Il ne s'agit pas de Benoit Poelvoorde! |
par
Herbert Marcuse (1942)
(trad
JLR)
Depuis
une dizaine d'années j'attendais que cette analyse originale, et
très marxiste, du nazisme par Marcuse, soit traduite en français.
Bernique. Donc je me suis mis à la tâche. C'est curieux quand même
que aucun éditeur européen n'ait jugé utile de traduire et publier
cette partie de l'oeuvre de Marcuse – non centrée certes sur Eros
et son sexe – trop dérangeante ? Trop marxiste pour la doxa
antifa et centrée sur la shoah ? Oui Marcuse est dérangeant
pour tout ce système pourri qui noie constamment les raisons de la
Deuxième boucherie mondiale dans la lutte du bien contre le mal,
dans la seule explication « raciste » et « naziphobie »
(pour parodier cet autre oxymore islamophobie). Ces travaux ont été
réalisés pendant la guerre, avant les trompettes assourdissantes de
la victoire « antifasciste », ils vont dans le même sens
de dénonciation des vraies raisons économiques et politiques et
militaires que les minorités maximalistes dans la clandestinité et
avec leurs faibles moyens. La vérité de la cruauté d'Hitler n'est
pas dans son racisme idéologique – qui est la couverture sinistre
des besoins capitalistes – mais dans les discours qu'il tient aux "entrepreneurs"
genre crétin Macron (et sa bêtise électoraliste répugnante sur le colonialisme). Marcuse a raison de citer Hitler dans le texte, de montrer le
fond de son argumentation, qui n'est pas simplement la quête du
Graal allemand, mais des intérêts bourgeois les plus sordides, pour
qui tous les moyens sont bons y compris la guerre mondiale. A lire ce
début de traduction – il y a d'autres articles encore plus longs
sur technologie moderne et guerre – on a un frisson dans le dos,
cela ressemble tant à aujourd'hui. Marcuse livre une analyse originale de
l'Etat moderne, de ses variantes, de la spécificité de l'Etat nazi
que personne n'a aussi bien décrypté il me semble ; cela
n'aurait pas déplu à Engels.
PREMIERE PARTIE
Aujourd'hui,
nous n'avons plus besoin de réfuter l'avis que le
national-socialisme signifie une révolution. Ce mouvement, nous
le voyons maintenant, n'a pas changé les rapports de base du
processus productif qui est toujours administré par les groupes
sociaux spéciaux qui contrôlent les instruments de travail
indépendamment des besoins et de l'intérêt de société comme
un tout.1
L'organisation économique du Troisième Reich est construite
autour des grandes combinats industriels, en grande partie avec
l'aide gouvernementale, et elle s'était déjà considérablement
renforcée avant la montée au pouvoir d'Hitler. Ils ont maintenu
leur position clé dans la production pour la guerre et pour
l'exportation. Depuis 1933, ils ont été amalgamés avec une
nouvelle "élite", recrutée à partir des rangs
supérieurs du parti National-socialiste, mais ils n'ont pas perdu
leurs fonctions décisives sociales et économiques2.
D'autre
part, le national-socialisme n'est pas une restauration sociale et
politique, bien que le régime national-socialiste ait rétabli
au pouvoir à grande échelle ces forces et ces intérêts qui
avaient été menacés et même frustrées par la République de
Weimar : l'armée est redevenue un Etat dans l'Etat,
l'autorité du patron dans l'entreprise a été libérée de
nombreuses limitations et la classe ouvrière a été réduite
sous un contrôle totalitaire. Mais ce processus n'a pas fait
revenir les vieilles formes de domination et de stratification.
L'Etat national-socialiste comme tel a peu de choses en commun
avec la structure politique du vieux Reich. L'armée, une fois
écarté le terreau de la forêt prussienne et du féodalisme, a
été réorganisée selon des principes de sélection plus
démocratiques, tandis qu'à l'extérieur de l'armée un réseau
de mesures pseudo-démocratiques a été étendu aux rapports
sociaux.
