"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mardi 23 avril 2024

UNE DIATRIBE SOCIOLOGIQUE CONTRE UNE SECTE FOSSILE DU SIECLE DERNIER (2)



(ou la décroissance du milieu qui se croit révolutionnaire sous l'animal CCI et ses pucerons parasites)

(Deuxième partie)


VERS LA FIN DU MONDE OU UN MONDE FINISSANT ?


Le CCI a toujours priorisé le combat politique, ce qu'on ne saurait lui reprocher. Le fait d'avoir fait mine d'ignorer longtemps (dans ses écrits pas dans ses réunions publiques) les arcanes des argumentaires de la petite bourgeoisie écologique fût certainement motivé sur le fond parce que l'idéologie écolo se veut apolitique comme interclassiste. Et aussi parce que ses premiers pâtres en France, René Dumont et Fournier de Hara Kiri – étaient considérés comme crypto-fascistes. Nous savions plus ou moins qu'il y avait eu une idéologie « vert de gris » des nazis, à leur façon cynique totalitaire mais du même genre interclassiste que les débuts de la « gauche alternative »1.

A la suite de mai 68 qui porta un coup décisif à la prétention de la gauche bourgeoise et de ses syndicats à représenter la classe ouvrière, le système immunitaire de la bourgeoisie secréta pour une courte période la mode bruyante des globules blancs gauchistes, mais sur le temps long l'écologie devait se révéler un anticorps bien plus puissant, même si cette idéologie n'obtint jamais une grande place dans le monde électoral officiel, contrairement à l'Allemagne.

Le dernier article produit par le CCI sur le sujet, présenté comme une critique du néo-marxiste japonais Saito2, pour intéressant qu'il soit, il néglige la dimension politique mystificatrice de l'idéologie écolo, comme frère Marcel d'ailleurs. Cette dimension, outre de ne pas apparaître comme politique, mais « dans l'intérêt de tous », « pour sauver l'humanité », signifie une reconversion des gauchistes embourgeoisés et de leurs frères staliniens déconfis. L' « internationalisme écolo » y va fort avec une foule de sectes agitées du bonnet partout dans le monde. Le Monde, par exemple, fait défiler ces jeunes filles comme Léna Lazare qui, en 2021, sont devenues des porte-parole de Youth for Climate, à l'origine des grèves pour le climat en France !3

L'article de RI met le doigt sur l'essentiel, sans le développer : « Les principales fractions de la classe dominante sont désormais contraintes de reconnaître la gravité de la crise environnementale, et même son lien avec les autres expressions d’une société capitaliste en déclin, surtout la fuite en avant dans le militarisme et la guerre ».  Eh oui la première pollution c'est la guerre capitaliste qui ne s'embarrasse pas du souci de préserver la nature ni surtout les populations civiles otages de chaque camp nationaliste, raciste ou impérialiste. Mais les écolos sont pacifistes, me direz-vous ! Mais voui puisque le pacifisme est par essence interclassiste, n'a jamais empêché ni mis fin aux guerres. Que le marais écolo se dise anti-capitaliste en même temps ne change rien à leur fonction d'anticorps pour la santé du capitalisme puisqu'ils ignorent volontairement le véritable virus anti-capitaliste, le prolétariat. Ils sont les commerciaux d'un « capitalisme vert et en bonne santé », comme le note justement l'article cité.

Contrer la mystification écologique bourgeoise en fouillant les archives d'un Marx extra-lucide et prométhéen ?4

J'ai pris connaissance de certains livres, publiés il y a quelques années5, avec pour but de ne pas avoir de complexe du point de vue marxiste face aux dites « découvertes » des théoriciens de l'écologie moderne. Travail de débauchage louable pour des bibliothécaires mais ridicule avec cette volonté de diviniser Marx et d'en faire Monsieur réponse à tout. ; interprétation prométhéenne que reprend à sa manière le CCI. Fouiller dans ses annotations privées qui contiennent des réflexions inachevées sur une réelle réflexion impossible au fond à une époque d'expansion, apparemment sans limites du jeune capitalisme. De plus ces notes fragmentaires, non rédigées, n'ont pu influencer le public prolétarien !

Sachant que le japonais best seller est surtout un best seller pour les agités du bonnet espagnols ou les petits bourgeois gilets jaunes, le décryptage puis la publication de ces annotations (les carnets de Paris ou d'ailleurs) ne serviront qu'à un usage académique pour la clientèle intello de Saint Germain des Prés et des champs bios.

Je m'en tape des projections de Marx sur divers sujets concernant le futur approximatif et de sa propension au messianisme. Va-t-on chercher dans ses annotations poussiéreuses une analyse prémonitoire de l'occupation de la lune ou les conséquences (aliénantes) de l'I.A. ?

L'article RI a raison de noter l'entreprise mystificatrice de Saito qui « semble bien parler du communisme tel qu’il est compris par le mouvement communiste historique : une société de producteurs librement associés (…) un examen plus approfondi et plus critique de l’argumentation de Saito montre qu’il s’agit d’une réponse mystificatrice qui ne peut conduire qu’à de fausses solutions ».

Laissons de côté la fable du gauchiste japonais théorisant un « communisme de décroissance » qui est aussi une manière de dépolitiser à l'unisson de l'écologie officielle en passant par-dessus une expérience et une concrétisation révolutionnaire par le prolétariat.

Ce terme de décroissance n'est pourtant pas idiot, même si en effet, utilisé par le gauchiste japonais il vise un « immédiat » qui ne peut signifier austérité pour les classes d'en bas6 : le capitalisme moderne produit trop et n'importe quoi. Un travail d'érudition destiné surtout aux esthètes gauchistes et ultra-gauchistes pour expliquer que Marx était pour un développement contrôlé des forces productives après la révolution ne change rien au fait que le programme contenu dans le Manifeste de 1848 est resté conçu depuis au moins un siècle par socialistes première manière, « gauches communistes » et staliniens, en tant que productivisme libéré, comme un passage au « grand développement des forces productives » libérés des entraves capitalistes. Et un eurocentrisme bien évident, qui a coincé le CCI et d'autres dans cette incapacité à expliquer les élans de jeunesse du capitalisme chinois (et qui devrait rechercher si Marx a prévu l'éclosion des industriels « communistes » post-Mao si habiles en faveur du « véritable développement des forces productives).

Premièrement, on ne peut pas envisager de supprimer tout ce qui est produit actuellement. La fusion marxiste de la ville et de la campagne est déjà appliquée par les bobos avec leurs villages de résidences secondaires. L'abondance existe, même avec une foule de produits aliénants (jeux informatiques, pornographie planétaire, bagnole, écrans, compétitions sportives entre milliardaires, etc.). Allez donc proposer aux prolétaires de jeter d'un coup à la poubelle bagnoles, portables et crédits faciles ou de refuser d'applaudir M'Bappé ?

La faim n'existe plus dans les principaux pays ; un clochard dans les grandes villes peut mourir d'alcoolémie, pas de faim. Nos insoumis friqués vante un programme bio « révolutionnaire » contre leur malbouffe pas pour la clientèle des supermarchés allemands, LIDL et ALDI. Le CCI fait ensuite l'article du mantra écologique : « Il est clair que la question écologique sera au centre de ses préoccupations ». C'est faux et sur plusieurs plans. La transformation sociale sera forcément longue et heurtée. Les questions politiques resteront primordiales. Des questions autrement plus urgentes resteront sur la table : la faim dans le monde, la destruction de l'islam comme terrorisme détruisant la vie des femmes (en même temps que l'extinction de toutes les autres religions débiles), le barrage aux arrivistes et aux petits Staline ou Trotsky, etc. 

Enfin la réorganisation de la production mondiale sera aussi décroissance de certains produits avant leur suppression pour procéder à la création de...valeurs d'usage humaines.

A PROPOS DE LA PERTE D'IDENTITE DU PROLETARIAT

Revenons à frère Marcel. Il se désole de la perte d'identité du prolétariat à l'unisson de ses amis écologistes. Comme le CCI, je ne pense pas que c'est le cas en général et que c'est une projection bonne pour les sociologues. Passons encore sur la liste des reproches au CCI d'avoir une vision de la lutte de classe en montagnes russes et de se tromper souvent. Comme je l'ai déjà dit dans la première partie l'universitaire veut refaire l'histoire de ce qui ne s'est pas passé dans les années 1970 et nous faire croire que la chute de Berlin a contribué à cette perte d'identité, comme si le stalinisme avait été le premier symbole de la conscience de classe. Cette disparition du dit « socialisme réel » (sic) a conduit bien sûr à la réapparition des religions « internationalistes », l'islam en premier lieu, également sponsorisé par les pays anglo-saxons et les puissances économiques comme l'Allemagne. L'islamisme sert d'un côté et régulièrement, sous sa version terroriste, à faire passer tous les Etats bourgeois pour des vierges effarouchées. De l'autre côté, il est un instrument de division de la classe ouvrière particulièrement sournois puisqu'il invoque les mêmes droits démocratiques bourgeois et produit des révulsions culturelles. De cela ni Marcel ni le CCI ne font jamais état car ils sont soumis à la menace de l'enfer islamo-gauchiste: fascistes islamophobes. Ces divisions islamiques viennent s'ajouter aux divisions corporatives traditionnelles où les privilèges des "nationalisés" (SNCF, EDF, banques, aiguilleurs du ciel) montrent que les revendications immédiates ne peuvent jamais être unificatrices pour le combat général, ni en soi un facteur de conscience de classe mais de conscience de soi...corporative. En outre la forme syndicale de ces corporations avantagées débouche potentiellement sur la même trajectoire que le Vikjel, syndicat des cheminots russes qui ont rapidement fait grève contre la révolution!

