L'électeur n'a aucune
illusion sur la capacité des champions électoraux à dompter la
crise du capitalisme1.
Il n'aime jamais tant qu'être tenu en haleine. Les meetings
électoraux sont devenus des reality shows où un Macron comme un
Mélenchon se baladent sur l'estrade en expliquant, en mimant,
blaguant et avenants face à un auditoire qui veut entendre une
histoire croustillante, qui provoque une émotion, ou un sketch à la façon des Chevaliers du Fiel et qui paraît
fasciné par cette révolution de la subjectivité du candidat qui
confond son je avec le nous des « chers amis » - plus in
que compatriotes ou ringard comme camarades - pourtant simples
spectateurs non autorisés à interrompre ou à débattre. Les
promeneurs solitaires d'estrade ont tous appris çà chez Hitler.
Dans ce carnaval des apparences, l'individu d'estrade qui se promène
gaiement avec micro sans fil collé à sa joue – subliminale
attitude par une gestuelle qui renvoie à la mobilité et
flexibilité, ces deux mamelles du libéralisme décomplexé -
célèbre l'individualisme le plus crasse en politique, faisant
croire qu'il est indépendant de son propre parti mafia. Il doit
incarner la transgression et défier toute loyauté. Sans le scandale
Pénélopegate quel ennui cette campagne pour l'élection d'un
mannequin d'Etat régi par les mêmes équipes d'énarques depuis la
guerre mondiale. Quel intérêt auraient eu les élections
précédentes sans les grossièretés de Sarkozy et les frasques
sexuelles de DSK2.
Le théâtre médiatique
a ses lois de partis et de mise en scène communément partagée.
Chaque candidat dispose de sa propre équipe de caméramens pour nous
faire subir sur BFM et consorts les heures de leurs reality shows. Le
spectateur et l'internaute scrute les réactions « non
verbales » ; à ce titre Mélenchon est le champion de la
grimace « qui en dit long », Fillon reste de marbre,
Macron a l'air benêt (il est tétanisé par la première question :
qui êtes-vous?)3,
Hamon est desservi par ses oreilles de chien battu, Le Pen mal
coiffée avec un toc pour remettre la mèche. Le clou du spectacle
reste la tapisserie derrière le candidat. Les plus bêtes demandent
à leurs « amis » du décor d'opiner du bonnet tel un
métronome ; certains le faisant systématiquement ridiculisent
la portée du propos de leur cador. Les chiens de plage arrière
étaient très choisis hier soir pour « faire sens », le
candidat « en démarche » avait pour toile cirée une
ralliée ex-juppéiste et une centriste de l'UDI ; le désir
d'avenir de roquet belles oreilles était tapissé par le très
cultivé mais déchu Peillon et la deuxième femme (moins battue) de
Piketty ; « bandit Fillon » avait pour décor un
maire de l'UDI et une sénatrice de province, Arthaud, grand
défenseur de l'islam devant l'éternel, était habillée par JP
Mercier le grand chef syndical démagogue chez PSA. ;
Poutou,
décidément irrespectueux de la bienséance télévisée, en plus
d'avoir refusé ignoblement de poser pour le selfie de famille, avait
retroussé les manches de son honteux tee-shirt prolétarien et se
tournait sans cesse vers ses potes au mépris des dames journalistes
en tailleur Chanel ; il semble même qu'il ait roulé un patin à
la fille au nez rouge juste derrière lui. Mais ce n'est pas sûr. La
palme de l'effet bœuf a été la toile de fond de la mère Le Pen, difficile de ne pas croire qu'un communicant FN n'ait forgé le truc, aux côtés de l'avocat Collard un véritable sosie de Pénélope ! En réalité Marie-Caroline, sœur de Marine. Effet garanti chez les internautes époustouflés. Comme quoi faire tapisserie peut faire des vagues.
