Une manif historico-unitaire antifasciste à pied et à vélo |
QUAND
L'ETAT BOURGEOIS JOUE AU PERE LA MORALE
Emotion
calibrée par les médias. Les manifs gilets jaunes rétrécissent
effectivement comme peau de chagrin. Si les expressions «barre-toi,
sale sioniste de merde», «grosse merde sioniste», «nous sommes le
peuple», «Dieu va te punir», «la France elle est à nous,
casse-toi »» ou «sale race» sont celles que l'on entend le
plus distinctement sur la vidéo qui est agitée depuis samedi comme
scandaleusement antisémite, celle de «sale juif» n'a pas été
entendue par Alain Finkielkraut lui-même. Le nommé Mohamed Sifaoui,
déclare l'avoir entendue sur une vidéo, mais Sifaoui a des oreilles
de fayot du pouvoir bourgeois. Ce qui domine pourtant ce sont des
insultes politiques contre un philosophe hors norme, qui avait
pourtant salué les gilets jaunes, qui est iconoclaste sur la
question de l'immigration et un soutien de l'Etat d'Israël. On
oublie qu'il s'était déjà fait conspuer par les bobos de Nuit
debout... Voyons ce qu'en dit le NPA, sans sembler se rallier, mais
quand même, à l'union nationale des hypocrites pour le défilé
carnavalesque de mardi :
« Une
progression qui s’est manifestée de différentes façons ces
derniers jours : inscription antisémite « Juden »
sur la vitrine d’un magasin Bagelstein, saccages des arbres plantés
en souvenir d'Ilan Halimi (jeune homme de confession juive mort sous
la torture en 2006 dans l'Essonne), croix gammées dessinées sur les
portraits de Simone Veil fait par un street artist, jusqu’aux
récentes agressions verbales contre Alain Finkielkraut ce samedi.
Car ce sont
bien, lorsqu’on les met bout à bout, des paroles nauséabondes et
clairement antisémites qui se sont exprimées contre lui en marge
d’une manifestation des Gilets jaunes : « Barre-toi,
sale sioniste de merde ! », « Rentre chez toi en
Israël ! », « la France elle est à nous ! »...
Membres de groupuscules d’extrême droite ou militants salafistes
comme semble le dire aujourd’hui la presse, qu’importe. Cette
haine n’a rien à faire dans nos luttes sociales, elle doit être
clairement combattue ».
Le
NPA adopte le même discours totalisant que les médias
gouvernementaux, sans supposer un instant que ces divers petits
attentats symboliques peuvent être le fait d'intermédiaires de la
police et pas nécessairement mis bout à bout1,
car cela fait mauvais genre une telle supposition « complotiste »
(= il est interdit d'être intelligent et de supposer des
arrière-pensées aux cyniques qui nous gouvernent). De plus, le NPA
laisse supposer que ce ne serait qu'en second lieu des « militants
salafistes », ce qui est une concession sans en être une mais
carrément islamo-gauchiste pour ces amis des décoloniants. Pas de
pot, Alain
Finkielkraut a décrit ses agresseurs comme proches du courant
islamiste. «Il y en a un avec une légère barbe qui m'a dit “Dieu
va te punir”, ça c'est la rhétorique islamiste» (dixit sur LCI).
Dimanche, Castaner a fait savoir qu'un des individus insulteurs avait
été identifié comme ayant « évolué » dans la
mouvance islamiste depuis 2014 !
Le
terrorisme d'Etat a menacé tout tiède ou tout récalcitrant à
participer au coup monté, même le Figaro, un tantinet critique de
Macron titrait : « Des
voix minimisent l'agression dont a été victime Alain
Finkielkraut ».
SUS
AUX GILETS JAUNES !
Le
mouvement des gilets jaunes est dans un inexorable déclin, plutôt
que de le laisser mourir de sa belle mort, parce qu'il laisse et
laissera derrière lui tant de matières explosives socialement, le
gouvernement croit avoir trouvé le truc pour le dissoudre plus
rapidement, et c'est le vieux truc de l'antiracisme couplé avec
l'antifascisme d'opérette, j'allais dire de Marinette, qui est
réchauffé pour un grand cirque demain place de la République, où
tous les ennemis des gilets jaunes se retrouveront en tête du
cortège antiraciste : 20 membres du gouvernement, la plupart
des chefs des partis d'opposition et...
la CGT qui appelle partout à des manifestations non contre le
gouvernement félon et exploiteur mais avec lui contre cette sorcière
d'antisémitisme à variation saisonnière !
(La CGT a toujours été la meilleure ennemie des gilets jaunes).
