"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 25 septembre 2025

La féminisation des syndicats, nouvelle entourloupe de la gauche bourgeoise et de ses bâtards gauchistes et féministes




C'est vrai que j'en ai un peu marre de voir sortir du ministère du travail un quarteron de petites bourgeoises bien sapées, qui se proclament avant tout féministes tout en s'affichant avec le sigle de leurs syndicats « pour la défense des travailleurs ». Toutes les caméras étaient tournées vers ces élégantes cheffes syndicalistes après une inutile discussion avec le nouveau premier ministre. Tout était pour la façade : Lecornu c'est bonnet blanc et blanc bonnet : « nous continuerons la lutte jusqu'à la victoire, tout le monde sera rasé gratis, toutes les retraites seront raccourcies, on fera payer les riches, les français verront leur niveau de vie sauvé, etc. » Et vous allez voir ce que vous allez voir le 2 octobre prochain.

Nombreux sont probablement celles et ceux (qui ont encore un cerveau) qui regardent défiler avec circonspection l'audacieuse promotion de cadres féminines au sommet des mafias syndicales depuis quelques récentes années. Une vraie révolution face à une lutte de classe classiquement « mâle » ?

La question de la place de la femme dans le mouvement ouvrier n'a pas attendu nos stupides wokistes féministes. A chaque époque prévalait des conditionnements de pensée et des modes de vie plus ou moins marqués par une religion dominante, on ne peut juger du passé avec nos critères d'aujourd'hui. Les fables historiques rétroactives inventées par les idéologues féministes et leurs mecs « déconstruits » sont fausses et méprisables. Initialement le féminisme jusqu'à aujourd'hui est une idéologie bourgeoise crapuleuse. Tant pis si je les choque, c'est la révolution industrielle et la guerre de 1914 qui ont émancipé les femmes plus que toute morale sentimentale ou gesticulations de suffragettes, les jetant hors du foyer, prolétarisant leur immense majorité Ajoutons que même aux époques où elles étaient enfermées au foyer (ce que la bourgeoise wokiste dénonce comme du machisme intégral du roi au manant) elle se vivaient plus comme ouvrières que femmes, solidaires de leurs maris dans les dures périodes de grève. L'ennemi n'était pas l'homme en général mais le système d'exploitation. Je ne vais pas revenir sur le sujet en général, puisque j'ai totalement démonté le féminisme bourgeois ou non en décembre 2022, 1

CAPITALISME PATRIARCAL OU CAPITALISME FEMINISTE, ANTIRACISTE ET ECOLOGISTE ?

Le wokisme est un révisionnisme intégral de tout ce qui fait sens pour la lutte de classe bicentenaire. Venir nous parler de « capitalisme patriarcal » comme les idiots de rev permanente, c'est minable plus que comique. Le wokisme n'est que le produit de l'idéologie américaine qui croit dominer éternellement le monde. Toutes les récriminations et actions dénonciatrices de « notre passé colonialiste », reprises et amplifiées par les troupeaux gauchistes, Médiapart et tant d'influenceurs aux revenus louches, ont au moins le mérite de faire oublier que ce qui est plus grave ce sont les colonisateurs d'aujourd'hui de Trump à son ami Netanyahou. Il s'agit de faire dépendre l'histoire du monde et de son futur d'une morale de Témoins de Jéhovah et de secte Moon visant à détruire toute pensée cohérente contre l'ordre dominant. Le féminisme est aussi et surtout une idéologie américaine, comme wikipédia s'en vante, le rapporte, l'exagère et en maquille la réelle influence au plan social.

Et si ce n'était qu'un complot machiste vu que c'est surtout une ultra-minorité de femmes qui occupent de hauts postes ? Comme en politique ces exemples de probité et d'émancipation que sont les Hidalgo, Pécresse, Dati, Salamé et cie si représentatives du quotidien de millions de femmes qui ont le temps de se pomponner et de s'acheter de luxueuses villas.

Il suffit de lire les toutologues de France 24 pour y sentir LEUR vérité : Féminisation des syndicats : une progression au sommet qui reflète une pression par le bas.

