"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mercredi 5 novembre 2025

C'EST QUOI LES DEPENSES IMPRODUCTIVES ? LES BUDGETS MILITAIRES !

 

caricature simpliste du capital

(pétrole, gouvernance du monde et richesse)


Mon cher ami de longue date, tu as beau être un vénérable professeur d'université dans une matière peu prisée par les français, en politique tu ne me parais pas, ou du moins de moins en moins éclairé ou éclairant. Aussi je tiens à te répondre ici plus précisément à la suite notre engueulade d'hier soir où tu m'as fait entendre nombre de conneries. Amicalement, JLR

Pour Marx les dépenses militaires sont improductives ! Et tu m'as raconté des conneries sur un possible développement de l'économie de guerre...comme sauveur d'un capitalisme en crise et pas seulement financière !

Le pétrole n'est pas partout la cause des guerres comme tu l'ergotais de façon simpliste :

 L'annexion de la Crimée par la Russie  n'a rien à voir avec le pétrole comme enjeu territorial ! en 2014 est venue rappeler aux pays d'Europe de l'Ouest et aux anciens pays du bloc soviétique que le nationalisme russe pouvait encore être un danger. Les budgets de la défense sont repartis à la hausse, du moins dans les pays qui se sentaient le plus concernés et une nouvelle accélération a été enregistrée à partir de 2022.

Sans surprise, parmi les trente-deux pays membres de l'OTAN, on voit que c'est la Pologne qui a le plus dépensé en matière de défense en 2024 en proportion de son PIB (4,12%), devant l'Estonie (3,43%) et la Lettonie (3,12%). L'Allemagne et la France étaient alors au coude-à-coude, avec respectivement 2,12% et 2,06% de leur PIB.

Il y a a une crise du pétrole et pas une simple concurrence, certes menée de façon agressive par Trump (cf.le faux prétexte du combat contre la drogue pour s'emparer des plus grandes réserves pétrolières du mone au Venezuela. Mais comme l'explique depuis longtemps ce texte du courant communiste international (et bravo à eux, les plus clairs sur l'analyse géopolitique internationale, et lire en note leur explication remarquable1) :

«  La crise du pétrole n’est elle-même en dernier ressort qu’un produit de la crise économique générale. La-bourgeoisie mondiale trouve dans cette crise un bouc-émissaire inattendu, mais particulièrement opportun pour précipiter une série de mesures "impopulaires" qu’elle devra prendre. Les classes dominantes savent que la "récession" prévue exigera des licenciements, du chômage, c’est-à-dire d’attenter à un des seuls avantages réels que le capital ait été capable d’offrir au prolétariat depuis la deuxième guerre : la sécurité de l’emploi. La politique des pays producteurs de pétrole du Proche-Orient fournit dans ces conditions une occasion trop tentante de rendre effective une part de ces mesures; tout en en faisant porter la responsabilité sur cet homme à tout faire des moments difficiles de la bourgeoisie : "l’étranger" (en l’occurrence les arabes). Si les choses sont bien faites, on peut même se payer le luxe d’une petite "union sacrée de toutes les classes" face à la difficulté. La manœuvre est trop intéressante pour ne pas la deviner derrière toutes les campagnes de propagande actuelles qui accompagnent un raz de marée totalement disproportionné de fermetures d’usines et d’élévation des prix (l’essence en particulier). La force mystificatrice de cette manœuvre doit être dénoncée.

Dans l’ambiance de panique que la bourgeoisie développe une intervention militaire américaine au Proche-Orient, afin de rétablir "l’ordre pétrolier", apparaîtrait aux yeux des populations occidentales plus justifiée que lors des précédents conflits. La bourgeoisie aux abois aura de plus en plus à utiliser ce genre de mystifications. Dans cette tâche elle pourra compter sur les partis de gauche et sur les rabatteurs de ceux-ci : les gauchistes.

C’est pour cela que dans la période qui vient les révolutionnaires devront redoubler d’efforts pour mettre en lumière les véritables causes de la crise actuelle. Ils devront dénoncer toutes les mystifications véhiculées par les partis du capital pour tenter de préparer le prolétariat à la guerre impérialiste; seule réponse possible du capital a la crise ».

LES BUDGETS MILITAIRES EN HAUSSE MENENT A LA CATASTROPHE

Ainsi que nous le rappelle l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale (IfW Kiel), dans un rapport publié au début du mois de février, l'Allemagne nazie consacrait en 1939 près de 27% de son produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires, tandis que le Royaume-Uni, après avoir trop négligé ce danger, faisait un gros effort de rattrapage à environ 15% de son PIB. Aujourd'hui, ce qui est demandé aux pays européens, c'est de monter autour de 3% de leur PIB. Les conséquences pour la population ne sont pas exactement les mêmes. L'énorme buget d'Hitler a affaibli rapidement l'Allemagne en guerre, e c'est ce qui arrivera à Poutine !

