Le drapeau de l'empire byzantin vous rappelle-t-il quelque chose? |
(Les nouvelles inventions de l’antiracisme
historique)
« Il n’y a pas d’orientalisme,
de sinologie, d’iranologie, etc. Il y a des disciplines scientifiques (…) Il n’y
a pas d’Orient, il y a des peuples, pays, régions, sociétés, cultures, en grand
nombre sur la terre. Certains ont des caractères communs (durables ou
passagers). (…) Les orientalistes sont encore nombreux à être prisonniers de l’orientalisme,
à être enfermés dans un ghetto et souvent à s’y complaire. (…) La complaisance
des orientalistes pour leur ghetto s’est trouvée aggravée par les nécessités de
la spécialisation et les séductions du professionnalisme… ». Maxime Rodinson
L’Allemagne est le principal pays
vendeur de véhicules haut de gamme dans les quartiers nord de Marseille et dans
le 9-3. L’Allemagne est la principale boutique commerciale pour pauvres avec capuches ou voiles, avec son enseigne
LIDL, qui boute dehors ses clients sans ménagement dès qu’ils sont passés à la
caisse. L’Allemagne tient à développer le commerce d’armes avec les « frères
musulmans » : le commandant de la marine égyptienne, Osama Ahmed
el-Gendy, a déclaré vendredi que l’Egypte a signé un accord avec l’Allemagne
dans lequel le gouvernement des Frères musulmans vont recevoir deux sous-marins
d’attaque de type-209. Comme on comprend que l’Allemagne ait besoin de
glorifier la « civilisation musulmane » quitte à réviser l’histoire réelle
, en reprenant la thèse de l’orientaliste nazie Sigrid Hunke (1913-1999)
célèbre depuis 1960 pour son ouvrage : « Le soleil d’Allah illumine l’Occident »
qui défendait la thèse d’un islam civilisateur, pionnier, au géni exceptionnel,
auquel l’Occident devrait tout, philosophie, mathématiques, science
expériementale, tolérance religieuse, etc. (voir l'annexe du livre de
Gougenheim, Aristote au Mont Saint-Michel).
L’Allemagne, qui se sent encore coupable de l’hitlérisme, s’est alignée sur l’antiracisme
historique US, nouvelle mode d’interprétation et de trucage de l’histoire. J’ai
déjà dit mille fois ce que je pensais sur l’antiracisme en général , cette
foire à l’encan de l’idéologie bourgeoise, comme le racisme son demi-frère,
pour m’appesantir à nouveau sur cette mystification.
« Le Proche-Orient carrefour
économique, scientifique et culturel ! Accompagnez-nous dans cette odyssée
fabuleuse de l’Orient à l’Occident ». Chant du départ de la série cultuelle destinée à célébrer le divin islam !
L’émission du vendredi 1er
septembre sur la chaîne allemande ARTE a suscité mon ire et mon dégoût, d’abord
face à la gamine puis face à l’écran. Dans le genre émission culturelle et
cultuelle on ne pouvait faire pire : « De l’Orient à l’Occident ».
Le sommaire était séduisant : les premiers hommes et l’écriture, la
naissance des monothéismes, etc. J’en voulais à la petite (15 ans) d’avoir
refusé d’assister à l’émission « culturelle ». Je n’avais pas mégoté
mes arguments : « vous êtes vraiment bornés vous les ados… z’intéressez
à rien, nullards, obsédés des jeux vidéos, ignares en histoire de la 6ème
à la terminale… Je comprends que t’as ramé pendant tes vacances pour te fader L’écume
des jours du trompettiste Vian mais pour une fois qu’une chaîne télé fait l’effort
de vous résumer 200 bouquins sur l’histoire de la création de l’humanité tu
préfères twitter avec tes copines.. va chier ! ».
Très vite je me suis ressaisis,
consterné par l’avalanche musulmaniaque qui suintait d’Arte. Ouf me dis-je la
gamine a échappé à une des pires propagandastafel !
L’Etat boche réglait ses comptes
d’abord avec ces salauds de grecs qui n’honorent plus leurs factures. Les
commentaires affirmatifs sont débités avec une faconde surprenante qui dispute
à la connaissance réelle la superficialité des commandes d’Etat bourgeois. L’écriture
a été inventée en Mésopotamie il y a 5000 ans. Ouais mais ils y étaient pas
pour en être si sûrs. L’art de la chaîne allemande avec collaboration francophile est de laisser croire à de « récentes
découvertes », et de prétendre dégommer des poncifs. Tiens justement, contre
ces truands de grecs : « La Grèce fait oublier l’apport de l’Orient à
la construction du monde », « les grecs ont emprunté beaucoup aux
autres civilisations ».
