« Les guerres ne sont rien d’autre que l’expression de la politique. […] La subordination du point de vue politique au point de vue militaire serait une absurdité, car c’est la politique qui a créé la guerre. Elle est l’intelligence, la guerre n’est que l’instrument et non le contraire »Clausewitz
C'est quoi la paix (en régime capitaliste ?: « la paix est tout simplement l’absence de guerre. Un temps où les hommes vivent sous un pouvoir commun qui « leur impose à tous un respect mêlé d’effroi » . Hobbes
« Nous avons basculé dans un monde de prédateurs économiques ». Éric Lombard (ministre de l'économie française)
Ayant écrit une dizaine d'articles sur la guerre depuis trente vans, j'aurais bien voulu me débarrasser d'une telle menace perpétuelle mais chaque jour elle nous rattrape avec une constante : ce sont le plus souvent des civils qui sont exterminés, pas d'un coup, mais par paquets quotidiens aussi bien à Gaza qu'en Ukraine, ou en Afrique.
L'extermination la plus rapide et en nombre reste celle de Hiroshima et Nagasaki par la probe « démocratie américaine ». Jamais ce crime massif de civils n'a fait l'objet d'une dénonciation internationale. On préférait atténuer ce crime massif en se focalisant sur ce salaud de Hitler, et en plus allant jusqu'à prétendre que ce crime nucléaire avait été causé par l'obstination de l'empereur japonais et que l'explosion dévastatrice était (noblement?) destinée, à titre d'exemple terroriste, à éviter toute utilisation ultérieure de cette barbarie nucléaire. Est resté sous la table un racisme ignoble implicite qui demeura sous-jacent dans le monde entier : c'était une expérience d'ordre secondaire car n'ayant touché qu'une race inférieure : la race jaune.
Contrairement à nos jours, aucune institution internationale n'était habilitée pour dénoncer ce crime « démocratique » ni non plus après 1945 avec cette paix mondiale relative patronnée surtout par l'impérialisme américain.
Aujourd'hui encore, malgré les bêlements sur l'impossibilité « pour l'humanité »d'un usage cataclysmique, rien, aucune institution moralisatrice n'empêche de renouveler l'expérience, avec le classique argument imparable « en cas de situation de défense ». Au XX ème siècle en effet, toutes les guerres, y compris mondiales, furent des guerres de « défense » selon les divers protagonistes ; traduction immédiate : « la meilleure défense c'est l'attaque ».
Aujourd'hui tout est réuni pour, tôt ou tard, balancer des bombes cent fois plus puissantes que celle d' Hiroshima. Près de dix pays possèdent l'arme du cataclysme et peuvent donc s'en servir avec plus ou moins d'efficacité. Dans le peloton de tête : plus de 5000 têtes nucléaires pour USA et Russie, 500 pour la Chine et 290 pour la France. La possession du plus grand nombres de têtes nucléaires n'est pas le signe d'une toute puissance imparable. Il subsiste une terreur réciproque : la vengeance. Par exemple si Poutine rasait Paris, l'armée française se vante, à partir d'un de ses sous-marins invisibles dans les océans, de pouvoir massacrer...50 millions de russes !
La même hypocrisie pacifiste préside aux actions de Trump, présenté oit comme un Charlot soit comme un naïfs roulé dans la farine du belliqueux Poutine, mais surtout comme le roi des salopards milliardaires obsédé par le profit et complice du nazi Netanyahou. Son imposition de droits de douane extravagants sont une contribution invraisemblable à une guerre mondiale économique.
Trump a le mérite (pervers) de révéler que les deux guerres centrales (Ukraine et Gaza) sont d'abord des guerres économiques. Ce sera l'objet de cet article, mais comme préliminaire, je vais livrer quelques réflexion sur une inconnue eu un inconnu : le prolétariat.
Ne connaissant pas les conditions de la reconstruction, Macron, en fayot numéro un pour un réarmement accéléré de la mosaïque européenne, ne cesse de répéter que « nous avons négligé » avec des décennies de fastes années, d'équiper en conséquences « nos armées ». Or il ment, soit parce qu'il est bête, soit parce qu'il lui faut mentir. A ce point de vue Trump est plus marxiste que lui. La guerre est improductive et ruine tôt ou tard l'économie. Trump, se faisant passer indûment pour pacifiste, a vu juste pour la productivité américaine en mettant un coup de frein aux aides à l'Ukraine. Poutine lui aussi est meilleur marxiste. Avec un PIB inférieur à celui de l'Espagne, ses dépenses militaires ont ruiné la vaste Russie , géant aux pieds d'argile. Des puissances dominantes se sont effondrées pour moins que çà par le passé : l'Allemagne en 1918, la France en 1939, l'URSS en 1989 ; On en verra les réelles causes et conséquences cette semaine avec la réunion précipitée des deux caïds en Alaska.
Macron comme les autres caïds des Etats dominants en Europe peut aussi être pour l'instant abusé par l'absence de réaction des ouvriers russes et ukrainiens qui se laissent massacrer massivement avec pour seule option la fuite. Moi aussi, j'ai tendance à désespérer du prolétariat et à penser qu'il restera impuissant dans la der des der = fin de l 'humanité. En Israël et à Gaza il, n'existe pas de prolétariat digne de ce nom. Depuis 50 ans, un tout petit groupe minoritaire a raison pourtant de persister à miser sur l'insurrection du prolétariat, surtout européen contre une éventuelle guerre se généralisant. Sans supposer une hypothétique révolution anticapitaliste, l'excellent site Cain.info, fournit une une analyse qui va dans le sens du CCI concernant la possibilité d'une « guerre occidentale » !
« Parti en mission pour mener une guerre de libération et de protection, le soldat occidental se trouvera souvent confronté à la réalité, avec son lot d’horreurs au quotidien, d’une guerre d’occupation menée au sein d’une population hostile, sans ligne de front, sans ennemi dûment identifié, sous la menace à chaque instant d’attentats, d’attaques suicides, de découverte de charniers… Loin d’être une force de stabilisation et de pacification dédiée à la reconstruction des États dans le respect des droits souverains des peuples, le soldat occidental se trouve alors pris en étau (à partie ?) dans une guerre civile entre une classe dirigeante locale contestée et sa population en rébellion. Cette brutalisation, propre à toute guerre « asymétrique », porte le risque d’exactions sur les populations civiles par dépit, par vengeance pour des camarades tués ou par rage impuissante »1.
LES AFFRES DE 1939-1945 FONT TOUJOURS DE L'OMBRE AUX GUERRES (contre les civils) ACTUELLES
D'abord le qualificatif de nazi. Malgré des connaissances et des souvenirs limités, dans la classe ouvrière comme dans la population en général, le nazisme reste, si j'ose le dire, le nec plus ultra de la barbarie capitaliste, le référent pour toute barbarie moderne et actuelle. Le qualificatif est justement utilisé par caractériser le criminel de guerre Netanyahou (génocide à Gaza et rapine gazière)2 et son homologue Poutine, comme on aurait pu l'utiliser pour Oppenheimer et Truman. Mais aussi pour les tueurs terroristes islamistes.
On peut décrypter et mettre à poil le criminel Netanyahou, soutenu yeux fermés par les milieux artistiques français juifs et leurs journalistes, et le RN parfaitement antisémite au dedans. C'est ce qu'on peut appeler le complexe de Pearl harbor.
LE COMPLEXE ISRAELIEN DE PEARL HARBOR
Pour entrer dans la guerre mondiale, Truman ne pouvait compter sur un petit attentat terroriste. Il fallait que l'Amérique, surtout la classe ouvrière dont les enfants étaient nombreux sous l'uniforme à Pearl Harbor, soit tétanisée par un meurtre de masse.
La thèse est très controversée, pourtant elle coule de source au vu du résultat même si Truman ne s'attendait pas à un tel massacre, prouvant alors la grande faiblesse de ses armées dans le Pacifique (sic). Roosevelt était au courant de l'attaque et qu'il laissa faire pour provoquer l'indignation de la population et faire entrer son pays dans la guerre3. On se rappelle que l'attentat contre les twins à New York avait servi à déployer la guerre en Irak mais fût insuffisant pour mener à une troisième der des der. Ce parallèle avec Pearl Harbor ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est le très sérieux et intéressant Th Times of Israël :
« L’idée était d’empêcher Abbas – ou tout autre membre du gouvernement de l’AP en Cisjordanie – de progresser vers la création d’un État palestinien. Ainsi, dans le cadre de cette tentative d’affaiblir Abbas, le Hamas est passé du statut de simple groupe terroriste à celui d’organisation avec laquelle Israël (Netanyahou) menait des négociations indirectes par l’intermédiaire de l’Égypte, et qui était autorisée à recevoir des injections de fonds de l’étranger. Soutenu par cette politique, le Hamas n’a cessé de se renforcer jusqu’à samedi, le « Pearl Harbor » d’Israël, le jour le plus sanglant de son Histoire, lorsque des terroristes ont franchi la frontière, massacré des centaines d’Israéliens et en ont enlevé un nombre inconnu, sous des salves de milliers de roquettes tirées sur des villes du sud et du centre du pays Une autre source indépendante israélienne note : « La politique controversée de Netanyahou consistant à autoriser l’entrée de fonds qataris dans la bande de Gaza, dans le but de prévenir la violence, a finalement renforcé le Hamas et contribué aux attentats du 7 octobre. Les politiques complexes et parfois erronées d’Israël à l’égard du Hamas ne permettent toutefois pas d’affirmer qu’Israël a créé le groupe. Jusqu'à récemment, Israël autorisait ainsi le Qatar à faire entrer de l'argent liquide à Gaza officiellement pour des raisons humanitaires (salaires, aide aux familles pauvres, etc.). Cependant, une partie de cet argent a pu potentiellement être détourné par le Hamas pour maintenir son autorité. Si Doha a acheminé des fonds régulièrement pour l'administration de Gaza, sous contrôle du Hamas, c'était de toute façon en total accord avec Israël, qui l'y avait autorisé, considérant dans la balance que ce serait mieux ainsi que de risquer un potentiel chaos dangereux pour la sécurité de l'Etat hébreu ».
Or, quelles que soient les hypothèses, le 7 octobre a bien servi à manger le pudding palestinien. Je pense que Netanyahou était au courant. Deux jeunes soldates israéliennes au front avaient téléphoné pour rien aux supérieurs hiérarchiques militaires. Lapid va dans le me sens ! « Pour cet ancien ministre, Lapid, Benjamin Netanyahu savait depuis des mois que se profilait « un 7 octobre »
Selon ce chef de l'opposition, ce massacre aurait pu être évité, mais le Premier ministre n'aurait pas pris la mesure du danger lorsqu'il a été informé des risques ; le bureau de Netanyahu réfute Lapid a déclaré qu’il était déterminé à « démystifier l’affirmation » selon laquelle l’échelon politique n’avait pas été informé du fait que le Hamas n’était plus dissuadé d’attaquer Israël. Il a affirmé qu’il avait été mis au courant, tout comme le Premier ministre. Tout en soulignant que « le 7 octobre, il n’y a pas eu d’avertissement tactique et concret concernant le franchissement de la clôture », il a indiqué qu’il y avait eu « des avertissements stratégiques répétés concernant une éruption de violence et la perte de la capacité de dissuasion ».
LE HAMAS DU STATUT D'ATOUT A CELUI DE LUCIFER
« Depuis 2007, en imposant un blocus strict qui a asphyxié l'économie de Gaza, Israël a clairement à l'époque renforcé la popularité du Hamas parmi les Gazaouis, qui voyaient alors le groupe comme une force résistante face à Israël, malgré des conditions de vie très dures. C'est ainsi que le Hamas, en tant que groupe armé, pouvait se présenter petit à petit comme une alternative radicale mais crédible au Fatah corrompu et impuissant. Bien aidé d'ailleurs par les échecs répétés de l'Autorité Palestinienne dans ses négociations avec Israël et l'occupation prolongée de la Cisjordanie, l'organisation islamiste a pu récupérer le soutien d'une partie des Palestiniens de Gaza. Jusqu'au 7 octobre 2023, où les deux camps ont payé le lourd tribut des erreurs de responsables politiques, plus apprentis sorciers que les véritables leaders nationaux. La montée de colère des Israéliens contre Netanyahou, c'est un peu de cela aussi : pas que la gestion de la guerre présente, mais bien aussi des erreurs passées ». (cf LA TRIBUNE)
Le principal opposant politique israélien ne peut celer toute la vérité (solidarité nationaliste oblige) et se contente de taxer une « erreur » de Netanyahou, comme le journal israélien tout en analysant justement la manipulation politique de l'Etat bourgeois israélien :
« Les erreurs stratégiques d'Israël, notamment sous la direction de Netanyahou, ont favorisé l'ascension du Hamas, qu'il percevait comme un instrument pour affaiblir ses rivaux palestiniens
The times of Israël écrit : « Pendant des années, les différents gouvernements dirigés par Benjamin Netanyahu ont adopté une approche qui divisait le pouvoir entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie, en mettant à genoux le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, tout en prenant des mesures qui renforçaient le groupe terroriste palestinien du Hamas. L’idée était d’empêcher Abbas – ou tout autre membre du gouvernement de l’AP en Cisjordanie – de progresser vers la création d’un État palestinien.
Ainsi, dans le cadre de cette tentative d’affaiblir Abbas, le Hamas est passé du statut de simple groupe terroriste à celui d’organisation avec laquelle Israël menait des négociations indirectes par l’intermédiaire de l’Égypte, et qui était autorisée à recevoir des injections de fonds de l’étranger. Le Hamas a également été inclus dans les discussions sur l’augmentation du nombre de permis de travail accordés par Israël aux travailleurs gazaouis, ce qui a permis à l’argent de continuer à circuler dans la Bande de Gaza, et donc de nourrir les familles et d’acheter des produits de première nécessité ».