Foin de nos
considérations sublimino-sociologiques, depuis la crise de 2008,
l'Etat doit régner au ras du social, piloter à vue une « opinion »
sans cesse volatile et peu soumise aux discours autoritaires et aux
hâbleries des communicants, opinion aussi élastique que le mot
peuple4
et souvent insaisissable, qui déjoue l'appareillage totalitaire de
« neuromarketing » des louches labos de sondage. Dans le
grand bazar médiatique, une success story succède à une autre.
Celle de la famille Hollande et de ses histoires de fesses, avec de
séduisantes femmes, ne pouvait être répétée comme un feuilleton
peu inspiré, aussi la version prude anti-Dallas d'un Droppy qui se
goinfrait en son fief sur les deniers publics (quoique comme tous les
autres) a permis d'ouvrir un nouvel album de famille d'un candidat à
la vie sans relief5
L'arrogance du corrompu
Fillon comme le Poutou « irrespectueux » (la Cabana)6
conviennent tout à
fait à ce besoin de suspense du storytelling
apolitique, faire audience dans l'étroitesse de la programmation
électorale, déchaînant les tweets ces nouvelles poubelles de
l'impulsivité populaire, d'opinionite à fleur de peau, façon de
s'exprimer fugace et hachée si prisée par tous les trolls. De même
que toutes les émissions de téléréalité et de politico-variétés
n'ont pour but que d'humilier les plus faibles, le débat doit
provoquer l'émotion ; il faut qu'il y en ait un qui « perde
la face » pour que la nouvelle distraction des arènes de
l'info puisse attirer les vivas des foules solitaires devant l'écran
aux terrasses des cafés ou se repaître de tel camouflet avec une
bière dans le living-room. Les matchs électoraux sont parfois plus
passionnants que ceux du ballon rond, n'est-ce pas, car ils font
appel à l'inconscient mystique primaire ; on est convié,
soi-même petit individu minable, à s'interroger à l'égal des
grands du monde sur l'état de la planète ou la planète en l'état,
mais en réalité prosaïque à rêver d'une merveilleuse
augmentation de salaire et d'un bla-bla civique permanent basé sur
le court terme avec pour objectif de rendre désirable la beauté
d'un futur inexistant.
Contrairement à ce qu'a
affirmé l'inculte Mélenchon, l'Etat n'est pas une création des
services publics ni de la patrie, mais s'est érigé sur le modèle
de l'église7.
Cet aspect mystique est toujours présent dans les têtes bourrées
au moment de la décadence moderne du politique, de son effondrement
dans un apolitisme sentimental8
où chacun ânonne la complainte creuse « liberté, égalité,
fraternité » quand les mêmes qui s'expriment « à
égalité » gardent l'ascendant sur les autres. N'importe qui
peut parler dans le consensus télévisuel, transgresser – certes
en évitant le racisme primaire et les insultes grossières – mais
dans un cadre qui ne nécessite ni courage ni sincérité.
Le saltimbanque
politicien ne peut plus en référer à de solides mythes même si sa
com'politique vise à envoûter le badaud dans l'instant. Quel jeune
électeur peut rêver à une « épopée » du Front
populaire, à la « Libération » derrière un général à
la parade, à la démarche pontificale du petit Mitterrand rose en
main zigzagant dans les couloirs du Panthéon ?
De « futur
désirable » à « mouvement en marche », la réclame
des divers compétiteurs ne contient rien de crédible mais des
aspirations à dormir debout et à voter crétin. L'apolitisme
régnant est devenu utopie, mais une utopie qui non seulement
ridiculise les anciennes utopies mais fait passer toute alternative
de révolution (prolétarienne) pour une utopie parmi l'étalage des
autres. Macron c'est l'utopie au pouvoir, en langage subliminal
évidemment, ainsi que l'indique son brouet empilé aux portes de
toutes les librairies, « Révolution », seul mot absent
de la bouche des trotskiens de service hier soir.