L’arrière-cuisine des cuistres d’Arte
part en même temps d’une conception impérialiste néo-nazie du développement des
civilisations :le progrès ce sont les conquêtes d’Alexandre le grand comme
par après les razzias des armées arabes. En passant, l’anonyme truqueur met
dans la bouche d’Alexandre le refrain de l’émission : « Alexandre a
pris conscience de ce que l’Occident devait à l’Orient ». La voix off du
comédien préposé à la lecture propagandiste ajoute (ce qui fait plus probant en
archéologie, surtout celle des employés d’Assad !) : « les
fouilles ont montré comment les découvertes orientales ont influencé l’Occident ».
Et ces pauvres grecs n’ont été encore une fois que de vulgaires copieurs :
« Les grecs ont apprivoisé les idées orientales jusque dans la
représentation de leurs dieux… Regardez bien ces portraits grecs ils sont
typiquement orientaux… les orientaux ont appris aux grecs à fabriquer leurs
statuettes… le moule était une technique orientale… Les colonies grecques d’Asie
mineure ont joué un rôle dans la propagation des idées orientales. Le savoir
faire et la philosophie se sont ensuite propagés à l’ensemble du monde…
Alexandre a compris que les statues grecques dont il était si fier étaient d’origine
orientale…. Regardez bien le portrait d’Ischtar, la déesse babylonienne, mais c’est
elle que les grecs ont copié pour créer leur Aphrodite ! Ach ! On
croyait que toute l’histoire occidentale commençait par les Grecs ! Des
pans entiers du monde moderne reprennent des traditions déjà existantes à
Babylone… les grecs purent assimiler les connaissances orientales. Thalès n’a
pu réaliser ses calculs qu’en s’appuyant sur les archives des babyloniens… les
savants grecs avaient accès aux recherches des savants de Babylone…
Nulle part on n’entend rappeler
qu’au niveau artistique, les arabes avec leurs arabesques se sont beaucoup
inspirés des indous et de la civilisation byzantine…
ARTE LAISSE EQUIVALOIR ORIENT ET
ARABES…
Les peuples de Syrie, d’Egypte,
du Liban, d’Irak, etc. ne sont pas arabes avant les grandes invasions des troupes mahométanes.
Entre chaque commentaire la
propagande opère par des images subliminales – paysages musulmans actuels, minarets,
intérieur de l’église de Cordoue, le tout mêlé aux ruines babyloniennes – et jamais il n’est précisé (pendant la première
partie de l’émission) que les populations traitées en Irak, dans le sud de la
Turquie et en Egypte ne sont pas arabes. Il faut attendre le 7e
siècle ap. J-C pour que les invasions arabes « arabisent » la plupart
des pays du Proche et Moyen Orient que l’on classe aujourd’hui dans l’aire
dominée par la dictature musulmane. Les commentaires évitent aussi en général
de resituer les grandes cités antiques sous leur nom moderne ce qui fait que,
pour le téléspectateur franchouillard tout comme l’acquéreur d’une BMW série 6
cabriolet des quartiers nord de Massilia, on n’aperçoit qu’une carte sans
frontière d’un soi-disant Orient arabe !
Avec la deuxième série c’est
encore le « triomphe de la volonté » qui pointe le bout de sa croix
gammée : « Le triomphe du monothéisme ». Tout baigne dans l’œcuménisme,
les trois monothéismes ont pour père ce bon vieux Abraham. Avec les lourdingues
bottes teutonnes, on nous rabâche que ce processus (monothéiste) « né au
Proche-Orient » a fini « par gagner tout l’Occident » : « …
maintenant (ton joyeux) il y a partout des mosquées, des temples, des églises
(oubliées les synagogues ?) et ce sublime flash-back : « c’était
déjà le cas lorsque les premières villes sont apparues il y a 6000 ans » !
Le larbin dithyrambique en perd la notion des dates car, il y a 6000 ans n’existaient
pas les fameux monothéismes ni leurs garages à croyants.