Tiens les travailleurs/ses et syndicalistes du rang remiseraient-ils les Conseils ouvriers révolutionnaires éligibles et révocables au rang d'objets poussiéreux ? Ces gens d'en bas seraient-ils devenus subitement les électeurs des diverses strates hiérarchiques des appareils syndicrates ? Comme semble le croire le plumitif toutologue.L  'Allemagne n'a-t-elle pas montré l'exemple ?

« Christiane Benner devra représenter 2,14 millions d'adhérents qui font d'IG Metall le plus gros syndicat d'Europe, couvrant des secteurs essentiels de la première économie européenne comme l'automobile, les machines-outils ou l'électronique. Arrivée en 1988 au sein d’IG Metall, elle a gravi tous les échelons de la hiérarchie syndicale, de déléguée en entreprise jusqu'à la vice-présidence, poste qu'elle occupait depuis huit ans. De l’autre côté du Rhin et de la Manche, d’autres femmes ont aussi été récemment élues à la tête de syndicats : les Françaises Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT) en 2023, et les Britanniques Sharon Graham (Unite) et Christina McAnea (Unison) en 2021. Une tendance due à plusieurs facteurs selon les expertes interrogées par France 24.  

Une tendance “inévitable” 

« D'une part, les politiques d'égalité et de mixité mises en place depuis longtemps ont commencé à porter leurs fruits”, analyse Cécile Guillaume, sociologue spécialiste de la place des femmes dans le syndicalisme. “D'autre part, la féminisation des adhérents a créé un contexte favorable à la nomination des femmes. Il était inévitable que les femmes accèdent aux plus hautes fonctions, car elles sont déjà présentes en nombre dans les instances intermédiaires. Il y a à la fois une pression pour féminiser par le bas et des politiques pour féminiser par le haut.” 

L’élection de Christiane Benner confirme ainsi la féminisation des organisations syndicales en Allemagne, où la cogestion avec les syndicats est la règle dans de nombreuses grandes entreprises. En avril 2021, l’Italo-Allemande Daniela Cavallo a pris la direction du puissant organe représentatif des salariés de Volkswagen, le Betriebsrat, tandis qu’un an plus tard, la Confédération allemande des syndicats (DGB) a élu Yasmin Fahimi à la présidence. 

Depuis quelques décennies, leurs voisins français prennent des mesures pour améliorer la représentation des femmes. “C'est une lame de fond qui prend sa source depuis les années 1990, où on a eu progressivement de plus en plus de femmes syndiquées et de plus en plus de femmes qui ont accédé à des responsabilités syndicales”, explique Rachel Silvera, économiste et maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre. 

POURQUOI UN TEL « PROGRES » féministricule ?


Mais pour « Casser l'image du “moustachu comme leader syndical” » :

« La CFDT a été pionnière en instaurant des quotas dès 1982 et en élisant la première femme à la tête d’une grande organisation syndicale en France, Nicole Notat, entre 1992 et 2002. Ses instances nationales sont désormais strictement paritaires. La CGT, de son côté, a introduit la parité au sein de sa direction confédérale en 1999, et a adopté une charte pour l'égalité femmes-hommes en 2007. Solidaires, l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) et FO (Force ouvrière) ont également mis en place des pratiques paritaires. 

Il a fallu attendre le mois de mars dernier pour que Sophie Binet devienne la première femme élue à la tête de la CGT, syndicat historiquement masculin où les femmes sont sous-représentées. Du fait du poids des “bastions masculins de l’industrie” (métallurgie, cheminots, chimie), explique Rachel Silvera, elles ne constituent que 39 % des effectifs syndiqués“En mettant Sophie Binet au poste de secrétaire générale, la CGT casse l'image du 'moustachu comme leader syndical' et rend le syndicat plus attractif pour les femmes ».

Mais cela prouve-t-il que les femmes n'aiment plus les hommes moustachus, voire méprisant le genre petit Martinez écarté sans crier gare et rendu invisible par les médias...féminisés.