Pourquoi militariser l’économie européenne ne va pas sauver l'industrie française ? (slate)

Un marché non durable et moteur de guerres permanentes

Quand on a faim, on achète de la nourriture, on la mange, puis elle disparaît : il faut donc en produire à nouveau pour assouvir les faims suivantes. Et ainsi de suite. On a besoin de se déplacer pour travailler, voir sa famille ou partir en vacances. Pour cela, on prend les transports en commun ou un véhicule personnel. Cette utilisation continue des transports publics ou d’un véhicule privé les use. Au bout d’une certaine usure, il faut réparer ou remplacer ces véhicules. Ainsi qu’investir dans le développement et l’entretien des infrastructures de transport et la production des véhicules. C’est le cycle de vie d’un produit qui assure une certaine durabilité à un modèle économique répondant à des besoins et une demande présents dans la société. De son côté, l’investissement dans l’armement nourrit un cercle vicieux où la paix devient une menace pour les profits. Tant que les conflits – par exemple: guerre en Ukraine, génocide à Gaza, occupation du Congo oriental soutenue par le Rwanda (avec la bénédiction de l’UE) – font rage, les armes trouvent un “marché”. Mais si les États stockent sans les utiliser, le marché s’engorge et sature. Pour survivre, les fabricants ont besoin que ces armes brûlent sur les champs de bataille, générant de nouvelles commandes.
La militarisation de l’économie crée ainsi une incitation structurelle à la guerre, renforcée par le lobbying des industriels. Pire : les conflits servent même de vitrine commerciale. Certaines entreprises, comme celles fournissant Israël, n’hésitent pas à vanter des équipements «testés en conditions réelles», transformant les massacres en argument marketing. (1)

L’investissement dans l’armement nourrit un cercle vicieux où la paix devient une menace pour les profits. Les armes ont besoin d’un « marché ».

Les États-Unis représentent pleinement cette logique destructrice. Seul pays à avoir construit un énorme complexe militaro-industriel, donc un secteur industriel fort basé sur l’armement, ils enchaînent les guerres. Rien que depuis 2001 : Afghanistan (2001-2021), Irak (2003-2011,), Libye (2011), Syrie, Yémen, soutien à l’Ukraine et à la guerre génocidaire israéliennes contre les Palestiniens. Cette situation de guerre permanente alimente un secteur colossal : en 2024, les exportations d’armes américaines ont atteint 318,7 milliards de dollars, soit une hausse de 29 % en un an (Reuters, janvier 2025). Le département d’État lui-même justifie ces chiffres par la « reconstitution des stocks envoyés à l’Ukraine » et la préparation à de « futurs conflits majeurs ».(2)
Contrairement au discours officiel, militariser l’économie n’offre aucune protection – elle aggrave les risques de guerre. L’histoire européenne en témoigne : les vagues de réarmement, notamment en Allemagne au XXᵉ siècle, ont conduit à deux guerres mondiales et à un continent en ruines. Aujourd’hui, reproduire ce schéma reviendrait à sacrifier toujours plus de vies, à détruire des sociétés et des communautés pour nourrir une industrie prête à tout vampiriser et dont la survie dépend… de notre propre insécurité. Comme le résume l’économiste Michael Roberts, le keynésianisme militaire ne peut fonctionner qu’en situation de guerre.(3)

