCHE DU CAPITAL
On va examiner comment le sieur Besancenot s'est associé, en 2009, aux positions réactionnaires de ses pères en politique sous couvert d'un « terrorisme émancipateur » dans sa postface au livre de la fille du principal inaugurateur du terrorisme vengeur de la résistance bourgeoise, le fameux colonel Fabien, légende nationaliste, volontairement passée sous la table désormais... mais qui pourrait ressortir de la naphtaline historique si Poutine nous envahissait...
L'ambiguïté, faussement révolutionnaire, du trotskisme se vérifie encore aujourd'hui dans toutes leurs prises de position même et surtout sociétales. Certes la généralisation stupide de la cause du meurtre sauvage de la petite Lola comme conséquence de l'immigration par la bande à Zemmour et Cie est stupide et inadmissible, mais de là à parler de « fascisation » comme le clame le dernier édito du NPA, n'est pas mieux car cela permet de confirmer leur islamo-gauchisme et de cacher leur position irresponsable face à une immigration massive (pure et sans tâches) qui contient, même en minorité, une idéologie islamiste sans pitié et terroriste, avec laquelle sont aussi menacés les croyants arabes s'ils ne font pas profil bas sur des coutumes arriérées. Si l'on ne peut mélanger le sadisme (et la tarée ne peut être défendue par une prétendue folie comme le dit le NPA aux côtés des avocats souteneurs) de la tueuse au phénomène migratoire, il n'en reste pas moins que presque tous les jours une femme est violée ou tuée par des étrangers d'origines africaines ou arabes. J'ai déjà expliqué pourquoi et pas seulement en raison des gouffres culturels (sur lesquels les féministes se taisent). Il n'est reste pas moins que, par exemple, l'Etat algérien soutient le NPA en assurant : « nous ne voulons pas récupérer celles et ceux qui ont été déformés par vos moeurs » ; le même cynisme des deux côtés de la Méditerranée !
EN 1941-45 UNE RESISTANCE « POPULAIRE » ?
Mais surtout pas de classe, et sans la classe ouvrière ! Comme les gilets jaunes la résistance fût surtout un mouvement de petits bourgeois. En postface au livre de Monique Georges « Le colonel Fabien était mon père », Besancenot, en postface nous révèle la vraie face du trotskisme moderniste en voulant faire partager aux jeunes recrues de sa secte son admiration adolescente pour un tueur stalinien, transformé en héros avec son nom d'emprunt sur des plaques des rues en France :
« Mais il y avait derrière son nom une illustration de la lutte contre le nazisme, qui n'avait pas été que l'affaire des militaires, mais aussi de résistances populaires »
Peu de groupes vraiment marxistes ont dénoncé la participation des trotskistes à la résistance bourgeoise ; cette histoire reste dans les limbes et ignorées ou masquée par les universitaires...gauchistes. Si encore ils ne s'en vantaient plus... mais leur politique de détournement de la réelle opposition de classe au capitalisme s'est poursuivie de la fin du XXe au XXIe siècle comme en ont témoigné leurs soutiens répétés aux libérations « nationalistes », comme à tant d'autres terrorismes pour autant qu'ils provenaient de « pauvres colonisés », et qui, en fin de compte, sert à justifier un antiracisme pervers qui revient à adouber l'expansion de ce ridicule racisme anti-blanc (l'invocation du racisme et d'une immigration sans tâches servant plus que le reste à diviser la classe ouvrière). Leur campagne dénonçant la « fascisation » du régime du fait de l'expression indignée dans les médias des simplistes zemmouriens (bons à rien politiquement) sert évidemment à écarter tout problème venant d'une immigration forcément incontrôlable par nature, et surtout venant à point pour faire passer au second plan la combativité des travailleurs en France et un peu partout. Cette FONCTION de déviation des problèmes de classe par les divers clans trotskiens, avec les diverses théories bourgeoises (féminisme, antiracisme à sens unique, écologie renaissance industrielle, etc.) puise évidemment sa source dans l'histoire de la décadence du trotskisme en idéologie sœur du stalinisme, puis grâce à des gens comme Besancenot dans une reconversion populaire-populiste qui est la caractéristique générale du gauchisme aujourd'hui complètement inféodé au syndicalisme et au parlementarisme bourgeois.