Les emprunts grecs à l’Egypte
sont passés sous silence et l’Egypte n’est évoquée que très brièvement que pour
le génie monothéiste d’Akhénaton, coup de chapeau aux frères musulmans
nationalistes et bons clients de l’industrie d’armement teutonne ?
Nouvelle insistance bottée sur le
polythéisme des premiers juifs, lesquels auraient tort de se considérer comme
les premiers inventeurs du monothéisme (hein et le pharaon Akhénaton ?) et
de plus le brevet est détenu par le crucifié de Jérusalem ! C’est surtout
Paul de Tarse qui a fait le boulot de propagande et qui l’a payé cher chez les
ritals. La voix de la teutonnie commerciale rabâche encore que ce concept révolutionnaire est venu
d’Orient (oh oui mes frères d’Egypte en espèces sonnantes et bénies !).
En troisième partie, les
cuisiniers d’Arte se lâchent carrément : l’islam a transformé le monde
entier ! Oublié le christianisme et son universalisme, trafiquons gaiement
la religion ethnique arabe et parons-là de cet universalisme dont elle n’a que
foutre. L’islam a permis l’unification des tribus nomades arriérées, fécondons
l’Etat islamique en 622. Le coran a renforcé cette unité en régissant (=
commander) le quotidien des musulmans. Le commentaire enfle d’enflures
a-historiques : « après la paix de Damas (première victoire de l’impérialisme
mahométan) ce nouveau type de gouvernement allait changer la donne dans le monde
entier ». Hurrah !
« Et il n’a pas imposé sa
croyance aux chrétiens » ! Faux, ils sont réduits à l’état de
citoyens de seconde zone dits dhimmis, hyper imposés puis éliminés à la
première occasion !
Je passe sur le facétieux et
accommodant compte rendu du comique voyage nocturne du PN Mahomet (je le
décrypte dans mon livre), car le tout est assaisonné d’un bla-bla œcuménique sur
une soi-disant tolérance de cet aliéné de Mahomet. Quand les fainéantes armées
de Bédouins envahissent le grenier à blé oriental l’Egypte, le servile
commentateur pour la teutonnie commerciale en délire ne trouve pas mieux que de
marteler le refrain des épisodes précédents (çà c’est de la gute
propagandastafel !) : « (sur l’image subliminale des colonnes de
Cordoue’s church) l’islam avait changé la face du monde, pas seulement
révolutionné l’Occident mais le monde entier ». Dernier coup de chapeau
aux commerciaux de l’Egypte des Frères acheteurs et aux copains de l’université
musulmane d’Istanbul qui ont fourni la matière à la série historicienne d’Arte,
et les spécialistes embrigadés d’Etat : « La civilisation arabe a
ouvert la voie à un culte de la religion qui s’est développé à une vitesse
extraordinaire et a créé un empire (une clientèle ?) mondial ». Les
nazis d’Arte ne craignent pas d’assurer que l’islam compterait plus de deux
milliards de sectateurs dans le monde entier, alors qu’en 2003 il n’en était
décompte que 1,3 milliards. La suite promet d’être encore plus trafiquée et
odieuse : Le miracle de Cordoue (à suivre dimanche prochain).
Mon livre à paraître est centré sur le lien immigration et
religion : « L’immigré fataliste et sa religion policière ».
PS : il faut lire la conquête de l’Egypte par Amelineau (sur
le web)
Genèse de l’idée de
conquête chez les Musulmans.
Lorsque la
victoire eut accompagné les premières armes des Musulmans, lorsque la conquête
de la Perse eut montré que rien ne pouvait tenir contre le courage fanatisé des
sectateurs de l’Islam, lorsque le succès de l’invasion musulmane en Syrie, la
conquête des lieux saints du christianisme et de Jérusalem eurent prouvé que le
colosse de l’empire romain n’était pas invulnérable, alors les idées que Amr
avait entretenues dans les années de sa jeunesse purent se préciser ; il vit
quel avantage immense ce serait pour ses compatriotes que de posséder un pays
où l’on était certain de récolter non seulement ce qu’il fallait pour vivre,
mais aussi de quoi faire vivre le pays déshérité de l’Arabie, d’assurer le
bien-être à cette Arabie, même la richesse à tous les Musulmans. Ce serait une
faute en histoire et en philosophie de représenter les conquérants arabes comme
des gens simples, mus seulement par le désir de faire du prosélytisme religieux
; ils n’étaient pas inaccessibles aux autres passions, aux appétits qui sont
souvent les mobiles des actes humains. Les conducteurs de l’invasion musulmane
étaient des gens intelligents, réfléchis, susceptibles d’instruction, sinon
instruits, avides d’apprendre ce qui leur manquait, comme ils le firent bien
voir aussitôt après la conquête ; ils avaient aussi tout l’égoïsme nécessaire aux
conquérants, et la cruauté dont ils firent preuve ne différa pas sensiblement
de celle que les Perses, plus froidement, plus sauvagement cruels, avaient
montrée lors de l’invasion qui venait à peine de finir lorsque Cyrus arriva en
Égypte. Qui dit conquête dit guerre, tyrannie et cruautés ; le sens de la
conservation personnelle l’emporte nécessairement sur les sentiments
d’humanité.