Mieux encore, le gouvernement est soutenu dans sa démarche
« républicaine » par tous nos petits rigolos de
« figures », pâles figures apolitiques jusqu'à la
bêtise crasse : pas un, pas une pour dénoncer en une phrase au
moins l'antisémitisme, et a fortiori les crétins qui servent de
prétexte au bombardement médiatique hurlant à l'antisémitisme,
alors que les insultes ambiguës de quatre ou cinq connards en marge
de la manif, et certes en gilets jaunes, ne valaient pas qu'on y
accorde la moindre attention ; à se demander même si Finki,
sachant que toutes ses sorties publiques lui valent divers quolibets,
n'avait pas anticipé une pub bienvenue pour rehausser la vente de
ses livres ?
MACRON
sera absent de la mascarade bourgeoise, pour une seule raison, qui
lui mord encore la nuque, s'exposer aux sifflets de la foule comme
lors de sa démarche ratée de culpabilisation après le sac de l'Arc
de triomphe. Quel poltron il fait ! Mitterrand le trouble n'eût
même pas peur de faire le charlot rédempteur lors du coup monté de
Carpentras.
Ils
restent muets nos apolitiques fanatiques du RIC, cette imbécillité
politique ! Tas de crétins éparpillés !
Pourtant
il s'agit bien d'un coup monté directement contre leur mouvement en
faillite: tous les soirs depuis dimanche la plupart des médias et
BFM en tête chargent les gilets jaunes comme vecteurs d'un
antisémtisme qui se répandrait comme « haine nauséabonde » ;
la haine on l'a vu s'exprimer via journalistes et « sépcialistes
des mouvements sociaux » et un nommé Garrigues historien à la
noix cire pompe du Sénat qui assimila Dettinger à un voyou de grand
chemin, prit la défense des brutes policières en se plaignant que
les manifestants se soient défendus ; les deux gilets jaunes
présents sur le plateau, une jeune femme et un jeune homme autrement
intelligents que les crétins illettrés que l'on nous avait exhibé
pendant trois mois, ont couché le Garrigues finalement en le
renvoyant à l'affaire Benalla concernant l'honnêteté au pouvoir !
Mais la haine et le mépris de classe dominante sont bien présents
désormais sur les plateaux des news ; ils ne se sentent plus
pisser pour complaire au prince, cela a des airs de contre-révolution
avinée même si la protestation sociale en jaune n'a même pas été
le début d'une vraie révolution. La ministre Buzyn, la voix de son
maître, a fait une leçon de morale antifaciste et a parfaitement
résumé l'objet de cette montée en mayonnaise concernant un
philosophe sans aucune importance historique, plutôt simple histrion
des médias2 :
"Le
mouvement s'est profondément transformé. Il est en train de
dériver. On voit la violence, de semaine en semaine, qui se
radicalise, qui est contre les institutions de la République,
l'Assemblée nationale, les ministères, les élus, avec des
propos antisémites régulièrement", a-t-elle dit sur LCI. "Ces
manifestations doivent s'arrêter", a-t-elle encore dit, trois
mois après leur démarrage, soulignant toutefois que parmi ceux qui
manifestent encore, il y a "quelques personnes de bonne foi".Au
sujet des injures de "gilets jaunes" samedi contre le
philosophe Alain Finkielkraut, la ministre a exprimé son "dégoût".
Selon elle, l'antisémitisme monte en France "depuis des mois",
"avant même les gilets jaunes". Mais ce mouvement permet
"à ces propos de se tenir de plus en plus fréquemment".
"La prochaine étape, ce seront des violences physiques", a
alerté la ministre, rappelant que les actes antisémites ont
augmenté de 74% en 2018. "L'antisémitisme est le symptôme
d'une société qui va mal", a insisté Agnès Buzyn »
(cf. Le Figaro)3.
Voilà
le bla-bla pour quoi Macron l'a envoyé au front, diabolisant une
nouvelle fois Marinette pour que le tableau classique de l'esbrouffe
soit couplé et complet, mais lui le poltron il ne sera pas au devant
du défilé de ses obligés, il ira faire le malin dans un conclave
de communautaristes souteneurs de l'Etat d'Israël et menteurs sur
les vraies responsabilités du massacre des juifs par Hitler4.
On l'a compris les gilets jaunes sont devenus des vecteurs de
l'antisémitisme, stop à l'antisémitisme = stop aux gilets jaunes !