 L’illusion d’une relance par des dépenses militaires

L’économie européenne est dans une impasse. L’Allemagne, première puissance industrielle du continent, est en récession. « Les chaînes de valeur ou les capacités de production existantes dans nos industries traditionnelles – automobile, acier, aluminium ou produits chimiques – peuvent trouver de nouvelles opportunités dans la reconversion et l’approvisionnement d’une empreinte croissante de la base industrielle de défense [TDLR] », affirme la Commission européenne.(4) Mais l’espoir que la militarisation de l’économie remettra le Vieux Continent sur les rails de la croissance risque d’être de courte durée. En économie, pour comparer l’effet de différents types d’investissements, on utilise ce qu’on appelle l’effet multiplicateur. Ce terme désigne le phénomène par lequel une dépense initiale entraîne une série d’autres dépenses, investissements et activités économiques. Par exemple, lorsqu’on investit dans un parc éolien, l’énergie produite peut alimenter des usines, attirer des entreprises et créer de nouveaux emplois. Investir dans des chemins de fer facilite les échanges et le transport de marchandises, ce qui stimule l’activité économique. Financer la recherche et le développement (R&D) peut déboucher sur des innovations qui renforcent le développement industriel. Produire une excavatrice ou un bulldozer aide à construire des bâtiments, des routes ou des ponts. En comparaison, un tank ne produit ni énergie, ni innovation, ni transport, ni bâtiments. Il mobilise des ressources, mais sans effet d’entraînement durable dans l’économie.
Plusieurs études récentes menées se sont penchées sur les effets des dépenses militaires sur l’économie. Selon le Kiel Institute for the World Economy, l’un des principaux instituts de recherche économique en Allemagne, ces dépenses ont un effet réduit sur la croissance car elles sont déconnectées des besoins de la société, que ce soient les entreprises privées, l’Etat ou les consommateurs.  Comme l’a récemment rappelé l’économiste de l’Université Catholique de Louvain, Paul Van Rompuy, la banque d’investissement américaine Goldman Sachs a calculé quant à elle, que le multiplicateur des dépenses de défense de l’UE, dans le cadre du programme «Rearm Europe», n’était que de 0,5 après deux ans Pour l’institut GWS (Gesellschaft für Wirtschaftliche Strukturforschung), elles peuvent générer un certain dynamisme économique à court terme, au moment des achats d’armes, mais sans impact significatif à long terme. Le CEO d’ArcelorMittal Europe, Geert Van Poelvoorde, résume la situation avec lucidité : « Fournir de l’acier pour la défense n’est pas un problème. 1 000 chars, cela représente 30 000 tonnes, ce qui ne correspond qu’à trois jours de production dans une seule usine. Donc non, le renouveau de la défense ne signifie pas automatiquement le renouveau du secteur sidérurgique. [TDLR] ».

Ta reprise de la thèse du pétainiste Henri Coston (selon laquelle la finance gouverne le monde...donc les juifs)

Coston qui était un journalisteéditeur et essayiste français collaborationniste et antisémite, né à Paris (15e arrondissement) le 20 décembre 1910 et mort à Caen le 26 juillet 2001

Pendant l'entre-deux-guerres, il se fait connaître en tant que journaliste et militant d'extrême droiteantisémite et antimaçonCollaborationniste sous Pétain. En 1928, jeune journaliste fonde La Contre-Révolution, revue antisémiteanticommunisteantimaçonnique et opposée aux sociétés secrètes en général, mais qui ne connut que deux numéros. En 1930, il crée les Jeunesses anti-juives, puis le journal La Révolte ouvrière avec notamment Henry Charbonneau. t l'occupation allemande, il est condamné à la Libération. En 1955, il réédite son livre « Les financiers qui gouvernent le monde ». Et, en 1958 : « La franc-maçonnerie gouverne ». Ce plumitif facho reste une référence pour toutes les extrêmes droite et les péquenots sans culture politique, mais désormais, de façon opaque, aussi pour notre extrême gauche wokiste (= révisionniste)..

Cette idéologie qui affirme que « la finance gouverne le monde » est reprise par le couple de sociologues Pinço et Charlot, qui depuis longtemps s'en prennent aux riches et peuvent donc servir de bréviaire à la gauche bourgeoise devenue priritairement anti-riche avec ses supplétifs gauchistes ! Confirmant qu'elle n'est pas aussi élognée que çà...des théories fachos. Le livre de pinçons Charlot, salué par Le Monde - « La finance gouverne » est dans la même filiation imbécile.

Comme ce pauvre Mélenchon qui salue le nouveau maire multiethnique de New York, il s'agit de gomme le conflit des classes. Depuis dix ans, la bourgeoisie aurait connu des bouleversements liés notamment au pouvoir grandissant de la finance sur l’industrie, la politique et les médias. Avec de nouvelles fonctions sur les différentes formes de richesse, l’argent, la culture, les relations sociales et devenant le pouvoir principal.

Ce parti pris plus que simple constat peut apparaître proche de réalité si on décrypte le gouvernement Trump :

« Après une campagne démagogique contre les banquiers et les élites, Trump a nommé, dès son arrivée à la Maison-Blanche, les banquiers de Goldman Sachs aux plus hautes responsabilités : Gary Cohn, son vice PDG, est désormais directeur du Conseil économique national. Stephen Bannon a été promu haut conseiller et chef de la Stratégie. Steven Mnuchin occupe le poste capital de secrétaire au Trésor. La banque Goldman Sachs est encore représentée par Anthony Scaramucci comme conseiller du Président. C’est un ancien avocat de cette banque, Jay Clayton, qui va diriger l’autorité des marchés financiers.Une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières du monde, ExxonMobil, est au cœur de la diplomatie américaine, avec Rex Tillerson, son ex-PDG, nommé ministre des Affaires étrangères. Voilà de quoi générer quelques juteux conflits d’intérêts. D’autant qu’ExxonMobil est la deuxième capitalisation boursière au monde. Un signal fort pour confirmer le déni du dérèglement climatique. Le pétrole et le charbon, la fracturation hydraulique, l’exploitation de sables et de schistes bitumineux : la catastrophe est assurée. Aussi n’est-on pas étonné de retrouver comme ministre de l’Environnement Myron Ebell, un lobbyiste financé par Texaco, Ford et Philip Morris.
Un investisseur milliardaire surnommé « le vautour » a été choisi comme Secrétaire au commerce ».

Ce constat peutêtre convaincant pour tout anticapiltaliste simpliste mais nommer « riches » n'est pas définir la classe bourgeoise qui contient aussi des pauvres ou moins pauvres acquis politiquement à cette classe dominante. Le populiste Trump vient servir à accréditer la nouvelle thèse (wokiste) selon laquelle le peuple n'aurait qu'à dénoncer et lutter contre les riches. Comme Macron, Trump est le VRP des diverses industries nationales. Trump, représentant de la plus grande puissance se démène comme un fou pour contrôler la manne pétriolière mondiale : le pétrole, nerf de la guerre, ce à cause de quoi Hitler a perdu la guerre. Mais on ne peut pas dire que la gouvernance capitaliste est seulement ou même prioritairement conduite par financiers et patrons du pétrole. D'autres intérêts nationaux sont en jeu, territoires, industries d'exportation, terres rares...Les partis politiques ne sont pas tous ficelés par les trusts et lalutte DES classes serait énormément simple contre les riches s'il n'y avait pas autant d'intermédiaires collaborateurs, syndicats, partis, journalistes, etc. La bourgeoisie ne se définit pas en soi omme richesse, vision figée et infantile, mais comme rapport social. Et l'explication donnée en 1848 par le Manifeste communiste reste toujours aussi lumineuse et...lucide:

« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production et donc les rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. Tous les rapports sociaux stables et figés, avec leur cortège de conceptions et d'idées traditionnelles et vénérables, se dissolvent ; les rapports nouvellement établis vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout élément de hiérarchie sociale et de stabilité d'une caste s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont enfin forcés d'envisager leur situation sociale. Leurs relations mutuelles d'un regard lucide".



1 « Cette "ère des massacres", inaugurée par la première guerre mondiale et contrastant avec un long 19° siècle nettement moins meurtrier, est attestée par l'importance relativement faible des dépenses militaires dans le produit mondial et sa quasi-constance tout au long de la phase ascendante du capitalisme, alors qu'elles augmentent fortement par la suite. De 2% du produit mondial en 1860, à 2,5 % en 1913, elles atteignent 7,2% en 1938 pour se situer aux environs de 8,4% dans les années 1960 et plafonner aux environs de 10% au moment du sommet de la guerre froide à la fin des années 1980. (Sources : Paul Baïroch pour le produit mondial et le SIPRI pour les dépenses militaires). L'armement a ceci de particulier que, contrairement à une machine ou à un bien de consommation, il ne peut être consommé de façon productive (il ne peut que rouiller ou détruire des forces de production). Il correspond donc à une stérilisation de capital. Aux +40 % correspondant à la croissance des dépenses improductives dans la période de décadence, il faut donc encore rajouter +6 % correspondant à l'augmentation relative des dépenses militaires... ce qui nous amène à un produit mondial surévalué de près de moitié. Voilà qui ramène les prétendues performances du capitalisme au 20° siècle à de plus justes proportions et qui contraste fortement avec cette ère de "progrès matériel, intellectuel et moral presque ininterrompu" du long 19° siècle.

 Par exemple, la part de la production d'armement -secteur improductif- dans le pro­duit intérieur mondial augmente fortement en décadence (1,77% en 1908, 2,5% en 1913, 8,3% en 1981 ([7])) et donc plus fortement encore dans la production industrielle mon­diale car la part de cette dernière dans le produit intérieur mondial baisse au cours de la décadence.

 C'est ce double mouvement de recherche d'une rentabilité croissante afin de redresser le taux de profit, ainsi que la nécessité de trouver de nouveaux marchés où écouler sa production, qui est à la racine du phénomène de mondialisation apparu dès les années 80. Cette mondialisation ne résulte pas, comme veulent nous le faire croire les gauchistes et autres altermondialistes, de la domination du (méchant) capital financier improductif sur le (bon) capital industriel productif, capital financier qu'il faudrait abolir selon la variante présentée par les gauchistes (qui appellent indûment le Lénine de L'impérialisme stade suprême du capitalisme à la rescousse pour se faire), ou réguler et taxer (taxe Tobin) selon la variante altermondialiste ou sociale-démocrate de gauche, etc.

La place et l'évolution de l'Asie de l'Est dans l'histoire du développement capitaliste | Courant Communiste International





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