« Les militants ont parfois l'impression que les syndicats choisissent une femme simplement pour respecter une obligation de quotas, sans tenir compte de ses compétences et de son expérience”, relève Sylvie Contrepois, sociologue du travail, spécialiste des transformations du syndicalisme de salariés en France, rappelant que la légitimité de Christiane Benner ou de Sophie Binet ne peut pas être remise en cause (ah bon et en vertu de quelle élection?).  

« Les militants ont parfois l'impression que les syndicats choisissent une femme simplement pour respecter une obligation de quotas, sans tenir compte de ses compétences et de son expérience”, relève Sylvie Contrepois, sociologue du travail, spécialiste des transformations du syndicalisme de salariés en France, rappelant que la légitimité de Christiane Benner ou de Sophie Binet ne peut pas être remise en cause ».  

Les militants de base... la hiérarchie syndicale, féminine ou masculine, elle s'en fout comme moi je m'en fiche aussi, ce sont des moutons qui acceptent un mode de désignation qui ne dépend pas d'eux. Les syndicrates se cooptent et se promeuvent entre eux. C'est pourquoi ils vivent dans la terreur d'un contrôle direct par les salariés des élus de l'appareil et pas redevables à l'appareil et envers des AG souveraines si tant est qu'elles ne soient pas encadrées et ficelées...par les militants syndicaux.

Mais le progrès féministricule repose sur un solide fond wokiste...qui est sans fond, comme la connerie. Croyez-vous que l'émancipation féministe par la haute promotion hiérarchique de quelques dames diplômées soit une étape suffisante pour l'émancipation féministricule ? Détrompez-vous, maintenant qu'on a réussi à virer les mecs ventripotants il faut veiller à limiter le nombre de femmes blanches :

« Et pour celles qui réussissent à atteindre les plus hauts postes, il existe encore une forme de sélection implicite. “Il est intéressant de noter que les femmes qui accèdent à la tête des syndicats sont en général des femmes blanches, qualifiées ou qui se sont qualifiées en suivant une formation syndicale”, relève Cécile Guillaume.  Et elle conclut : “Il est possible que les femmes peu qualifiées ou issues de l'immigration soient moins susceptibles d'être élues à ces postes. Cette forme de sélection est à noter, même si elle n'enlève rien au mérite des femmes élues ».

Si ce n'était pas à pisser de rire, c'est en tout cas consternant de bêtise antiraciste et emblématique de la maladie mentale wokiste. Ce délire cognitif, que Freud n'a pas eu le temps d'analyser, affiche cette nouvelle dimension du wokisme « la démocratie de genre » soulignée dans une enquête américaine ; sachant que des mesures féministes trop radicales inquiètent des femmes faibles dans leurs rapports avec les hommes , il faut leur fournir un autre « cadrage cognitif » et les « éveiller » « au contrat de genre spécifique à chaque situation nationale »:

« Cette enquête comparative souligne la nécessité de mettre en œuvre une stratégie volontariste en faveur de la démocratie de genre, mais insiste également sur les réticences des militantes, et notamment des Américaines, à l’égard de mesures trop radicales (ou féministes), pouvant susciter la méfiance de leurs collègues syndicalistes hommes.

Pour comprendre cette faible défense des intérêts des salariées, il est nécessaire de saisir le « cadrage cognitif » des syndicalistes qui négocient – ainsi que celui de leurs interlocuteurs patronaux –, influencé par différents facteurs comme la position institutionnelle et l’idéologie dominante des syndicats, l’antériorité et l’effectivité des lois anti-discriminatoires, les relations entre syndicalisme et féminisme, et plus largement le « contrat de genre » spécifique à chaque situation nationaleé.

Avec toute cette merde idéologique aberrante et irrationnelle, je vous ai habillé pour l'hiver !

 Après avoir limité l'exemplarité des femmes blanches sponsorisées « voix syndicalistes » en priorité pour les femmes, voici la promotion immigrée, sans doute pour suppléer à ces millions d'ouvriers racistes et antisémites qui ne se syndiquent plus : on verra le progrès éblouissant de la condition féminine, noire dans ce casier, avec leur « spécificité de travailleuses migrantes », car ayant pour conséquence que ces femmes deviennent « des leaders au sein de leurs communautés » : être femme et immigrée en plus c'est le Graal2

« Pour contrer l’érosion de leurs effectifs dans les bastions industriels en déclin et réagir face à une forte répression, les syndicats des pays anglo-saxons se sont tournés dès les années 1980 vers les secteurs des services en expansion. Des stratégies de syndicalisation appelées « organizing » ont été délibérément ciblées sur les travailleurs pauvres : femmes, minorités ethniques et/ou immigré-e-s. Dans des secteurs d’emploi a priori « non organisables » comme l’aide à domicile, le nettoyage industriel ou l’hôtellerie-restauration, des « organisers » payés par les syndicats ont ainsi mené des campagnes innovantes aux États-Unis.

L’éventuelle spécificité de ces mobilisations de travailleuses migrantes, du point de vue de leurs revendications comme de leurs modes d’organisation, fait l’objet de nombreux débats. Les milieux de travail féminins, pourtant moins souvent ciblés par les organizers – majoritairement des hommes – ont des taux de succès élevés, notamment chez les femmes noires ou latinos . À côté des revendications classiques (salaire, conditions de travail), ces mobilisations portent aussi d’autres priorités (formation et promotion, lutte contre le harcèlement sexuel, respect pour leur travail) et peuvent être des moments d’émancipation de ces femmes devenant des leaders au sein de leurs communautés  En France, les organisations syndicales relativement mieux protégées par l’existence d’un droit syndical important et une reconnaissance institutionnelle se sont plus tardivement tournées vers des campagnes actives de syndicalisation ou n’ont pas ciblé les femmes comme groupe prioritaire. La CFDT a ainsi mené des campagnes de développement dès les années 1980, mais focalisées sur les PME, les jeunes ou les cadres. Dans le contexte d’une politique de syndicalisation offensive affichée par la CGT au niveau confédéral, Sophie Béroud revient sur les difficultés de la mobilisation syndicale en France dans un secteur peu syndiqué et ultra-féminisé, celui de l’emploi à domicile. Bien que renouant avec des pratiques anciennes, ce travail de syndicalisation ne se réalise qu’aux marges des structures syndicales et au prix du maintien d’une division sexuée du travail militant »3(???) ».

Cet intérêt très charitable pour les travailleurs immigrés, pour la plupart isolés dans ce type de travail peut permettre de gonfler les chiffres de la syndicalisation (forcée) où les syndicrates de base se donnent bonne conscience au niveau d'une assistante sociale en se servant de ces ouvrières et de ces ouvriers sans défense comme paravent d'un faux internationalisme et un mépris total de la véritable capacité décisionnelle et collective de la classe ouvrière indépendamment des genres ou des sexes . J'ajoute enfin l'encart déjà fournit sur ce blog révélant la sinistre opération féministe de division de la classe ouvrière par la « femme blanche » (sans doute colonialiste et raciste) Sophie Binet :

LE FEMINISME SYNDICAL DEBILE ou la féminisation wokiste des questions sociales

Pétition lamentable des petites bourgeoises cadres syndicalistes, on la lit sur Libération avec effarement et pitié :

« L’austérité budgétaire est sexiste, par Sophie Binet, Marylise Léon et des responsables syndicales et d’associations féministes

(…) Fermetures de services publics, gel des revalorisations, réductions des dotations des associations… les baisses de budget touchent en premier lieu les femmes. Contre ces violences économiques, un collectif de responsables syndicales et d’associations féministes appellent à la mobilisation le 18 septembre.

« Les services publics sont un pilier de l’égalité. Leur affaiblissement frappe deux fois les femmes : comme agentes et comme usagères. Les métiers de la santé, de l’éducation, du social, du soin, de la culture sont massivement féminisés, parfois précaires, souvent sous-valorisés avec des conditions de travail qui se dégradent réforme après réforme. Les réductions budgétaires ne sont pas neutres, elles sont souvent sexistes. Elles touchent plus fortement les femmes : dans leurs droits, dans leur travail, dans leur vie quotidienne. Elles creusent les inégalités et fragilisent la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ».