CQFD : ce qu'il fallait déduire ! Coup monté au sens où
un fait secondaire en marge de la manif n°14 (sans doute la
dernière), a été érigé en affaire nationale. BFM couplant
systématiquement l'horreur « antisémite » à
l'expulsion de cette pauvre Levavasseur, qui devra rester prolétaire
et mettre une croix sur son rêve de députation ; couplant
aussi avec ces horribles cailloux lancés sur deux véhicules de
police en province, comme s'il n'y en avait pas eu tant d'autres
depuis trois mois, sans compter les véhicules policiers incendiés.
Le
coup monté suivi d'une manifestation républicaine avec la plupart
des corniauds de la « classe politique » - va-t-on voir
Martinez défiler bras dessus bras dessous avec Castaner ? -
exceptée la sorcière Marinette qui a l'intelligence de dénoncer
l'antisémitisme (contrairement à nos illettrés qui font pâle
figure face au ramdam étatique) et pour faire un clin d'oeil
électoral à une partie de ces gilets jaunes qui sentent bien le
vent du boulet étatique sans gêne et sans vergogne pour les
milliers d'arrestations de la protestation sociale et les yeux
crevés... qui étaient peut-être antisémites, allez savoir...
LE
POUVOIR REGALIEN MISE TOUJOURS SUR L'OUBLI
Comme
il aimerait tant qu'on oublie l'affaire Benalla, Madame ma femme du
président ne s'est-elle pas mêlé de déclarer « il faut se
réconcilier »... Faut se souvenir surtout et ne jamais
oublier... Malgré l'affaire ridicule de Carpentras éventée (deux
merdeux marginaux avaient saccagé le cimetière pas le FN),
Mitterrand le roublard avait entraîné derrière lui non seulement
la LCR (mère du NPA) mais des milliers de bons antifascistes ;
lors des premiers meurtres du salaud islamiste Merah, la police,
elle-même contaminée par la croyance que les fachos seraient
derrière tous les attentats, avait tardé à rattraper le tueur en
négligeant ces milieux islamistes qu'elle était pourtant chargée
de pister, laissant le tueur commettre de nouveaux crimes ;
pareil pour le petit Ilan Halimi à Bagneux, on l'avait laissé
agoniser aux mains du tueur sadique Fofana, en cherchant dans une
toute autre piste de fachos présumés obsédés par le meurtre de
juifs. La pauvre madame Knoll (j'ai été à son enterrement avec
Macron) avait été victime d'un fait divers. La focalisation sur le
diable FN a permis depuis 40 ans aux partis bourgeois classiques de
jouer aux pères la morale républicaine, tout comme à l'extrême
gauche « antifa »de collaborer à la messe d'intox
antiraciste sur le terrain de la rue et parmi la jeunesse
estudiantine.
Oui
avec cette nouvelle mascarade, suivie de semaines d'exhibition
publique, Macron est en campagne électorale et nous gonfle toujours.
QUELQUES
NOTES RECUEILLIES SUR WIKIPEDIA SUR L'ETRANGE MANIP A CARPENTRAS
(je n'invente rien, et j'y trouve ce que j'en avais conclu à
l'époque, j'ai vécu de près aussi la magouille du 23 mars 1979 où
des policiers avaient arrêté un collègue « casseur » !
Non il n'y a jamais de complot puisque les journalistes vous le
disent). De nombreux témoins ou acteurs de cette affaire ont été
liquidés. Etrange mon cher Watson ! Etrange ! Demain on
dira aussi que jamais la police n'a crevé des yeux en 2018 et 2019,
ça crève les yeux...
Dans
la nuit du 8 au 9 mai 1990, une trentaine de tombes ont été
profanées et le corps de Félix Germon a été extrait de sa tombe.
Des inscriptions antisémites sont également découvertes dans la
ville. Le ministre PS de l'Intérieur Pierre Joxe dénonce "le
racisme, l'antisémitisme, l'intolérance" et il pointe du doigt
le Front national.Après des mois
d'enquête et de dénégation de Jean-Marie Le Pen qui va jusqu'à
dénoncer un complot du gouvernement pour nuire au FN, un militant
skinhead reconnaît la profanation. Lors de leur procès en 1997, les
cinq accusés affirment avoir agi par antisémitisme.
Le
30
juillet
1996,
un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au
siège des Renseignements Généraux d'Avignon25,26,
et avoue être l'un des profanateurs, donnant des détails que seuls
les enquêteurs connaissent. Cet agent de sécurité à Nîmes dit
ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie
alors qu'il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point
d'être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l'aide
des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche
d'emploi7.