LA POLITIQUE BELLICISTE EST BIEN AU SERVICE DE L'ECONOMIE CAPITALISTE DE RAPINE
Autant peut-on saluer l'analyse des possibilités du prolétariat contre la guerre par le CCI, autant je répète que c'est , de leur part, une connerie de dire que la guerre capitaliste est devenue irrationnelle. La toile de fond de la conquête de Gaza, comme je l'ai révélé dans mon article d'octobre dernier (Une nouvelle guerre offshore, GAZA ou le GAZ), est surtout économique, tout en passant sur le cadavres de milliers de palestiniens4.
Trump, en homme d'affaires avisé est aussi intéressé que la bourgeoisie israélienne par le remplacement de la population palestinienne par les entreprises et prospecteurs de pétrole et de gaz en Méditerranée, n'hésitant pas à se moquer du monde en faisant allusion à une riviera...plutôt d'ordre financier ! L'affaire est ancienne et le Liban espérait un morceau du fromage.
« Le dimanche 5 juin 2022, un navire de forage et de production de la compagnie pétrolière Energean est arrivé dans la zone maritime contestée pour entamer les travaux de prospection pour le compte de l’État hébreu. Cela a relancé l’urgence des négociations sur la délimitation des frontières maritimes avec le Liban
. Ce dernier, qui cherche à intégrer la liste des pays producteurs de gaz en Méditerranée orientale, se heurte, depuis une décennie, à la complexité de la délimitation de sa zone économique exclusive (ZEE) avec les pays voisins, dont Israël. Dans ce cadre, Beyrouth a essayé de préserver ses intérêts économiques à travers plusieurs tours de négociations. Ce pays, qui souffre d’une grave crise économique, cherche à trouver une issue par le biais des richesses naturelles. Cependant, ce dossier stratégique se heurte à la complexité du système politique libanais, aux enjeux régionaux, notamment à la tension israélo-iranienne, et, enfin, à un adversaire dont la puissance militaire dépasse, dans une large mesure, la sienne. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine provoque une hausse des prix du gaz et du pétrole, et l’Europe, visant à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie, doit redéfinir sa stratégie énergétique. Les conditions pour conclure un accord sur la délimitation des frontières maritimes libano-israéliennes ».
Il convient de souligner qu’entre 2012 et 2020, les prédateurs pétroliers se bousculaient ; il y a eu l’obtention, en 2018, par un consortium composé des compagnies française Total, italienne Eni et russe Novatek, d’une concession pour l’exploration des blocs maritimes libanais 4 et 9. Quant au Hezbollah, le mouvement politico-militaire chiite, il était incontestablement un acteur incontournable dans ce dossier. Depuis 2020, il n’intervient pas directement dans les négociations mais laisse la gestion du dossier à son allié du parti Amal et président du Parlement Nabih Berri Une escalade verbale avait eu lieu entre le Parti de Dieu et l’État hébreu durant laquelle le premier a menacé d’attaquer la plateforme de gaz israélienne, tandis que le second menaçait le Liban de « bombardements sans précédent » Le 2 juillet, l’armée israélienne avait abattu trois drones lancés par le Hezbollah dans une mission de reconnaissance près de la zone contestée5.
Conclusion :
Silence radio des médias (et du milieu maximaliste « prolétarien ») sur les buts économico-gangstéristes de l'Etat hébreu, projet de pillage enseveli sous la série interminable des meurtres massifs de civils et des humiliations perpétrées par l'armée israélienne et son caïd salaud. Idem pour l'Ukraine où la séparation de l'Ukraine il y a une dizaine d'années a signifié un appauvrissement économique énorme pour la Russie en prolongement de l'éclatement de 1989. Poutine est systématiquement dénoncé comme nazi irrationnel alors qu'il veut récupérer son « Alsace-Lorraine » et c'est parti pour durer. Il avait fallu 40 ans à la bourgeoisie française pour récupérer ses deux provinces de l'Est...
En attendant nos charlots extrêmes se partagent leur triste comédie, le caïd Mélenchon souient le Hamas islamo-terroriste et Bardella ses amis juifs fachos.
NOTES
2cf. mes articles : NETANYAHOU CETTE ORDURE DE LA C.I.A./ La COMPARAISON justifiée de l'Etat hébreu avec le nazisme
Le nationalisme juif arrogant et un philosémitisme complice - AgoraVox le média citoyen
3FDR provoked the Japanese attack on Pearl Harbor . On a le même type de manipulation dans le cadre de l'opération Himmler en 1939 simulant une attaque polonaise pour justifier l'entrée en guerre de l'Allemagne nazie sur le sol européen
4Source de mes infos, non reprise par les petites sectes maximalistes : . Les enjeux gaziers en Méditerranée orientale : le cas du conflit israélo-libanais :: Note de la FRS :: Fondation pour la Recherche Stratégique :: FRS
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