"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 22 octobre 2009

Sous les Cagoules de carnaval les petits enfants du stalinisme jettent leurs boules puantes

Je l’avais présumé à la suite du gonflement de « L’insurrection de Poitiers », que la presse bourgeoise allait en remettre une couche 15 jours plus tard. Le journal étatique Le Monde prend le relais des interprétations policières peu crédibles, comme en témoignent la majorité des commentaires par exemple sur Le Post[1] et tous de reprendre la « révélation » de l’immonde : « Après les incidents[2] de Poitiers, des autonomes revendiquent leur action ». Le texte « Coucou c’est nous » n’est qu’une vulgaire potacherie estudiantine, mais il devient sous son reformatage par le manipulateur d’Etat number one : « Ce texte signé « quelques casseurs » peut apparaître abscons. Il reprend les codes et le langage des autonomes dits insurrectionnalistes. Venus à Poitiers de plusieurs villes de France, on les avait aussi vus à Strasbourg en avril, lors du contre-sommet de l’OTAN, et à Paris le 21 juin. (…) Le texte, ironiquement intitulé « Coucou c’est nous », que nous rendons public, répond également à l’article du « Monde » daté du 13 octobre, dans lequel nous qualifions leur mode d’intervention de « stratégie du coucou » : ils se greffent à une manifestation un jour d’événement festif, ce qui leur permet d’utiliser masques et cagoules, parfois sur le mode carnavalesque. Ce mode d’intervention fait également l’objet de débats chez les autonomes ». L’article contigu témoigne que Poitiers ne porte plus trace des « incidents » de la manif du 10 àctobre « organisée contre la nouvelle prison de Vivonne par des groupes autonomes issus de la mouvance dite « ultra-gauche ». Les « jeunes » du « collectif n°23 » ont décidé sagement de ne pas tomber dans de nouvelles provocs mais ils ont tous été pris en photo (quand les flics ne tapent pas ils deviennent photographes sous le règne poutinien de Sarkozy).

La semaine dernière, l’organe des bobos haut de gamme, Le Nouvel Obs, s’était intéressé à la base théorique de nos petits bourgeois émeutiers dits « ultra-gauchistes » et de leurs quelques amis du lumpenprolétariat (ex-taulards politisés maos comme on le verra plus loin). Sous forme publicitaire – « Spectres de Julien Coupat » -le pigiste du Nouvel Obs se livrait à une nouvelle description de la « légende de Julien Coupat » (vous vous souvenez ? le prétendu coupeur de caténaires mais surtout coupeur de cheveux en quatre en matière littéraire), pour évoquer un « faux » ( ?) nouveau « Comité invisible » qui ferait un tabac chez tous les hackers et mordus des « sites subversifs mal pensants » sur le web depuis l’été. L’œuvre qui circule – Ingénierie sociale et mondialisation (et non pas indigeste total ou indigent indigeste) – est qualifiée de « samizdat d’une quarantaine de pages paranoïaques et brillantes ». Il n’est en fait qu’une copie conforme du brouet potache et morveux «L’insurrection qui vient ». Je vais y venir. Le pigiste du Nouvel Obs, qui est rétribué à la pièce pour tout article en faveur des merdes qui encombrent les rayonnages de la FNAC ou de Gibert, se devait par contre de mettre sur la devandure le dernier produit du crétin Hazan : « Tout a failli, vive le communisme ». Cette compil de la revue des p’tits couns de Coupat « passe au lance-flamme les grandes figures de l’anticapitalisme boboisant des années 2000, ainsi les groupies de Toni Negri ou les alters d’Attac » comme les soixantehuitards devenus bons démocrates. De même « toute la mythologie ouvriériste est à bazarder » en se reposant sur les cours de M.Foucauld. Le pigiste ne manque pas de savater tous ces radicaux de préau d’école avec superbe : « On ne s’interdira pas d’y déceler de sérieuses traces de nihilisme adolescent ».