Ses aveux confirment qu'il s'agissait bien d'un acte antisémite
scrupuleusement préparé par des néonazis. Il dénonce ses quatre
complices qui sont arrêtés aussitôt, sauf l'un d'entre eux, le
meneur, Jean-Claude Gos — qui avait été interpellé dès le 11
mai
199027
et relâché après 24 heures —, skinhead
originaire de Denain
(1966-1993) et membre du PNFE.
Jean-Claude Gos a été tué le 23
décembre
1993
à moto sur une route de la grande banlieue d'Avignon, par une
voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé
mort en 1995,
tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône
(probablement victime d'un règlement de comptes, l'homme étant
connu des services de police pour ses liens supposés avec des
trafiquants de drogue)28,
deux lourdes pierres attachées aux pieds29,30.
Aucun
lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Les
dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient
eux-mêmes partie de la communauté juive28,
ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.
Le
procès débute huit mois plus tard à Marseille,
dure une semaine, et le verdict est rendu le 24
avril
1997.
Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de
profanateurs, et Olivier Fimbry, un ancien militaire, sont condamnés
à deux ans de prison ferme, tandis que les deux autres profanateurs,
qui ont « admis et intégré le caractère odieux de leurs
actes », sont condamnés à vingt mois de prison ferme31.
En
1998,
le documentaire Jeux
de rôle à Carpentras
de Jean-Louis
Comolli,
diffusé sur Arte
dans la série Les
Mercredis de l'Histoire
notamment le 2
mai
2001,
rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole
Leibowitz dans L'Affaire
Carpentras
(Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de
l'époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste,
l'existence de manipulations délibérées de l'information autour de
l'affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de
Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle. Le
documentaire produit notamment les comptes rendus dressés par les
Renseignements généraux des conversations téléphoniques entre
Jacques
Pradel
et le procureur de la République de l'époque, conversations au
cours desquelles ils s'entendaient pour faire pression sur la juge
d'instruction
Yves
Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2004, affirme dans son livre "
Je ne sais rien mais je dirai (presque) tout", que l'affaire de
la profanation du cimetière juif à Carpentras a été manipulée
par François Mitterrand contre le Front National. Extraits :
"Au
matin du 10 mai 1990, on découvre que le cimetière juif de
Carpentras a été profané. [...] Sur place, l'émotion, on s'en
doute, est énorme. Mais elle est contenue. [...] Ce réflexe était
la sagesse même : le pire risque dans ce genre d'affaire, c'est de
provoquer un emballement médiatique qui donne des idées à d'autres
fous ! [...] A peine connue la nouvelle de Carpentras, les autorités
ont sciemment ignoré la crainte légitime des autorités juives.
Elles ont désigné un coupable, et un seul : Jean-Marie Le Pen et le
Front national !
Quand
vous dites « les autorités », à qui faites-vous allusion ? A
votre ministre, Pierre Joxe ?
J'ai
la conviction que l'ordre venait de plus haut : de François
Mitterrand en personne qui tenait là l'occasion qu'il cherchait pour
diaboliser le Front national [pour] rendre définitivement impossible
toute alliance, même locale, entre cette même droite et les
lepénistes. [...] Et le samedi, les plus hautes autorités
interviennent pour mettre au point la stratégie de « front anti-Le
Pen » qui va culminer avec le défilé du lundi : 200 000 personnes
de la République à la Bastille pour protester contre la renaissance
de l'antisémitisme. Côte à côte : les figures de proue de la
politique française, de l'extrême gauche trotskiste au RPR. En
tête, François Mitterrand, seul chef d'Etat à participer à une
manifestation depuis la libération de Paris, et l'ensemble du
gouvernement. [...] Sur les six chaînes de télévision, la
manifestation est retransmise en direct. [...]
Or,
ce qu'il faut savoir et ce que je vous révèle aujourd'hui ,
c'est qu'à l'origine, les autorités religieuses juives de Paris
[...] ne souhaitaient pas que cette manifestation prenne un tour
aussi politique. Leur principal argument : éviter que se reproduise
la récupération par l'extrême gauche du défilé de protestation
organisé en 1980 après l'attentat de la rue Copernic (mis à
l'époque, déjà, sur le compte de l'extrême droite, alors qu'il
avait été le fait d'un réseau arabo-arménien)... D'où le souhait
des dirigeants communautaires d'organiser cette fois la manifestation
autour d'un office religieux à la Grande Synagogue de Paris,
dénouement d'une marche recueille de la Concorde à la rue de la
Victoire, près de l'Opéra.
Qui
donc a fait changer l'itinéraire ?
François
Mitterrand en personne, via le ministère de l'Intérieur. [...]