En complément, et face au carnaval islamique, l'Etat déplore lui une perte d'identité : la française, nationale et tout. Difficile dans cette mâchoire idéologique, qui remplace partiellement le clivage bourgeois classique gauche/droite. Mais en insistant, parfois de façon exagérée, le tonus des grèves le CCI montre qu'il n'y a pas perte d'identité en réalité.

L'effort idéologique mystificateur renouvelé de la bourgeoisie mondiale donne tort à Marcel. Il prouve par le fait que, même si le capitalisme a su se recomposer par endroit (ah les beaux graphiques économiques qui excluent toute réflexion politique!) il est coincé dans la marche à la guerre, qui est en effet l'aboutissement de sa décomposition réelle.

Hors de la réalité du combat marxiste, frère Marcel privilégie l'esprit syndicaliste7 en dénigrant l'article de Marc Chirik en 1947, si clair pourtant et preuve le profonde pensée révolutionnaire de cet homme jusqu'au bout de sa vie. Marcel n'est pas capable de voir que que MC comme la GCF ne se basaient pas sur les revendications économiques, terrain des staliniens, sans voir que c'est le CCI qui exalte sans cesse, avec son clone Juan, ces grèves focalisées et limitées sur ce plan, pourtant jamais tremplin révolutionnaire.

Marcel délire ensuite en vantant les acquis économiques post 68. Du pipeau, n'importe quelle minorité de l'époque dénonçait ce mensonge. En quelques mois, l'inflation avait tout repris.

RIEN A FOUTRE DES BISBILLES ENTRE LA BETE ET SES PARASITES

Oui le mentor a tout à fait raison de qualifier tous ses anciens militants, la plupart profs et universitaires ne pouvant pas se saquer entre eux, ce sont des « singes savants, se gargarisant de ‘ théorie’ ». Ceux-ci se qualifient de « dissidents », or si le CCI a des tendances paranoïaques, du fait de sa décomposition depuis la mort de Marc, il n'est pas stalinien, mais ces « dissidents », collection d'intellos entre soi, sont de fait équivalents aux dissidents de feu le bloc staliniens, de bons sociologues démocrates qui jouent dans leur salon à la révolution, laquelle n'aura été qu'un hochet de jeunesse chez tous ces vieux cons. Ils peuvent s'appuyer sur leurs prédécesseurs les rigolos Sabatier et Malaquais.

Les événements trancheront eux, si la plupart des micro-sectes sera balayée, si le squelette actuel du parti reste un tas d'os et ses dissidents les mouches du coche, d'autres feront le boulot, comme disait Marc Chiric.


NOTES

3Le Monde de juin 2021, ne nous renseigne guère sur ces étranges « grèves pour le climat »...Pas le climat social certes.

5Nota : Karl Marx penseur de l'écologie de Henri Pena-Ruiz et John Bellamy Foster MARX ÉCOLOGISTE

6Comme l'explique d'ailleurs très bien l'article : « Parce que parler de décroissance dans le cadre du système existant (et le prétendu « communisme » de Saito n’y échappe pas) peut facilement servir de justification à l’austérité administrée par l’État bourgeois, de raison pour la classe ouvrière de cesser ses luttes « égoïstes » contre les réductions de salaires ou d’emplois et de s’habituer à réduire encore plus drastiquement sa consommation ».

7« ... la négation systématique de tous gains réels et durables depuis la première guerre mondiale, c’est la nécessité même des luttes immédiates qui est niée ».

dimanche 21 avril 2024

UNE DIATRIBE SOCIOLOGIQUE CONTRE UNE SECTE FOSSILE DU SIECLE DERNIER


 (première partie)

Qui a tué Davy Moore ?

Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

Graeme Allwright

« Tous ces petits groupes autour de nous il faut les démolir et garder leurs éléments les moins confus ».

Marc Chirik (1977)

« Tu ne serais pas un vieux con Marc? « Non Jean-Louis, con peut-être, vieux jamais ! » (en réunion de section 1978)

« J'aime bien les chiens » (MC discussion privée)

« ...encore naïf, je prends ses paroles sirupeuses sur la ‘culture du débat’ comme une orientation sincère. Quelque temps après, je n’étais plus militant de cette caricature de groupe révolutionnaire, heureux d’être enfin sorti de cette machine kafkaïenne, juste bonne à transformer ses militants en perroquets des textes de son mentor et à briser ceux qui empêchent de penser en rond ».

Marcel (2024)

Où une diatribe économiste vient conforter un maximalisme retombé en ultra-gauchistme, c'est à dire simple extrême néo-stalinien du marais gauchiste bcbg, antiraciste au lieu d'être vraiment anti-capitaliste, témoins de Jéhovah plus que commerciaux de la société viticole Gévéor. Et qui ne traite pas des questions de fond qui minent le prolétariat mais passent leur temps à lui « expliquer » ce qu'il subit et dont il a conscience (chose typique de leur majorité de militants...enseignants).

Les chiens sont fidèles et obéissent aux ordres de leur maître. Comme militant de l'antique secte j'ai été un chien mais pas de la race de ceux qui aboient en meute, n'évitant jamais de renâcler si l'orientation du doigt du maître me semblait en voie d'égarement. Il le savait et nous avions une estime réciproque. Chez Marc prédominait le stoïcisme, du cynisme parfois, de la rouerie aussi. Ce sont là des ingrédients de base en politique pour ne pas rester naïf. En privé, lorsqu'il vous recevait c'était l'homme le plus charmant du monde. Quelques rares fois je l'ai interpellé et épinglé dans les bulletins internes ; un de mes textes critiques s'intitula une fois : « A ce dont le « secrétaire général » se contente on mesure la grandeur de sa perte », parodie comique pour une contribution sans grande valeur, qui le fît sourire. Pas son successeur putatif Peter, qui se servit de ce trait d'esprit pour dénoncer une offense à son Allah...j'avais osé défier dieu ! Peter était le secrétaire perpétuel de la rédaction des rapports congressistes et notait scrupuleusement les consignes qui tombaient du ciel. Plus franc que d'autres camarades narquois je lui demandai une fois s'il était toujours d'accord avec Marc ; il me répondit : « j'écoute ». Défier « le vieux » devait être au-dessus de ses forces et il savait qu'il pouvait lui en cuire, comme le rapporte Marcel1

Je pourrais être formellement d'accord sur un seul point avec frère « classique » Marcel : le temps de la gloire du CCI se délimite sur à peu près 20 années, incluant les sept années de « Révolution Internationale » (RI 1968-1975) puis jusqu'en 1980 où, ce ne fût pas de sa faute, le CCI continuait à voir venir la révolution alors que les événements allaient renforcer le pouvoir des puissants. Quoiqu'il en soi, historiquement, RI reste et restera la principale progéniture de Mai 68. Ce n'est pas un hasard, si dans le dernier numéro de l'Internationale situationniste, Guy Debord s'en prend à RI, d'ailleurs avec les mêmes arguties que frère Marcel, manière de donner un coup de chapeau au successeur qui, lui ne sera pas resté invisible pendant les événements contrairement aux littérateurs situationnistes. Au cours de ces années-là la revue RI fût une référence incontournable qui choquait par sa rigueur et sa clarté malgré de pauvres moyens (pages ronéotées, assemblage de la couverture avec agrafes à l'imprimerie du PSU.

J'ai connu l'auteur de ce libelle au cours des congrès internationaux successifs : « Le pôle idéaliste de la gauche communiste », cad le CCI (Courant Communiste International). Un camarade alors encore étudiant, plutôt timide, mais charmant et cultivé. Nous étions dans la masse des 100 et quelques fondateurs du CCI en 1975 en l'Eglise de la porte de Choisy ; sur une photo qui est encore visible chez un autre « dissident ». Pas aux premières loges bien sûr mais avec fierté et entrain. J'avais monté les cabines de sono pour la traduction simultanée en trois langues. Avec les années ce camarade belge avait gagné la confiance du centre le l'organisation internationale en France. Lors du remue ménage avec la minorité intellectuelle dite Perspective internationaliste » (EPHAD où s'est réfugié Marcel à l'heure actuelle), nous avions été désignés Peter et moi pour aller à Bruxelles et l'adouber à l'organe central vu les défaillances des « dissidents » de l'époque. J'ai fui la secte (perverse narcissique) en 1997, Marcel a tenu jusqu'en 2008. Félicitations enfin... puis à ce que je sache, malgré les ignominies subies, sans oublier qu'il a participé à celles-ci jusqu'en 2008. (affaire Jonas)

La première partie, longue, du libelle qu'il a produit contre les errements de notre ancienne secte est une critique partielle et social-démocrate d'un organisme certes fossilisé, mais qui a de beaux restes et est lu par des dizaines de milliers de personnes dans le monde, ce qui n'est pas le cas du site pour intellos branchés « gauche communiste » au titre mielleux « Convergences ». La diatribe contient plus de haine que de prise de distance par rapport à des comportements en effet scandaleux. Ce libelle ne contient pas une argumentation politique de fond marxiste malgré une longue partie d'économiste qui tend à faire croire que le capitalisme vit une nouvelle jeunesse depuis 1914. Cette compil est pleine de sources sociologiques pas toujours fiables ni probantes.concordantes ou irréfutables (rien sur le problème de l'immigration et l'invasion de l'islam dans les entreprises).

