« Je
fais vendre comme une lessive » (le même)
Tu me dis
que tu vas à Fès
Mais si
tu dis que tu vas à Fès,
Cela
signifie que tu n'y vas pas.
Mais il
se trouve que je sais que tu vas à Fès.
Alors
pourquoi me mentir, à moi qui suis ton ami ?
Dicton
marocain
La
Chapelle barjot ?
« Vendredi, une
pétition dénonçait le harcèlement de rue, dont sont victimes
plusieurs habitantes du quartier La Chapelle-Pajol, dans le XVIIIe
arrondissement de Paris. La ville de Paris et la préfecture de
police ont reconnu vendredi "un sentiment d'insécurité"
pour les femmes du quartier. Un dispositif dédié pour sanctionner
les auteurs de ces actes et permettre au plus vite un retour à la
normale doit être mis en place ». Une pétition réclamant en
effet plus de pandores trouvait là son aboutissement misérable. Le
premier article « provocateur » du Parisien, comme cet
organe le reconnut le lendemain, faisait état d'un phénomène
pourtant ancien en banlieues islamisées, mais avec une option plus
anti-migrants envahissants que anti-islam, au nord cosmopolite de la
capitale ; j'y suis passé la semaine précédente, c'est en
effet un univers urbain très tiers-mondiste et haut en couleurs, qui
me donna l'envie de m'y balader pour m'éviter les frais de voyage à
New Delhi. Il y a sans doute des délits par intermittence et un ras
le bol pour certaines, pas pour toutes (les malheureuses voilées)1 :
«Nous avons toutes droit à un traitement
insupportable», souligne Nathalie, 50 ans, qui revendique trente
années dans le quartier, et un climat «inédit» ces derniers mois
: «Ce sont des injures, des réflexions incessantes. L’ambiance
est angoissante, au point de devoir modifier notre itinéraire, notre
tenue vestimentaire. Certaines ont même renoncé à sortir de chez
elles». A l’image de cette vieille dame de 80 ans, agressée
sexuellement alors qu’elle rentrait dans son immeuble, et désormais
retranchée dans son appartement ». Violée à 80 ans dans son
entrée d'immeuble, quelle chance ! mais faut pas abuser.
Celles et ceux qui abusent fonctionnent en effet par
contre dans le déni de réalité de la dérangeante question
sexuelle du migrant, comme du chômeur ou du clochard, un aveuglement
volontaire propre au judéo-christianisme gauchiste et à la gauche
bourgeoise moraliste. Le racisme est le pot de colle argumentaire pour n'importe quelle idiote féministe et lesbienne dominatrice, parfaitement ostraciste et raciste en privé. Est sorti du bois un nouveau concept de la novlangue: "Féminisme n'est pas racisme", truisme aussi efficace que le commercial "je suis Charlie" ou l'imbattable "islamophobie" (de islamobobologie); la novlangue nous abreuve régulièrement de clichés orwelliens quasi indéboulonnables et qui brisent d'emblée toute réflexion et tout esprit critique, tellement l'assemblage des contraires crée la confusion et couvre l'ignoble.
Faisons un instant comme les trolls d'internet, qui
se contentent de recopier les extraits qui les choquent sans capacité
à contre-argumenter :
« Une dizaine de manifestants ont contesté le
rassemblement des femmes de la Chapelle contre le harcèlement de rue
vendredi, rapporte Le Parisien. Regroupés derrière le slogan
« Féminisme n’est pas racisme », ils dénoncent le
fait que cette manifestation vise des populations immigrés :
« Tout ça est une manipulation raciste d’associations qui
ont tout fait pour expulser les migrants ces derniers mois », a
expliqué une manifestante ».
Les manifestants en question ne sont en fait qu'une
poignée de touristes gauchistes dont la plupart ne sacrifient même
pas une soirée à aider les assocs caritatives ad hoc. La
fachosphère s'est emparée du sujet plus vite que la gauchosphère
silencieuse pour l'heure, tout comme les sites anti-français et
anti-flics Bondy Blog et celui de la pire indigeste de la République.
Le harcèlement des femmes dans la rue ou le métro n'est ni général
ni nouveau ; à trop y mettre l'accent on encourage le
matriarcat féministe et sa complicité pudibonde avec l'ordre moral.
