Tout le monde se focalise sur les attaques ignobles contre les garanties minimum qui étaient contenues dans le vieux code du travail, mais il y a une autre attaque plus pernicieuse encore, idéologique celle-ci, qui vise à légitimer le fait religieux en entreprise, surtout la croyance qui ficelle une majorité de prolétaires musulmans, l'affichage de l'islam, qui n'est autre qu'un ciblage marketing idéologique électoral pour le parti bourgeois PS. On laissera aussi de côté cette nouvelle invention de la catégorie « jeunes » comme phénomène qui serait séparé du monde du travail ou particulièrement « victimaire ».
Cela fait des mois que j'alerte sur le
fait que la dénonciation de cette « connerie » ne
devrait pas être laissée aux journalistes lucides ni à quelques
hommes politiques de droite, et que les militants de l'unité de la
classe ouvrière en entreprise comme les maximalistes devraient
combattre ce travail de sape de l'Etat bourgeois
« multiculturaliste » dissolvant la lutte des classes sur
le terrain même du social. Voici des extraits d'un dialogue sur
Atlantico.
« La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché » (extrait de l'article 1 de la Loi El Kohmri).
Après avoir vivement critiqué la vision de la
laïcité de Jean-Louis Bianco, la jugeant trop conciliante à
l'égard des revendications communautaires, le gouvernement ne
semble pas faire preuve de la même fermeté dans la proposition de
Loi El Kohmri.
Se contente-t-il de tenir un discours fort tout
en baissant les bras dans la pratique ?
Pourtant, tout le monde sait très bien que le communautarisme islamique est le terreau fertile de la radicalisation et du passage à l'acte terroriste. Voilà des années que je dénonce ce problème. Manuel Valls et Myriam El Khomry, une fois de plus, ferment les yeux sur les difficultés des entreprises face à la montée sans précédent des revendications religieuses. Le Gouvernement de Manuel Valls est de plus en plus le complice du communautarisme islamique. Pourquoi? Par peur, par lâcheté et par calcul électoral... le PS étant toujours à la recherche du fameux vote musulman après avoir laissé les ouvriers partir dans les bras du Front National. Valls et El Khomry ont la mémoire courte pourtant et ont sans doute oublié que l'un des auteurs des attentats du 13 novembre était un agent de la RATP qui pratiquait en toute tranquillité les préceptes de l'Islam radical au sein de son entreprise...mais à part ça, il n'y a pas de problème!
Une enquête de l'Observatoire du fait religieux en entreprise (Ofre) et du cabinet Randstad d’avril 2015 a pourtant fait état d’un doublement, en un an, du nombre de conflits sur la laïcité dans la sphère professionnelle. Cette recrudescence des revendications à caractère religieux dans l'entreprise est inquiétante et met à mal le climat social, le bon déroulement du travail et la productivité. L'augmentation de ces revendications communautaires inquiètent les chefs d'entreprises et les managers. L'enquête réalisée par l'Institut Randstad, révèle que 23% des managers ont à traiter régulièrement des cas liés à des questions religieuses au travail...et voilà la réponse de Myriam El Khomry: un chèque en blanc pour le communautarisme islamique en entreprise !
"La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché."
Cette affirmation entraine une forme de reconnaissance de la liberté religieuse dans l'entreprise sur laquelle ne manqueront pas de s’appuyer les prosélytes de tous bords, même si la liberté d’expression religieuse était déjà implicitement la règle, ici il en va d’une légitimation inquiétante. Ensuite, la formule utilisée pour justifier des restrictions aux manifestations religieuses « que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux » est particulièrement nébuleuse, si on n’en définit pas les contours. De quelles libertés s’agit-il. ? On aurait pu préciser que toute action de groupe qu’il soit politique, confessionnel ou ethnique, constitue une atteinte aux libertés des autres salariés et soit ainsi proscrite. Lorsque plusieurs salariés expriment une même foi de façon visible, cas qui est aujourd’hui devenu malheureusement fréquent, nous avons affaire à une pression communautaire attentatoire aux libertés des autres salariés, ce qui se manifeste par exemple par l’entremise de demandes de lieux de prières dans l’entreprise. Le risque ici est encore plus vrai pour les salariés de même foi qui n’entendent ….
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