Et ce qu’il dit sur les historiens arabes :
Il est vraiment surprenant que les Arabes n’aient cherché à
conserver le souvenir des grandes choses qu’ils avaient exécutées au viie siècle en Égypte que trois cents
ans environ après les événements passés. Les Coptes nous offrent du moins des
documents contemporains ; les Arabes ne nous ont livré que des compilations
faites au plus tôt deux siècles et demi ou trois siècles après les événements,
quand ce n’est pas cinq ou six, même sept. Comme la tradition de ces faits
n’avait pu se faire qu’oralement, je laisse à penser quelle confiance méritent
de tels auteurs pour la question de la conquête de l’Égypte.
Le nombre des historiens arabes de race ou de langage est
encore assez nombreux et parmi eux on rencontre des hommes qui jouissent d’une
grande renommée et qui la méritent bien peu, comme nous allons voir. L’Arabe
n’est pas historien ; c’est à peine un compilateur qui insère les
renseignements qu’il trouve n’importe où, pêle-mêle et sans critique. L’Arabe
est avant tout poète : il a pu faire dans la poésie des œuvres remarquables ou
du moins qui passent pour l’être ; il y a réuni une quantité d’allusions à ses
mœurs, aux faits de sa vie journalière et à ceux de son histoire, il y a fait
entrer surtout d’interminables généalogies qui avaient pour lui un grand
intérêt mais qui en ont beaucoup moins pour ceux qui n’appartiennent pas à sa
race. Comme je l’ai dit à propos des auteurs coptes, on ne peut guère lui faire
un reproche de sa manière de traiter l’histoire et la poésie ; il devait avant
tout chercher à plaire à ses congénères et contemporains et non pas à ceux dont
il ne connaissait pas même le nom et l’origine. Fidèle au fondateur de
l’islamisme qui était un grand poète, il était destiné à écrire des chansons de
geste, ou, si l’on veut, des poèmes épiques, mais non des œuvres proprement
historiques. Aussi ne recherche-t-il que des faits merveilleux ; il est encore
plus friand de miracles que les chroniqueurs de notre moyen âge. Ce qu’il lui
faut, ce qu’il se plaît surtout à raconter, ce sont des actes héroïques qui ne
manquèrent certes pas de se produire dans la vie d’un peuple guerrier ; ce sont
les grands coups d’épée qui illustrent un homme et dont le récit, passant avec
admiration de génération en génération, étonnera encore les derniers lecteurs
ou auditeurs. La suite chronologique des événements ne le tente pas, la suite
logique des faits avec l’indication des causes lui sourit encore moins, malgré
la prudence innée qu’il apporte à certains actes de la vie ; il ne se dit
aucunement, il ne se doute même pas peut-être que les événements politiques ont
des causes tout comme les choses de la vie ordinaire ; son génie est tourné
vers l’action, et non pas vers la spéculation et la réflexion. Le fatalisme lui
semble la loi de toutes choses. Aussi peut-on être assuré que, si divers
écrivains, qu’on range dans la catégorie des historiens, parlent d’un même
événement, ils en donneront tous un récit différent, à moins que tous ne
l’aient transcrit d’un même auteur précédent. Les auteurs arabes n’ont pas en
effet le respect de la propriété littéraire : ils copient purement et
simplement leurs prédécesseurs. S’il est consciencieux, il arrive parfois qu’un
auteur arabe cite ses sources ; mais le plus souvent il se contente d’écrire :
un tel, fils d’un tel, qui le tenait d’un tel, fils d’un tel, lequel l’avait
entendu raconter à un tel, fils d’un tel, et ainsi de suite. S’il s’aperçoit
d’un conflit entre les divers témoignages, il s’en tire en ajoutant gravement :
« Mais Dieu sait ce qui est vrai. » Cela suffisait, et l’on ne pensait pas que
ce n’était pas à Dieu que les historiens destinaient leurs ouvrages, mais aux
hommes qui avaient besoin de s’instruire.