De toute façon il a bien longtemps que cette situation s'est
installée. Des quartiers entiers sont habités par des gens d'une
autre culture et d'une religion excluante qui veulent imposer leur
manière de vivre archaïque et rétrograde. Que font tous ces
hommes toute la journée ? Se demande le passant lambda. C'est
le même aboutissement de ghettoïsation des populations qui a été
largement répandue aux Etats-Unis depuis des décennies, et qui
fonctionne si bien pour dissoudre la réalité des classes ; et
quand, contrairement aux trente glorieuses, la masse des exclus et
des chômeurs est clairement visible ; je dirai même « ne
peut plus être cachée ».
AFRICAIN S'ABSTENIR ! LA SEXUALITE ABSENTE
DES MIGRANTS
Les deux plaignants ont tort – Manif pour tous et
Manif pour rien - et servent à masquer le fond du problème. Celles
qui se plaignent des agressions, légitimement, oublient le contexte
que décrit fort justement une blogueuse de Médiapart2,
une incapacité des « pouvoirs publics », pour le pas
dire le laxisme de la mairie socialo-gaucho-écolo par peur de se
trouver confrontée aux vrais problèmes politiques des migrations de
guerre et de misère. Je le répète, lorsqu'il est en guerre le
capitalisme accompagne ses troupes de bordels ambulants pour éviter
les viols généralisés dans les populations occupées3. La réponse de tous les impétrants empêtrés
est la même, des édiles du pouvoir macronesque, de la fachosphère
et jusqu'à la gauchosphère : « ce n'est pas
acceptable ! », moralement s'entend, après... dans la
pratique... advienne que pourra. La fachosphère réclame l'expulsion
des « pervers » quand la gauchosphère réclame la
« régularisation » des « victimes de notre
colonialisme ». ,
mais dans notre époque de réaction morale « pacifiste »,
le sexe est considéré comme un crime. Le déni du besoin sexuel du
chômeur, du clochard comme du migrant, je crois être le seul à
l'avoir dénoncé ici (un de mes articles le plus lu), au moment de
l'affaire de Cologne comme au moment du vote de la loi cynique des
branleurs socialos pénalisant en France les clients des prostituées.
L'ordre moral bourgeois gauchiste considère l'homme d'en bas comme
un eunuque, il veut bien lui donner à manger, se servir de lui pour
les jobs les plus cons4,
mais pas question d'imaginer qu'il ait aussi des BESOINS SEXUELS !
Femme harcelée par un arabe à Barbès |
Le chômeur sans dents n'a pas plus les moyens de
s'offrir Meetic que le migrant de rencontrer sur « jecontacte »,
ne faisant pas partie de la race « indo-européenne »
répertoriée dûment sur ces mêmes sites où un tas de mémères
moches ne sont pas poursuivies pour racisme avéré par la justice
classieuse et ses sectes antiracistes, pour leur annonce minable,
« adopter » prince charmant : « surtout pas
arabe et africain s'abstenir ». Pire que toutes les mémères
de Noël vagissantes, les dames patronnesses du féminisme gaucho
réac, qui défendent le migrant à condition qu'il ne se masturbe
pas. Ces infirmières du capitalisme à parité hiérarchique égale se pincent le nez, car le migrant est sale, et elles soutiennent le
marché du sexe aseptisé, qui veut bien couvrir de bandelettes hygiéniques le corps du migrant qui bande encore, comme les infirmières bourges de 14 qui déchiraient les lettres trop allusives aux pioupious, bien qu'on ait construit des bordels près des tranchées 5.
LE SEXE ENSEIGNé A
L'ECOLE ?
Dans le communisme il
faudra probablement supprimer les profs, ou revoir complètement
cette fonction aliénée et aliénante qui ne sert qu'à reproduire
inégalités et hiérarchie sociale. L'Eduque naze est l'objet de
continuelles réformes ou propositions pour soi-disant rétablir
« l'égalité des chances » dans chaque programme
électoral bidon. Aucune réforme ne tient debout et chacune se
ridiculise à tour de rôle.
Dans aucun programme
électoral vous ne trouverez la rubrique : « besoins
sexuels de la population »6.
De même que j'ai
toujours moqué depuis 50 ans la présence des parents d'élèves
dans les lycées, de même je ricane qu'on prétende enseigner le
sexe à l'école. Depuis quand prétend-on enseigner la vie ? En
terminale on se moquait des vieux profs qui voulaient nous enseigner
Rimbaud ! Mais le système se ridiculise lui-même entre
moralistes de gauche et moralistes de droite. Rigolons sur un
enseignement prophylactique... du plaisir :
« L'enseignante
Tiphanie Duperroux confirme que la notion de plaisir "n'est pas
prévue au programme" et que les thèmes abordés sont la
procréation, la puberté, comment
fonctionnent les appareils reproducteurs, comment faire pour
obtenir un enfant et la contraception...