Malhonnêteté aussi l'absence de référence à mon ouvrage « Histoire du maximalisme », dont il a eu connaissance, autrement plus sérieux dans la chronologie (2009) sachant de plus que Marcel n'a rien vu vraiment du fond surtout appréhendable à Paris. Enfin, bien qu'il ait eu connaissance du livre, il n'en a pas compris l'essentiel qui est la mort de Charlemagne en 1990. Je faisais partie des quelques-uns inquiets de ce qui nous attendrait après le décès de notre grand guide et fédérateur Marc Chirik. Et ce qui devait se produire arriva : rivalités, luttes de clans et guerre des nerfs et des chefs. Avec Jean-Marc, notre arabo-italien - nous étions les deux ouvriers de choc envoyés là où ça bardait avec parfois le pauvre postier alcoolique Yves – nous pensions que les deux intellos phares de l'organe central, Peter et Raoul, n'auraient pas l'envergure pour assumer la continuité, mais plutôt Christian et Patrice, plus engagés et virulents. Nous nous trompions, le premier n'était qu'un rouleur de mécanique en section et lâche au dehors ; quant au second brillant causeur psychologue il n'était qu'un gentil pacifiste pourtant formé à un sport de combat. Je fus moi embringué dans le clan de Peter avec sa promotion canapé à ses côtés ; Jean-Marc, comme d'autres (Fabrice) s'éloigna sans bruit du marais des ambitions.

Une faiblesse saute aux yeux pourtant dans le libelle belge, contrairement à Chirik Marcel n'est pas


stoïque ni roué, il est naïf et sentimental. C'est probablement un bon économiste marxisant que le CCI a pu contenir dans ses rangs, puis chassé. Quoique le meilleur économiste marxiste puisse réussir à l'Université tout en étant un piètre politique. Chez les bourgeois un DSK. en plus chaste dans le CCI, frère Marcel.

Le CCI se relèvera-t-il de cette prétention à un décryptage infernal d'une analyse décadentiste, et pleine de contradictions et de billevesées du CCI depuis les errements sur le sujet par la GCF imaginant la bourgeoisie « mangeant son capital », qui firent se gausser les gens de SouB et de Pouvoir Ouvrier ?

Concernant l'aveuglement des décadentistes sur l'éveil inattendu du capitalisme chinois (Merci Pierrefitte) Marcel oublie de nous rappeler qu'il avait été chargé, encore embringué dans la secte parano, de démontrer que le décadentisme demeurait valable avec cette Chine « usine du monde » restant pays sous-développé2, il ne m'avait pas du tout convaincu que la carence prévisionnelle du CCI était mineure !

Oui le CCI y restera insensible puisque ses radotages successifs effacent les traces de toute analyse sérieuse de l'évolution du capitalisme de nos jours. Enfin, la diatribe contient encore trop de haine alors que c'est la pitié qui s'impose dorénavant.

L'organisme sectaire incriminé n'est pourtant pas méchant. C'est une vieille mémé aigrie. C'est un mort-vivant et il le prouve toutes les nuits puisqu'il se définit depuis des décennies comme le « squelette du parti » ! Un squelette n'est qu'on objet inanimé qu'on conserve au musée ou dans un laboratoire, mais c'est moche et ça sert à rien. C'est même pas de l'humour, c'est macabre. Ils eussent possédé plus un vocabulaire plus riche et adapté on aurait mieux accepté « colonne vertébrale ». Le terme nous fît bien rire, notre pauvre bipolaire Sabatier moi.

Mais colonne vertébrale de quoi ? Il n'y a plus rien de comestible dans les divers résidus de ce qu'il radote, à l'unisson du CCI qui le considère comme une merde, la « gauche communiste » ! Qui aujourd'hui peut s'appeler gauche et en outre communiste ? Ou nous mariner composante crado de deux termes obsolètes, porteurs de tant de mensonges, d'exploitation éhontée et de foutage de gueule ?

C 'est qui et c'est quoi ces individus de mini-confréries éparses, contempteurs d'un groupe qu'ils ont adoré comme leur nombril, composées d'universitaires et de cadres qui prétendent « expliquer » la faillite du capitalisme et nous démontrer les horreurs de la guerre ? Des moines en cravate qui ont les moyens de se faire passer pour les possibles huiles du prolétariat avec les moyens pour se payer l'avion jusqu'en Corée, à Moscou ou en Amérique du sud ! Un internationalisme en première...classe.


UNE PRETENTION DOCTORALE QUI NE TIENT PAS LA ROUTE

« Tu sais je ne me suis jamais trop intéressé aux revendications immédiates ».

(Marc Chiric, confidence)

« Les luttes immédiates sont uniquement un marche pied dans une dynamique révolutionnaire ».

Marcel

Commençons par la promesse de dézinguer l'antre adorée du beau temps jadis, grâce à une formation complètement étrangère à la formation d'une conscience de classe :

« ...l’analyse du rapport de force entre les classes, les fondements de la nature institutionalisée des syndicats, l’impossibilité de réelles luttes de libération nationale et les problématiques écologiques… Nous montrerons que toutes les bases théoriques assénées par le CCI sont sans fondement matériel, pire, elles sont contraires à la réalité de façon quasi systématique … ce qui est bien gênant pour de supposés marxistes prétendant procéder selon une approche matérialiste ».(...) « La boussole de la méthode scientifique que j’ai hérité du marxisme et de ma formation professionnelle. Elle me permettra de me détacher de la démarche profondément idéaliste et anti-scientifique dans laquelle le CCI s’est perdu. (…) Quelques rencontres scientifiques, engagées et marquantes, m’ont permis d’élargir mes vues dans de nombreux domaines comme l’anthropologie, l’économie, l’histoire et la géographie économique : Alain T. ; Christophe D. ; Jacques G. ; Michel H. ; Pierre M. ; Robert D. ; Hubert G. et Christian V. »

Moi mon école, comme j'ai coutume à le dire aujourd'hui encore est celle-ci: j'ai le bac + 20 CCI.

Le plus idéaliste n'est pas celui qui s'en défend...3

Les deux reproches radotés par la plupart des dissidents des années 80 (dont Bourrinet Camoin) ont concerné l'imprévision de la victoire de Mitterrand en 1981 après avoir affirmé en une d'une édition de 1981 que les années 80 seraient des années « décisives » pour la révolution. Bêtises, inconscience coupable, irresponsabilité avérée?

Du tout !

Pourtant voici la réécriture de l'histoire par frère Marcel :

« Comme les personnages des dessins animés de Tex Avery, le CCI continue à courir dans le vide alors que le sol ferme de la lutte des classes se dérobe sous ses pieds. Le recul généralisé dans l’ensemble de la classe ouvrière, dès le milieu des années soixante-dix, est à l’origine d’un décalage croissant entre une réalité objective marquée par ce reflux et un discours subjectif qui, non seulement, nie ce recul, mais prétend que des combats décisifs se développent ».

Marcel 

« Comme le CCI n’a jamais perçu l’ampleur de ce reflux massif au cœur du capitalisme historique, il s’est non seulement trompé sur le réel rapport de force entre les classes et sur les priorités de l’heure pour l’activité des révolutionnaires, mais il s’est aussi lancé dans de folles théorisations, comme ‘l’entrée du capitalisme dans sa phase de décomposition’, et dans des pratiques organisationnelles abjectes pour contrer un soi-disant ‘développement généralisé du parasitisme au sein du milieu politique prolétarien’. Ce sont ces aveuglements et dérives théoriques qui alimentent ses crises organisationnelles, toutes plus graves les unes que les autres selon ses dires ».

Passons sur le fait que, à l'époque, frère Marcel était entièrement membre de cet organisme, et qu'il ne s'est pas soucié de nous avertir de ce « reflux massif ». Insistons sur le fait que cette argumentation rétroactive est ridicule...et fausse. Tout le monde, des bourgeois et gauchistes, comme nous, pensions à la possibilité ou éventualité d'une révolution. C'est même la période où les gauchistes furent les plus nombreux et agités et les syndicats « radicalisés » jusqu'en ...1995. La victoire inattendue de Mitterrand ne fût pas gênante pour une minorité avec Marc,

GRANNY CCI

que je rejoignis après que le jeune Philippe m'est remis les yeux en face des trous. La majeure partie du groupe parisien ne savait où se mettre : la dissolution du groupe ne s'imposait-elle pas  désormais? Marc se marrait pendant la réunion publique suivant que je présidais avec Christian tétanisé qui m'empêcha de répondre aux délires vengeur du caractériel Camoin. Réunion de section suivante, Marc s'interrogea : « je ne comprends pas pourquoi Jean-Louis n'a pas répondu alors qu'il avait compris que l'élection, certes surprise, de Mitterrand, nous rendait un grand service ». Mais voilà, contrairement à la réputation qu'on m'a faite, j'ai toujours été trop discipliné.

L'élection surprise est bien sûr une surprise et gêne profonde pour la bourgeoisie d'abord, une aubaine pour nous qui nous facilitera la dénonciation de la gauche bourgeoise et ruinera son crédit pour des millions de prolétaires pour les décennies suivantes jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs (un accident de capote comme le dira Peter). A ce propos il faut noter que les radotages du CCI aujourd'hui perdent leur temps à expliquer à nouveau que gauche et syndicats sont pourris. Ce n'est plus à démontrer pour des millions de prolétaires, et contrairement aux radotages sociologiques de frère Marcel, la classe ouvrière moderne ne s'est pas enrichie, malgré l'abondance des merdes commercialisées, mais reste divisée entre fonctionnaires, oubliés du privé et gangrenée en entreprise par les suppléants « identitaires » des syndicats, les divers islamo-gauchistes, que l'extrême ultra-gauche du gauchisme (et ses parasites dérivés) ne dénonce jamais de peur de passer pour raciste ou admiratrice de Bardella. Le risque de perte d'identité est plus dans ces eaux que dans l'ubérisation que craint Marcel, car la multiplication de petites entreprises nous ramène aux nécessités émeutières du dix-neuvième siècle et pas au ronron conservateur et usiniste des forteresses ouvrières à Pétrograd ou chez Renault qui n'ont jamais cassé des briques pour la course de fond révolutionnaire. La perte d'identité ni le CCI ni Marcel n'en parlent jamais : elle est au carrefour de l'identité religieuse et de la diversité raciale oecuménique, qui, apparemment en marge (sociologique) de la politique sont là pour empêcher de penser...politique !