Les historiens arabes avaient, il est vrai, à lutter contre
de grandes difficultés et ils ont à peu près prouvé que ces difficultés étaient
insurmontables. Lorsqu’ils arrivèrent à la domination politique, ils n’étaient
que peu instruits sur les civilisations auxquelles ils succédaient, ils étaient
vraiment peu en état de connaître les ères, les années, les mois qui ne
correspondaient pas aux leurs puisque les différents computs étaient en
désaccord les uns avec les autres et qu’ils avaient conservé leur année
lunaire, malgré les inconvénients qui en résultaient pour eux. Ils ne
connaissaient pas, ou presque pas, les pays qu’ils envahissaient ; les noms des
grandes villes mêmes leur échappaient et ils en ignoraient complètement
l’histoire ; ils n’avaient aucune connaissance des littératures étrangères et,
à supposer qu’ils les eussent connues, leur génie n’était pas fait pour les
goûter et les apprécier. Ils appartenaient à un autre type de races ; on ne
peut le leur reprocher, on ne peut que constater les difficultés de leur
position. Ces réflexions rendront compréhensibles les erreurs que j’aurai à
signaler dans la seconde partie de cette étude, ainsi que la manière dont les
auteurs arabes ont entendu l’histoire. Je le répète, ils étaient admirablement
faits pour écrire des chansons de geste, c’est-à-dire le récit de combats où
l’important était de donner de grands coups d’épée, et de la sorte ils ont
produit leurs Actions héroïques, connues sous le nom de Mogaciddiu ».
NB bis : résumé de l’expansion
de l’islam : « Né en Arabie, l'islam s'est étendu pendant ses premières décennies,
rapidement au nord-est vers l'Irak, l'Iran, la haute Mésopotamie ;
et à l'ouest vers la Syrie,
la Palestine
et l'Égypte
(les provinces les plus riches de l'Empire
byzantin). L'islam pénètre le monde chrétien et gréco-romain peu après
la mort du prophète de l'islam Mahomet. Sous les Omeyyades,
l'expansion continue, les conquêtes territoriales se faisant par voie terrestre
jusqu'au Maghreb
à la fin du VIIe siècle et jusqu'aux
côtes espagnoles au début du VIIIe siècle.
En 712, les Maures
franchissent le détroit de Gibraltar et envahissent
l'Espagne. Ils sont arrêtés à Poitiers en 732 par les troupes du maire
du palais, Charles Martel.
Expansion vers l'Asie centrale, Boukhara,
Kaboul,
et ils atteignent la frontière de l'Indus. Contact avec l'Empire
byzantin, la mer Caspienne et Caucase
au nord. La mer Méditerranée est contrôlée par l'Empire
byzantin lequel est une menace sur les conquêtes arabes. Les Arabes
construisent une flotte et attaquent Constantinople
sans succès à trois reprises, le feu grégeois
jouant un rôle déterminant en faveur des Byzantins. Les Byzantins restent
maîtres de la mer et bloquent donc l'expansion musulmane, ainsi que le commerce
avec les Arabes. La mer reste une frontière, mais devient une mer d'échanges.
Après une conquête rapide d'un siècle, les frontières ne bougent plus jusqu'au XIe siècle. Quand les Arabes ont conquis un
territoire, ils établissent des camps à part et vivent du fruit de leurs
conquêtes et d'impôts (la jizya) versés par les non-musulmans, en échange d'une liberté
et protection restreinte ».
NB trio : « Les
arabes veulent changer l’histoire de l’Egypte », preuve que l’histoire est
devenue partisane le débat fait rage aussi entre historiens arabes et
israéliens :
« La thèse que les pyramides d’Egypte n’auraient pas été bâties
par des esclaves juifs mais par des ouvriers libres et rémunérés est défendue
par Zahi Hawass, le patron des antiquités égyptiennes. Pour cet égyptologue, la
chose est donc entendue, « des esclaves n’auraient jamais pu avoir leur
tombeaux près de celui du roi », martèle t-il. « Ce ne sont pas des esclaves
comme l’ont montré de nombreux films, mais bien des hommes libres qui ont
transporté et assemblé les millions de tonnes de pierres des pyramides ». Selon
lui « tous participaient de leur plein gré à un grand projet national ». Rappelons
d’abord que les pyramides sont les tombeaux des pharaons, anciens rois
d’Egypte. Elles ont été construites entre l’an 3200 et 1700 avant notre ère, et
sont bâties avec de la pierre et des briques. Les premières pyramides (tombes
de Saqqarah et Abydos) ont été construites en 3000 av JC (« époque
thinite »). Les célèbres pyramides de Chéops, Chépren et Mykérinos datent
de « l’ancien empire », soit entre 2780 et 2300 av JC. Bibliquement
parlant les esclaves juifs ont bâti les pyramides. À l’époque de Moïse le peuple
hébreu était sous la domination de pharaon et était utilisé comme esclave pour
construire les temples et pyramide. Après grâce à Moïse il a libéré son peuple
(les plaies d’Égypte, la mer morte qui s’ouvre en deux, etc etc). Les
théologiens estiment que l’esclavage des juifs par les égyptiens a commencé
environ en l’an 1700 av JC et a pris fin en l’an 1250 av JC (date de la sortie
d’Egypte avec Moïse). A l’époque de la sortie d’Egypte, le pharaon en exercice
était Ramsès II (nouvel empire). A cette époque, les esclaves juifs ont été
utilisés pour la construction de temples et autres bâtiments. Historiquement
parlant l’historien grec Hérodote d’Halicarnasse, qui vivait au Ve siècle av.
JC, avait décrit clairement comment les bâtisseurs des pyramides furent des
esclaves. La découverte de baraquements et d’un cimetière civil à proximité des
pyramides de Khéphren et Mykérinos conforte l’idée selon laquelle les ouvriers
bâtisseurs étaient majoritairement des Hommes soumis à une corvée. L’esclavage
des juifs en Egypte était bien réel. Les Egyptiens réduisirent en esclavage
« les enfants d’Israël » qui participèrent à des constructions pour
Pharaon Sinon pourquoi les juifs avaient été chassés d’Egypte au temps des
pharaons ? Dans l’Égypte ancienne, l’esclavage était une institution. Et tous
les esclaves, la propriété de Pharaon. Une main-d’oeuvre servile et inépuisable
édifiant de gigantesques pyramides. Jusqu’à la fondation de l’égyptologie, vers
le milieu du XIXe siècle, les travaux sur l’esclavage dans l’Égypte ancienne
s’inspiraient essentiellement des sources grecques. Lesquelles se complaisaient
à décrire les sujets des pharaons comme un peuple servile contraint par le
fouet à édifier les monuments inutiles de rois mégalomanes.Aucun égyptologue
sérieux ne peux douter aujourd’hui qu’il ait existé en Égypte des personnes
contraintes de travailler gratuitement pour d’autres sauf ….Zahi Hawass, le
patron des antiquités égyptiennes, qui veux d’un seul coup nier la servitude
des Hébreux en Égypte. Cet égyptologue prétend que des artisans libres et même
bien traités ont construits les pyramides et les tombeaux des pharaons, alors
que tout le monde sait que les juifs fuyaient l’esclavage, sinon pourquoi les
pharaons (athées) poursuivaient-ils les juifs dans leur exode afin de les tuer
ou les faire revenir en Égypte? Même dans le Coran ont dit que le pharaon
persécutait les juifs, esclaves utilisés en particulier pour la construction
des pyramides. Alors faudrait t-il aujourd’hui rectifier le Coran pour dire
tout à fait le contraire que pharaon utilise des artisans libres et n’on pas
des esclaves juifs ? Certains historiens arabes antijuifs sont aujourd’hui
en plein révisionnisme historique. Leurs falsifications et diffamations visent
à changer l’histoire des Hébreux. Les adversaires d’Israël basent souvent leurs
actions sur le mensonge. Et voila il y’a quelques jours les guides arabes
falsifient l’histoire de Jérusalem au musée de la Tour de David. Plus grave
encore, la Jordanie et les Palestiniens voulaient récemment voler les
Manuscrits de la Mer Morte. Ces rouleaux, vieux de 2.000 ans, ont pourtant
permis de mieux comprendre le judaïsme.
Ftouh Souhail, Tunis pour
JSSNews
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