Il y a quinze dans ce même blog j'ai largement rendu compte de la mystification auréolant les meurtres du colonel Fabien[2]. Sur cette résistance « terroriste » j'écrivais :
« Il s’agit bien d’un mythe (peu glorieux) de la gauche capitaliste en effet. Le PCF ne reconnut sa responsabilité dans l’attentat de Nantes qu’en 1950, mais non comme un crime. La résistance avait été enterrée depuis longtemps par la reprise en mains des rênes de l’Etat bourgeois et des corps militaires. Les résistants ne faisaient plus figure que de rigolos utopistes quand les anciens fonctionnaires pétainistes, Papon et Cie, avaient repris leurs fonctions dans l’appareil d’Etat. Lors d’une commémoration, devant 15.000 personnes, le 20 octobre 1991, le dernier membre du commando qui avait exécuté le lieutenant-colonel Karl Hotz à Nantes, entraînant les représailles contre les otages de Chateaubriant, Gilbert Brustlein avait exhibé un panneau « Marchais n’a pas sa place ici ! » et avait été expulsé manu militari par les officiels gaullistes et le SO du PCF. Désordre. Comme Guévara pour les trostskiens, Guy Môquet avait jusque là longtemps servi de vitrine à l’histoire maquillée du P CF. »
A la manière stalinienne, Besancenot ment dans son apologie du Colonel Fabien
« De même il ne demanda pas l'aval du parti lorsqu'il décide d'abattre un officier allemand le 21 août 1941 ; il veut venger l'exécution de ses amis de la jeunesse communiste arrêtés après les manifestations contre l'occupant à l'été 1941, et lancer le signal d'une nécessaire lutte armée contre les nazis ».
Mensonge ! Sous couvert d'une vengeance contre l'assassinat de deux militants dans le bois de Verrières, c'est l'appareil du PCF qui s'est servi du petit soldat Pierre Georges. D'abord pour faire oublier sa demande de reparution de l'Humanité, puis la programmation de l'assassinat de n'importe quel allemand en uniforme est fixé à la date du 21 est choisie en référence à l'invasion de la Russie stalinienne deux mois plus tôt. L'attentat signifie l'entrée du PCF dans la guerre capitaliste. Cet attentat et ceux qui suivent sont réalisés, non par un héros « indépendant » mais par un parti clandestin dans le but d'aider la patrie russe en obligeant le Reich à maintenir des troupes à l'Ouest mais, perversement, en provoquant des répressions ignobles pour recruter des soldats maquisards dans la même fonction suicidaire que les pioupious de 14. Ce meurtre au métro Barbès, totalement étranger à toutes les conceptions et engagements du mouvement ouvrier révolutionnaire est la première cause des représailles féroces et décuplées de l'armée nazie. Cette analyse et cette causalité est totalement absente des manuels scolaires, comme elle l'était pour le jeune lycéen Besancenot.
La notice de wikipédia est
dans l'ensemble pleine de contre-vérités. Comme pour Oradour sur Glane et la
Corrèze les données sont inversées ;
ainsi on parle d'abord des représailles allemandes sans placer en premier les
conneries concernant une victoire locale incongrue et inappropriée des
nationalistes résistants :
« Le massacre de Tulle est un ensemble de crimes commis dans la ville de Tulle par la 2e division SS « Das Reich » le 9 juin 1944, trois jours après le débarquement en Normandie. Après une offensive des FTP, les 7 et 8 juin 1944, au cours de laquelle les troupes allemandes perdent au moins 35 soldats et tuent dix-huit garde-voies, l'arrivée d'éléments de la « Das Reich » contraint les maquisards à évacuer la ville. Le 9 juin 1944, après avoir raflé les hommes de 16 à 60 ans, les SS et des membres du Sipo-SD vouent 120 habitants de Tulle à la pendaison, dont 99 sont effectivement suppliciés. Dans les jours qui suivent, 149 hommes sont déportés à Dachau, où 101 perdent la vie. Au total, les crimes de la Wehrmacht, de la Waffen-SS et du Sipo-SD font 218 victimes civiles à Tulle ».
Ainsi passe au second plan la cause des représailles de l'armée allemande[3], agissant en représailles comme n'importe quelle armée du monde dans ce genre de causalité ! Nos braves maquisards eux ont pris la fuite laissant la population civile comme cible de la vengeance de la soldatesque allemande.
La première conclusion qui s'impose, et qui est encore valable hélas
aujourd'hui (cf. Iran, Ukraine et Russie), toute résistance intérieure, hormis
la grève même limitée, est un leurre : jamais des populations opprimées et
humiliées par un régime dictatorial n'ont pu se libérer par elles-mêmes et
encore moins avec ces méthodes terroristes, même plus anarchistes, mais
organisées par la bourgeoisie ! La résistance a réussi à amplifier un
esprit de vengeance aveugle chez le français lambda et à favoriser d'autres
massacres nazis des populations civiles « otages » !
C'est le débarquement américain, plus que Stalingrad en Russie qui met à bas Hitler (la plupart des historiens taisent que Staline a bénéficié du prêt-bail américain et fait repeindre les chars US aux couleurs russes ! La résistance française resta méprisée par les alliés, d'autant qu'elle était surtout liée à l'impérialisme stalinien.[4]
Qu'on m'entende bien, je n'aurais eu aucune objection pour l'exécution immédiate des pires salopes nazies, mais pas dans un cadre nationaliste ; d'ailleurs les « probes alliés » n'en ont fait exécuter qu'une infime partie à la fausse « libération » ; la majorité des salauds et des industriels nazis sont restés en fonction ou sont morts dans leur lit[5].
Face à cette logique
résistancielle, aveugle, un Marcel Cachin resta digne de son passé socialiste
en condamnant, par affiches, des attentats « individuels » (ce qu'ils n'étaient pas)
mais bien organisés par le collectif stalinien ![6]
Le militaire allemand n'est pas un officier ni un nazi, c'est l'aspirant Alfons
Moser, simple auxiliaire d'intendance.
La première conséquence de cet acte de crétins permet aussitôt de renforcer la terreur nazie, ainsi que le montre l'avis ci-contre. Les lâches collabos français mettent ensuite en place des tribunaux d'exception qui condamnent à mort d'autres partisans staliniens. Hitler demande en plus l'exécution de 100 otages.
Pire encore, dans le débat
interne entre les criminels dirigeants nazis, Hitler est contesté pour cette
croyance qu'il suffit de démultiplier le meurtre des otages civils ;
probablement que d'autres que Hitler (à l'intelligence limitée et confuse) ont
remis sur la table la cible juive. Face à ce terrorisme nationaliste interne,
le nazisme va faire coup double, ce n'est plus à un simple parti stalinien qu'il
peut s'en prendre, d'autant que celui-ci n'est plus du tout internationaliste,
mais à un symbole beaucoup plus pervers d'un internationalisme de
« race », contre un peuple traditionnellement migrant. Ainsi, dans la
foulée vont avoir lieu les premières rafles de juifs, d'origine étrangère dans
le onzième arrondissement de Paris ; ce n'est pas moi qui tire cette
conclusion pour un éventuel « révisionnisme » qui me sera reproché
(alors qu'il ne s'agit que d'une mise en évidence) mais l'info sur wikipédia
qui révèle le machiavélisme d'Otto Abetz[7].
D'autres fusillades massives
auront lieu jusqu'à la fin de l'année, comme l'attentat de Nantes qui avait eu
lieu la veille de l'attentat de Fabien et qui avait entraîné la première
exécution de masse deux jours après à Châteaubriant, plus 50 otages deux jours
après encore près de Bordeaux,
; exécutions sauvages et rapides qui seront, avec celle d'Oradour sur Glane, plus mises en exergue à la « libération » - pour leur cadre national - que l'exécution autrement plus massive des juifs, ces symboles enfin trouvé du « judéo-bolchevisme », théorie qui permet de flatter les croyances nationalistes (en général aussi antisémites) en France comme, au niveau international, de ridiculiser le soit disant communisme russe.
UN HEROS STALINIEN mythifié puis oublié
En préface du livre de la
fille de Pierre Georges, le melting pote de Besancenot Gilles Perrault,
stalinien peu repenti, affirme que la mort du Colonel Fabien est
« aujourd'hui encore entourée de mystère ». « il fait partie de
ces nombreux communistes (qui savaient
dès 1939 que les fiançailles équivoques du pacte germano-soviétique ne pouvaient
aboutir qu'aux noces sanglantes de Stalingrad ». Mensonge éhonté, La date du 21 est choisie en référence, comme je 'ai
rappelé plus haut, à l'invasion du territoire russe exactement deux mois plus
tôt.
Autre mensonge des contes de Perrault : « le livre évoque ensuite l'offensive vers Berlin durant laquelle Fabien a perdu la vie, dans des conditions qui restent à ce jour inexpliquées ». Or Pierre Georges n'a pas participé à la bataille de Verdun c'est en France le 27 décembre 1944 qu'il est tué par une explosion... qui a donné lieu à nombre d'interprétation, dont la plus hâbleuse reste celle d'un « attentat nazi ». Il explose en morceaux à Habsheim près de Mulhouse. Wikipédia est le plus proche de la vérité, si noyée par le stalinien Perrault et le trotskien Besancenot : « il serait décédé en voulant manipuler un modèle de mine qu'il prétendait connaître ; cette manipulation entrant dans la préparation d'une opération de franchissement du Rhin prévue le lendemain ». La fille fait veut croire à l'héroïsme de son père, c'est normal, mais en évoquant un ABC de la résistance en 2001 qui écrit « que Fabien est mort »en jouant avec une grenade dans son poste de commandement », elle est plus honnête que les deux stalino-trotskiens ! Et ce petit con de Beancenot qui rend hommage au pire stalinisme.[8]
Voici une partie de l'article que j'ai publié en 2007 (et que vous pouvez relire intégralement) et qui démonte les divers trucages ou omissions. Sous mon pseudo habituel de Pierre Hempel.
La
mystification atteint son comble avec la
légende du Colonel Fabien qui fût amené à chapeauter les divers groupes
terroristes avec Ouzoulias. J'ai eu l'honneur d'interviewer en 1998 le seul
témoin de la falsification de la mort de Fabien, qui a porté aussi son
témoignage auprès d'historiens, qui, tous inféodés professionnellement à la
domination bourgeoise, n'en ont rien répercuté. Ce jeune docteur, Raymond
Boutroy qui, avec le professeur Milliez, s’est trouvé aux côtés des combattants
FTP en France puis en Allemagne, témoigne du mode de vie d’aventuriers de la
camarilla terroriste du PCF. Il explique comment était le colonel Fabien et
réduit à néant cette autre mensonge du front national stalinien selon lequel
Fabien aurait été victime d’un attentat :
« Oui, Fabien était un pur, les autres beaucoup moins. C’était un héros dans son système à lui. Il allait jusqu’au bout. « Tête brûlée » mais pour ceux qui ne sont pas de son avis. J’ai tout de même un certain respect pour lui. Comprenez qu’on peut avoir aussi un certain respect pour Hitler qui a été jusqu’au bout de ses idées, et qui est mort dans son système. Je n’approuve pas ses idées, mais… Les explosifs étaient une des passions de Fabien. Dans les cantines du régiment, il traînait des mines diverses. Il collectionnait les explosifs comme on collectionne des timbres. Je me souviens d’une de ses démonstrations dans l’école d’Etange-Grande devant tous les officiers. Son grand gag était d’étaler devant lui des mines anti-personnelles dites « à cisaillement » qui projetaient des lames de métal. Alors que nous lui faisions face, il sortait soudainement un marteau et tapait sur le poussoir supérieur de la mine… (…) la mine était toujours chargée. On avait tous un mouvement de recul. Il nous répondait sereinement : « voilà, ça résiste à 70 kilos, un coup de marteau n’équivaut qu’à 35 kilos. Inutile de vous dire que c’était tout de même un personnage assez curieux. (…) On a beaucoup reproché la perversité des allemands. Mais j’ai eu l’occasion de vérifier que cela existe aussi chez nous. Il y a des gens qui éprouvent un certain plaisir à dégringoler leur prochain. (…) Fabien et son équipe dont une secrétaire que j’aimais bien sont morts dans l’école d’Apsheim. (…) Ce n’était pas un attentat. Le colonel Fabien qui était un maniaque des explosifs a voulu dévisser, dans le local de son PC (il ne lisait pas les notes de service des « naphtalinars » qui informaient d’un nouveau type de mine) une taylor-mine à laquelle les allemands avaient joint un mécanisme pour qu’elle explose quand on la dévissait. La fenêtre du PC qui était carrée est devenue ronde, et tout l’état-major du premier régiment de Paris est passé en bouillie par la fenêtre. Fabien n’avait plus le haut de son corps
PH : la presse du PCF et ses
éditions Messidor ont soutenu que Fabien avait été victime des « naphtalinars »
(c à d les officiers de l’armée régulière)…
R.B.
: C’est faux. J’ai été témoin de cette obsession de Fabien. Cyrille Koupernik
peut aussi vous le confirmer. Un autre docteur aussi. Que voulez-vous, Fabien
était un maniaque des mines. A l’époque tout le monde a dit dans le régiment «
il était en train de dévisser ce nouveau type de mine ». Personne ne l’a vu
bricoler. Les témoins sont partis eux aussi en bouillie. De toute façon, Fabien
avait toujours avec lui tout un assortiment de mines. L’accident ne fit pas
l’ombre d’un doute dans le régiment. (…) Cinoche du PCF lors de l’enterrement
national ».
NOTES
[1]Le trotskisme, grand rabatteur de l’impérialisme, recruteur de chair à canon Soumis par Révolution Internationale le 11 avril,2022 :
https://fr.internationalism.org/content/10741/trotskisme-grand-rabatteur-limperialisme-recruteur-chair-a-canon . Et voir aussi : « Les trotskistes aujourd’hui prennent le soin de déformer ou de cacher l’importance de leurs activités durant la 2ème guerre mondiale. Seuls les plus cyniques et les plus stupides d’entre eux défendent cette partie de leur carrière sans aucune honte. Mais en général les trotskistes se montrent très discrets pour discuter de leur activités au cours de la guerre, dans la mesure ou ceci ferait apparaître au grand jour que leur déclarations d’”internationalisme” et d’”anti-stalinisme” authentiques ne sont rien d’autres que des mensonges. La vérité est que les trotskistes pendant la dernière guerre suivirent en pratique ce que, jusque là, ils avaient surtout défendu en paroles, (bien qu’au cours de la guerre civile espagnole, en 1936-38, les trotskistes eussent déjà participé à un conflit inter-impérialiste en se rangeant aux côtés de la république. A cette époque, Trotsky lui-même prétendit que les révolutionnaires devaientêtre de “bon soldats” dans l’armée républicaine ! https://fr.internationalism.org/Brochure/trotskiste1
[2]En Octobre 2007, lisible ici: https://proletariatuniversel.blogspot.com/search?q=docteur+boutroy
[3]Les pertes allemandes sont estimées à 37 morts, 25 blessés et 35 disparus par Sarah Farmer. Pour G. Penaud, elles s’élèvent à une cinquantaine de morts, une soixantaine de disparus, sans doute faits prisonniers et de 23 à 37 blessés. La majorité des prisonniers est vraisemblablement abattue par la suite, seuls quelques soldats d'origine polonaise ayant accepté de se joindre au maquis. Affiche signée par le général commandant des troupes allemandes, placardée à Tulle : « Quarante soldats allemands ont été assassinés de la façon la plus abominable par les bandes communistes. [...] Pour les maquis et ceux qui les aident, il n'y a qu'une peine, le supplice de la pendaison. [...] Quarante soldats allemands ont été assassinés par le maquis, cent vingt maquis ou leurs complices seront pendus. Leurs corps seront jetés dans le fleuve. »
[4]http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/Histoire_documentaire_communisme/Raphaele_Balu.html.
Ans oublier que De Gaulle refusé de
serrer la main au principal chef résistant à la fin de la guerre... Tout devait
rentrer dans l'ordre bourgeois républicain. Et on trouva mieux, les intégrer
dans le corps des CRS !
[5]Le député-maire socialiste de Tulle, Montalat, avait demandé le 11 octobre 1968 que le gouvernement français exige de la République fédérale allemande d'introduire une procédure en Allemagne contre Lammerding (chefaillon de la sadique division Das Reich, massacreur d'Oradour sur Glane), estimant cette procédure d'autant plus impérieuse que le premier volume d'une apologie de la division « Das Reich » venait de paraître (sous la plume d'Otto Weidinger) en Allemagne. Comme les précédentes, cette tentative reste sans suite. En 1971, Lammerding meurt d'un cancer généralisé à l'âge de 66 ans.
[6]Il fût
d'ailleurs kidnappé par les sbires du PCF et envoyé « se cacher » en
Bretagne.
[7] Mais la vague d'attentats
initiée le 21 août 1941
par Fabien à la station de métro Barbès-Rochechouart à Paris, a amené les Allemands à
modifier leur politique des otages en privilégiant, pour tout attentat, la piste
« judéo-bolchévique », même en l'absence de toute
revendication. Cette politique sera parfaitement formulée par l'ambassadeur
allemand à Paris Otto Abetz en décembre 1941 :
« Même lorsqu'il est clairement prouvé que les auteurs d'attentats sont des Français, il est bon de ne pas mettre cette constatation en relief, mais de tenir compte de nos intérêts politiques et de prétendre qu'il s'agit exclusivement de Juifs et des agents à la solde des services de renseignements anglo-saxons et russes. »
[8]«« Son parcours est aussi celui d'un
militant du parti communiste, sincère et dévoué à sa famille politique parce
qu'il est convaincu qu'un monde meilleur est possible à l'instar de plusieurs
millions de ses camarades ».(postface de la vraie face du trotskisme
dégénéré)
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