Dans l'imaginaire de ce
qu'il reste des « vertus de la gauche », le réformisme
radical de la gauche en morceaux, Hamon, Mélenchon, Poutou, Arthaud,
ne prétend plus changer la société capitaliste, mais, en la
honissant partiellement comme une histoire d'argent (Arthaud la
sectaire ouvriériste), veut faire rêver à des trucs impossibles,
voire franchement méprisants pour les millions de victimes
prolétariennes du système qui n'auraient pour but et compréhension
du monde que l'étroit objectif syndicaliste déclamatoire : le
plein emploi, les transports gratis, des enfants tous bien élevés,
un loyer correct, des masses de migrants automatiquement régularisés,
une police humanitaire et désarmée, des députés honnêtes, des
moulins à vent pour éclairer la France à la bougie, etc. Le
« progrès » de la gauche bourgeoise est à l'agonie,
elle ne peut incarner que le « ici et maintenant » du
bobo qui ne veut plus de circulation automobile dans sa rue, et faire
confiance à la police de proximité pour limiter les émeutes.
En somme, deux camps
s'affrontèrent hier soir : les utopistes mondialistes que je
viens de lister, incluant les utopistes nationalistes de la mère Le
Pen (même programme social démagogique que Mélenchon) et les
réalistes seuls vrais candidats crédibles au pouvoir d'Etat cynique
(bourgeois pas démocratique gentil) : Fillon et Macron. Macron
est la synthèse du « progrès de gauche » à l'arrêt,
sans lendemain et aussi transparent que sa silhouette de minet en
cravate. On n'a pas osé les comparaisons avec Lecanuet le vieux beau
et Kennedy le priapiste, l'un avait fait chou blanc et l'autre, avant
d'être occis, avait été le produit « jeune » de la
pire mafia américaine9.
Comparaison n'est plus raison et le programme de Macron est à peu
près sur les mêmes bases que celui de Fillon, en moins brutal et
fadasse.
Etonnant Droppy qui
continue lui à prôner l'austérité avec les pires comparaisons
avec le cador
OOOOOO GAFFE A TOI, je te fous en justice! |
« Gouverner, c'est
maintenir le suspense » (Christian Salmon)
Quel caractère ce
Fillon, et il a tenu bon 5 ans face à l'autre ouf de Sarko, disent
ses partisans mitigés. Mais connaissez-vous un seul truand, même
pris la main dans le sac, qui n'ait pas de « caractère » ?
Un autre aventurier crucifié par les « élites », Tapie
a salué à sa façon « l'obstination » de la victime
Fillon, victime aussi « d'un cabinet noir » et des
magistrats de noir vêtu (c'est la mode cette année). Mais ce n'est
pas d'obstination d'un type persécuté par les juges ad hoc du
pouvoir qu'il s'agit, mais en effet de l'absence de choix dans le
personnel largement corrompu de toute la faction de droite. Le
problème n'est pas la carte Fillon mais qu'ils n'en ont pas d'autre,
et c'est bien là leur misère10.
Comme la faction droitière n'a pas d'autre chanson à nous seriner
que la dette dont personne ne réclame simplement le moratoire, les
trotskistes tout à leurs augmentations de salaire et défense des
permanents syndicaux11,
d'autres à leurs obsessions anti-européennes. Ils ont tous pour
programme la posture volontariste face à une « population »
qui ne les croit plus mais veut voir des effets de manche réussi ou
des comportements déviants.