Elles osent écrire que les services publics « sont un pilier d'égalité ! ». L'indice une garantie d'égalité, Pour qui et avec qui ? Ces petites bourges syndicalistes sont étrangères au monde ouvrier et à celui des « sévices publics » où l'arbitraire n'est pas sexiste mais hiérarchique, et se moquent du privé sans défense comparé au public aux retraites acceptables !


De quoi mourir de rire cette féminisation de la question sociale et politique, appuyée sur l'élite privilégiée du « public », et cette fable typiquement bourgeoise d'une « garantie des droits (lesquels? Ceux des hommes ou des femmes ?) , la protection (de quoi?) et « l'égalité » (sous domination capitaliste?). Donne pas envie d'aller défiler derrière les Sophie Binet et Marylise Léon, ces bobos réactionnaires à la manif ringarde des bonzes syndicaux incrédibles le 18.

« Nous, responsables d’organisations syndicales et féministes l’affirmons : les baisses de budget sont une violence faite aux femmes. Notre pays a, au contraire, besoin de moyens renforcés pour les services publics, pour les associations, pour les collectivités, afin de garantir les droits, la protection et l’égalité. Parce que aucune société juste ne peut se construire au détriment des femmes, nous appelons à la mobilisation le 18 septembre : vos prétendues économies, ce sont nos vies ».

La révolution féministricule qui prétend désormais encadrer le monde du travail nous apporte enfin sa raison d'être : la continuité du mode de mystification syndical, avec ce point d'orgue : accumuler les manifs traîne savate jusqu'à plus soif comme ils/elles nous ont baladé pour les retraites et comme ils/elles vont encore organiser le même genre de marathon afin de laisser souffler le dernier...gouvernement capitaliste et patriarcal !


C'est LUTTE OUVRIERE qui, sans utiliser le « elles » des collaboratrices en chef des mafiasc syndicales, a bien résumé la continuité :

« À leurs yeux, c’était l’essentiel, car ils (elles) ont obtenu ce qu’ils (elles) recherchent avant tout : être reconnus comme des partenaires sociaux incontournables. C’est dans cet objectif que les directions syndicales ont concentré leurs appels à se mobiliser sur la date du 18 septembre plutôt que sur celle du 10. Celle-ci s’était imposée comme le premier rendez-vous de ceux qui voulaient s’opposer aux projets de Bayrou annoncés en juillet. Et si la CGT et SUD avaient fini par s’y associer, localement et sans y mettre beaucoup d’énergie, les confédérations s’étaient mises d’accord pour organiser leur propre mobilisation une semaine plus tard : elles voulaient démontrer qu’elles sont capables de mobiliser le jour de leur choix les travailleurs, qu’elles considèrent comme leurs troupes, et, tout autant, de canaliser leur colère. Après les 10 et 18 septembre, les directions syndicales ont donc rappelé aux gouvernants que, s’ils veulent imposer leurs mesures aux salariés, elles sont un interlocuteur nécessaire car elles sauront se faire obéir. En même temps, elles ont rappelé aux travailleurs que c’est d’elles et d’elles seules qu’il faut attendre les consignes auxquelles il faudra se plier. La manoeuvre se poursuit donc avec un appel pour le 2 octobre.

Mais bien des travailleurs, justement, sont convaincus qu’il n’y a pas grand-chose à en attendre. Alors, pour se faire craindre du gouvernement et du patronat, ils devront se donner les moyens de se diriger eux-mêmes, en décidant démocratiquement de leurs objectifs de lutte et des moyens de les atteindre ».


NOTES

1cf. LA CONTRE REVOLUTION SEXUELLE FEMINISTE ET SA GENESE STALINIENNE.

Où vous apprendrez que Lénine et Staline désapprouvaient la proposition d'une organisation pour les prostituées par Rosa Luxemburg !

2C'est le cas dans la magistrature. Première mesure, et non des moins décriées en interne, la mise en place d’une charte sur la diversité et l’inclusion. «La plupart des magistrats y étaient opposés car cela constitue une rupture d’égalité entre les candidats», souffle un membre éminent de la Cour, pour qui «désormais, on a plus de chances d’être nommé si l’on est une femme avec des origines immigrées et un parcours atypique».

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