L'éducation sexuelle est donc "un chapitre comme un autre".
La masturbation et
toute forme d'apprentissage d'une jouissance personnelle n'y ont pas
leur place. Jusqu'à la dernière réforme du collège, aucune trace
de l'existence du clitoris dans
les manuels scolaires quand la question de l'anatomie intime est
abordée. Une lacune considérable, selon les sexologues, qui
regrettent ce tabou, en particulier concernant la sexualité des
femmes »7.
Vous imaginez la réaction
des enseignants proches des manifs pour tous ou des manifs pour rien
s'ils apprenaient qu'un élève a obtenu une réponse professorale
à : « une fille est-elle obligée de faire une pipe au
garçon avant de lui faire un enfant ? ». Le prof serait
renvoyé et l'élève expédié fissa en camp de déradicalisation ! C'est
pourquoi je me suis demandé si les dames patronnesses du gauchisme
moral et consensuel avec
la situation - seulement matérielle et religieuse -, des migrants
pratiquaient elles-mêmes la fellation, ce dont je doute. Problème
centenaire en effet, et récemment dé-tabouisé par Madame Figaro et
les journalistes coquines de Libération et du Monde. Jadis les
hommes allaient aux putes pour profiter de cette petite gâterie qui
leur était invariablement refusée par « bobonne ».
Jusqu'à la fin des années 1960, de rigoureuses enquêtes sexuelles
démontraient que les femmes européennes et nord-américaines
répugnaient à ce genre de pratique, pas très bon genre, dirai-je.
Beaucoup se seraient libérées de l'appréhension depuis ces années
dites de « révolution sexuelle », alors qu'on aperçoit
encore tant de pipes ou de sodomies au fronton des cathédrales du
Moyen âge ou sur les temples khmers.
La bourgeoisie moderne
n'a pas abandonné son chantage à la sexualité refoulée, maintenue
ou brisée. En tête la bourgeoisie américaine a longtemps fait
chanter ses hommes politiques « pédés », on les battait
et les pourchassait jusque dans les chiottes dans les années 50 en
France ; le coup monté contre Assange montre la veulerie du
système si on touche à ses mensonges, la chasse sans fin au Polanski révèle plus l'obstination perverse du système judiciaire US qu'il ne se justifie pour une lointaine aventure du cinéaste avec une groupie mineure à l'époque et qui s'en tape.
Bien avant le sinistre
maccarthysme, en 1927, il fallut faire tomber aussi Charlie Chaplin - pour des raisons plus politiques que morales - un
immigré anglais devenu gênant politiquement. Pour sûr, Chaplin
avait des goûts opposés à ceux d'un Macron – à chacun ses
fantasmes – il était porté sur les femmes plutôt adolescentes.
Il ne fût pas poursuivi cependant pour pédophilie. Sa deuxième
femme, Lisa Grey, lui fît un procès à scandale, l'accusant
« d'actes anormaux » ; elle obtint un fabuleux
dédommagement et Chaplin devint la cible des « manif pour
tous » de l'époque, des ligues puritaines déchaînées comme
une grossière indigeste de la pute publique. L'acte « anormal »
réclamé par Chaplin n'était qu'une … simple pipe, au moins une
fois de temps en temps ! (l'épouse vénale en profitait pour
dénoncer aux flics et à leurs chefs de la magistrature qu'il lui
avait demandé d'avorter... pour mieux renchérir le dédommagement).
Seul, le tout le groupe
surréaliste français prit la défense de Chaplin, d'Aragon à
Breton et à Péret avec ce titre génial « HANDS OFF LOVE »
que la revue « La révolution surréaliste » reproduit en
français car sa première version anglaise avait été sabotée par
la présentation :
« La qualité du
défendeur et la nature des arguments qu’on lui oppose valent qu’on
s’arrête à la plainte de Madame Charlie Chaplin, telle qu’on a
pu la lire dans Le Grand Guignol. Il va sans dire que ce qui suit
suppose le document authentique, et bien qu’il soit du droit de
Charlie Chaplin de nier les faits allégués, le phrases rapportées,
tiendra pour conformes à la vérité ces faits, ces phrases. Il
s’agit de voir ce qu’on trouve à opposer à un tel homme,
d’apprécier les moyens qu’on emploie pour le réduire. Ces
moyens reflètent étrangement la moyenne opinion morale aux
Etats-Unis en 1927, c’est-à-dire celle d’un des plus grands
groupements humains, opinion qui tendra à se répandre et à
prévaloir partout, dans la mesure où l’immense réservoir qui
s’engorge de marchandises dans l’Amérique du Nord est aussi un
immense réservoir de sottise toujours prêt à se déverser sur nous
et particulièrement à crétiniser tout à fait l’amorphe
clientèle d’Europe, toujours à la merci du dernier enchérisseur.
