"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 28 octobre 2010

UN GRAND MERCI AUX SYNDICATS


UNE EBAUCHE DE BILAN

Qu’est-ce qu’ils ont pu suer à freiner les aristocrates syndicaux tant cela poussait derrière. Et modérer mois après mois en arguant de leur civilité républicaine ! Révélation : ils trahissaient depuis le début ! Mais les religieux du syndicalisme veulent toujours croire à la rédemption de Saint Pouget et Saint Pelloutier lorsqu’ils sont en lévitation, pardon en manifestation.
Mon article le plus lu jusqu’au milieu du mois d’octobre était « Prière de ne pas déranger la trahison en cours » (daté au 27 septembre) qui était une revue de presse de ce qui filtrait pour calmer le jeu :
« Au mois de mai dernier, un journaliste de la chaîne idéologique du Sénat, E.Kessler définissait la journée d’action sur les retraites du mois en question comme une « mobilisation en trompe l’œil » : « Non. Cette journée pourrait au bout du compte se résumer à un jeu de rôle assez classique. Depuis le début, le gouvernement a compris qu’il ne peut absolument pas compter sur un quelconque soutien syndical sur ce dossier. La CFDT a payé trop cher son acquiescement à la réforme Fillon de 2003, par une hémorragie des adhérents - 10% sont partis - pour qu’aucun syndicat ne se risque au compromis. La concertation – pas la négociation - organisée depuis des semaines vise à les ménager, mais en réalité, l’Elysée vise surtout à gagner la bataille de l’opinion. D’où une communication par petits pas successifs. Pour aboutir à ce qui était depuis le début l’hypothèse la plus probable : la fin de la retraite à 60 ans. Elle est acquise, quelle que soit la mobilisation d’aujourd’hui. Simplement, en l’annonçant avent les manifs, le gouvernement pourra, en fonction de leur ampleur, moduler son impact social en jouant sur différents amortisseurs : le rythme des changements, la prise en compte des métiers pénibles, des carrières longues, etc. ». Finaud il ajoutait comment le gouvernement avait acheté la paix sociale : « Dès à présent, le gouvernement annonce que les régimes spéciaux – agents SNCF, RATP ou EDF notamment – ne seront pas concernés par la réforme. Pour quelle raison ? Concession révélée 24 heures avant cette journée d’action. Au mieux, leur système de retraite sera concerné à partir de 2018. C’est évidemment une annonce tactique pour essayer de contenir tout mouvement chez les cheminots ou les conducteurs de métro, eux qui donnent le plus de visibilité aux grèves. Au risque de brouiller le message d’une réforme qui veut affirmer un principe d’équité. Cela s’appelle acheter la paix sociale…».
Je suis toujours d’accord avec le commentaire de Pawel de Révolution Internationale en juin 2010 même si ce petit groupe est resté invisible tout le long des dix mois : « Le gouvernement et les syndicats ont travaillé ensemble contre la classe ouvrière ». Mais ont-ils bien travaillé dans une corrida qui a duré longtemps, comme les gouvernants l’avaient présumé dès janvier 2010, et qui sait combien de temps les larmes vont continuer à couler et les envies sanguinaires perdurer ?
On lisait dans mon message blog de septembre que beaucoup ne se faisaient aucune illusion : « entièrement d'accord gros foutage de gueule des syndicats, en tout cas des 2 "majoritaires" qui j'espère vont devenir tout pitipiti à force d'arrangements et de concessions au medef et consorts. On n'arrivera à rien si on ne continue pas à mettre la pression. y'a plus qu'à faire des manifs sauvages tout seuls toutes les semaines ». Cet autre agrée sur la trahison perpétuelle: « Bonne question!! Malheureusement je suis convaincue que les dirigeants syndicaux ne sont plus du tout au service ni à l'écoute de la rue. Bien au contraire!!! Ils ont passé des accords que nous ignorons (plus personnels que politique) et ne servent qu'à endiguer notre colère. Subtilement, en prétextant ceci ou cela, ils éteignent la flamme à chaque fois ». Les syndicats ne préparent que les défaites selon celui-ci : « C'est quand-même flagrant quand on voit que les seuls conflits réussis pour les ouvriers se passent toujours sans eux..!! Tant qu'on restera sous la coupe des vedettes syndicales qui ont chauffeur et tout ce qui suit, je pense que Sarkozy n'aura aucun souci à se faire ».
D’une façon générale il n’est apparu, depuis la mi-janvier, date où Fillon avait posé sur la table le projet de réforme des retraites, AUCUNE CRITIQUE DES SYNDICATS, excepté sur mon blog et le site du CCI, rien sur les sites gauchistes bien sûr, rien sur Rue 89 ni sur Agora, ni sur LE POST (site aux ordres) ni sur Médiapart.