Comme tous les services de police, nous étions mobilisés jour et
nuit. Du côté du Front national, bien sûr, comme on nous y avait
fortement incités, mais de tous les autres aussi. [...] Quand tout a
été découvert, en 1996, les RG et moi-même avions d'autres chats
à fouetter que de revenir sur Carpentras. Les responsables étaient
retrouvés et seraient jugés, grâce aux RG. Ils venaient bien d'une
extrême droite ultra-radicale, mais en aucun cas du Front national.
Même si l'on déteste Le Pen, on n'avait pas le droit de lui faire
porter le chapeau d'un acte aussi ignoble que la profanation de
Carpentras."
A
cette piste, s'ajoute le mystère sur la mort irrésolue d'Alexandra
Berrus ainsi que celle de Jean-Claude Gos, le leader du commando de
skinheads responsable de la profanation de Carpentras. Il a trouvé
la mort le 23 décembre 1993 sur une route du Vaucluse, dans la
grande banlieue d'Avignon, un décès accidentel, selon l'enquête
menée à l'époque, pourtant entouré d'une troublante série de
coïncidences. Sur la route nationale 7, à la hauteur du Pontet.
Jean-Claude Gos qui vient alors de sortir de prison, pilote une moto
Yamaha de grosse cylindrée en direction de Sorgues. Il roule vite,
près de 120 kilomètres à l'heure. La moto de Gos percute le
véhicule, une Renault 25, à la hauteur du montant séparant les
portières. Gos est tué sur le coup. Le conducteur de la voiture,
lui, n'est pas touché. Il s'agit de Rachid Belkir, 36 ans,
d'origine marocaine, gérant du bar Le Mistral, à Sorgues. Connu
des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants
de drogue, Rachid Belkir, qui habite Montfavet comme Gos, ne fera
plus parler de lui jusqu'au 12 septembre 1995, date à laquelle on
constate sa disparition. Il sera retrouvé dans le Rhône, deux
pierres attachées aux pieds.
Deux jours plus tard, le jeune frère de Rachid. Magid Belkir, se trouve le 21 septembre au soir dans un bar de la rue Carreterie, à Avignon. Attablé en compagnie de trois amis, il est interpellé par un joueur de cartes qui trouve qu'il fait un peu trop de bruit. Magid Belkir se lève alors sans un mot, brandit un revolver de petit calibre et tire une balle dans la bouche de son interlocuteur. Le projectile se loge à quelques centimètres de la troisième vertèbre cervicale du joueur, qui échappe de peu à la mort. Interpellé par la police judiciaire d'Avignon, Magid Belkir explique aux enquêteurs qu'il a «peur depuis la mort de [son] frère Rachid». Une succession de morts et d'agressions en relation avec l'un des skinheads de l'affaire de Carpentras qui ne sont certes que des coïncidences, mais qui laissent encore aujourd'hui un sentiment étrange sur la profanation la plus hallucinante dans l'histoire de France récente.
NOTES
1En
banlieue, et dans de nombreuses cités en France, depuis des
décennies les tags anti-juifs prolifèrent sans que les
municipalités n'aient le souci immédiat de les faire effacer, ce
qu'aurait dû faire naturellement un pouvoir « honnête »,
mais le pouvoir ne peut pas être honnête, il préfère faire la
plus large pub aux propos les plus sordides pour lever l'épée
républicaine et crier : « honneur à la patrie »,
« honneur à l'Etat antiraciste » !
Chaque
année depuis 2004 dans son rapport annuel, la
Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle
que les auteurs d'actes antisémites n'appartiennent plus, «dans
leur très grande majorité, à des groupes influencés de façon
notable par l'idéologie extrémiste de droite, mais aux milieux
d'origine arabo-musulmane».
2J'ai
cotoyé Finkielkraut vers 1972, nous tenions nos réunions du petit
groupe « la gauche marxiste », et lui était membres des
« Matériaux pour l'intervention » (un clône étudiant
de Poetere Operaio), ce groupe souhaitait fusionner avec la GM
croyant que nous y étions de nombreux ouvriers, ce qui n'était pas
vrai. J'aime bien certains côtés de Finki, penseur iconoclaste et
brouilon, on ne peut le résumer à son seul soutien à l'Etat
sioniste.
lire
aussi : Deux
célèbres phrases de Bordiga qui en disent long sur la « libération
du nazisme » : « Les fascistes ont perdu la guerre,
le fascisme l’a gagnée.«
le pire produit du fascisme, c’est l’antifascisme
».www.mondialisme.org/spip.php?article1888
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire