"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mardi 28 janvier 2025

UN JOURNAL BETE ET PAS MECHANT

 


« Oui oui, moi aussi, j'aimerais bien un journal d'une autre qualité, mais faut faire avec ». Marc Chiric


Tout lecteur lambda en recherche d'analyses et de positions révolutionnaires, disons anti-capitalistes, voire surtout marxistes, peut remercier microsoft et le capitalisme informatique de permettre d'abord de permettre à des minorités ou sectes qui se disent communistes, voire étrangement « gauche communiste » comme le PCF, de s'afficher au monde entier, ensuite de les ruiner en les obligeant à publier gratos des articles qui, seulement publiés dans leur invendables feuilles de choux, ne seraient lus par personne.

Pour éviter à ce lecteur de s'ennuyer à la lecture de leurs longs pensums, nous pouvons résumer rapidement le contenu, le jugement et la conclusion invariante des dits articles. Le contenu ? Tout simplement la reproduction de la description du marasme politique généralisé et de la crise économique et militaire mondiale, spectacle pathologique et regrettable d'un monde en destruction. Le jugement est simple, plat et invariant depuis au moins le décès de son inventeur Marc Chirik, il y a trois ou quatre décennies : tout est de la faute à la décomposition. La conclusion de tous les articles est évidente et indiscutable : seule la lutte de classe va sauver le monde.

A la lecture des intertitres vous disposez grâce à votre serviteur d'un excellent résumé du contenu qui vous rappelle TF1, le mot capitalisme en plus :

Le capitalisme s’enfonce dans le chaos à grande vitesse

La décomposition aggrave la crise économique

Une terrible illustration des guerres engendrées par la période de décomposition du capitalisme

Le capitalisme fait payer la crise à la classe ouvrière

Guerre et militarisme, expressions du capitalisme décadent

Vers plus de massacres et de destructions

Cyclone Chido à Mayotte: Le capitalisme nous mène à la catastrophe

Des inondations en Allemagne aux flots destructeurs en Espagne: Catastrophes “naturelles” ou impasse d’un système capitaliste agonisant?

C'est répété à chaque fois ce mot capitalisme, ignoble coupable caché aux masses, pour le cas où vous n'auriez pas compris. En espérant que ce pauvre lecteur va nous remercier de lui avoir évité de perdre du temps, passons à quelques commentaires sur un contenu non seulement fade, souvent hors de la réalité mais qui d'une part ne pose pas les vraies questions imposées par la situation, mais, plus grave, ne répond à rien qu'avec le mantra sacré, digne des témoins de Gévéor : le prolétariat va sauver le monde. Pourtant ce dernier n'est-il pas en réalité comme le bon dieu fictif un mauvais dieu fantasque puisqu'il n'empêche aucunement les tremblements de terre, les millions de morts dans les guerres (dont il remplit pourtant majoritairement les cercueils), puisqu'il n'a joué aucun rôle dans libération des otages en Palestine ni protesté à l'ONU pour mettre à bas les cartels de la drogue ? Dieu a promis la lune pendant des siècles, le prolétariat va-t-il promettre la planète mars avec Elon Musk ? J'ai de sérieux doute comme Marx en son temps.

LE PROLETARIAT UN IDIOT INTERNATIONAL 

On vante régulièrement ses nombreuses grèves corporatives en effet partout dans le monde, avec certes un nouveau poncif, créé il y a une paire d'années : sa possible politisation. Terme vague souvent utilisé par les gauchistes au cours des trente heureuses post 68. Je n'ai jamais apprécié ce terme que je trouve politicard et méprisant. En gros le prolétariat est pris pour un con par Tartempion du CCI (ne pas confondre avec la banque) ou Juan du GIGC ( ne pas confondre avec le PSG), il n'est supposé réfléchir qu'à partir de sa feuille de salaire et ne devenir un gêneur du capital que par l'accumulation (primitive?) de ses grèves corporatives débordant dans la rue ou dans les grandes messes syndicales.

Nulle part ces « éveilleurs » (= wokistes)1 ne se soucient de ce que pensent les prolétaires, car individuellement sondés ou rassemblés ce sont des cons soumis aux organisations professionnelles de l'Etat. C'est un fait léniniste patent : le prolétariat ne pense que lorsqu'il est en ébullition et derrière son « parti de classe » qui pense d'ailleurs surtout pour lui, ou à sa place. Nulle part n'est analysé le populisme et le pourquoi de son succès parmi de larges couches de la classe ,ouvrière, celui-ci est dénoncé comme le nouveau mal absolu avec un même niveau de dénonciation superficielle que les gauchistes et leur fixation sur le fascisme disparu

Nulle part on ne mesure les conséquences pourtant pas si irrationnelles de la gouvernance idéologique chaotique de la bourgeoisie partout dans le monde

Le prolétariat cet idiot international pense pourtant politiquement même s'il apparaît noyé dans les sondages ou autres consultations électorales. Pas besoin de journalistes laquais ou d'interviews de grévistes sur le niveau de leur gagne-pain. Les forces bourgeoises, au contraire dos révolutionnaires en chambre, savent ce qu'il pense, et en grande partie par des sondages qui ne sont pas tous publics, ou qui, publics sont ciblés dans des quartiers où les classes ne sont pas toutes mélangées. L e hautain membre du crédit commercial ou du PSG me répondra : m'enfin les masses sont soumises à l'idéologie et aliénées par le capital avec ses immenses moyens de manipulation ! Jean-louis tu n'as jamais rien compris au marxisme !

Et quoi ? Il apparaît bien que la masse « des gens salariés ou chômeurs » sont catastrophés par l'ampleur des massacres dans les guerres ininterrompues, pas besoin d'en lire un compte rendu chez nos révolutionnaires observateurs et lecteurs du Monde et de Libé. Lorsqu'ils sont endettés ils osent penser que ce n'est pas uniquement de leur faute... La conscience de classe est aussi dans les files à la caisse du supermarché. Ils se posent les mêmes questions que vous : comment en sortir ? Faut-il tout foutre en l'air ? Pourquoi y a-t-il une majorité d'élèves noirs dans la classe où ma fille est la seule blanche ? Parce que je suis raciste ? Pourquoi face à la justice bourgeoise vaut-il mieux être criminel que victime et qu'un adolescent tueur est immédiatement excusé  ? Est-ce que les sectes gauchistes qui appellent à laisser entrer toute la misère du monde, s'occupent de ces centaines de migrants à la rue et mendiant dans la plupart des grandes villes ? L'insécurité gagne partout, en réclamant plus de sécurité ne suis-je qu'un vulgaire partisan du « fâchiste Bardella » ? Nos éveilleurs d'un prolétariat considéré surtout comme corporatif sont aussi ignorants et bêtes que leurs concurrents bordiguistes qui décrètent éternellement que le parti pense à tout, ce qui n'est en rien la méthode du jeune Lénine qui se faisait toujours une opinion après avoir été en discuter avec des ouvriers dans les lieux où il se trouvait2 . Car il sentait et savait que la plupart des ouvriers, exceptés quelques imbéciles, ont de fait une conscience de classe et réfléchissent plus concrètement et historiquement que les bobos intellectuels, quoique sans toujours oser le projet révolutionnaire.

UNE BOURGEOISIE MONDIALE INCAPABLE DE CONTRER LE CHAOS ? Ou une incapacité à comprendre le populisme ?

Avec cette vision floue et tronquée de la conscience de classe, il nous faut encore déplorer l'absence des vraies questions3, puis signaler la même absence de connaissance ou de reconnaissance des moyens encore « extra-ordinaires » et pas irrationnels de contrôle de la marche des événements par l'ordre dominant.

« Donald Trump a officiellement pris ses fonctions présidentielles. Cette victoire représente un échec retentissant pour les factions les plus responsables de la bourgeoisie américaine qui avaient tenté d’empêcher le retour au pouvoir de ce triste sire durant tout le mandat de Joe Bide ».

Depuis quand devrions-nous déplorer la gravité de la victoire d'une faction de la bourgeoisie contre une autre présumée plus responsable ? Plus responsable Biden en Afghanistan, en Ukraine ? La clique à Bilden a été l'héritière de ses ancêtres qui ont toujours menés aux guerres mondiales précédentes ! Pas la fraction républicaine. Même gêné aux entournures quant à sa prétention à faire cesser rapidement la guerre en Ukraine, Trump est un bon signe et pour deux raisons :

  • la guerre coûte cher à toutes les économies capitalistes (et à Poutine surtout), en vies humaines bien entendu,

  • le retour de la fraction US plus isolationniste, très dérangeante pour la fraction va-t-en guerre, fait apparaître Trump comme un Bonaparte plus social nécessaire face à un prolétariat mondial non embrigadable à l'heure actuelle, si tant est qu'il ne soit pas l'étincelle de l'insurrection du prolétariat européen s'il force l'élite de Bruxelles à aller compenser en Ukraine (hé hé Napoléon III n'a-t-il pas déclenché la révolution de 1871?).

L'élection de Trump n'est donc pas un malheur en soi comme le clame le CCI à la suite des médias européens. Le suivisme du Cci, ou plutôt la débilité de son analyse fait pitié :

« La mainmise de Trump sur l’ensemble des institutions est plus solide et étendue qu’elle ne l’était en 2017, ce qui traduit une perte de contrôle plus importante sur l’appareil politique de la part des fractions les plus lucides de la bourgeoisie américaine et l’exacerbation des tensions en son sein pour défendre au mieux les intérêts du capital national. Le programme de Trump, plus brutal et outrancier qu’entre 2017 et 2021, traduit bien l’enkystement et l’expansion du populisme qui sévit sur le monde » 

Comment se fesse-t-il qu'une secte dite marxiste puisse déterminer avec une telle faconde qu'une des factions de la bourgeoisie américaine est « des plus lucides »  en « perte de contrôle de l'appareil politique »?4 Lucides les fournitures massives d'armement à l'Ukraine ? Quant à la mainmise trumpienne sur les institutions, c'est de la foutaise d'amateurs en politique . J'ai rappelé la dernière fois qu'un président US n'a pas autant de pouvoir national qu'un homologue européen. Ce que confirment les dernières contrariétés pour Trump, oppositions à ses mesures, contre les migrants, sur les questions sociétales (avortement, transgenres, etc.) sans oublier la montée de boucliers sur le Groeland et le canal de Panama. Ignorance incroyable comme je ne cesse de le rappeler : Trump est encore plus que Biden (et comme milliardaire) le représentant des cartels pétroliers !

Ensuite vient l'horreur quasi inexplicable et inexpliquée : l'expansion du populisme qui sévit sur le monde ! Ici encore nul ne nous explique à quoi correspond LOGIQUEMENT le populisme, et comment la classe ouvrière le perçoit-elle (si elle réfléchit un petit peu) ? Et de sauter le questionnement :

« Utilisant sournoisement les miasmes de la décomposition de son système moribond, la bourgeoisie sait parfaitement les retourner contre la conscience de la classe ouvrière, tant pour pousser les prolétaires au désespoir que pour semer l’illusion d’un futur plus « juste » et plus « démocratique ».

Argument beau comme un camion, c'est encore la faute à la décomposition ! Mais rassurez-vous, le CCI n'est pas un manipulateur comme Mélenchon qui n'attaque que les individus : « Trump n'est pas à l'origine du désordre planétaire ». L'exposition de Trump vise à « dissimuler l'impasse historique du système », bof... cette politique de voilement est celle de toutes les factions bourgeoises. Cette interprétation ne répond pas à l'essentiel : comment la classe ouvrière perçoit Trump et pourquoi il est populaire ? Et pourquoi la plupart des ouvriers ne s'embarquent pas dans l'anti-fascisme ? Et plus encore, nouveau dada du CCI, la bourgeoisie mystifierait plus désormais les ouvriers en les convainquant de défendre la démocratie. Trump et même le petit Bardella viennent tenter de répondre à la disparition du couple maudit gauche/droite. Leurs électeurs ne croient plus aux vertus des urnes, et pas eux seulement, en France nombre d'élections locales culminent à 30% de participation ! Le CCI balance des décennies d'analyse correcte de l'effondrement historique de la crédibilité de la gauche bourgeoise certifiée par après par la débilité de Mélenchon (déjà Mélendéchu).

Conclusion invariable d'une analyse fausse, incapable de comprendre comment il se fait que la bourgeoisie puisse continuer à organiser le bal par le chaos, voici la rédemption :

« Aujourd’hui, le seul moyen de lutte pour la classe ouvrière reste le combat sur le terrain de ses intérêts de classe et la défense de ses conditions de vie face aux attaques de tous les États, même les plus « démocratiques », et de tous les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche.  Un tel combat contient en germe la perspective d’une politisation, il contient la perspective, pour le futur, du renversement du capitalisme et de l’édification d’une autre société, sans exploitation, sans barbarie guerrière ».

Oh Seigneur priez pour nous !


Le populisme est-il un racisme ?

Le populisme semble non seulement tombé du ciel mais de plus on lui accole l'explication psychologique du gauchisme, le racisme. Là, y a pas de réponse, on se contente de poser des questions bêtement alors que la terre entière est dégoûtée la politique. Les populismes sont divers, plus ou moins racistes, plus ou moins nationalistes, de Mélenchon à Le Pen ils sont tous navrants mais la question n'est pas là : mais à quoi tentent-ils de répondre ou d'embrumer. Réponse du CCI, niveau sociologie bourgeoise :

« Au contraire, le rejet du parti démocrate par les ouvriers induit-il une prise de conscience de la réelle nature de ce parti bourgeois ? L’apparence de dictateur de Trump peut-elle favoriser la colère et la réaction de la classe ouvrière ? A Et tout comme pour la première partie de la discussion, ce qui manque c’est une boussole, celle de considérer chaque question non pas en soi, séparément les unes des autres, mais dans un ensemble et dans un contexte international et historique ».

Et avec ça t'as un billet de train gratis. Heureusement la boussole reste la décompo5.


UNE BIENHEUREUSE REUNION DE L'AVANT-GARDE DU MONDE ENTIER(ou comment le policier Juan a ridiculisé le CCI)



Voici enfin la synthèse du contenu et du contenant d'une réunion avec la TCI ; la TCI est une tendance vers le communisme, le CCI un courant derrière le communisme. Ce n'est pas Libération mais cet imposant organe de presse simulant l'orgasme révolutionnaire qui rend compte du bonheur d'un tel conclave. Le même organe néo-stalien qui se propose d'enchanter ses lecteurs en leur demandant d'envoyer leurs commentaires qu'il triera suivant leur degré de douceur critique. Comme Libération il n'y a aucun commentaire autorisé à la suite des articles sur leur blog, car dangereusement direct et horriblement démocratique.

Adonc « un climat très chaleureux et ouvert » mais avec un loup dans la bergerie, le flic Juan . J'avoue n'avoir jamais lue une telle flagornerie introductive, masquant une haine pathologique,avant crucifixion garantie.

«  Les lecteurs attentifs auront remarqué que nous avons signalé en introduction la participation à cette réunion d’un représentant du GIGC, l’individu Juan, sans jamais rien dire de son rôle dans les débats. Certainement qu’en apparence, aux yeux des participants, Juan a eu une attitude fraternelle vis-à-vis de l’assemblée, qu’il a participé au débat de manière claire et dynamique, qu’il a fait de très bonnes interventions permettant à la réflexion collective d’avancer (sic!).

Il est tout à fait vrai que Juan a été éloquent, que ses interventions étaient même brillantes,( resic!) qu’il a toujours affiché sourire et bonne humeur. Il a ainsi défendu dans la première partie du débat les mêmes positions que le CCI sur le piège des luttes de libérations nationales en période de décadence et donc contre l’invariance du PCI. Dans la deuxième partie, il a repris les positions de la TCI pour dire que la Troisième Guerre mondiale approche. Surtout, il a souligné avec insistance son accord avec le combat que mène le CCI afin que les groupes de la Gauche communiste produisent un appel commun pour défendre l’internationalisme, affirmant qu’il était prêt à le signer. »

Que du bonheur. Certes Juan a été longtemps le meilleur orateur du CCI en milieu ouvrier, excepté moi. Brillant en récitant le même blabla que le CCI (ou pour leur faire plaisir en radotant les mêmes concepts éculés), j'en doute. Juan a surtout de l'humour et du courage, ce n'est pas le cas des zigotos du CCI ou en tout cas de la rédactrice coincée du déroulement du cénacle pincé. Le crachat sur le flic doublé du mouchard ne va pas tarder (« les apparences sont souvent trompeuses »). Si Juan était un flic, j'en voudrait plein d'aussi brillants (quoique seulement dans les syndicats policiers). Juan n'est pas un flic mais un prolétaire qui se prend pour Lénine à la tête de trois bolcheviques canadiens . C'est un type froid, du genre apparatchik qui préfère politicailler que baiser. Il est parfaitement ridicule de le persécuter depuis des années comme un simple pandore (je vais de ce pas en rendre compte à Retailleau). Le ridicule tue par contre le CCI pendant cette réunion où la salle meurt de rire face à sa protestation shizo. On dénonce un type violent, qui se moque d'un zigoto du CCI qui venait d'échapper à une crise cardiaque ((on en pâlit dans les chaumières), sans parler d'un Acolyte avec toujours un canif dans sa poche. Une accusation pourtant fragile basée sur du sable comme le conclut la concierge : « Voilà pour la réalité de la fraternité quand les témoins manquent ! » C'est tout de même cette concierge qui s'y connaît professionnellement en la matière qui ajoute : « ses bulletins sont parsemés de ragots contre le CCI ». Du tout, j'ai été témoin et l'affreux délateur Juan n'invente pas ce qui était contenu dans les délires des BI (pardon de révéler les sigles : bulletins internes).

S'enfonçant dans le ridicule la rédactrice est contrainte reconnaître que Juan (avec raison) a réussi à faire rire le public malgré sa condamnation à mort :

« Lors de la réunion de la TCI, nous avons rappelé très brièvement qui est réellement Juan en disant : « Nous ne débattons pas avec les mouchards ». La réaction de Juan a alors été de tourner en dérision notre accusation, en en rajoutant : « Oui, c’est moi le mouchard, le flic ! », ce qui a fait rire l’assistance. L’arme de la dérision est efficace et maligne, elle détourne et distrait, mais elle est aussi l’aveu que Juan ne peut contredire notre accusation, car il sait que toutes les preuves sont accessibles, tous ses actes de mouchardages sont sur Internet ».

Ce mouchard comique n'était qu'un habile prestidigitateur, aussi post festum ce public naïf est mis en garde : « ne pas se laisser berner par le sens de la dérision de Juan, ni par ses flagorneries adressées au CCI lors de cette réunion ». Certes parce que dans son univers mental le CCI ignore la dérision même vis à vis du populisme.


Le masque de Juan est-il tombé ?

Conclusion, au souvenir du regard rieur de Juan la rédactrice remercie ce Juan avec tous les autres : en «  saluant la TCI et tous les participants pour la tenue de ce débat ».


NOTES

1On ne peut quand même pas les ranger parmi cette vague réactionnaire du révisionnisme hystérico-fémino-décolono-gogol, décrié aussi par Trump et l'extrême droite quoique au nom de la pire conservation cléricale bourgeoise, mais enfin cela contribue à la confusion généralisée, en tout cas le CCI n'a critiqué qu'une fois ce révisionnisme débile des bobos...par peur d'être assimilé à Trump ?

2Marc fonctionnait comme cela pour tester ou mûrir sa réflexion. Retraité il n'avait plus le loisir de « sonder » ses compagnon de travail, alors il « sondait » les militants non universitaires : Bernadette, moi et d'autres...

3Certaines sont posées dans l'article sur leur réunion publique version vidéoconférence planérarium, et mzalgré les manquantes de pois, elles sont intéressantes, s'ils sont capables d' répondre comme ils le promettent : Le triomphe de Trump est-il le fruit d’une politique voulue et consciente de la bourgeoisie américaine ? Trump est-il la meilleure carte pour la défense des intérêts de la bourgeoisie américaine ? Ses choix impérialistes vis-à-vis de l’Iran, de l’Ukraine ou de la Chine sont-ils un pas en avant vers la Troisième Guerre mondiale ? Sa politique protectionniste, à coups de hausses des taxes douanières, est-elle une pièce de ce puzzle vers la guerre ? Ses velléités d’attaquer férocement la classe ouvrière, en particulier les fonctionnaires, sont-elles liées aux sacrifices nécessaires pour préparer l’économie nationale à cette guerre ?. En tout cas elles contredisent toute leur analyse minable du phénomène Trump que nous venons de lire.

4L'Etat bourgeois aurait-il perdu le pouvoir en faveur d'un nouvel Hitler ? Oui répond le milieu artistique parisien et ses bobos acteurs.

5Plus drôle la suite : « Nous ne pouvons ici développer plus notre réponse, nous y reviendrons, dans notre presse et dans nos prochaines réunion ». Je vous laisse deviner la révélation de la boussole explicative.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire