« A partir
des années 1960, on observe donc l'expansion extraodinaire d'un
nouveau marché : le perfectionnement du moi ». Eva Illouz
(Nos sociétés sont devenues des machines à émotion)
Macron
se sait perdu. On lui augmente légèrement les points dans les
sondages pour pouvoir tenir jusqu'à la fin du quinquennat et surtout,
perdu pour perdu, pouvoir continuer ses réformes
« révolutionnaires ». Car la bourgeoisie s'impatiente,
il y a encore de la casse sociale à faire ! Ce ne sont pas les
gilets jaunes hyper individualistes qui se mettent vraiment en travers des attaques contre
les chômeurs et les retraités, trop préoccupés par leur chiméRIC
qui est pourtant devenu totalement incrédible au niveau
institutionnel et avec le lâchage de leur pitre Chouard. Si j'ai
parlé au début d'échappée belle de la classe ouvrière, cela
concernait la frange majoritaire des prolétaires de la périphérie
obligés de se rendre au boulot en voiture ; la révolte n'était
pas méprisable comme NPA et CCI le prétendirent n'y voyant qu'une
« revendication du patronat routier, anti-écologique et
noyautée par l'extrême droite »1.
Il n'y a pas eu de grève générale « à construire »,
comme le chante encore le NPA car il n'y a eu aucune fusion ni
récupération possible par l'appareil CGT ; le lendemain de la "grève générale", subsumée lors de cette pauvre journée d'inaction
syndicale, fût morose pour les jeunes recrues trotskistes et gilets
jaunes anarchistes, quoique la CGT ait bien promis d'en organiser une
autre en mars. Cette JA syndicale avait pour but d'atténuer ou d'éviter une véritable jonction avec l'ensemble de la classe ouvrière, qui rejette les appareils d'encadrement social de l'Etat. Ce rôle repoussoir de l'appareil CGT ne fait pourtant que retarder une lutte généralisée contre le populisme macronien. Les assemblées gilets jaunes de Commercy et de Poitiers, malgré un démocratisme mécanique, ne représentent pas l'avenir d'un mouvement en impasse de par sa nature confuse et sans référence de classe. Ce n'est pas à partir du marais gilet jaune qu'une authentique lutte de classe pourra démarrer mais face aux attaques incessantes du pouvoir, et quelques gaffes, par l'action gréviste du prolétariat à condition qu'elle fasse la jonction et la généralisation avec la rue, terrain où le syndicalisme ne sera plus le maître.
Le
mouvement des gilets jaunes n'en a donc pas pour autant pris une
orientation « de classe prolétarienne ». Il persiste à
exister, et même à empoisonner le système politique français sans
que, depuis l'opposition une personnalité ou un groupuscule puisse émerger pour au
moins
relayer cette colère et pallier à l'incurie
du pouvoir. Il confirme par ses divisions et dérives qu'il n'a pas
d'avenir comme tel. Il s'affaiblit lentement non sous les coups de la
répression policière - à un niveau inégalé (violences perverses des flics visant les organes moteurs des humains, écoutes téléphoniques, dépouillement des manifestants avant manifestation, soutien total d'une justice cynique) - mais comme conséquence de sa propre incurie.
Le chiffrage des manifestations indique tout au plus des tendances
mais pas un renforcement du mouvement ; je n'ai pris en compte
que les statistiques policières.
acte II :
106.000
acte III :
136.000
Acte IV :
136.000
Acte V : 66.000
(fin dec)
Acte VI :
38.600
Acte VII :
12.000
Acte VIII :
50.000 (8 janv 2019)
Acte IX :
84.000
Acte XI :
69.000
Acte X : 84.000
Acte XII :
58.600 (manif des blessés)
Acte XIII :
51.400 (les GJ prétendent 110.000)
Comme
on peut le voir, donc toujours a minima avec les chiffres policiers,
même si on ne retrouve pas les nombres deux ou trois fois plus
élevés du mois de décembre, les derniers actes restent supérieurs
à ceux de début janvier, et même quatre fois supérieurs à l'acte
VII qui semblait annoncer un tassement définitif. Mais les manifs
renouvellées ne sont pas le seul thermomètre qui nous intéresse.
Il faut prendre en compte les discussions publiques, le grand nombre
de voitures qui circulent encore avec le gilet jaune sur le tableau
de bord, la moquerie généralisée des débats ad hoc du dictateur en cravate, une prégnance du sujet gilet jaune dans les médias, dont
ces derniers se passeraient volontiers, au total la pression « sociale »
demeure. Sur le web, la bagarre continue, plus pour dénoncer
l'incroyable répression et les menaces successives de l'Etat...
policier, que pour proposer une alternative crédible ou réfléchir
aux problèmes, de toute façon politiques, de la société autrement
qu'en termes de « pouvoir d'achat », thème repris
benoitement aussi par le gouvernement qui n'en est pas à une
contradiction près bien qu'on se fiche de son débat national rempli
de petits vieux et de jeunes étudiants triés sur le volet pour
faire des selfies niais avec Macron.
Avant
d'analyser l'incurie du mouvement, il faut noter la persistance du
gouvernement et de ses séides à chercher sans cesse le « facho »
sous le gilet jaune. Incapable de comprendre, ou plutôt toujours
sourd à la protestation contre la misère et le mépris qui reste le
soubassement de ce mouvement, l'Etat bourgeois tente de le
culpabiliser. Un peu partout, aidé par de micros sectes
ultra-gauches dont je n'ai pas besoin de citer le sigle, il le classe
délibérément dans la vague populiste qui « sévit » en
Europe en particulier. C'est donc un mouvement forcément
réactionnaire car foncièrement hostile au libéralisme
« révolutionnaire » d'un Macron. Dans cette dénonciation
du populisme Macron peut compter sur la gauche bourgeoise et en
particulier les résidus du PS et leur organe théorique l'OBS. On
compare et on confond populisme et fascisme. On leur trouve peu de
différences mais bien des ressemblances : culte de l'Etat, du
parti et des camarades (sic!), critiques des élites traditionnelles,
de la « ploutocratie », des banques « juives »,
et des « antinationaux ».
Tout
cela c'est de la blague. Les fascismes ont correspondu à une montée,
et même une remontée vers la guerre mondiale après que les
démocraties aient écrasé le prolétariat révolutionnaire. La
notion de populisme est un fourre-tout où chacun peut mettre ce
qu'il veut. Les plus ardents macroniens de l'OBS hurlent même qu'un
populisme de gauche est impossible ; au point d'en ignorer
l'existence de Mélenchon, de Lutte ouvrière et du PCF. Le populisme
est donc lui aussi un OVNI mais avec des explications psychologiques
très peu politiques. Prenons ce pauvre Pascal Ory qui, en une
formulation saisissante résume l'hypocrisie et l'arrogance ridicule
de l'intelligentsia de gauche : « Le
choix populaire mêle l'émotionnel de souffrances coalisées
(exploitation, domination, humiliation grand ressort du populisme) et
le rationnel du triple échec Lénine-Mao, Châvez ».
Les prolétaires
apprécieront en quoi leur conscience de classe est résumée à un
« émotionnel de souffrances » ; et même tous ces
petits artisans et entrepreneurs que le CCI rêve de faire interner
dans de futurs goulags parce qu'il n'y a qu'une seule classe purement
révolutionnaire et que les petits bourgeois sont à jeter à fond de
calle comme tous les grands bourgeois.
En soi, le
gouvernement ni droite ni gauche de Macron est un populisme, comme
celui de Viktor Orban, avec une caractéristique commune aux deux
dictateurs français et hongrois : UNE MEME
ATTAQUE CONTRE LE
DROIT DU TRAVAIL ! Voilà ce qu'est le populisme de
gouvernement !
La force par la joie |
L'idiot de l'OBS en
rajoute dans la fabrique de son univers mental étroit : « ...les
années trente s'étaient fabriquées une menace le bolchevisme,
aujourd'hui l'islamisme – une « réaction », le
fascisme, aujourd'hui le populisme ». Je
ne connais pas « les années trente » comme personnage,
par contre le bolchevisme était une menace réelle pour la classe
bourgeoise et le fascisme un coup de gourdin pour le prolétariat.
Mais peut-on faire équivaloir le populisme aujourd'hui au fascisme
d'hier. Mais bien sûr répond l'imbécile qui assure que le vrai
danger pour le capitalisme n'est pas la crise (sa) crise économique
mais la crise écologique. Les porte-paroles des bobos mettent
toujours les problèmes à l'envers2.
Sur France info une autre huile à bobos déclare tout net et sans
accepter d'être contredit : « Salvini c'est Mussolini ».
L'inscription par un provocateur policier ou un PN facho du terme
allemand « juden » sur la vitrine d'un magasin
appartenant à un commerçant juif, ne méritait que d'être effacée
immédiatement (Libé a l'honnêteté de dire qu'il est douteux que ce soit l'œuvre d'un GJ), surtout quand on voit l'utilisation massive qu'en fît
Castaner rejoint par toutes les pleureuses de la gauche caviar.
Encore une preuve du fascisme contenu dans le mouvement des gilets
jaunes, mouvement plutôt « populiste » ! Alors que c'est le populisme qui est au pouvoir!
LA
TRISTE TAMBOUILLE EN ARRIERE CUISINE DES « FIGURES »
Le mouvement des
gilets jaunes à l'heure actuelle est plus bordélique que populiste
ou ce qu'on voudra. Il est dans l'incapacité de sortir de l'ornière
en impasse de manifestations répétitives chaque samedi sans
objectif politique sérieux autre que « Macron démission »,
ce qui est sympa mais pas très mobilisateur...comme programme.
La grande
« famille » des gilets est désormais complètement
éclatée et son vide théorique et politique éclate au grand jour,
lassant de plus en plus de monde même si tous disent « on
comprend » mais pensent : « ça va dans le mur ».
Les « figures » font en réalité de plus en plus
« mauvaise figure », et cela même signe le déclin
irrémédiable du mouvement.
Ils se sont tous
plus ou moins tenus au refus de la délégation permanente vis à vis
des autorités de l'Etat, refusant pour les plus en vie les mains
tendues de plusieurs politiciens, mais ils sont tombés dans pire :
l'auto-désignation et un fonctionnement qui ne dois des comptes qu'à
telle famille de suiveurs sur facebook ou même de familles tout
court avec maman et tata.
ERIC
DROUET :
Il
a appris à s'entourer. "Il
a une garde rapprochée maintenant",
raconte Farouk Largo, qui fait justement partie de ce "premier
cercle". Ce "gilet jaune" du Val-d'Oise a
rencontré Eric Drouet le 17 novembre pour lui parler de la
révolution des casseroles en Islande, un "exemple
à suivre", selon
cet "autodidacte". "Depuis,
on est inséparables."
"Aujourd'hui,
c'est moi qui conseille Eric sur tout ce qui est économie,
finances, dette souveraine", continue-t-il,
expliquant que "chacun a
un rôle" défini au
sein de l'équipe d'une quinzaine de personnes qui entoure désormais
le camionneur. "Jérôme
[Rodrigues] sait très bien comment fonctionnent les manifestations,
d'autres sont chargés d'aller faire les télés". Il
cite notamment Laëtitia Dewalle ou l'avocat rouennais François
Boulo. Tous les mercredis soirs, la petite bande se réunit dans
un fast-food des Champs-Elysées. L'Obs a
pu assister à l'un de ces dîners où, entre deux burgers, on
discute stratégie de communication, déclaration de manifestations
en préfecture ou moyens à mettre en place pour venir en
aide aux blessés. Dans ce but, Eric Drouet a lancé une
cagnotte,
début janvier, qui a passé la barre des 140 000 euros.
Mais
cette initiative ne fait pas consensus chez tous les
"gilets jaunes". "C'est
un peu se prendre pour Dieu, de créer une cagnotte pour tous les
blessés. Quand on donne de l'argent, c'est pour une personne,
une histoire, pas pour Eric Drouet. Comment va être réparti cet
argent ? Qui va arbitrer ?",
fustige un habitué des manifestations, qui préfère rester anonyme,
craignant "d'en
prendre plein la gueule par ses sbires".
De
l'"image",
Eric
Drouet en a fait le 2 janvier. A la place d'un de ces "dîners
du mercredi", le Seine-et-Marnais donne un rendez-vous à
sa communauté devant le McDo des Champs-Elysées. "Ce
soir, on va pas faire une grosse action, on veut choquer l'opinion
publique",
explique-t-il sur Facebook, invitant chacun à se rendre sur place
"sans
gilet jaune".
Une centaine de personnes répondent à l'appel, mais Eric
Drouet n'est pas au point de rendez-vous. Il est en fait un peu plus
loin, sur la place de la Concorde, pour allumer des bougies en
hommage aux morts lors des manifestations. La bande du McDo le
rejoint. Les CRS aussi. Ils tentent d'arrêter Eric Drouet, mais la
foule fait barrage et commence à chanter La
Marseillaise.
Matraques à la main, les policiers finissent par charger et
interpellent le routier manu militari. La scène est forte. La vidéo,
elle, fait une nouvelle fois le tour des médias. Accusé
d'avoir organisé une manifestation non déclarée, Eric
Drouet comparaîtra devant le tribunal correctionnel de
Paris le 15 février. Sa famille est en émoi, il peut écoper de 3 à
sept ans de taule ; mais le montage juridico-policier est aussi
ridicule que celui réservé à Julien Coupat (arrêté d'ailleurs
arbitrairement parce qu'il avait un gilet jaune dans sa voiture et
une bombe à peinture) ; malgré son comportement individualiste
et ses chevilles enflées par sa notoriété, le cas Drouet ne
devrait pas être traité à la légère par le gouvernement sauf à
provoquer de vraies violences. La juridiction aura tout de même du
mal à prouver que Drouet a voulu renverser l'Etat quand il a gueulé
que cela allait barder parce que son ami Jérôme a été éborgné
par un flic.
MAXIME
NICOLLE dit Fly Rider :
Avec
sa casquette à l'envers, sa bonne bouille et le fait qu'il cause
facilement en public, Maxime a quand même tout de Till l'espiègle.
Il court la province tout ne tenant conférence quotidiennement via
son téléphone portable avec caméra intégrée (comme Drouet) sur
ce qui lui passe par la tête. La presse bourgeoise a accordé beaucoup trop d'importance à ses commentaires de comptoir sur les complots, comme si parler de complot était un péché. Bien sûr que Nicolle n'a aucune grille d'analyse politique cohérente, mais qu'on nous démontre que l'attentat de Strasbourg n'était pas un complot du terrorisme islamique, ou, par exemple que faisait la policier en civil, pétard en poche, qui cassait les vitrines place de l'Opéra en 1979? Derrière l'idée simpliste du complot organisé par un gouvernement machiavélique, qui est aussi une prise de conscience du machiavélisme populiste au pouvoir, il y a aussi la compréhension de l'utilisation idéologique par le gouvernement des attentats pour jouer à la blanche colombe et défendre les exactions de ses flics et de super Benalla; mais tout cela dépasse l'intelligence politique faible de Nicolle. Fly motard sait faire parler encore de lui, alors qu'il ne représente que le vide politique sidéral de ses potes motards, en se pointant
à la frontière italienne pour y rejoindre des gilets jaunes
italiens. Internationalisme ? Pas du tout, l'olibrius se veut
apolitique tout en s'accrochant encore au stupide RIC. Il joue du vedettariat pour son ego mais est incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Il a protesté
contre les gilets qui ont été serrer la louche au ministre italien
5 étoiles. Il fonctionne lui aussi avec sa famille d'internautes, et
avec la gentille Priscilla toujours aussi discrète qu'elle est conformiste
vis à vis des institutions.
JEROME
RODRIGUES :
Cet
ancien cadre commercial à la parole radicale mais totalement mou
politiquement a connu un regain de popularité suite à son œil
crevé par un tir de flic. Il a été visé » sciemment une
première fois physiquement – le flic de base ne tire que sur ordre
d'un supérieur – et une deuxième fois personnellement par les
services de l'Etat pour nuire à sa réputation (Acte XI samedi 26
janvier). Le flingage du passé de Rodrigues correspondait à la peur
du pouvoir que la blessure handicapante à vie d'une « figure »
connue relance le mouvement ; nul n'en était besoin, l'incurie
du mouvement suffit à en rabougrir la portée.
"Désolé
de décevoir autant de gens." Jérôme
Rodrigues,
un des visages les plus connus des gilets
jaunes,
devenu martyr de la contestation après une blessure à l'œil lors
de l'Acte
XI
a annoncé, sur sa page Facebook ce mercredi 6 février, qu'il
prenait du recul sur le mouvement, avant de finalement revenir sur
ses propos. Dans un premier temps, le Franco-Portugais regrettait un
flot de reproches trop lourds à encaisser pour quelqu'un qui, avec
Éric
Drouet
et quelques autres, tente tant bien que mal d'organiser une fronde
aussi spontanée qu'hétéroclite, en déniant être un parti tout en en étant un "familial".
"Je
stop tout projet et autres relais d'actions pour éviter les
mécontents! (sic)", annonçait-il, ajoutant à son message une
capture d'écran de son smartphone sur laquelle figure une multitude
de notifications d'applications différentes. A la suite de cette
publication de l'OBS, Rodrigues démentit tout retrait, dénonçant
une « fake news » (mais il avait effacé son message
explicite). Rodrigues est très opportuniste, il a soif de
reconnaissance – il est même devenu une vedette au Portugal – et
a été
approché par la CGT, comme il ne s'en vante pas. Comme Éric
Drouet, il était partisan d'un rapprochement
avec les syndicats. Cette proposition de convergence ne
passe pas auprès d'une partie des gilets jaunes. "Si le
mouvement des GJ ne continue pas avec son idée de départ: pas de
partis, pas de syndicat..... Alors il est mort! Je ne mélangerai pas
mon GJ avec le drapeau maoïste, ou celui de la CGT!", s'indigne
un internaute sur la page "La
France En Colère", avant que son message ne
disparaisse rapidement.
La démagogie familiale des clans GJ |
Un
article du Parisien
(fourni par qui à votre avis?) sur
le passé du Franco-Portugais publié le 31 janvier a par exemple pu
semer le trouble chez une partie des gilets jaunes.
Selon
les informateurs (sic) du quotidien, Jérôme Rodrigues "a deux
infractions inscrites au Traitement d'antécédents judiciaires: un
transport de stupéfiants en 2013 à Livry Gargan et un vol simple en
2016 à Pierrelaye." Et même s'il précise que ça "ne
veut pas dire qu'il a été forcément condamné", Le
Parisien
explique que le militant a été licencié de son dernier emploi, le
18 juin 2016, pour une faute grave.L'article a un peu infusé sur les
pages Facebook du mouvement et suscité les interrogations d'une
partie des citoyens en colère3.
Visiblement lassé de cette mise en avant, Jérôme Rodrigues a donc
décidé de prendre du recul, à l'image de Yannick Krommenacker un
autre visage connu de la mobilisation favorable à une petite
ouverture du mouvement vers l'extérieur. Deux défections de trop
pour les admirateurs du collectif de Drouet "la France en
colère!!!" qui clament leur colère à l'encontre de leurs
compagnons qui critiquent "derrière leur écran."
LES
AUTRES ECLOPES tentés par le politiquement correct :
Parmi
eux, nombreux sont ceux qui ont dû se mettre en retrait face à la
colère et à l'indignation d'une frange du mouvement. Jacline
Mouraud ou Ingrid Levavasseur subissent
par exemple les foudres de la majorité des gilets jaunes
qui s'opposent à leur volonté d'entrer dans le jeu politique, quand
Benjamin Cauchy a rapidement été rattrapé par son appartenance au
parti "Debout La France" de Nicolas Dupont-Aignan.
Des
"gilets
jaunes
citoyens", dont la liste aux élections européennes est emmenée
par Thierry Paul Valette, ont demandé vendredi 8 février une
rencontre avec l'ancien président des Etats-Unis Barack
Obama,
selon un communiqué.
"Votre
regard éclairé d'ancien président des États-Unis sur la situation
du monde actuel et sur les questions européennes est essentiel",
écrivent ces "gilets jaunes" dans un courrier adressé
à Barack Obama, par l'intermédiaire de sa fondation. Ils
estiment que leur demande est certes "ambitieuse"
mais qu'elle "répond
à des enjeux importants et comme vous le disiez vous-même 'Yes we
can...'".
Leur
liste, baptisée "Rassemblement des Gilets jaunes citoyens",
compte pour l'instant dix noms, sur les 79 requis pour participer au
scrutin, avec à sa tête Thierry Paul Valette, 42 ans, qui se
présente comme un "acteur
social"
du Calvados. Le chanteur Francis Lalanne soutient l'iniative.
Cette
demande survient deux jours après une rencontre à l'origine d'une
crise entre la France et l'Italie entre Luigi Di Maio, responsable
italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles et un délégué des
"gilets jaunes" ainsi que des candidats aux européennes à
Montargis (Loiret)4.
Elle
est inconsciente du défi dans lequel elle s’engage »,
déplore
l’une des figures du mouvement, Hayk Shahinyan, qui, après avoir
contribué à l’émergence de la liste « RIC », a pris
ses distances. « Ses
dernières interventions dans les médias ont montré qu’elle
n’était pas prête »,
ajoute cet entrepreneur passé au Mouvement des jeunes socialistes,
qui met en garde contre la « naïveté »
de
l’aide-soignante.
Un
des auto-désignés GJ, proche de l'extrême droite, Christophe
Chalençon a été serrer la louche au ministre italien
« envahisseur » qui a tant choqué le président français
pour son ingérence. "Cette
rencontre a apporté du crédit et nous a permis de prendre une
dimension internationale. Di Maio a fait l’effort de venir nous
voir, contrairement à nos ministres et à notre Premier ministre. Je
pense qu’ils vont mal dormir ce soir, Macron aussi",
a-t-il expliqué au Parisien.
On voit mal poindre une vraie liste gilets jaunes, ou alors elle sera vite démystifiée par les origines de la cagnotte ….électorale.
Le boxeur Dettinger, qui n'a tué personne et certainement moins blessé un policier que tant de black blocs cagoulés, tente lui aussi (sur conseil d'avocat pipole…) de se défendre en portant plainte contre Macron soi-même pour racisme (?) parce que Jupiter a dénié ses qualités de gitan… Comme pour Drouet, l'Etat devrait se méfier d'avaliser une lourde condamnation, sauf à vouloir encourager plusieurs formes de terrorisme qui globaliseront yeux crevés, membres estropiés et souvenir des morts indirects, pour perpétrer des attentats contre des personnes officielles; si la crise dure en s'aggravant, il est sûr que l'Etat cherchera à durcir sa répression pour favoriser l'apparition d'un terrorisme qui lui sera plus utile qu'une apparition du prolétariat avec toutes ses composantes unies dans une lutte frontale contre l'Etat oppresseur et producteur de misère.
On voit mal poindre une vraie liste gilets jaunes, ou alors elle sera vite démystifiée par les origines de la cagnotte ….électorale.
Le boxeur Dettinger, qui n'a tué personne et certainement moins blessé un policier que tant de black blocs cagoulés, tente lui aussi (sur conseil d'avocat pipole…) de se défendre en portant plainte contre Macron soi-même pour racisme (?) parce que Jupiter a dénié ses qualités de gitan… Comme pour Drouet, l'Etat devrait se méfier d'avaliser une lourde condamnation, sauf à vouloir encourager plusieurs formes de terrorisme qui globaliseront yeux crevés, membres estropiés et souvenir des morts indirects, pour perpétrer des attentats contre des personnes officielles; si la crise dure en s'aggravant, il est sûr que l'Etat cherchera à durcir sa répression pour favoriser l'apparition d'un terrorisme qui lui sera plus utile qu'une apparition du prolétariat avec toutes ses composantes unies dans une lutte frontale contre l'Etat oppresseur et producteur de misère.
LE
THEORICIEN DU RIC coulé
Etienne
Chouard : « La dernière fois, j'ai voté Mélenchon
[à la présidentielle, NDLR]. Ce coup-ci, je voterai Asselineau. Ce
sont mes deux préférés », a déclaré cet enseignant en
économie à Marseille,
qui a fait polémique pour son intérêt pour l'essayiste d'extrême
droite Alain
Soral.
Étienne Chouard s'exprimait lors d'un débat avec l'ancien candidat
à la présidentielle François Asselineau, sur la chaîne du parti,
diffusé vendredi soir. Personnage controversé, il est devenu
en quelque temps une des figures des Gilets jaunes. Ses conférences
ont été suivies par de nombreux participants depuis que son nom est
régulièrement cité dans les manifestations.
Défenseur,
comme l'UPR, d'un référendum d'initiative citoyenne, et soutien des
Gilets jaunes, il a expliqué qu'il déplorait qu'à LFI il ne soit
« plus question de sortir de l'Union européenne », ce
que prône l'UPR (Frexit). Le député LFI François
Ruffin
avait rendu en décembre hommage à Étienne Chouard, suscitant la
controverse dans son camp. « Je ne pense pas qu'il faille
s'abstenir », a ajouté Étienne Chouard, même si « on
ne s'émancipera pas par l'élection ».
Un
saltimbanque en moins. Et qui confirme que les élections
bourgeoises, c'est...chacun pour soi !
L'OBSESSION
FASCISTE DES TENORS DE LA GAUCHE BOURGEOISE
Depuis deux actes on attache une importance considérables à des bagarres entre extrêmes pour récupérer quoi? Un mouvement toujours sans tête et sans objectif clairement anticapitaliste. Cela sert à alimenter la menace fasciste fictive qui ne vient surtout plus du RN, la mère Le Pen a fait systématiquement cause commune avec les autres partis pour soutenir la confrérie policière où elle compte une majorité d'électeurs. Macron
peut compter sur l'OBS et Libé pour relayer sa crainte de la venue
du « fascisme » dont il est le plus sublime rempart. Cet
acte 13 portera-t-il malheur ? La gauche bcbg fût choquée de
l'attaque au parlement, que même les soixantehuitards n'avaient pas
osé (car ce n'étaient point des fascistes eux!), stupeur de l'OBS :
« Puis,
ce samedi, les gilets jaunes ont décidé d’aller manifester -sans
autorisation- devant les palissades du Palais Bourbon, certains
cherchant à les abattre. Un choix contraire à la tradition
républicaine ancrée depuis le 6 février 1934, lorsque les
ligues d’extrême droite avaient tenté de forcer les barrages du
pont de la Concorde pour entrer dans le temple de "la
Gueuse ».
L'anti-parlementarisme
est forcément issu de la cuisse fasciste puisqu'on vou le dit :
« Nourri
par la droite contre-révolutionnaire, l’antiparlementarisme est
une maladie héritée de la IIIe république. On pensait s’en être
à peu près débarrassé, mais visiblement, elle est restée
latente, attendant son heure pour resurgir. Elle le fait aujourd’hui
sous une forme qui n’a rien de rassurant. Même si les parallèles
historiques sont toujours hasardeux, le
choix de manifester devant le Palais Bourbon,
puis de chercher à rejoindre le palais du Luxembourg (Sénat) n’est
pas innocent. Il s’agit de marquer une défiance frontale envers
les institutions de la démocratie représentative. Dans le même
esprit, le référendum d’initiative populaire n’est pas conçu
comme un complément utile à celle-ci mais comme un outil de
défiance vis-à-vis des élus : il doit servir soit à les révoquer,
soit à les court-circuiter. Comme c’était le cas sous la IIIe
république, cet antiparlementarisme ne vise pas à critiquer
les éventuelles erreurs ou dérives des parlementaires et leur
coupure avec la France invisible (la "France réelle",
disait Maurras). Il se donne pour but d'abattre toute intermédiation
entre les citoyens et le pouvoir. (…) Les militants d’extrême
droite, qui se sont greffés dans les manifestations parisiennes,
sont dans leur élément : ils poursuivent, eux, la lignée du
boulangisme ("Tous
vont décamper"),
des ligues factieuses ("A bas les voleurs !") et du
poujadisme ("Sortez les sortants") ; et le fait que leurs
idées soient sous-représentées au Parlement ne peut qu’accroître
leur colère contre ce dernier. Mais ils sont minoritaires dans les
cortèges jaunes : ce qui est plus troublant, c’est que leur
antiparlementarisme soit désormais partagé par tous les autres
manifestants, moins politisés jusque là ».
Ce
qui est plus troublant encore c'est que ces plumitifs de la gauche
bourgeoise oublient que bien avant les maurrassiens le courant
anarchiste avait combattu le parelementarisme, puis plus tard les
principales fractions marxistes révolutionnaires qui allaient
constituer la III ème Internationale ! (et voir ci-dessous
l'extrait des mémoires du préfet Andrieux).
ELEMENTS
POUR COMPRENDRE LA CRISE DE LA BOURGEOISIE FRANCAISE
Le
Premier ministre recevra mercredi les partenaires sociaux pour faire
le point sur le grand débat. Outre
les revendications sociales, certains entendaient défendre "la
liberté de manifester". Hasard du
calendrier, mardi a été
votée la loi "anticasseurs", donnant la possibilité aux
préfets de prononcer des interdictions de manifester, un dispositif
vivement critiqué par les syndicats. Le
paradoxe, c’est que le Parlement n’a jamais eu aussi peu de
pouvoir qu’aujourd’hui. L’élection de l’Assemblée,
organisée dans la foulée du scrutin présidentielle, n’est
que la confirmation de ce dernier.
Et la majorité est aujourd’hui composée de serviteurs loyaux et
disciplinés du Président. Les manifestants de "l’acte XIII"
s’en prennent donc à un lieu vide. Mais c’est peut-être cela
aussi qui attise la colère antiparlementaire contemporaine :
le pouvoir déçoit, parce qu’il n’est pas là ou il est censé
être.
Or
que fait le pouvoir pour corriger ce sentiment ? Pour sortir de
l’ornière, Emmanuel Macron songe à diverses réformes
institutionnelles, parmi lesquelles la diminution du nombre de
parlementaires. Et il s’est récemment targué, devant quelques
journalistes, d’être en phase avec les Gilets jaunes sur ce point.
En réalité, c’est l’inverse qu’il faudrait faire : maintenir
le nombre de députés et sénateurs (qui sont, avec les maires, les
représentants les plus proches du terrain et des citoyens), mais
restaurer leurs pouvoirs, que peu à peu l’Elysée a siphonnés, au
détriment de la délibération collective et donc de la démocratie.
Européennes
: la bande à Juppé pose deux conditions pour se rallier à Macron (cf. Marianne)
Alain
Juppé, Jean-Pierre Raffarin et leurs amis s’apprêtent à soutenir
Emmanuel Macron aux élections européennes du 26 mai. Mais ils
négocient sec pour caser leurs proches sur la liste LREM et
réclament que le président s'allie avec le Parti populaire
européen, celui de Laurent Wauquiez... et de Viktor Orban. Il a beau
abhorrer l’ancien monde, Emmanuel Macron raffole des petites
combines à l’ancienne. Le président de la République cherche
à constituer autour de lui
un bloc suffisamment solide pour les élections
européennes
du 26 mai. Il pêche donc au centre-gauche, en discutant avec le
commissaire européen Pierre Moscovici, ex-ministre socialiste. Mais
sa préoccupation est surtout de s’arrimer le centre-droit, en
négociant avec Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. Pas vraiment
des figures du renouveau politique, ce qui n’empêche pas Macron de
leur faire une cour assidue : au moins deux rencontres ont déjà eu
lieu à l’Elysée avec des ténors de la majorité pour faire
avancer les discussions, un dîner le 20 novembre. Où
en sont ces savants marchandages ? «
Le chemin est fait à 75%. On est d’accord avec le projet européen
de Macron,
confie l’un des comploteurs. Maintenant,
il faut que la liste et la stratégie soient compatibles. »
En clair, Juppé et ses amis posent deux conditions à leur
ralliement. Ils veulent que la liste macroniste comprenne
suffisamment de protégés juppéistes : l’ancien bras droit du
maire de Bordeaux, Gilles Boyer, aujourd’hui conseiller d’Edouard
Philippe à Matignon, fait partie des prétendants. Mais ces
grognards réclament fromage et dessert, puisqu'ils exigent aussi que
Macron s’allie après le scrutin avec le Parti populaire européen
(PPE), aujourd’hui majoritaire au Parlement européen. Or, le PPE
rassemble aujourd’hui les partis de droite européens, dont Les
Républicains de Laurent Wauquiez, la CDU d’Angela Merkel... et le
Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban. De quoi faire
s’étrangler dans les rangs de La République en marche, où tout
le monde ne voit pas d’un bon œil cette drague appuyée sur la
droite. D’autant que ces négociations compliquent un peu plus le
choix de la tête de liste, qui devra donc « en même temps »
plaire à la base macronolâtre tout en ratissant sur les bords. Pour
l’instant, les noms qui circulent chez LREM sont tous marqués à
gauche... à l’exception de la ministre des Affaires européennes,
Nathalie Loiseau. Détail non anodin : diplomate de carrière,
Loiseau a été conseillère au cabinet de Juppé, ministre des
Affaires étrangères, entre 1993 et 1995. Ce qui ne veut pas dire
que son profil enthousiasme les amis du maire de Bordeaux. «
Mettre quelqu’un d’inconnu en tête de liste, ce n’est pas
forcément la meilleure stratégie »,
grimace un élu temporaire
mémoires
de Louis Andrieux (extrait)
« On
sait que les auteurs des crimes politiques, quand ils restent
inconnus, sont toujours des agents provicateurs, et que c'est
toujours la police qui a commencé. Les publicistes « d'avant-garde »
ont cru trouver la justification de leur thèse favorite dans le
récit suivant que je n'hésite pas à reproduire pour que le lecteur
de bonne foi ne confonde pas, avec un nid de frelons, une souricière
établie dans l'intérêt de la sécurité publique.
Les
socialistes révolutionnaires et les anarchistes ne se bornaient plus
à des déclarations dans les réunions publiques. La dynamite des
nihilistes les empêchait de dormir ; ils se proposaiet de faire
entendre la grande voix des explosions.
IL
était question de faire sauter le Palais-Bourbon ; Gambetta en
avait été avisé, et quelques précautions avaient été prises.
Les attentats commis en Russie ne nous permettaient pas de dédaigner
comme invraisemblables les renseignements de police qui nous
dénonçaient ce complot.
Mais
en même temps qu'ils se proposaient d'étonner le monde par la
destruction de mes honorables collègues, les anarchistes voulaient
avoir un journal pour propager la bonne parole.
Si
j'ai combattu leurs projets de « propagande par le fait »,
j'ai du moins favorisé la divulgation de leurs doctrines par la voie
de la presse, et je n'ai pas de raisons pour me soustraire à leur
reconnaissance.
Les
compagnons cherchaient un bailleur de fonds ; mais l'infâme
capital ne mettait aucun empressement à répondre à leur appel. Je
poussai par les épaules l'infâme capital, et je parvins à lui
persuader qu'il était de son intérêt de favoriser la publication
d'un journal anarchiste. On ne supprime pas les docrines en les
empêchant de se produire, et celles dont il s'agit ne gagnent pas à
être connues. Donner un journal aux anarchistes, c'était placer un
téléphone entre la salle des conspirations et le cabinet du préfet
de police. On n'a pas de secrets pour un bailleur de fonds, et
j'allais connaître, jour par jour, les plus mystérieux desseins. Le
Palais-Bourbon serait sauvé ; les représentants du peuple
pouvaient délibérer en paix. Ne croyez pas, d'ailleurs, que
j'offris brutalemet les encouragements du préfet de police.
J'envoyai un bourgeois, bien vêtu, trouver un des plus actifs et des
plus intelligenst d'entre eux. Mon agent expliqua qu'ayant acquis
quelque fortune dans le commerce de la droguerie, il désirait
consacrer une partie de ses revenus à favoriser la propagande
anarchiste.
Ce
bourgeois qui voulait être mangé n'inspira aucune suspicion aux
compagnons. Par ses mains, je déposai un cautionnement dans les
caisses de l'Etat, et le journal La Révolition sociale fît son
apparition. C'était un journal hebdomadaire, ma générosité
n'allant pas jusqu'à faire les frais d'un journal quotidien. Mlle
Louise Michel était l'étoile de ma rédaction. Je n'ai pas besoin
de dire que « la grande citoyenne » était inconsciente
du rôle que je lui faisais jouer, et je n'avoue pas sans quelque
confusion le piège que j'avais tendu à l'innocence de quelques
compagnons des deux sexes.
Tous
les jours, autour d'une table de rédaction, se réunissaient les
représentants les plus autorisés du parti de l'action ; on
dépouillait en commun la correspondance internationale ; on
délibérait sur les mesures à prendre pour en finir avec
« l'exploitation de l'homme par l'homme » : on se
communiquait les recttes que la science met au service de la
révolution. J'étais toujours représenté dans les conseils, et je
donnais au besoin mon avis, qui plus d'une fois remplit l'office de
paratonnerre. »5
notes
1cf.
L'article : Les tentatives de récupération ratées du NPA et
de FO.
2Le
titre de l'article dans l'OBS consacré à ce zigoto s'intitule :
« Le populisme de gauche n'existe pas », ce qui n'est
nullement démontré, mais confirme qu'il faut même au forceps
faire entrer le fascisme dans le populisme. Le CCI a d'ailleurs la
même analyse approximative de ce phénomène, qui est pourtant
spécifique à notre époque, et manifeste plus un repli frileux
qu'une politique dictatoriale.
3Jérôme
Rodrigues a 2 infractions inscrites au Traitement d'antécédents
judiciaires (TAJ) :
un transport de stupéfiants en 2013 à Livry Gargan un vol simple en 2016 à Pierrelaye.
Il a enfin été licencié en 2016 pour faute grave (vol et escroquerie en flagrant délit)
pas tres clean le grand moralisateur jaune. Mais il n'a pas tué père et mère, et on peut s'interroger sur de la diligence policière à revisiter son passé après lui avoir crevé un œil.
un transport de stupéfiants en 2013 à Livry Gargan un vol simple en 2016 à Pierrelaye.
Il a enfin été licencié en 2016 pour faute grave (vol et escroquerie en flagrant délit)
pas tres clean le grand moralisateur jaune. Mais il n'a pas tué père et mère, et on peut s'interroger sur de la diligence policière à revisiter son passé après lui avoir crevé un œil.
4
Début
janvier, Luigi di Maio avait tenté de rencontrer Eric Drouet qui
avait finalement décliné l'invitation. "Nous
refuserons toute aide politique, peu importe d’où elle vient!
Nous refusons donc votre aide. Nous avons commencé seuls nous
finirons seuls",
avait-il précisé.
5A
travers la République : mémoires / Louis Andrieux
Andrieux, Louis (1840-1931).
-
http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/des-dizaines-de-gilets-jaunes-mis-sur-ecoute-telephonique-par-les-renseignements
-
Personnels et services de surveillance de la préfecture de police :
de la constitution des dossiers de surveillance à la mise en forme
du politique (1870-1900)
- le père D'Aragon
le préfet Louis Andrieux
https://www.lhistoire.fr/les-provocations-du-préfet-andrieux
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