Le
patron et le travailleur sont réunis dans le Front du Travail
Allemand, et, épaule contre épaule, sont tenus de respecter les
mêmes règles de comportement. Les nombreux privilèges et
distinctions vestiges de l'ordre féodal, ont été supprimés. De
plus en plus, et c'est cela qui importe, la vieille bureaucratie
d'Etat et les rangs supérieurs dans l'industrie et la finance ont
reconnu un nouveau maître et les nouvelles méthodes de
gouvernement. Si le national-socialisme n'est ni une révolution
ni une restauration, qu'est-il ?
L'approche
commune du national-socialisme est influencée par deux facettes
remarquables : 1. le caractère totalitaire de l'Etat et 2.
le caractère autoritaire de la société. Ces phénomènes nous
incitent à voir dans le national-socialisme avant tout la
domination absolue de l'Etat sur tous les rapports privés et
sociaux, et la répression absolue de l'individu dans ses droits
et capacités. Nous essaierons de montrer en quoi cette
interprétation est au mieux problématique. La proposition que
nous allons développer est que le national-socialisme a supprimé
les traits essentiels qui ont caractérisé l'Etat moderne. Il a
tendance à abolir toute séparation entre l'Etat et la société
en transférant les fonctions politiques aux groupes sociaux
actuellement au pouvoir. Autrement dit, le national-socialisme
tend vers un auto-gouvernement direct et immédiat par ces groupes
sociaux dominants sur le reste de la population. Il manipule les
masses en faisant délivrer les instincts les plus brutaux et
égoïstes de l'individu.
L'Etat
moderne – et nous traitons seulement de cette forme – a été
institué et organisé à l'extérieur du royaume des rapports
humains qui sont considérés comme non-politiques et soumis à
leurs propres lois et normes. La vie privée de l'individu, la
famille, l'église, les grands secteurs économiques et culturels
de la vie appartenant à ce royaume. Ceci ne signifie pas que
l'Etat devrait s'abstenir d'interférer dans les relations
sociales ; non seulement l'Etat absolutiste mais aussi les
Etats démocratiques ont revendiqué et exercé le droit
d'interférence. De cette manière, cependant, l'Etat a reconnu
que certains droits sociaux inhérents étaient antérieurs à son
propre pouvoir, et que son interférence était justifiée et
acceptée pour autant qu'il sauvegardait, promouvait ou
rétablissait ces droits. Les droits d'hommes comme êtres
sociaux, comme membres de la société, ont été définis de
différentes manières – (la liberté d'acheter ou de vendre,
d'établir des contacts, de choisir son propre domicile et sa
profession, de gagner de quoi vivre) – en tout cas, l'Etat y a
trouvé la limite ou la fin de son territoire. L'Etat a constitué
un royaume d'administration calculable qui est resté distinct du
royaume de la société comme telle. Cela était vrai pour l'Etat
absolutiste, qui même sous la forme discutée dans le Léviathan,
avait dû promouvoir et soutenir les libertés fondamentales de la
société compétitive. La fonction progressiste de l'Etat
absolutiste, à savoir d'équilibrer les activités sociales
rivales dans un ordre stable et calculé, s'est réalisée sous la
forme de l'Etat libéral. L'Etat de droit, le monopole du pouvoir
de coercition et de souveraineté nationale ont été les trois
traits de l'Etat moderne qui ont le plus clairement exprimé la
division rationnelle des fonctions entre l'Etat et la société.
Le national-socialisme a aboli cette division.
Pendant
l'ère moderne, l'Etat de droit, d'une façon croissante, est
devenu le moyen par lequel l'Etat a opéré avec un système
d'administration raisonnable. La loi traitait les hommes, même si
pas équitablement, au moins en tenant compte des contingences
sociales les plus évidentes ; il était, pour ainsi dire, la
cour d'appel qui relativisait les hasards et l'injustice dont
souffrent les hommes dans leurs relations sociales. Le caractère
universel de la loi offrait une protection universelle à tous les
citoyens non seulement dans le jeu désastreux des conflits
personnels contradictoires, mais aussi face au caprice
gouvernemental.
Le
régime national-socialiste a mis fin à ces propriétés de la
loi qui l'avait élevé au-dessus des dangers de la lutte sociale.
Ce même concept de loi universellement valable et équitable a
été abandonné et remplacé par divers droits particuliers :
un pour le parti, un autre pour l'armée, un troisième pour
l'ordinaire Volkgenossen3.
Le résidu d'universalité qui restait encore dans ces groupes de
droits a été en plus limité par la pratique qui conférait au
juge de se libérer sous sa seule autorité des chaînes de la
loi écrite. La loi était subordonnée à des normes telles que
la communauté raciale (Rechtsempfinden)4
en réalité dépendante de l'opportunisme politique, servant à
renforcer les privilèges politiques et sociaux existants. La
promulgation de lois rétroactives détruisait tout calcul ou
rationalité de l'administration de la justice. La loi n'est plus
une réalité connue établie et générale qui équilibre
intérêts sociaux et politiques, elle n'est plus que l'expression
directe de ces intérêts eux-mêmes, changeant constamment selon
les obligations sociales et politiques.
C'est
vrai le règne de la loi avait caractérisé l'Etat seulement
pendant l'ère libérale.
Avec
l'Etat absolutiste la loi était réduite aux ordres du souverain.
Quand même, cependant, cet Etat était une institution séparée
de la société. Il assumait cette forme indépendante et autonome
parce qu'aucun groupe social seul n'était assez puissant pour
diriger toute la société ; l'Etat pouvait ainsi obtenir et
sécuriser son propre territoire, contre la noblesse aussi bien
que contre le clergé et les classes moyennes. En revanche l'Etat
national-socialiste a écarté les restes d'indépendance des
groupes sociaux dominants pour devenir l'organe exécutif des
intérêts économiques impérialistes. S'il y a quoi que ce soit
de totalitaire dans le national-socialisme, ce n'est certainement
pas l'Etat. L' « Etat abstrait » était « une
idée de l'ère libérale ». L'Etat, en tant que
« instrument technique du pouvoir a été mis en dehors de
l'économie et de la culture ». Le troisième Reich ne
s'arroge pas « la soi-disant totalité de l'Etat mais du
mouvement national-socialiste »5.
Hitler a protesté lui-même contre l'Etat totalitaire et proclamé
que le national-socialisme est caractérisé par le fait qu'il
dénie l'indépendance et la supériorité de l'Etat : « La
réalité de base est que l'Etat ne représente pas une fin mais
un moyen. C'est en effet la présomption pour la formation d'une
culture humaine plus haute. Au contraire cette dernière est liée
à l'existence d'une race capable de culture »6.
Hitler et ses porte-paroles officiels exprimaient fréquemment
l'opinion considérant l'Etat comme partie compréhensible d'un
plan. Partout où ils se sont abstenus de sa glorification
idéologique, ils ont déclaré que ce plan n'est utilisé et
déterminé que par les besoins d'expansion du capitalisme
allemand.
En
Europe, l'autonomie, le monopole du pouvoir et la règle de la loi
ont caractérisé l'Etat aussi longtemps que l'industrie était en
capacité de produire pour les marchés internes et externes qui
étaient encore ouverts. Pour l'Allemagne cette période s'est
terminée avec la Première Guerre mondiale. L'Allemagne a
reconstruit et modernisé son appareil industriel à un taux
incroyable, mais la contraction du marché interne, la perte des
débouchés, et surtout, la législation sociale de la République
de Weimar a empêché une utilisation rentable de cet appareil.
Dans ces conditions, le retour à une politique impérialiste
directe s'est avéré être la solution la plus plausible. Elle
fût l'objet d'une opposition violente de la part des groupes
sociaux qui avaient organisé l'Etat démocratique. La croissance
industrielle et, en même temps, un ordre social basé sur cette
expansion ne pouvaient se maintenir qu'à travers la
transformation de l'Etat démocratique en un système politique
autoritaire.
Tout
ceci pourrait paraître comme une interprétation très unilatérale,
mais c'est l'explication du national-socialisme que Hitler a donné
lui-même. Il a élaboré ce point de vue dans un discours improvisé
à partir de ses attributs idéologiques habituels, ce qui est
d'autant révélateur. Ce discours a été tenu devant le Industry
Club à Düsseldorf en janvier 1932, soit un an avant son accession
au pouvoir. Hitler partit du fait que, dans le monde moderne, la vie
privée aussi bien que sociale et politique est basée sur le
« principe d'efficacité ». Selon ces principes
individuels aussi bien que sociaux ou nationaux un partage s'effectue
dans le produit social mesuré par la performance dans la lutte
pour la compétition – indépendamment des moyens par lesquels a
été obtenue cette performance, et indépendamment de ses fins, à
condition qu'il s'effectue dans le modèle social établi. Selon
Hitler, la société moderne est perpétuée par une compétition
impitoyable entre individus et groupes inégaux : seul le
concurrent le plus impitoyable et le plus efficace peut avancer dans
ce monde. La première tâche du national-socialisme est, par
conséquent, de restaurer la position de l'Allemagne comme
compétiteur puissant sur le marché international. Il dit :
« La
situation mondiale peut aujourd'hui être brièvement exposée :
l'Allemagne, l'Angleterre, la France, et plus encore – mais pas
pour des raisons contraignantes – l'Union américaine avec toute
une série de petits Etats, sont des nations industrielles dépendant
de l'exportation. Après la fin de la guerre, tous ces peuples ont
été confrontés à un marché mondial comparativement vidé de
matières premières. Des méthodes ont été expérimentées dans
l'industrie et dans les usines... avec une grande ingénuité à
cause de la guerre, et armés de ces nouvelles méthodes des hommes
se sont précipités dans ce grand vide, ont commencé à remodeler
leurs travaux, à investir du capital, et sous la contrainte de ce
capital investi, ont cherché à augmenter la production au niveau le
plus haut possible. Ce processus pourrait continuer avec succès
pendant deux, trois, quatre ou cinq ans. Il pourrait continuer plus
longtemps encore si de nouvelles possibilités d'exportation
pouvaient être créées qui correspondent à la rapide croissance et
aux améliorations de la production et des méthodes. Ceci était de
première importance pour la rationalisation du business... mais
conduit à une réduction du nombre d'hommes au travail, une
réduction qui ne peut être utile que si les hommes rejetés du
travail peuvent être facilement transférés dans de nouvelles
branches de l'activité économique... Mais nous avons vu que depuis
la guerre mondiale il n'y a pas eu une importante extension des
marchés d'exportation, au contraire, nous avons vu une contraction
relative de ces marchés d'exportation, que le nombre de nations
exportatrices s'est accru, et qu'un grand nombre des premiers marchés
d'exportation se sont eux-mêmes industrialisés...
« L'essentiel
est de réaliser, à l'heure actuelle, que nous nous trouvons dans
une condition qui s'est déjà produite plusieurs fois auparavant
dans l'histoire du monde : déjà il y a eu des époques où le
volume de certains produits excédait la demande... on a atteint un
tel niveau dans la capacité productive que la consommation n'a
plus de rapport avec cette capacité accrue. Mais si le
bolchevisme... extrait le continent asiatique de la communauté
économique humaine, alors les conditions pour l'emploi de ces
industries qui se sont développées à une si gigantesque échelle
ne pourront même plus être appréciées... ».
Dans
une telle situation, le fonctionnement de l'appareil économique ne
peut plus être garanti par « des résolutions économiques
volontaires mais seulement par des décisions politiques... A mon
avis c'est mettre la charrue avant les bœufs quand des gens croient
aujourd'hui que par les méthodes du business ils pourraient...
retrouver la position de pouvoir de l'Allemagne au lieu de se rendre
compte que la position de pouvoir est aussi la condition pour les
améliorations de la situation économique »7.
Quelles
conséquences Hitler en tire-t-il ? Dans les conditions externes
et internes dominantes, l'économie allemande n'est plus capable de
fonctionner par ses propres forces inhérentes ni ses mécanismes.
Les relations économiques doivent être transformées en relations
politiques, l'expansion économique et la domination doivent non
seulement être complétées mais remplacées par l'expansion
politique et la domination. Hitler promet que le nouvel Etat
deviendra l'agent exécutif de l'économie, qu'il organisera et
coordonnera la nation entière pour favoriser l'expansion économique,
qu'il fera de l'industrie allemande la gagnante dans la compétition
internationale. Et il promet qu'il fournira l'arme qui seule
permettra à l'industrie allemande de réduire ses concurrents et
d'ouvrir les marchés, à savoir, l'armée la plus formidable du
monde. Et, 8 ans après la promesse d'Hitler, Robert Ley, le chef du
Front du Travail allemand, déclare joyeusement que Hitler a tenu sa
promesse:
«L'économie
capitaliste avait atteint une barrière qu'elle ne pouvait plus
surmonter par ses propres moyens . Le risque de conquérir de
nouveaux territoires économiques était tel qu'il ne pouvait pas
être pris par le capital privé ; le capital avait battu en
retraite et défendait plutôt sa position antérieure. Il se
produisit donc, d'un côté, des capacités productives gigantesques
et même des moyens de consommation gigantesques restant inutilisés,
pendant que, de l'autre côté, des millions d'hommes ont pu à peine
éviter la famine. Alors le national-socialisme s'est aventuré par
une tentative réussie pour ouvrir de nouvelles voies à une économie
qui avait été frustrée et avait atteint les limites de son propre
pouvoir 8».
L'Etat national-socialiste lui-même a assumé le risque que
l'entrepreneur privé ne pouvait plus assumer, ou, selon les termes
de Ley, l'Etat a entrepris de fournir le nouvel espace pour
l'initiative de l'entrepreneur. Ceci, cependant, ne pouvait pas être
accompli dans le cadre de l'Etat établi. Dans le discours que nous
avons cité, Hitler effrayait les industriels en affirmant que 50% de
la population allemande était devenue bolchevique. Il voulait dire
que 50% de la population allemande n'était pas encline à sacrifier
leurs vœux et peut-être leur vie pour l'expansion impérialiste, et
que l'Etat démocratique leur donnait les moyens d'exprimer leur
réticence. Pour garantir la capacité industrielle et sa pleine
utilisation, toutes les barrières entre la politique et l'économie,
entre l'Etat et la société devaient être ôtées, et les
institutions intermédiaires qui avaient atténué l'oppression
sociale et économique devaient être abandonnées, l'Etat devait
s'identifier désormais avec les intérêts économiques prédominants
et ordonner toutes les relations sociales en fonction de ces
exigences.
À
suivre...
NOTES:
1Le
matériel pour vérifier cette interprétation se trouve dans le
livre de F.Neumann « Behemoth, The origin and structure of
National Socialism, New York, 1942.
2Pour
la « division du travail » entre la machine politique et
le gros business, voir Gurland « Technological Trends under
National Socialism », in studies in Philosophy and Social
Science, 1941.
3Carl
Schmidt a fourni la justification idéologique concernant
l'abolition de l'universalisme de la loi : « Dans un
peuple hiérarchisé par l'Etat, il prévaut toujours une pluralité
d'ordres dont chacun forme sa propre loi d'Etat »
(Standesgerichtbarkeit - « autant d'Etats, autant de rangs »
(Uber die drei Arten des rechtswissenschaftlichen, Hamburg 1934).
4Hermann
Göring, Hamburg, 1935.
5Alfred
Rosenberg, Gestaltung der Idee, München, 1936.
6Mein
Kampf, New York, 1939.
7Hitler,
My New Order, New York, 1941.
8Neue
Intenationale Rundschau der Arbeit, avril 1941.
http://www.monde-diplomatique.fr/2000/10/MARCUSE/2467
RépondreSupprimer