Ce nihilisme adolescent on le retrouve dans les 40 pages du « faux comité invisible », dont 90% de la démonstration, s’appuyant sur des citations de psys ou de parfaits inconnus pour faire cultivé, repose avec un ton doctoral et super-prétentieux sur la théorie du complot sophistiqué » : « Ainsi, d’une activité d’inculcation d’un système de valeurs, une Loi, divine ou républicaine, la politique s’est déplacée vers les questions purement techniques d’ingénierie des comportements et d’optimisation de la gestion des groupes ». D’une banalité à couper le souffle le pensum ne fait que reprendre la théorie gauchiste de la « manipulation subliminale » pour esquiver encore tout raisonnement politique contre la bourgeoisie : « grâce à ces nouveaux outils, ajoutent nos ingénieurs anarchistes, les élites politiques des pays industrialisés ont ainsi pu faire l’économie de toute forme d’axiologie ( ?), de discussion sur les valeurs, les idées, le sens et les principes, pour ne se consacrer qu’à une technologie organisationnelle des populations ». Nos techniciens de la nouvelle ingénierie n’ont pas inventé l’électricité mais la nouvelle lumière : « la politique est devenue en 2009 l’art d’automatiser les comportements sans discussion ». Ces invisibles techniciens anarchistes, plus phraseurs que véritables ingénieurs d’ailleurs, nous prennent par la main pour « une excusrion au travers de ces mutations du champ politique ». Dans ce train fantôme on va rencontrer de petits monstres comme Attali, Crozier, Sarkozy, Warren Buffet, et on nous fera des guili-guilis avec des militaires assis sur des micro-ordinateurs pour mieux « fliquer » la population. La même idée est répétée inlassablement : programmation et conditionnement des petits hommes verts que nous sommes devenus. Les commentaires issus du basisme gauchisme le plus primaire fleurissent parfois, comme pour justifier le bris de vitrine des banques : celles-ci ont « manipulé les Etats », ce sont elles qui ont déclenché la panique bancaire de 2008 ! Pour atténuer la violence d’une telle « révélation » nos rodeurs anonymes s’appuient sur le «marxiste » (tendance Sarkozien) Alain Minc et son célèbre pamphlet bolchevik » « dix jours qui ébranleront le monde » ! Mais aussi les témoignages de Charlie Hebdo, Clausewitz, Michel Camdessus, Denis Kessler, Kurt Lewin, Jean Monnet. Quelle culture ma chère ! Et on apprendra aussi ce que signifient « tittytainement » et surtout le « Social Learning » formidable découverte psychosociologique. On sera enclin à relire Gustave Le Bon. On s’inquiètera du « hacking social » des classes dirigeantes. La théorie du démarcheur colporteur – le pied dans la porte – vous explique ensuite comment vous avez fait pour vous coïncer vous-mêmes les doigts dans le « système marketing» (simple traduc du concept gaucho-bovéiste de l’immonde « sté marchande). Passons sur le « mind control », le « virtualisme », le « reality-building » et les considérables contributions à la pensée ultra-bobo moderne mais marginale des Foucauld et Agamben.

Les post-ados qui ont réalisé ce pauvre texte poussif bourré des citations de tous les ânes connus ou moins connus s’avèrent tout pénétrés de leur lecture ingénue de Georges Orwell (et son mauvais roman anti-stalinien «1984 » comme des amis de l’idiot éditeur Hazan, qui leur servira aussi la soupe, dont l’apport à l’étude de l’aliénation moderne est au moins aussi considérable que celle de pépé Maspéro). L’affaire de Tarnac est devenue le nec plus ultra de la nouvelle école insurrectionnaliste, son congrès de 1903, sa « répétition générale » face à la « structure psychotique » du pouvoir. Toute l’argumentation de la page s’appuie d’ailleurs surtout sur un article de l’Huma de la camarade Fidèle Buffet (sans Che Besancenot pourtant). N’étant pas capable intellectuellement de résumer les pages qui suivent, je saute à la conclusion.