« Les personnes les plus religieuses, notamment les femmes qui ne veulent pas transiger sur le port du voile, ont tendance à « rejoindre soit des grands groupes internationaux où règne une culture communautaire soit des PME affinitaires où les signes religieux sont non seulement tolérés mais peuvent être valorisés, avance Hugo Gaillard, Maître de conférences en Sciences de gestion à l'université du Mans. On retrouve ce type d'entreprises affinitaires dans les secteurs de l'agroalimentaire, de la livraison de colis…et plus généralement dans les bassins d'emploi où l'islam est fortement représenté»4.

Au lieu de souligner les véritables divisions dans la classe ouvrière, frère Marcel reprend ce discours lénifiant de n'importe quel sociologue de télévision avec comme seul critère « le consommateur » : « L’endettement croissant des ménages pour compenser la baisse brutale de la part salariale Si l’endettement des ménages n’est pas un facteur explicatif à l’origine du recul des conflits sociaux comme le sont les cinq précédents, néanmoins il est venu les renforcer. En effet, une personne endettée est beaucoup moins encline à protester lorsqu’elle craint de perdre son travail. Individualisation et ubérisation du rapport salarial cassant les solidarités entre salariés L’application des logiques néolibérales entamée dès les années 1970-80 a progressivement démembré les politiques conventionnelles antérieures et contribué à individualiser le rapport salarial, rendant ainsi les prolétaires de plus en plus concurrents entre eux et démunis face aux patrons. La transformation des salariés en faux indépendants et l’ubérisation du travail via les plateformes informatiques en sont l’aboutissement ultime ».

Que les années 1980 n'aient pas débouché sur la révolution, je le regrette d'abord, je le comprends ensuite ! Que nous ayons voulu cette révolution le plus tôt possible, et qui paraît si éloignée à nouveau de nos jours, n'est pas à incriminer, ou alors c'est d'une mauvaise foi honteuse, basée sur la simple haine, qui se masque le fait que combat il y a eu mais que la classe bourgeoise a été la plus forte. Pas au cours des années 70, la baisse du nombre de grèves ne suffit pas à qualifier le moment de recul. Les vieilleries corporatistes d'Henri Simon n'expliquent rien. La combativité et la conscience ne dépendent pas des décomptes des sociologues ! Ensuite, de l'élection de Mitterrand au triomphalisme syndical à Gdansk et à la chute de la maison stalinienne, la classe bourgeoise mondiale su trop bien se sortir de ces successives « surprises » ! En résumé il y a bien eu un combat politique brouillon, masqué, parfois problématique mais dont on ne peut nier que la bourgeoisie est sortie victorieuse.

UNE CRITIQUE QUI PART DE LA PRINCIPALE IDEOLOGIE BOBO REFORMATRICE

Quelle honte ! Le CCI a négligé l'écologie pendant des décennies, pas un texte des lustres durant ! N égligence qui confirme la décadence mais du CCI nous assure frère Marcel du haut de sa chaire universitaire et face à son public de naïfs étudiants : « Les combats écologiques étant considérés comme des luttes parcellaires à dénoncer, les dégâts subis par l’environnement ne sont abordés que pour critiquer le capitalisme et y trouver appui pour sa théorie de la ‘décadence en 1914’. Nous montrons que ce dernier argument est inopérant ».

« Si les dégâts environnementaux constituent une preuve du caractère décadent du capitalisme, comme le clame aujourd’hui le CCI, comment alors expliquer cette indigence que tout le monde peut vérifier sur le site Web de cette organisation : pas un seul mot sur la nature et l’écologie dans sa plate forme, ni dans ses brochures, ni même dans sa Revue Internationale … à de micro-exceptions près ! En effet, sur les plus ou moins 1 200 articles de ses 171 numéros depuis 1975, seuls une dizaine sont explicitement consacrés à ce sujet … même pas un millième ! De plus, la temporalité de ces articles est tout aussi significative : rien durant un quart de siècle (1975-2000) à l’exception d’un seul et unique article en 1990 (1) , sept articles entre 2001-10, rien de 2011 à 2020, puis deux autres depuis 2021. L’on mesure l En fait, il existe bien un peu plus d’articles dans ses diverses presses territoriales, mais ils sont quasi exclusivement là pour dénoncer les partis verts comme bourgeois et les combats écologiques comme luttes parcellaires. Ce n’est que fort récemment que, surfant sur les préoccupations de la population par rapport aux enjeux climatiques, que cette organisation parle des enjeux écologiques … mais pas tellement pour discuter de ces problématiques comme telles, mais surtout comme argument pour tenter de valider sa position sur la décadence depuis 1914 et défendre l’urgence de renverser le capitalisme.

Autrement dit, alors que l’intensité énergétique (et donc la pollution thermique) augmentait fortement avant 1914, le capitalisme a pu la stabiliser puis la réduire relativement par après. Le capitalisme décadent a donc pu améliorer les rendements énergétiques tout en réduisant les rejets de CO2. Bref, les performances énergétiques en regard de la pollution sont meilleures en ‘décadence’ qu’en ‘ascendance’ ! Le CCI devrait en conclure que l’ascendance du capitalisme est après 1914 et la décadence avant ! Graphe 8.2 : Intensité énergétique mondiale ».

Or cet oubli n'en est pas un mais une claire conscience politique qu'il s'agissait, qu'il s'agit toujours d'un combat sectoriel mené par une partie de la petite bourgeoisie et pas de l'enjeu politique universel du renversement de l'ordre capitaliste. En revanche le seul reproche que je peux faire au CCI, c'est celui ne ne pas avoir analysé plus à fond l'écologie populiste comme substitutive à la disparition de tout programme économique, nationalisé ou pas, de la gauche bourgeoise. Le « programme » écologique présente le bienfait de vouloir « sauver l'humanité » en « protégeant la planète » car il est « internationaliste » comme ma sœur sur sa chaise roulante. Ce projet « révolutionnaire » s'est pourtant toujours traduit partout en écologie punitive et en argument gouvernemental pour faire avaler que le capitalisme (évolué au sens de frère Marcel) présente une nouvelle jeunesse, un bassin d'emplois, pour « sauver l'humanité » quand, au même moment ses bombes polluent des territoires entiers mais surtout massacrent de la chair à canon civile. L'écologie empêche-t-elle Poutine et Zelenski de se bombarder mutuellement ? L'abandon des centrales nucléaire par les idiots écologiques Hollande et Taubira au profit du clientélisme des PME aurait-il été autre chose qu'une vaste connerie ?

Enfin, comme les idéologies antiracistes, féministes, l'idéologie écologique commence vraiment à gonfler le prolétariat et les couches pauvres, à preuve l'effondrement attendu aux élections européennes de ces clowns arrivistes verts. Donnant raison à la dénonciation de l'idéologie écologique par le CCI il y a plus de quarante années.

Notons au passage que la féminisation de la force de travail , évoquée par frère écolo ne date pas de 1968 mais de de 1914...


à suivre


NOTES

1Ainsi, je me rappelle une réunion de la Commission Exécutive de la section en France du CCI au printemps 1979, où FM présentait le rapport sur la situation en France en défendant – avec moults rappels de rapports antérieurs, comme il sait bien le faire – l’analyse traditionnelle du CCI sur la gauche au pouvoir … et qui s’est retrouvé bien mari et désarçonné lorsque Marc Chirik a énoncé pour la première fois son analyse de la gauche dans l’opposition ! FM a-t-il sermonné Marc Chirik en lui rappelant que « Le point de départ d’un débat est avant tout le cadre partagé par l’organisation, adopté et précisé par les différents rapports de ses congrès internationaux » et que les arguments de Marc Chirik étaient « Une manière, insidieuse, de mettre en doute l’analyse de l’organisation [...] un mode d’argumentation fallacieux » ? Nullement, FM s’est tût, complètement assommé … pour, dès le lendemain, s’aplatir et défendre avec enthousiasme l’analyse de Marc Chirik, mais sans référence aucune au « cadre partagé par l’organisation, adopté et précisé par les différents rapports de ses congrès internationaux » et sans explication de son évolution ! Quelle belle honnêteté !