Dans les commentaires glanés de ci de là, j’avais trouvé « Hêtre », le 21 septembre, qui récidive sur Médiapart en cette fin octobre (avec un discours très maximaliste : les syndicats ont encore trahi, vive le communisme) : «Que syndicats et partis de gauche soient prêts à trahir, une fois encore, les gens qui leur auront, pour d'obscures raisons, fait confiance, voilà qui ne fait guère de doute. Combien de milliers de gens dans les rues pour, dans le meilleur des cas, une toute petite chose, une négociation, qui verra les riches, à travers l'Etat qu'ils ont acheté, octroyer quelques miettes à leurs pauvres ? Participation active des syndicats et partis de gauche à l'éventuelle aumône… Seule l'Idée du communisme. Ajout. Nous n'avons pas besoin des syndicats (et des partis) ».
LE TRIOMPHE DU CRETINISME SYNDICALISTE
Dans les corridas successives, la muleta syndicale de Sarkozy a fini par épuiser une masse à front de bœuf avec les cornes adéquates. Mais on pourra gloser sur le constat que les syndicats s’en sortent bien. Et qu’on va continuer à avoir la rage, et que ça pètera un jour ou un autre, mais on sera revenu à l’étable, et on continuera à coucher sur la paille et à ruminer.
Voici ma chronologie mortelle complète, plus précise que celle de Libération :
14 janvier : vœux à la presse de Fillon et doigt d’honneur à la classe ouvrière avec la présentation de la réforme des retraites.
25 janvier : gaffe de Sarkozy qui annonce que la réforme passera à l’été mais se reprend « avant la fin de l’année ».
16 février : les aristocrates syndicaux annoncent que la riposte sera importante
12 avril : ouverture de la concertation gouvernement/syndicats
23 MARS : première JA sur les retraites. François Chérèque : « La réforme est mal comprise par les salariés ».
23 MAI 2010 JA: Libé : « Le gouvernement échappe à une mobilisation massive »
26 MAI : Libé « Les ouvriers paieront l’addition »
Bernard Thibault : « Nous jouons une grosse partie ».
SONDAGES : 57% des français restent attachés à la retraite à 60 ans, contre 41% prêt à aller au-delà.
27 MAI : Libé « Le gouvernement rassuré, les syndicats aussi ».
16 JUIN : Eric Woeth annonce que la retraite sera repoussée dans un premier temps de deux ans.
24 JUIN : 2ème JA, deux millions de manifestants revendiqués par les syndicats.
20 JUILLET : discussion du projet au parlement. Le gouvernement se fiche du scandale Bettencourt.
7 SEPTEMBRE : 3ème JA, près de trois millions de manifestants selon les syndicats.
23 SEPTEMBRE : Le Monde titre : « Fillon inflexible, les syndicats offensifs »
13-15 SEPTEMBRE : adoption en première lecture du projet par les députés. Tous les médias témoignent que l’opinion publique trouve injuste la réforme des retraites.
24 SEPTEMBRE : Georges Frêche déclare : « La retraite ça me fait peur »
2 OCTOBRE : deuxième procession du samedi sensée réunir public et privé, toujours près de trois millions de manifestants.
5 OCTOBRE : titres de la presse : « appel aux grèves reconductibles ».
Bernard Thibault : « L’unité des syndicats doit survivre à tous les événements »
François Chérèque : « Si les salariés veulent aller plus loin, ce n’est pas moi qui les retiens »
7 OCTOBRE : Selon Le Monde, la fédération CGT des cheminots fait preuve d’une grande prudence ; Bernard Thibault : « La CGT ne souhaite pas jouer le jeu de la radicalisation ».
8 OCTOBRE : toujours en proue pour le larbinage gouvernemental Le Figaro croit bon de titrer (ce qui est une gaffe !) : « Les propositions de l’Elysée divisent les syndicats ».
10 OCTOBRE : François Chérèque (essoufflé) : « Le 12 sera le dernier moment pour protester ».
11 OCTOBRE (le même) : « Je déplore que le gouvernement (ait) besoin de l’affrontement »
12 OCTOBRE : 4ème JA, près de quatre millions de manifestants.
15 OCTOBRE : Bernard Thibault : « L’objectif en soi des mouvements de grève (…) n’est pas de stopper l’activité économique (…) Il va bien falloir que le gouvernement aborde le fond du problème ».
16 OCTOBRE : procession syndicale du samedi, encore beaucoup de manifestants.
19 OCTOBRE : 5ème JA. Beaucoup de manifestants.
21 OCTOBRE : Sarkozy : « On n’a pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien ».
23 OCTOBRE : 2ème sondage truqué du Figaro (après celui de Juin), 53% des sondés pour se coucher devant vote du parlement. Sondage Libé ; 79% des sondés pour que le gouvernement négocie. Sarkozy passe sous la barre des 30% de sondés satisfaits.
24 OCTOBRE : Borloo a couillonné Fillon dans la gestion de la fermeture des raffineries.
25 OCTOBRE : Eric Woerth : «Une fois la loi votée, elle doit s’appliquer. C’est la démocratie ».
26 OCTOBRE : Bernard Thibault : « On aura montré qu’on s’est battu jusqu’au bout ».
La version dite définitive du projet de loi sur les retraites est adoptée au Sénat.
Eric Woerth « saisit au bond la perche que lui a tendu le secrétaire général de la CFDT, Frnaçois Chérèque qui a dit souhaiter l’ouverture de négociations sur l’emploi des seniors et des jeunes ». Le ministre a salué cette ouverture d’esprit comme la veille la présidente du Medef, Laurence Parisot ainsi que la ministre Lagarde. (Parle à mon cul, j’ai mal à ma tête). Ainsi soient-elles !
27 OCTOBRE : Bernard Thibault : « Le mouvement n’est pas fini ». Il dénonce les policiers déguisés en manifestants. Pinçon-Charlot : « On va incontestablement vers une guerre de classes » (au pluriel classes). Le directeur du Point déclare que la réforme est passée.
28 OCTOBRE : 6ème JA. les médias annoncent deux fois moins de manifestants.

DES SYNDICATS TOUJOURS TRES EFFICACES AUX COTES DU GOUVERNEMENT
Tiens il y en a qui n’oublie pas un passé récent comme ce cheminot sur son blog qui nous rappelle les états de service d’un certain Nanard T. en 2003:
« Alors, le Nanard T., secrétaire général de la CGT, ce parangon de dialogue, rappelez-vous comment il avait traité le dernier conflit sur les régimes spéciaux des cheminots.
Grève prévue: Nanard veille au grain. Le matin, avant le début de celle-ci, notre big boss de la CGT, parce qu'il a veillé au grain justement, nous a dit en substance , "rentrez chez vous, ya rien à voir, les p'tits gars, on va négocier !", ça c'est de la lutte de classe de haut niveau !
Et quand il négocie, le Nanard, c'est costaud ! Rappelez-vous (encore !) 2003, et les retraites, il a été tellement sympa dans la négoce avec Fillon...que tout est passé les doigts dans le nez !
Laisser passer une réforme avec un million de personnes dans la rue "tous ensemble ! " à Paris, du grand art ! ».
En dix mois c’est avec 6 JA + 2 procession du samedi, avec à chaque fois disons deux millions de personnes pour faire une moyenne. Donc Nanard T. il a fait sortir 16 millions de personnes « tous ensemble » pour « laisser passer » une réforme meilleure encore que celle de 2003 pour la bourgeoisie !
Mieux, contrairement à d’autres fois, il n’a pas été nécessaire de faire jouer la division syndicale, ni d’envoyer les gros bras (trop vieux et décatis) du PCF pour faire rentrer dans l’ordre et la paix sociale les derniers énervés. La tactique de l’épuisement finit toujours par payer. Ce n’est pas le gouvernement qui a pu profiter des vacances d’été (hélas pour lui) mais les syndicats qui, profitant des congés de la Toussaint, peuvent déplorer, comme ce soir, ou reconnaître qu’il y avait beaucoup moins de manifestants…
Chérèque s’est donc couché plus ouvertement que Thibault et devrait le payer encore une fois aux toutes prochaines élections professionnelles. Sur le fond, la bourgeoisie peut respirer, elle a encore sauvé la religion syndicaliste qui a été au cœur des bêlements manifestants.
Il faut aussi comprendre les moutons qui ont traîné savates autant de fois pour rien, il n’y a point de proposition alternative, pas de parti révolutionnaire concurrent des partis syndicaux, car les syndicats fonctionnent désormais comme les partis parlementaires et n’ont pas plus besoins d’adhérents qu’eux :
- L’Etat les finance (Delanoë en sait quelque chose)
- Ils sont élus par des élections professionnelles désormais comparables aux législatives, et les appareils syndicaux choisissent comme ils veulent leurs « députés ouvriers » (de mes couilles) comme les partis « démocratiques » parachutent leurs docteurs et avocats dans les circoncriptions comme syndicalistes de la loi et l’ordre.
Confusément, ces milliers d’employés de bureaux qui étaient dans les manifestations plus nombreux que naguère, certes aux côtés de l’aristocratie des vieux de la fonction publique, ont compris qu’on va les faire bosser jusqu'à en crever, ou pour le dire génialement comme nos amis lycéens « Métro, Boulot, Tombeau ». Ils ont compris partiellement aux côtés des ouvriers plus durs que le système va à l’abîme et n’a aucune solution alternative.
CET IMBECILE DROIT A LA RETRAITE
Ni mai 68, ni Octobre « rampant », ni « grève générale par procuration », le mouvement qui est en passe de s’effilocher n’a que ce qu’il mérite. Il n’y a eu pratiquement pas de vraies AG, on n’a pensé qu’à défiler comme des ânes. On a laissé les aristocrates syndicaux « expliquer » qu’il fallait que la « colère s’exprime », que le « mécontentement » soit visible, autrement dit ridiculiser toute la réflexion politico-sociale qui est toujours présente dans les consciences et des baladés par les syndicats d’Etat et de ceux qui sont restés ostensiblement chez eux.
Pendant du crétinisme syndical, il faut dire que LE DROIT A LA RETRAITE , comme le droit à un salaire équitable, fustigé en son temps par Marx, est de la foutaise. Tout le mouvement a défilé sous ce drapeau mité, alors que des millions ne la connaissent pas, ne la connaitront pas. Fixer à la lutte de classes un droit à la retraite est comme promettre une chaise roulante à un paralytique. La retraite n’est pas un but politique, la retraite est réac, la retraite c’est le chômage rétribué, c’est la solitude et la maladie dans le système actuel.
Cela ne fait pas de Sarkozy un révolutionnaire avant-gardiste. La loi de cette estafette des profiteurs est un crime dans les conditions actuelles d’exploitation. Mais, et je ne développe pas aujourd’hui, si nous revendiquons l’abolition du salariat après la victoire de la révolution, nous pourrons aussi revendiquer l’abolition de retraite !
ENFIN une leçon essentielle pour le pouvoir : SANS LES SYNDICATS IL N’EST RIEN
Prenons la stratégie dit de fermeté du gouvernement, elle a au final complètement plombé l’avenir de son président. Droit dans ses bottes il est grillé. Des pans entiers d’illusions électorales ont désormais fondu comme neige, même l’argument sécuritaire s’est retourné contre lui avec une impopularité accrue de ses forces mercenaires pour leurs exactions et comportements de voyous contre les jeunes lycéens, et l’emprisonnement de manifestants ouvriers.
Sarkozy a tablé successivement sur les tactiques suivantes qui ont toutes été des échecs lamentables :
- Il a voulu tabler sur les vacances d’été, et une campagne sécuritaire vicieuse sur les Roms, qui s'est retournée contre lui au niveau international !
- Il avait misé sur l’effet républicain des votes larbins du parlement et du sénat à la rentrée, plouf en septembre, jamais on ne s’était aussi peu soucié du vote de l’oligarchie,
- Il a espéré, en bon anti 68tard primaire, que la raréfaction de l'essence lui ouvrirait les bras de cette espèce courante l'automobiliste, il n'en a rien été, "l'opinion" a même été outrée qu'on prétende réquisitionner les grévistes alors que le pays n'est pas en guerre...); les blocages qui ne sont pas une action de classe en soi, ont été populaires dans la mesure où ils ont permis aux grévistes des autres secteurs d'économiser leur paye (merci quand même aux grévistes des raffineries qui ont payé de leur personne);
- Il a espéré un retournement de la fameuse opinion publique par la mise en orbite des lycéens casseurs, en réalité l’opinion a fait la différence entre les casseurs et des lycéens intelligents et lucides sur l’avenir social,
- Il a instillé la menace d’attentats terroristes (pour relayer un discours sécuritaire détruit par les matraques de ses CRS), qui auraient pu avoir lieu mais qui, si tel avait été le cas, lui auraient coûté sa place comme ce faut le cas d’Aznar en Espagne….
- Jusqu’à la veille de la 6ème JA il a cru pouvoir utiliser les images (pourtant limitées) de la violence des casseurs – qui sembla un temps émouvoir la province – mais cela s’est retourné contre lui et son gouvernement avec les images confondantes de flics déguisés en voyous ou avec des badges que leur avait donné le syndicat de police sociale, la CGT.
Six tentatives qui ont échoué lamentablement. Sarkozy peut dire un grand merci aux syndicats qui ont persévéré à faire trainer les savates jusqu’aux congés de la Toussaint, où double leurre – du fait des vacanciers – ils ont pu « déplorer » avec le gouvernement une « baisse » de la fréquentation des promenades syndicales qui finissent toujours dans des nasses et les sourcières policières des grandes villes, préparées à dessein conjointement par les encadreurs syndicaux et les préfets.
Oui sans les syndicats SARKO il était K.O.
Est-ce que le mouvement syndical repartira après les vacances ? Franchement, si c’est pour rester enfermé dans les mêmes barrières syndicales, en laissant Thibault radoter « le mouvement continue »… sans perspective et en continuant à se foutre de la gueule du peuple travailleur, autant qu’il se suicide tout de suite.

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