Et voilà que je trouve le fond de l’argumentation très PCF de nos « insurrectionnalistes » du pavé poitevin où Ségolène n’a pas voulu jouer au remake du Cohn-Bendit morveux pour relancer un pied de nez au pouvoir népotiste: « Le pouvoir centralisé qui tente de se mettre en place au niveau mondial ne possède aucune légitimité démocratique », du Fidèle Buffet pur ! Ensuite comme le Big Brother du « marketing » veut anéantir toute l’espèce humaine : « la résistance doit s’organiser » !

- « Cependant si l’on veut qu’elle soit constructive (la résistance) et ne stagne pas dans des émeutes incohérentes et acéphales ou du terrorisme stérile, cette résistance doit être impérativement organisée (…) L’insurrection qui vient doit être conçue, réfléchie, méthodique et rationnelle », en particulier en mettant au point le même système dême système d’espionnage et de contre-espionnage des flics. Extraordinaire le progrès théorique accompli depuis le gentil breuvage tarnacien multi-édité par ce con de Hazan. A croire que nos anonymes ont bien lu mon « The end » où je me foutais royalement de leurs bagarres de rue et fuites de collégiens face aux charges de CRS !

Mais la « progression théorique » est encore plus minable que les vieux écrits du merdeux Coupat, la référence pratique c’est la Résistance stalinienne : « Un modèle d’organisation nous a été proposé par l’histoire : il s’agit du conseil national de la résistance (CNR) formé à la suite de l’appel du 18 juin du Général De Gaulle en exil qui rassembla des hommes et des femmes de toutes origines politiques, sociales, confessionnelles, pour lutter contre l’envahisseur nazi (…) La guerre a donc bien été déclarée. En réponse nous voulons par ce texte apporter notre pierre à un deuxième futur Conseil National de la résistance (…) Notre but est de fédérer dans une Union sacrée toutes les volontés de se battre contre l’ennemi commun, qui prend aujourd’hui le visage de ce Nouvel Ordre Mondial (NMO) fondée sur la stratégie du choc, le chaos planifié, les crises économiques programmées… pour justifier la surveillance concentrationnaire des populations ». Le dernier paragraphe est de la phrase romantique juvénile. Le capitalisme actuel serait donc un nouveau nazisme ?

Canular ? Rédaction par un policier bourré ? Se prennent-ils au sérieux? En tout cas le prolétariat ne peut pas considérer ces potaches comme autre chose que des enfants de bobos qui s’ennuient, en attendant la fin de leurs études ou parce qu’ils ont obtenu des diplômes qui ne servent à rien.

Et il y a plus dangereux qu’eux, les malfrats recyclés dans un discours politique ultra-gauche (donc pas maximaliste). Lire ci-dessous les extraits. Et bon courage !

Sur un curieux site situ (difficile à télécharger) : avec pour mentions : CONTACT : proletairesenavant@hotmail.franonyme article:56935 georges courtois (ex-malfrat condamné pour vol et séquestration de magistrat) Le dimanche 2 avril 2006 à 14h50. J’ai découvert ceci :

Quand les banlieues

brûlent, ce qui nous détruit calcine !

Si nous avons choisi ici de parler des dernières émeutes de novembre 2005 qui se sont déroulées en France, ce n'est pas par admiration ou apologie des émeutes pour les émeutes mais, plus prosaïquement parce que nous voyons là une des expressions, un des moments, certes contradictoire, mais également plein de vitalité, de la lutte de notre classe sociale : le prolétariat (!?). Pour nous, la misère sociale n'est pas spécifique à tel secteur du prolétariat ou à telle zone géographique en l'occurrence aux jeunes et/ou chômeurs de telle banlieue. Précisément, cette misère sociale est générale -mondiale- à l'ensemble du prolétariat. (…)au delà des différentes allures que peut prendre ce rapport d'exploitation, au-delà des diversités locales, la nature de la lutte, notre lutte, reste la même, au même titre que les objectifs que cible le prolétariat : attaque de la marchandise, de la propriété privée et autres concrétisations de l'état bourgeois (entreprises, magasins, transports, palais de justice, commissariats,...).