En vérité le politicien
bourgeois traditionnel est en train de disparaître, pas seulement
parce qu'il n'est plus qu'un simple représentant de commerce des
lobbies mais parce qu'il n'est plus crédible, il est devenu non pas
acteur mais comédien et figurant d'un système qui lui échappe
aussi ; c'est pourquoi la charge des trotskistes contre les
riches, les fables de redistribution des richesses et du partage du
travail, est ridicule et inopérante ; comme leur compère de
l'élite « frondeuse » le candidat temporaire Hamon,
apôtre de la fable du 49-3 citoyen, qui radote sur le « pouvoir »
mais d'achat et le burn-out passe-partout du flic déprimé à
l'ouvrier humilié. Les trotskistes en sont venus à défendre
l'Europe comme les libéraux, ce qui devrait faciliter – dans le
cas de figure programmé et intimidant psychologiquement d'un second
tour « extrême » – leur appel à voter face à Le Pen,
pour le Macron démocrate ou « bandit Fillon » qui
empêchera le nazisme de s'installer en France. Quasi sur le même
plan simpliste, le patriotisme économique, comme son
« protectionnisme intelligent », de la mère Le Pen est
débile comme est girouette sa virevolte sur l'Europe. Le pouvoir
capitaliste ne se résume pas à la richesse d'une minorité.
Demander à un système en crise qui atteint ses propres limites de
solutionner la misère en partageant mieux les profits c'est demander
à un unijambiste de courir sur deux jambes.
Doublant Mélenchon sur
sa gauche (imaginaire) Poutou, qui veut lui aussi « faire payer
la classe capitaliste » a critiqué superficiellement la
« professionnalisation » de la politique et gagné les
rieurs en promettant de les rémunérer au SMIC alors que jamais ni
LO ni la LCR n'ont remis en cause la professionnalisation de leurs
élus d'antan Arlette et Krivine. Arthaud a menti en disant que
pendant la Commune (celle de 1871 pas les petites mafias locales du
brave berger Lassalle) les élus avaient le salaire d'un ouvrier
moyen ; c'est faux.
En conclusion, vous
comprendrez qu'aucun vrai révolutionnaire ne pouvait figurer au
milieu de ces guignols. Je me suis imaginé en situation sur une des
chaises où, si j'avais été invité, j'aurais été bien vite
ridiculisé. Comment discuter, proposer, développer une
argumentation de classe au milieu de menteurs professionnels et en
l'absence de pression d'une classe encore trop atomisée, plaider
pour la destruction du capital, l'internationalisme, la possibilité
d'une société autre basée non sur les besoins démesurés de
quelques uns, ni sur la diarrhée écologique d'une noria de bobos,
ni à partir du créneau étroit du trotskisme syndicaliste et
misérabiliste, hors des mensonges des Mélenchon et Poutou sur
l'exemplarité des Chavez et en faveur d'une libération nationale...
guyanaise.
La véritable discussion
politique révolutionnaire et la véritable confrontation de
perspective ne pourront avoir lieu et auront lieu hors du
storytelling bourgeois.
NOTES:
1Il
n'y a pas de crise économique à résoudre mais des intérêts
étroitement privés à conserver. La couche bourgeoise, une dizaine
de pourcentage, qui reste fidèle à « bandit Fillon »,
comme hie rà « bandit Chirac)
2Lors
de la campagne de Mac Cain aux Etats-Unis, le choix de Sarah Palin
correspondit aux fantasmes dispatchés partout par l'accès
universel au porno, très regardé sur les portables et véritable
instrument de paix sociale à sa manière (la masturbation est la
main droite de l'individualisme). Maman macho sexy Palin suscita une
série d'enculages (pardon d'être grossier) polémiques sur fond de
mother-milf associée aux fantasmes pornos de l'électeur mâle.
3Et
« cassé » un peu plus tard par un candidat secondaire,
un des trois vieux, mais pas Quasimodo Lassalle : « M.
Macron vous êtes d'accord avec tout le monde ». Peu maître
de lui, il s'en prend à Poutou alors qu'il visait Asselineau. Pas
costaud le zèbre dans l'adversité hors de l'estrade hitlérienne.
Veule dans sa défense de la « justice »
instrumentalisée par son maître actuel Hollande.
4Les
trotskistes de plateau se sont différenciés de l'adressage aux
« français » de tous les candidats « patriotes »
- ce qui fait internationaliste en paroles - en réalité ils dirent
s'adresser à la « population », qui n'est qu'une
variante du peuple. Le Pen fait coller partout des affiches « pour
le peuple », or le peuple imaginaire ne parle pas. Salmon est
encore plus précis : « le peuple, cette entité
mystérieuse aux contours flous ».