2Voir mon article dans mon blog : Mon art comment les paysans tombent dans le prolétariat (2)

3Voici un autre élément de critique pour le coup vraiment idéaliste, sociologique et psychologique : « Le CCI ne perçoit pas son reflux dès le milieu des années 1970 comme le montre le graphe ci-dessus mesurant l’intensité des conflits sociaux dans seize pays développés. Le CCI a donc manqué d’adapter ses orientations et sa forme organisationnelle et s’est perdu en « bêtises », « chamailleries » et « accusations mutuelles ». Toutes les explications que frère Marcel fustige comme « idéalistes » ne le sont point du tout, elles relèvent du domaine qu'il a abandonné, la politique : « Aveugle et incapable d’en comprendre leurs racines matérielles, il a systématiquement avancé des explications idéalistes à ses convulsions : « pénétration de l’idéologie petite-bourgeoise » ; « influence de l’esprit étudiant » ; « complot franc-maçon » ; « infiltration ésotérique » ; « gangrène de la décomposition » ; « clanisme » ; « nihilisme » ; « aventurisme » ; « égo boursoufflé » ; « individualisme intellectualiste », « haine de l’organisation » ; etc. Un vrai bestiaire dont la liste n’est pas exhaustive ».

dimanche 7 avril 2024

CRIMMMIGRATION ISLAMOFOLIE ET VIOLENCES


« Eh que sais-tu, cher Théodore, si, au lieu d’un étranger, ce n’est pas un dieu que tu nous amènes? » Socrate

« Des quartiers sont sous le joug communautariste. C'est notre réalité. Et ils donnent un permis d’agresser les filles qui se distinguent, qui ne versent pas dans la religiosité ostentatoire et militante. L'école ne protège pas. Comment éclairer les jeunes qui ne connaissent que la loi du quartier et de la mosquée ? »

Fatiha Boudjahlat (enseignante essayiste)



Dans l'Antiquité grecque l'étranger débarquant suscite les mêmes inquiétudes, parfois fondées, souvent fantasmatiques comme aujourd'hui : il vient d'ailleurs, mais d'où, ne va-t-il pas se servir de sa dague ? Quoique... attention car ce peut être une sommité bien connue qui serait notre père à tous et l'incarnation céleste de l'empathie humaine :

« Il n’est pas bien d’outrager un infortuné voyageur, qui est peut-être une divinité du ciel ; car souvent les dieux par qui tout s’accomplit, semblables à des hôtes de pays lointains, parcourent les villes afin de connaître la violence ou la justice des hommes » Homère (L'Odyssée)

Dans la tablée grecque une chaise est toujours vide, elle est toujours réservée à l'arrivée éventuelle de l'étranger, pas comme étranger mais parce qu'il peut être dieu lui-même. L'étranger n'est pas imaginé donc comme un simple convive mais comme facteur de culpabilité. On ne doit pas refuser de l'accepter sinon c'est une offense à dieu. Mais il n'y a qu'une chaise. A notre époque ce sont de très nombreuses chaises vides qu'il faudrait disposer dans la maisonnée.

Les inventeurs du terme crimmigration, grands universitaires américains, ne connaissent ni la philosophie grecque ni Marx . Le terme est d'ailleurs inconnu en France ou simplement utilisé dans une résolution européenne1. Il signifie que l'immigration est systématiquement le bouc-émissaire de toutes les violences de la société, d'ailleurs aussi bien dans les pays africains qu'européens ; il est réducteur, à la mode islamo-gauchiste de qualifier cette peur de l'étranger de racisme. La ficelle est grosse de la part de la bourgeoisie intellectuelle et de ses bobos militants, ils partent de l'idée simple : l'immigration n'est pas un problème. Donc celui qui s'interroge, s'inquiète, veut comprendre, cherche des solutions, est forcément un raciste.

Or l'anti-raciste islamophile révèle ainsi sa mauvaise foi, ou plutôt sa malhonnêteté. Bien sûr que l'immigration moderne devenue massive est un problème qu'on ne peut résoudre en proclamant : ce n'est pas un problème ou il n'y a pas de problème. Méthode, si on peut dire, d'empêcher de penser et de faire croire que penser dépend d'une morale politique, plus psychologique d'ailleurs que politique, dont le fleuron serait l'expression des études poussées d'intellectuels chercheurs de haut niveau et de l'agitation nerveuse de la piétaille militante de l'extrême mariage de l'infantilisme et de la bêtise figurée amplement par le NPA, et son concurrent « cocotte minute permanente » avec son chefaillon bouffon Connasse Kazib..

L'idéologie antiraciste américaine et ses « studies » biaisées sur la crimmigration

Des recherches et statistiques poussées peuvent à masquer le fond des problèmes ou surtout à interdire de penser différemment d'une conclusion qui était déjà affirmation au départ. Le corsetage de la pensée est immédiatement posé par la formule « vous n'aurez pas ma haine », comme si la haine n'était pas la préhension possible de tout bord racial ou politique. Les deux garde-fous de la pensée « islamopholle » sont : ne pas généraliser et ne pas essentialiser.

Généraliser est certes, usité à tout propos, un simplisme propagandiste qui disqualifie d'ailleurs tous nos antiracistes professionnels et divers islamophiles généralisateurs patentés : quiconque est en désaccord avec leur morale est un raciste et un facho. Essentialiser, ils connaissent aussi par l'injure et la menace.

Pour toute personne réfléchie et indépendante d'esprit, non cornaquée par un parti bovin ou une secte ésotérique, le sujet de l'immigration sert de bouc-émissaire depuis plus d'un siècle aux gouvernants de tout bord, même de couleur ; Obama est le président américain qui a officialisé au plus grand nombre d'expulsions. Et voici ce qu'affirme le site ACADEMIA qui officie à des centaines d'articles pro-immigration les yeux fermés...depuis la période coloniale. Eurêka tout s'explique par le racisme !

 « Historiquement aux États-Unis, les périodes d’immigration à grande échelle ont été accompagnées par les perceptions de la menace et les stéréotypes de la criminalité redoutée des immigrants. Il y a un siècle les commissions ont enquêté sur le lien entre l’immigration et la criminalité; chacune a constaté des niveaux inférieurs de l’implication criminelle des personnes nées à l’étranger. La période actuelle fait écho à ce passé. Depuis un quart de siècle, des alarmes ont été soulevées sur l’immigration à grande échelle, et en particulier sur les immigrants sans papiers d’Amérique latine. Mais au cours de la même période, les taux de criminalité contre les biens ont été réduits de moitié; la baisse de la criminalité a été plus prononcée dans les villes avec une plus grande proportion d’immigrants; et les jeunes hommes nés à l’étranger sont beaucoup moins susceptibles d’être détenus que des Autochtones. Les éléments de preuve démontrant des niveaux moins élevés de criminalité parmi les immigrants est soutenu par un nombre croissant d’études contemporaines. Dans le même temps la période a été marquée par la criminalisation de l’immigration elle-même, et par la confluence de l’immigration et le droit pénal et les appareils d’application de la loi. Une série d’événements critiques ont réussi par des paniques morales ont influencé l’adoption de lois hyper-restrictives et des ressources institutionnelles qui ont permis de construire la « crimmigration »2

C'est le résumé de ce qui est martelé sans arrêt jusqu'à plus soif. Vous pouvez lire des centaines de pages consacrées à cette pro-immigration vertueuse et sans tâche ; conclusion : la moindre critique de l'immigration est un crime et une courbette face aux puissants. Nombre de leurs analyses sur les barrières successives mises par l'Etat américain (pudiquement nommé L'Administration fédérale) montrent et rappellent le cynisme de la bourgeoisie américaine et les diverses honteuses manières dont elle a usé et use pour refouler ces masses de populations qui viennent surtout d'Amérique du Sud, fuyant comme nos africains la misère, la guerre et les cartels criminels de la drogue. Cela tout le monde en convient, même le pire raciste ou l'électeur fan du puceau Bardella.

Mais est-ce que démontrer par des chiffres statistiques que la criminalité immigrée est bien moindre que l'autochtone élimine celle qui est principalement incriminée? Oui arguent nos professeurs émérites puisque les causes sociales classiques sont invitées au parloir : inégalités sociales, pauvreté, isolement, animosités raciales, etc. La victimisation de l'immigration devient ainsi le masque de l'incapacité de nos moralistes universitaires et islamophiles à proposer des solutions alternatives3 autres que les inepties d'avocates et de psychanalystes charlatans au lendemain du massacre de la jeune lycéenne Samara : on prône l'empathie...organisons des réunions de contact pour leur apprendre à se parler et à se respecter... développons le sport en banlieue4. Empêcher surtout de penser au fond du problème.

La violence comme facteur « généraliste » est en effet corrélée systématiquement aux ados français enfants d'ouvriers arabes des générations précédentes mais ne peut être liée en soi à l'immigration5. C'est de violences au pluriel qu'il faudrait parler : violence criminelle, violence policière, violence institutionnelle, violence psychologique, etc. La violence n'est ni la même ni du même type selon les circonstances ; de plus elle n'est pas en soi négative s'il s'agit de se défendre. Cet aspect plurifactoriel n'est jamais pris en compte et permet de nous abreuver des constats généralistes sur « la violence de notre société » et de nous noyer dans les considérations socio-illogiques de toutes les variétés de crétins psys et des journalistes accrédités et superficiels.

L'astuce du brouillage politique idéologique réside dans la disproportion des comparaisons avec le nombre ou la quantité, quand la quantité n'est pas la qualité ni une référence incontestable. Prenons nos chercheurs de l'ACADEMIA. Ils consacrent des tonnes d'articles à démontrer que la criminalité est moindre chez les immigrés, ce qui est factuellement certainement vrai globalement, mais ce globalement n'élimine pas cette criminalité avec ses spécificités que ces intellectuels américains ne se risquent pas à évoquer. L'immigré, quel qu'il soit, est un dieu socratique. De même tous les statisticiens islamo-gauchistes en France vont démontreront, et avec des chiffres fiables, que l'immigration n'est pas aussi massive que le proclament les médias « racistes ». C'est un peu vrai mais faux principalement dans les grandes villes où la concentration immigrée et la délinquance sont plus élevées qu'ailleurs (même si des villages sont de plus en plus concernés)6. Concentration équivaut aussi à ghettoïsation.

Le nombre n'est pas le problème mais la concentration si, concentration au centre ville ou l'étranger est plus visible qu'avant, il est noir, où sa seule source de revenu se trouve en banlieue, quand une partie seulement viendra servir sans garantie de titularisation les boulots de merde dans la restauration, dans le bâtiment, etc. Ce que devraient dire nos enquêteurs pro-immigration c'est que la délinquance exponentielle et les viols dans ces conditions sont NORMALES et donc évidemment plus fréquentes de la part de ces populations en vadrouille pour une meilleure vie. Le nombre se retourne aussi contre les professionnels de la morale anti-raciste : comment expliquent-ils qu'à la prison de Fresnes on trouve une majorité de noirs et d'arabes ? Et d'OQTF ?

Le patronat et le gouvernement n'ont pas pour but de doter l'étranger de la trilogie sociale plus importante que la républicaine : « un travail, un logement et une femme ». Restez entassés dans les caves la nuit et masturbez vous si vous êtes des obsédés du sexe.

En revanche pour les autochtones intelligents qui ont compris cela mieux que les journalistes superficiels ou les merdes islamo-gauchistes, la délinquance immigrée où le fait d'être mineur n'entraîne aucune sérieuse correction judiciaire, N'EST PAS NORMALE ; et pas normale, parce qu'elle serait minoritaire où un « fixation raciste » mais parce qu'elle S'AJOUTE ET REJOINT la criminalité française ! Pas besoin de statistiques pour comprendre cela, ni de chercher à excuser systématiquement des exactions d'immigrés.

On voit donc ici que l'argument du nombre de l'élite intellectuelle pour minorer ou éliminer de la réflexion les fais divers incluant des criminels immigrés, obéit non à un quelconque internationalisme irénique, mais, pire que le racisme plouc, est une perverse négation d'une réalité subie, même par les immigrés intégrés, et surtout une infantilisation des pauvres autochtones, c'est à dire surtout de la classe ouvrière. Les voitures brûlées, pas par les migrants en général (mais l'étanchéité n'existe pas dans la misère), ce sont celles des ouvriers sans garage personnel ni quartier « protégé », la majorité des gamines violées et des femmes massacrées par leur conjoint sont les humains de la classe d'en bas. La bourgeoisie avec ses donneurs de leçon antiraciste et pro-immigration et pro-islam se conduit comme Depardieu, la main au cul pour les soubrettes et le baise main pour les culs de luxe. Mitou pour les bourgeoises, dégoût pour les sans-grades et même les migrantes et les voilées.

RIMBAUD DOIT SE RETOURNER DANS SA TOMBE : la spécificité de la violence est-elle jeune, immigrée... du fait des « patrouilles islamiques », d'une radicalité islamiste

Sans lien direct avec l'immigration, qui existe par un canal7, et ses problèmes, la série de violences aux portes des lycées en France, en premier lieu avec le tabassage de la jeune lycéenne de 14 ans Samara – au lycée Rimbaud – a soulevé autant d'émotions que d'interprétations confuses. Pas nécessaire de revenir sur toutes les péripéties de ce traquenard tragique, sur lequel les médias ont largement glosé sans répondre au pourquoi. Rapidement, par suite aux déclarations de la mère, l'explication la plus répandue fût celle fournie par la mère de Samara, une femme d'origine arabe, intelligente et avec du bagout : une conséquence du « joug communautariste » comme le résume la citation en exergue de Fatiha Boudjahlat.

On nota aussi que Macron oblitéra cette interprétation tout comme, dans son communiqué, le parquet de Montpellier n’aborda pas non plus la dimension religieuse évoquée par la mère de la victime, Hassiba Radjoul.  Or peu après cette mère fait pénitence islamique sur le plateau pipole de TPMP pour lire une déclaration affirmant que sa fille était une musulmane pratiquante et rigoureuse et qu'elle s'opposait à toute récupération de l'extrême droite8. Déclaration plus du tout éplorée mais politique. Echange de bons procédés classiques, quand l'extrême droite accuse l'immigration de tous les malheurs, l'Etat et ses gauchistes accusent l'extrême droite de tous les malheurs, et ça tourne en rond comme dans une cour d'école ; plus personne n'est cause de rien sauf avec « c'est toi qui l'a dit, c'est toi qui l'est ». Cette précision de la mère, dictée par un imam quelconque ou l'édile de la circonscription électorale avait deux buts évidents. Le premier de protéger la fille des représailles islamistes, comme pour Mila, et le deuxième d'effacer l'évidente connotation policière islamisante. La religion musulmane n'est pas simplement la deuxième religion en France mais la deuxième police, interne, de l'Etat bourgeois. Elle est surtout instrument de pacification des conflits sociaux et facteur supplétif des syndicats pour diviser les travailleurs ; comme c'est rassurant pour l'ordre social le développement de délégués syndicaux musulmans... Et instrument de démolition de la culture et de l'éducation rationnelle9.

Pour une bonne partie de la jeunesse, pas seulement d'origine étrangère, la France ni la raison n'existent plus. Seule compte la satisfaction immédiate. Les réseaux sociaux et la fixation journalière sur le portable ont généralisé cette aliénation qui supprime toute humanité et fait de la jouissance immédiate le but le plus urgent. De même la persécution n'a jamais été autant répandue et omniprésente que par les temps qui courent et ne se rattrapent pas. Une fois que l'on a dit cela on ne va pas plus loin que le commun des sociologues et des psys.

Le problème demeurera longtemps plurifactoriel10 mais il importe d'en connaître le principal aboutissement. Puisque la police française est notre principal ennemi, il faut se faire justice soi-même. Dans le bon jadis, la police était vue aussi comme ennemie, et tout le monde ne détestait pas la police. Elle n'était qu'un des remparts de l'Etat bourgeois . Aujourd'hui le rejet de la police ou sa contestation ne sont plus politiques mais impressionnistes : elle tue, elle est raciste voire loi des « blancs », il faut les caillasser, tuer les flics à la maison. Ce rejet meurtrier de la police n'est pas islamiste, puisque dans les pays intégralement islamisés les jeunes ont la même haine apolitique, mais il se couvre ici du manteau de l'islam.

Jalousie sur fond de pratique religieuse ?

« Au collège Arthur-Rimbaud à Montpellier, les élèves livrent leur version de l’agression de Samara. Une personne du collège Arthur Rimbaud aurait créé un compte, au pseudonyme «Carbo Mtp» (Mtp étant l’abréviation Montpellier), prétendant être la collégienne Samara. Sur des vidéos que Le Figaro a pu consulter, on peut voir des photos de jeunes filles nues, dont certaines à caractère pornographique, qui représenteraient, selon les dires de Rachel, des adolescentes de l'établissement. S'ajoute à ces photos, un autre cliché en particulier, qui serait à l'origine du lynchage de Samara.

Sur le compte, est ainsi postée une photo de la principale agresseuse présumée de Samara, Myriam*, sans son voile islamique, et avec une mention de son pseudonyme sur Snapchat. Or, cette adolescente, très pratiquante et portant toujours habituellement son voile, ne pouvait qu’être heurtée par la divulgation de cette photo. Myriam aurait donc cherché à se venger, sans prendre le temps de s’expliquer avec Samara, rapporte toujours Rachel. Après la diffusion du fameux cliché, un nouveau message anonyme est en effet posté par le compte Carbo Mtp :«Demain devant le collège Arthur Rimbaud bagarre à 17h30». Et le «Demain» est arrivé.

L’histoire pourrait même aller encore plus loin. Pour la majorité des élèves, Myriam serait elle-même derrière ce mystérieux compte Snapchat. Détestant la jeune fille, elle aurait délibérément posté sur le réseau social toutes ces photos, se faisant passer pour sa rivale, afin que Samara reçoive une violente correction. «Je ne sais pas si c'est Myriam derrière le compte… », soupire Rachel de son côté, qui ne sait plus quoi penser. Autour d'elle, des jeunes filles lèvent les yeux au ciel pendant que d'autres détournent le regard. »

Après cette interview le journaliste ajoute une explication tout à fait rationnelle qui se passe de la focalisation sur l'immigration, et du préjugé qui fait des enfants de familles arabes françaises des immigrés éternels. Il pose une vraie question politique, celle de la gestion étatique erratique des territoires qui dépasse les banalités et pleurnicheries abstraites sur la violence en général :

« C'est l'occasion de dire que c'est une folie que de construire des collèges REP ou Rep+ accueillant plus de 800 élèves. C'est économique pour l'État. C'est déshumanisant. C'est pousse-au-crime. De plus, il ne faut plus construire de collèges et de lycées dans ces quartiers ghettoïsés ethniquement et culturellement. C'est la double peine de la double assignation à résidence. On peut tout faire pour tenter de rendre étanche et hermétique la clôture du collège, c'est la règle du quartier qui s'impose sitôt la grille dépassée »11.

Complices de cette déshumanisation les merdes islamo-gauchistes qui se portent au secours de la décomposition sociale (du marais LFI à la secte NPA) pour l'essentiel : encadrer les banlieues et ramener les ouvriers d'origine immigrée vers les urnes. La même tactique inconscient et dangereuse dont se gaussait Louis Janover, après les circonvolutions de Bensaïd concernant le soutien critique à l'URSS effondrée et le rejet du terme communiste par Krivine :

« le pouvoir n'est plus au bout de la kalachnikov vietnamienne : que ne prend-il pas pour nouveau symbole le bulletin de vote. Le pouvoir est au fond des urnes et il ne mauque pas d'éboueurs gauchistes pour l'y aller pécher »12.

Les islamogauchistes complices de la régression religieuse

(La présumée et essentialisée islamophobie bouc-émissaire  de la bien pensance de la gauche bourgeoise et petite bourgeoise déjantée)

Le soutien ininterrompu des queuistes de l'idéologie bourgeoise anglo-saxonne. Subtilité des bourgeoisies les plus avancées en manipulation, le maire de Londres, les premiers ministres d'Angleterre et d'Ecosse sont de confession musulmane, et le dernier ne s'est pas gêné pour appeler à la prière, alors même que les musulmans sont très minoritaires en Ecosse.

Comme la suppression stupide du mot race dans la constitution française, c'est le bréviaire anti-raciste qui sert de vade-mecum à la plupart des bourgeoisies européennes, un coup on met une femme, un coup un musulman, un autre coup un homosexuel. C'est la fin des classes par la libération par le partage au sommet du pouvoir (et l'échangisme, sic!) et l'exposition ostentatoire des catégories, plus sociologiques que sociales ou politiques.

Merci en tout cas aux LFI et NPA pour leur absence de soutien à leurs collègues profs et aux proviseurs persécutés, menacés alors qu'ils font leur boulot contre une morale islamiste rampante, celui-là pas de couverture en surface mais de propagation prosélyte ?, et de débilité profonde13. Merci aussi à la lâche hiérarchie de l'Eduque naze humiliant  le principal du Collège Jean-Bertin dans la banlieue d'Auxerre, après que le directeur Département de l'Éducation nationale l'a sommé de s'excuser auprès de deux militantes voilées, à qui ce dernier avait demandé de retirer leur voile puisqu'elles intervenaient dans un forum organisé par le collège. En renfort de ce « pas de vague raciste et haineuse » LFI a accusé le proviseur de racisme et d'islamophobie.

Les variétés de néotrotskiens font semblant d'ignorer mais n'ignorent pas le problème du prosélytisme islamique, comme hier ils n'ignoraient pas les crimes de Staline mais les soutenaienr mordicus face à la « droite gaulliste fasciste ». Même, et surtout en tant que petite secte agitée du bonnet, ils ne sont jamais étrangers au cynisme et aux mensonges électoraux des grands partis bourgeois.

LES FAKE NEWS DE L'ISLAMO-GAUCHISME DE LA CLIQUE A BESANCENOT

Le lycée d'un autre artiste, plus musicien que Rimbaud va nous fournir la plus comique illustration que cette défense des « révoltées musulmanes » car comme dans les années 1960 tout ce qui bougeait était révolutionnaire.

« Lycée Ravel : islamophobie et politique sécuritaire, nous ne sommes pas dupes ! ». Ainsi titrée la prise de position du BP caché du NPA commence par un mensonge :

« L’affaire d’islamophobie au lycée Ravel ne cesse de prendre de l’ampleur. Le 28 février, un chef d’établissement interpelle violemment une élève de BTS pour lui demander de retirer son sous-hijab, qu’elle enfilait afin de se rhabiller à la sortie du lycée. Alors que la jeune femme doit prendre un moment pour retirer le nœud du bonnet, celui-ci s’en prend violemment à elle au point que des élèves devraient s’interposer pour interrompre le proviseur. Le proviseur a ensuite démissionné, alléguant des menaces qui pèseraient sur sa sécurité. Des menaces bien entendu condamnables ».

FAUX La plainte déposée pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail a été classée pour « infraction insuffisamment caractérisée », a précisé le parquet. Parallèlement, une enquête pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur Internet visant le proviseur en lien avec cette altercation a été ouverte.

« Le geste du chef d’établissement est d’abord celui d’un personnel de l’Éducation nationale pour qui les dispositions islamophobes de l’institution scolaire ont paru justifier la violence sur une élève. La légitimation d’une forme d’intolérance à la visibilité de l’islam, par des dispositifs légaux, n’a pas seulement pour effet d’opprimer les mulsumanEs mais aussi d’encourager la violence islamophobe. Nous affirmons notre soutien à l’élève concernée, ainsi qu’à tous les élèves mulsumanEs qui subissent l’islamophobie d’État entérinée par la loi de 2004 ».

FAUX Des « dispositions islamophobes de l’institution scolaire » çà n'existe que dans la tête de demeurés « Le proviseur avait « rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile » islamique dans l’enceinte de l’établissement afin de respecter la loi y interdisant les signes religieux ostentatoires, avait indiqué le parquet lors de l’annonce de l’ouverture de l’enquête début mars. « L’une d’elles, majeure et scolarisée en BTS », avait « ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation », avait-il ajouté. Des menaces de mort à l’encontre de ce proviseur avaient ensuite été proférées sur internet. L’élève de BTS avait dit au Parisien avoir été « tapée violemment au bras » par le proviseur ». Un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine (et de l'islam, NDLR), a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour avoir menacé de mort le proviseur sur internet ».

L'Etat se ridiculise en annonçant porter plainte pour « dénonciation calomnieuse », ce qui est du vent dont les agresseurs mineurs et inconscients se foutent royalement. Cela rappelle ce pauvre Hollande défié par la môme Léonarda.

Autre soutien islamo-gauchiste confirmé, qui s'adresse surtout comme le NPA à des mômes de quinze ans, manipulables à souhait et totalement immature politiquement, l'inénarrable Bondy Blog. Un « blocus » s'est tenu devant le lycée en soutien à la « lycéenne frappée »

« En soutien à la lycéenne, un blocus s’est tenu devant le lycée Maurice Ravel, vendredi 1ᵉʳ mars. Sur les grilles de l’établissement, une banderole annonce : « Élève frappée, lycée bloqué ! » Les cours ont tous été annulés pour la journée. Le proviseur l’a agressée verbalement et physiquement dans la cour de l’établissement alors qu’elle s’apprêtait à sortir du lycée ». FAUX : elle rentrait. Plus croustillant, et à la hauteur de sa représentation sociale : L’étudiante conteste la version médiatique qui en ressort ! Emoi : le dirlo est arrivé tellement vite, de manière agressive : Il m’a frappée tout de suite. Je trouve ça très grave, je ne comprends pas comment un proviseur aussi violent peut encore exercer. Il n’avait pas à faire ça. »

Le compte-rendu du Bondy Blog, sous un air neutre, en rajoute : « Un de ses camarades de BTS dit s’être interposé. Il affirme avoir vu le proviseur porter « un violent coup » au niveau des épaules de la jeune fille, qu’il l’aurait ensuite secouée en lui criant dessus. « Le coup, il était parti, tout le monde l’a vu et on était tous choqués. Il était 15 heures, il y avait du monde à l’heure de la récréation. » Le jeune homme martèle : « Il l’a littéralement tapée ».Dès mercredi, sur les réseaux, il est question d’une « gifle » portée par le proviseur sur la jeune fille. Une version démentie depuis ».

Revenons aux mômeries du NPA, qui témoigne de «  réactions outrées parmi les populations visées par l’islamophobie d’État « et d’atmosphère » au quotidien », « Le parallèle qui est réactivé dans les médias avec l’assassinat de Samuel Paty est intolérable car il représente une instrumentalisation de sa mort pour silencier la dénonciation de l’islamophobie ». En revanche on n'a pas beaucoup entendu trotskiens et mélanchoniens s'indigner de la décapitation, c'était le fait d'un pauvre immigré révolté...(...) Une fois encore, les musulmanEs, même victimes d’oppression, sont somméEs de se solidariser avec leurs agresseurs.

Tous les proviseurs sont des salopards avec « mission islamophobe, argument très percutant pour des mômes de 10 à 15 ans : « Depuis le début du mois de mars, l’escalade islamophobe est insoutenable : le soutien de la classe politique, du PS à l’extrême-droite, au chef d’établissement manifeste l’aggravation de la cécité islamophobe dans notre pays. La ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, y ajoute la mise en place de « d'une force mobile scolaire » pour « soutenir » les chefs d’établissement dans leur mission islamophobe ».

« Nous dénonçons la réaction sécuritaire et raciste du gouvernement Attal et nous nous opposons à cette transformation de l’Éducation nationale en institution idéologique dont la priorité selon le gouvernement est l’application de lois islamophobes. Nous affirmons notre soutien aux élèves discriminéEs, aux enseignantEs et personnels d’éducation qui luttent pour une société libre d’oppressions et s’opposent à la mise au pas raciste du service public ». Ces crétins font semblant aussi d'ignorer une nouveauté (sans doute liée à mitou) les filles tabassent désormais comme les garçons, et attendent le soutien du NPA14Montreuil, le 3 avril 2024

Le PCF est moins infantile, plus prudent , n'avance pas de telles conneries mais zigzague pour éviter les foudres du curés islamophiles de LFI et du NPA, sans oublier le marais écologique en décomposition et affaires de mœurs. Rien de mieux que de se défiler et botter en touche vers les "fachos" qui sont quand même plus lucides :

« Sans surprise, les sphères de droite et d’extrême droite n’ont pas tardé à instrumentaliser l’affaire. « C’est une défaite de l’État sur la gangrène islamiste qui prospère », avance Marion Maréchal, candidate du parti zemmouriste Reconquête aux élections européennes« La démission du proviseur de l’établissement Maurice Ravel est une victoire de l’islamisme et une défaite de la laïcité », écrit sur X (ex-Twitter) Olivier Henno, sénateur UDI du Nord. « C’est une victoire de l’islamisme et de la peur qu’il inspire », affirme Étienne Gernelle, directeur du Point« S’il fallait un symbole de cette France qui chaque jour oubli ce qu’elle fut : le départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel illustre l’effondrement d’un pays qui tourne le dos à son histoire, à sa culture, à ses valeurs », clame quant à lui Pascal Praud dans son édito sur CNews, développant encore une fois la rhétorique fétiche de l’extrême droite du grand remplacement ».

Libération toujours ambigu et poisseux a en partie raison :

« Les règlements de compte, les embrouilles et les rixes ont besoin d’une réelle politique publique. Marwan Mohammed disait cette phrase dans Libération : «Le discours politique visant à déresponsabiliser l’Etat ou la société en criminalisant les jeunes et en accusant les familles témoigne d’une volonté de s’extraire de l’explication sociologique et de renvoyer ça sur l’individu.» « Les médias aussi. Nous avons notre part de responsabilité. En novembre, Thomas, un gamin de 16 ans, est mort à Crépol dans la Drôme. Il a reçu un coup de couteau au thorax à la fin d’un bal. Un drame qui était sur toutes les ondes, télés et journaux. De nombreux incendiaires ont tenté de mettre face à face deux jeunesses du pays pour alimenter leur fameuse «guerre de civilisations». Des clics, des clashs et des voix à gagner sur le dos des gamins. Chaque gamin qui meurt doit être un événement en laissant de côté ses fantasmes. Personne ne doit s’y habituer ou regarder ailleurs. Comment faire pour que ça s’arrête ? Comment on raconte le pire ? Chacun à sa place doit se poser la question. Shamseddine est mort. Il avait 15 ans ».

Les juges, semble-t-il en majorité islamo-gauchistes ne voient pas cela du même œil. Pour eux, une vie humaine ne veut pas grand chose. Ils le démontrent chaque jour, avec dans ces affaires des peines clémentes aussitôt transformées en peines symboliques. Sans un net alourdissement des peines prononcées, nous ne viendrons jamais à bout de cette violence hélas entretenue par les magistrats et l’impunité garantie par leur justice.Ces jeunes devraient tous prendre 20 ans pour tentative (réussie) de meurtre avec l’intention de tuer: on ne tape pas dans la tête sans avoir l’intention de tuer. Mais encore une fois, les magistrats voient les choses autrement: ce n’est pas volontaire.. ils sont mineurs (et?).. leurs parents sont défaillants et ils n’ont pas voulu tuer juste tabasser donc cela va finir par un rappel à la loi et si vraiment le juge est très dur une peine de TIG …avec sursis.

 La seule chose qu’on aura gagné dans cette agitation médiatique impulsive temporaire, et secondaire par rapport à la guerre mondiale en cours, pour solutionner immigration massive, islamofolie et instinct de meurtre infantile, c’est la cellule psy gratuite, comme si les victimes des délires islamiques c’étaient les alliés de la propagande de crimmigration et les bourreaux d'honnêtes croyants rendant justice comme Saint Louis (qui crucifiait les juifs) chaudement bénis par les inquisiteurs islamo-gauchistes qui laissent faire.

Quant aux meurtres ou tentatives de meurtre pour le "code d'honneur", même si les médias tentent d'en masquer l'origine, ils sont l'oeuvre des grands frères turcs ou algériens musulmans; on a le souvenir où des frères turcs ont été jusqu'à  tuer la soeur "déviante du code familial et de la religion". Quant à la persécution et ses conséquences rien de nouveau. Cela a toujours existé  même chez les enfants. Persécuter c'est vouloir tuer l'autre à petit feu voire carrément. On peut comprendre aussi des exceptions, lorsque le persécuté tue à son tour subitement et carrément. On focalise sur les derniers cas d'ados déjantés, mais chaque année un bien plus grand nombre d'adultes deviennent criminels par vengeance.

NOTES


1Le projet CRIMMIGRATION, financé par l'UE, a été lancé en 2011 pour analyser l'impact que l'accent croissant sur le contrôle de l'immigration a sur des institutions de la justice pénale comme la police, les prisons et les centres de détention. Par exemple, la priorité accordée à la sanction et à la réintégration des contrevenants est-elle remplacée progressivement par des actions de diversion, d'immobilisation et de déportation? «L'apparition de nouvelles formes de sanctions et de logiques de contrôle social peut être qualifiée de contrôle de la 'crimmigration'», explique Katja Franko, coordinatrice du projet à l'université d'Oslo, en Norvège. «Durant le projet, nous avons constaté l'importance croissante de la déportation, notamment dans certains pays comme la Norvège, et le recours de plus en plus fréquent au droit pénal pour contrôler les frontières.» Mme Franko est convaincue que de nouvelles réponses juridiques, organisationnelles et normatives sont nécessaires pour faire face à ce phénomène récent: «Il faut améliorer la sensibilisation aux aspects punitifs des mesures de contrôle de la migration, tels que la détention et la déportation, et apporter une aide juridique et de droit procédural aux populations concernées. Nous avons aussi besoin de nouveaux modes de réflexion pour déterminer qui est soumis aux droits et à la protection des pays d'Europe ».

2"Immigration and crime and the criminalization of immigration" by Anthony Robles . Cf. le site ACADEMIASan Francisco

3Soit on déplore : de solution il n'y en a pas, soit, ce qui ne mange pas de pain : c'est la faute au capitalisme, faut attendre qu'il s'écroule !

4Un courageux et dévoué ancien voyou des cités a fait l'amère expérience de l'empathie sociologique, il est dans le coma : À Villepinte, l’histoire tragique d’un éducateur qui voulait «faire rempart à tous les trafics» (lefigaro.fr)

5Quoique...pour gagner leur vie certains se joignent aux revendeurs de came La semaine dernière, des scènes de violence ont éclaté aux Moulins, sur la place principale des Amaryllis. Des tensions liées, à en croire plusieurs habitants, à la présence et à l’agressivité répétée d’étrangers en situation irrégulière. Le parquet et la préfecture avaient souligné des différends en ce sens, sur fond néanmoins de rivalités autour du trafic de drogue. Une agression sexuelle sur une infirmière - aucune plainte n’a encore été déposée en ce sens - aurait été l’élément déclencheur d’affrontements avec des armes. Cette affaire de viol en réunion, en date de février, n’aurait néanmoins pas un lien direct avec les récentes tensions ». Que du vague...« Les suspects auraient pris au piège la jeune femme au troisième étage de la résidence avant de la violer. La plainte déposée par la victime a permis aux enquêteurs de retrouver les individus. Deux mineurs de 16 et 17 ans ont fini par être interpellés par les forces de l’ordre dans ce quartier. Selon cette même source, ils seraient de nationalité tunisienne et en situation irrégulière. Une troisième personne serait encore recherchée ». Consternant la mafia nigériane: Viols, proxénétisme, rites vaudous... Un gang nigérian ultraviolent implanté à Marseille devant la justice (lefigaro.fr)

Et aussi le massacre de cet autre adolescent, lié au régime de surveillance des soeurs par les "frères": Viry-Châtillon : quatre personnes mises en examen pour assassinat après la mort de Shamseddine, passé à tabac (lefigaro.fr) Cela fait beaucoup en un court laps de temps! Accélération? Routine inacceptable où filles et adolescents de toute origine sont les constantes victimes, à Marseille et partout ailleurs !

6Ils sont concernés grâce à l'Etat qui saupoudre en particuliers de familles noires le territoire, de la même manière que la municipalité « social-bobo » de Paris refoule en province les migrants trop nombreux à Paris et qui font tâche pour es JO. Si cette déportation démocratique servait à faire disparaître le racisme on le saurait.

7Ce canal c'est l'islam. La plupart des migrants du sud arrivent islamisés avec parfois leur imam. Dans les années 1960 les immigrés ouvriers portugais montaient en France avec leur curé, mais l'aliénation religieuse n'avait pas le même poids et leur croyance pouvait se dissoudre dans la lutte des classes.

8«Ma fille est pratiquante et pieuse» : la mère de Samara dénonce l'instrumentalisation de l'agression de sa fille par l'extrême droite

9Une professeure, agrégée de français qui faisait défiler des diapositives, entendit sa classe de seconde hurler au scandale du fait de la présence du baiser à l'hôtel de ville de Doineau ! Dans une autre classe la présentation de toiles du 18ème siècle avec lupanar de grosses mémères qui inspiraient curieusement les peintres d'époque entraîna une plainte des parents musulmans pour lubricité. Les deux profs ne furent pas égorgées. L'expansion de l'islam  est devenu un danger pour l'intégrité de la classe ouvrière; en Angleterre Une large majorité des sondés (63%) souhaite aussi l’implantation de salles de prières dans les lieux non-religieux, comme dans les entreprises ou les écoles.

1035% des immigrés en France (personnes nées étrangères à l’étranger) vivent en effet dans un logement social contre 11% des Français non-immigrés, souligne le rapport d'un ancien préfet, ce chiffre s’explique notamment par les critères actuels qui favorisent la réception d’un dossier. «L’algorithme [...] tend à privilégier une catégorie particulière de la population - comme les familles monoparentales avec de nombreux enfants - assez éloignée de la famille française traditionnelle». Aggravé par la logique des «grands ensembles» et de concentration dans certains quartiers, ce trust des logements sociaux par les populations immigrées conduit à un phénomène d’«appropriation communautaire». L’ancien inspecteur de l’administration alerte en conséquence sur «une sorte d'autonomie d'ensembles urbains qui comptent parfois plus de 10.000 habitants et qui finissent par échapper à la règle commune»

12Page 177 de mon histoire du trotskisme en France : Les trotskiens (1968-2002) Les éditions du pavé 2002

13Contestation de l'étude de la civilisation moderne

14Quatre jeunes filles seront jugées « pour vol avec violences en réunion », après l’agression filmée, mercredi, d’une adolescente de 14 ans à la « suite [d’]un guet-apens » à Tours, a annoncé, vendredi 5 avril, la procureure de la République dans un communiqué diffusé sur X.