Malheureusement, comme similitude aussi, nous subissons de plein fouet la non reconnaissance, par notre classe, par nos frères de chaîne en lutte dans une région, de la lutte d'autres prolétaires dans d'autres zones du monde ! Et pourtant, le prolétariat entier, sur toute la surface de la terre, est concerné par chacune de ces luttes ! Envers et contre toutes les idéologies bourgeoises, nous affirmons que ces luttes sont nôtres, sont l'expression de notre classe. Le présent texte affirme haut et fort que ce sont nos frères de classe qui se sont battus dans la rue et continuent à le faire ! (…)nous affirmons que le prolétariat n'a pas d'autre choix que d'abattre le capitalisme, l'ensemble de cette société de merde ! Il n'y pas de porte de sortie, il n'y a pas de choix pour nous tous, prolétaires, sinon de faire ce que nos frères de classe dans les cités ont fait : tout foutre en l'air, point barre ! Sans tortiller du cul.(…)Oui, mille fois oui, les casseurs, les cailleras, les sauvageons... sont le prolétariat dans ce qu'il a de plus intense, de plus beau : la haine totale, la rage totale contre cette société ! En novembre 2005, la multiplication des foyers émeutiers et la rapidité de l'extension géographique de la lutte exprime que, dans les actes, il y a eu un dépassement des divisions raciales, religieuses, des rivalités de quartiers, etc. « Nous affirmons que ces luttes dans les banlieues sont en phase avec les autres expressions de notre classe partout dans le monde, que ce soit celles qui secouent ce pays de merde ces dernières années, comme celle de Moulinex (où nous avons mis le feu à un bâtiment de l'usine), d'ACT à Angers, en janvier 2003 (où nous avons brûlé des produits finis), de Cellatex à Givet, dans le Nord (où 5000 litres d'acide furent déversés dans un affluent de la Meuse) ou encore de Daewoo, dans l'Est (où cette usine est partie totalement en fumée) ou celles qui secouent d'autres régions du monde comme l'Algérie, la Bolivie, l'Iran, l'Argentine, l'Irak, etc. 2006 (…)De par son cadre organisationnel : actions commandos ciblées opérées par des groupes invisibles, extrêmement mobiles et efficaces, refusant la confrontation directe avec les flics ; rejet quasi global de montrer son visage aux médias ; tentative certaine de s'organiser efficacement ; tentative de développement géographique, même l'extension de ces luttes s'est plus produite comme le feu qui prend de l'ampleur dans les herbes sèches, fabrication en série de cocktails molotov comme à Evry (banlieue parisienne) où un atelier pourvu de plus de 150 bombes incendiaires a été découvert... (…)Et là nous devons invectiver ce pauvre imbécile de prolétaire qui ne se reconnaît pas dans cette révolte, qui reste rivé devant sa télé trépanatoire, sa lampe magique, pendant que sa caisse est immolée au dehors ! Ou ces parents qui s'apitoient sur l'état de "leur" école, critiquée par les flammes, apeurés de ne savoir comment l'état parviendra à bourrer le chou de leur progéniture de mensonges et à la domestiquer ! Lorsque des prolétaires défendent "leur" école, "leur" crèche, etc... cela signifie fondamentalement qu'il n'y aura pas de saut qualificatif dans la lutte. Au lieu de s'associer et renforcer la lutte, ils défendent leur boutique afin que l'économie continue de fonctionner.

« Ces saloperies sans nom d'écoles, de crèches, etc. sont là pour que nous puissions aller vendre notre force de travail. C'est tout. Et si les prolétaires les ont ciblées, c'est qu'ils ont tapé sur tout ce qui les faisait gerber instinctivement (l'instinct du prolétaire, le sauvage dans la cité qui fait tant frémir les civilisés !) et consciemment.

Hé ! L'émeutier ! Tu crames ma bagnole ! Mais comment vais je aller au chagrin ? Hé ! L'émeutier ! Tu crames l'école, la crèche ! Mais comment vais je caser les bambins pour aller au turbin ! Hé ! Le routier ! Tu bloques les routes ! Mais comment vais je pouvoir faire le

plein d'essence ? Hé ! Le cheminot ! Tu fais grève ! Mais comment vais je me déplacer pour aller skier ? Hé ! Le traminot ! Tu bloques les trains ! Mais comment vais je pouvoir aller faire les soldes ? Les infâmes suprêmes du CCI (Cerbères Capitalistes Ignobles) dans un texte paru sur leur site, larmoient sur le caillassage des pompiers : "De même, les blessures infligées aux pompiers, des personnes dont c'est la profession de secourir les autres (…)

SOLIDARITE ET SOUTIEN A TOUS LES EMBASTILLES ! ETENDONS LA REVOLTE A TOUS NOS LIEUX DE SURVIE ET DE TRAVAIL ! DETRUISONS CE QUI NOUS DETRUIT ! NE LAISSONS DE CETTE SOCIETE QUE SES CENDRES ! A LA VIOLENCE DE L'ETAT, OPPOSONS LA VIOLENCE REVOLUTIONNAIRE ! SORTONS DES BANLIEUES, ORGANISONS NOUS POUR NOUS DEFENDRE CONTRE LE CAPITAL ET SON ETAT ! »

Ce n'est évidemment que de la pisse-copie de deux ou trois marginaux sous extasy et de la branlette terroriste de bistrot, mais ce mépris classique du lumpen pour la classe ouvrière est plus répandu qu'on ne croit même chez les "gens bien"... Un mépris qui pourra transmuer en reconversion dans de nouveaux « corps francs » contre toute révolution prolétarienne…. (Hitler avait été membre de l’USPD)



[1] - « Juste une bande de jeunes qui s'amusent un peu ! Et puis ça fait de l'animation dans cette ville d'endormis. Avec tous les dégâts, ça va relancer l'économie locale : vitriers, menuisiers, etc. La prochaine ville ? »

- Voici ce que j'ai lu sur le forum d'un "grand" hebdomadaire : "La manifestation organisée par un mystérieux "Collectif 23" n'a rien à voir avec le Black Block ou l'Ultra Gauche (ça n'existe pas l'ultra gauche, c'est un amalgame de contestataires). Il s'agit d'une association anti-carcérale opposée à l'ouverture d'une nouvelle prison... La manifestation de Poitiers a été infiltrée par des membres des brigades affinitaires de la police nationale, dont l'action doit servir à justifier la répression des manifestations et de la contestation. Des mesures préventives au vu de la crise sociale qui s'annonce, de la réforme des lycées et des retraites, etc... Réveillez-vous et cessez d'être naïfs..."Ca me laisse extrêmement pensif et vigilant, en ces temps troubles, et de permanentes manipulations/désinformations/propagandes qui fusent de tous les côtés Les sarkozistes vont jusqu'à défendre la nomination bidon de Jean sarkozy. Les anti-sarkozistes vont jusqu'à défendre des casseurs. Que de beaux débats en perspectives ».

- « l' insurrection gronde... j'espére qu'elle viendra, je souhaite que cette société merdique basée sur le profit personnel en écrasant les plus faibles se casse la gueule !! Tremblez bourgeois, un jour le mal que vous avez semé va vous retourner en pleine tronche !! Peuple Français lève toi et reprend tes droits confisqués par les oligarques de droites ! Cette droite pleine de haine de mensonges et de manipulation !! la révolution viendra et les aristocrates à la lanterne on les pendra ! »

[2] Sur le moment c’était « des émeutes » ou une quasi « insurrection » ; or quand on voit les dégâts sur vidéo –quelques vitrines brisées – on se dit que c’est encore un jeu des émeutiers petits bourgeois parfait pour inquiéter les braves gens mais pas de nature ni révolutionnaire ni politique !

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