5On
ne lui connaît qu'un pauvre intérêt pour les voitures de course
et même pas d'amantes cachées ; la story de la famille Fillon
n'est même pas croustillante, c'est sans doute pourquoi sa
victimisation n'émeut pas les foules qui compatissent plus pour un
séducteur, un homme à femmes, que pour un type banal qui ne doit
plus baiser après la messe le dimanche matin. Un vrai politicien
doit « séduire ». Passez votre chemin avec l'homme aux
sourcils broussailleux qui promet de faire la guerre aux exploités
mais surtout pas l'amour.
6La
dénonciation de Poutou fût en effet superbe et courageuse, je
tiens à le dire ici, pas perverse et simple attaque personnelle
comme la pitre hollando-compatible et hystérique Angot. On
remarquera que les « grands candidats » sont restés
respectueux par contre face à « bandit Fillon », le
franc-mac Mélenchon lui lançant parfois un clin d'oeil
confraternel (si si je l'ai vu et ils étaient côté à côte).
Poutou ne s'est pas laissé déstabiliser par l'interruption
terroriste d'un Fillon, provoquant notre rire par milliers : le
mis en examen menaçant un ouvrier de procès ! Fillon
flinguait ainsi son statut de victime, révélant qu'il fait toujours
partie des puissants cyniques et corrompus. Hamon avait ouvert le
bal au début en réclamant un président « honnête »
mais sans rentrer dedans comme l'ont bien fait les sans-grades
Poutou et Arthaud. La saillie de Poutou, finalement centrée sur le
seul Fillon, si elle a gagné les gorges chaudes, n'a pas plus
décrédibilisé le système que les gadgets gauchistes
tiersmondistes et syndicalistes qu'il a énumérés à la vitesse
d'un impulsif.
7Mélenchon
loué partout comme très bon orateur me fait penser à un marchand
de fromages avariés, son bla-bla d'estrade est bourré de
généralités hors sol et valide la réflexion d'un Thomas Mann, le
mythe (électoral) comme une « vie en citations », il en
fournit à la pelle pour remplir ses oraisons de fraction émiettée
de la gauche bourgeoise sûre de ne pas même faire de la figuation
au second tour pour laisser à un quelconque « droitier »
gérer l'ingérable crise capitaliste... internationale.
8Certains
parlent de « dépolitisation systémique » cf.
l'excellent Christian Salmon in « La cérémonie cannibale »
(Fayard).
9Salmon
évoque la première étude humoristique sur le phénomène Kennedy
par Norman Mailer - « Superman débarque au supermarché »
(1960) – et tresse des louanges sur cet auteur ; or la
radicalité de Mailer tenait à ses relations étroites via
Malaquais, lui-même pote de Marc Chiric dont il exportait les
analyses radicales de la Gauche communiste dont l'auteur des « nus
et les morts » s'inspirait à sa manière romancée pour
choquer le microcosme newyorkais et apparaître comme un écrivain
iconoclaste.
10
19%
des électeurs de Fillon estiment que « l’honnêteté, la
probité » ne sont pas les qualités les plus importantes
pour un président de la République. ( sondage Ipsos Sopra-Steria
répercuté par le Monde...anti-Fillon). Sondage à prendre
néanmoins en considération vu la mentalité des familles de grands
bandits capitalistes des Neuilly-Passy et plus généralement des
tenanciers du capital financier !
11Oui
Poutou avait tort face à la mère Le Pen de récuser que des
syndicalistes disposaient de protections et avantages comme les
politiciens, certes il y a toujours des syndicalistes du privé
maltraités, mais combien plus de planqués permanents, hyper
protégés avec déroulement de carrière assuré, à EDF, SNCF,
etc.
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