(…) Cependant l’état de femme mariée est une profession comme
une autre, à partir du jour où la femme revendique comme dûe sa
ration alimentaire et sexuelle. Un homme que la loi met dans
l’obligation de vivre avec une seule femme, n’a d’autre
alternative que de faire partager des moeurs qui sont les siennes à
cette femme, de se mettre à la merci de cette femme. Si elle le
livre à la malignité publique, comment se fait-il que la même loi
qui a donné à l’épouse les droits les plus arbitraires ne se
retourne pas contre elle avec toute la rigueur que mérite un abus de
confiance aussi révoltant, une diffamation si évidemment liée à
l’intérêt le plus sordide ? Et de plus comment se fait-il
que les moeurs soient matière à législation ? Quelle
absurdité ! Pour nous en tenir aux scrupules très épisodiques
de la vertueuse et inexpérimentée Mme Chaplin, il y a du
comique à considérer comme anormale, contre nature, pervertie,
dégénérée et indécente l’habitude de la fellation (*). (Tous
les gens mariés font cela, dit excellemment Chaplin). Si la libre
discussion des moeurs pouvait raisonnablement s’engager, il serait
normal, naturel, sain, décent de débouter de sa plainte une épouse
convaincue de s’être inhumainement refusée à des pratiques aussi
générales et parfaitement pures et défendables. Comment une
pareille stupidité n’interdit-elle pas par ailleurs de faire appel
à l’amour, comme cette personne qui à 16 ans et 2 mois entre
consciemment dans le mariage avec un homme riche et surveillé par
l’opinion, ose aujourd’hui le faire avec ses deux bébés, nés
sans doute par l’oreille puisque le défendeur n’eut jamais avec
elle des rapports conjugaux comme il est d’usage entre époux, ses
bébés qu’elle brandit comme les sales pièces à conviction de
ses propres exigences intimes ? Toutes ces italiques sont
nôtres, et le langage révoltant qu’elles soulignent nous
l’empruntons à la plaignante et à ses avocats, qui avant tout
cherchent à opposer à un homme vivant le plus répugnant poncif des
magazines idiots, l’image de la maman qui appelle papa son amant
légitime, et cela dans le seul but de prélever sur cet homme un
impôt que l’état le plus exigeant n’a jamais rêvé, un impôt !
qui pèse avant tout sur son génie, qui tend même à le déposséder
de ce génie, en tout cas à en discréditer la très précieuse
expression »8.
LA FRANCE COUPEE EN DEUX
OU UN DEBAT POLITIQUE PSYCHOTIQUE ?
Manif pour tous, manif
pour rien, identitaires contre islamo-gauchistes, gentils contre
méchants, les oppositions politiques en France se focalisent encore
et toujours sur la fabrique d'un monde binaire droite/gauche et vice
versa, chaque faction s'agrégeant le monopole de la France
« éternelle » ou « tolérante ». Les
confrontations s'apparentent plutôt de plus en plus à des querelles
de fous. Je ne suis plus persuadé qu'on puisse éviter une part de
psychopathologie dans toutes les confrontations politiques. L'école
de Palo Alto a démontré qu'on ne pouvait plus considérer la
schizophrénie comme un phénomène individuel, et que les
interprétations génétiques et physiologiques doivent être
remaniées en profondeur pour étudier de plus près un phénomène,
pourtant ancien : le système interpersonnel (cf. L'auteur de
« Faites votre malheur vous-même », Paul Watzlawick). Au
dix-neuvième siècle deux psychiatres français avaient levé le
lapin, ce que l'on peut voir chez le couple fusionnel comme dans les
relations de groupes conflictuels dans une société éclatée et
dépassée par ses propres phénomènes de décomposition :
« Dans le délire à
deux, l'aliéné, l'agent provocateur , répond, en effet, au type
dont nous venons d'esquisser les principaux traits. Son associé est
plus délicat à définir, mais avec une recherche persévérante, on
arrive à saisir les lois auxquelles obéit ce second facteur de la
folie communiquée... Une fois que le contrat tacite qui va lier les
deux malades a été à peu près conclu, il ne s'agit pas simplement
d'étudier l'influence de l'aliéné sur l'homme supposé sain
d'esprit, mais il importe de rechercher l'action inverse du
raisonnant sur le délirant et de montrer par quels compromis mutuels
s'effacent les divergences »9.
Pour être clair,
indépendamment du fait que je peux démontrer très précisément et
concrètement cette réalité - qui explique autant mystification
interpersonnelle que mystification électorale (par ex. la névrose
anti-fasciste si prégnante, forme de paranoïa républicaine
bourgeoise à destination des dépressifs...et la psychose du
chantage au chaos) - les débats politiques actuels excluent toute
rationalité et conscience de classe ; il sont proprement
aliénés et fantasmatiques ; ils tournent en rond en
particulier sur le sujet des vagues migratoires, avec, dans les deux
parties, la trouille de la transgression sexuelle des migrants. Le
capitalisme décadent parvient à mystifier la réalité en niant
les besoins humains fondamentaux, il est le psychiatre mentaliste qui
parvient encore à faire croire aux hommes qu'ils sont un peu fous et
qu'ils feraient mieux de s'en remettre à la providence .
Si l'info, dominée
généralement désormais par le fait divers (qui ne fait pas
toujours diversion) est biaisée et perverse, son décryptage ou
remise en situation dépend de la capacité du prolétariat à se
débarrasser des bassesses qu'il subit tous les jours, au plan mental
et sexuel, comme au plan salarial.
LES
MIGRANTS NE SONT-ILS PAS DEVENUS NOS IRLANDAIS ?
LES MIGRANTS SOUS LE
METRO PARISIEN DOIVENT-ILS SE CONTENTER DE MANGER DES POMMES DE TERRE
COMME LES IRLANDAIS DE JADIS ? (explication analogique de Karl
Marx)
« Nous avons vu quelle signification prend
sous le socialisme la richesse des besoins humains et, par suite,
quelle signification prennent un nouveau mode de production et un
nouvel objet de la production : c'est une manifestation nouvelle de
la force essentielle de l'homme et un enrichissement nouveau de
l'essence humaine. Dans le cadre de la propriété privée,
les choses prennent une signification inverse. Tout homme s'applique
à créer pour l'autre un besoin nouveau pour le contraindre à un
nouveau sacrifice, le placer dans une nouvelle dépendance et le
pousser à un nouveau mode de jouissance et, par suite, de ruine
économique. Chacun cherche à créer une force essentielle
étrangère dominant les autres hommes pour y trouver la satisfaction
de son propre besoin égoïste. Avec la masse des objets augmente
donc l'empire des êtres étrangers auquel l'homme est soumis et tout
produit nouveau renforce encore la tromperie réciproque et le
pillage mutuel. L'homme devient d'autant plus pauvre en tant
qu'homme, il a d'autant plus besoin d'argent pour se rendre maître
de l'être hostile, et la puissance de son argent tombe exactement en
raison inverse du volume de la production, c'est-à-dire que son
indigence augmente à mesure que croît la puissance de l'argent. -
Le besoin d'argent est donc le vrai besoin produit par l'économie
politique et l'unique besoin qu'elle produit. La quantité de
l'argent devient de plus en plus l'unique et puissante propriété de
celui-ci; de même qu'il réduit tout être à son abstraction, il se
réduit lui-même dans son propre mouvement à un être quantitatif.
L'absence de mesure et la démesure deviennent sa véritable mesure.
- Sur le plan subjectif même cela se manifeste
d'une part en ceci, que l'extension des produits et des besoins
devient l'esclave inventif et toujours en train de calculer
d'appétits inhumains, raffinés, contre nature et imaginaires - la
propriété privée ne sait pas transformer le besoin grossier en
besoin humain; son idéalisme est l'imagination, l'arbitraire, le
caprice et un ennuque ne flatte pas avec plus de bassesse son despote
et ne cherche pas à exciter ses facultés émoussées de jouissance
pour capter une faveur avec des moyens plus infâmes que l'eunuque
industriel, le producteur, pour capter les pièces blanches et tirer
les picaillons de la poche de son voisin très chrétiennement aimé.
- (Tout produit est un appât avec lequel on tâche d'attirer à
soi l'être de l'autre, son argent ; tout besoin réel ou possible
est une faiblesse qui attirera la mouche dans la glu ; - exploitation
universelle de l'essence sociale de l'homme, de même que
chacune de ses imperfections est un lien avec le ciel, un côté par
lequel son cœur est accessible au prêtre ; tout besoin est une
occasion pour s'approcher du voisin avec l'air le plus aimable et lui
dire : cher ami, je te donnerai ce qui t'est nécessaire ; mais tu
connais la condition sine qua non; tu sais de quelle encre tu
dois signer le pacte qui te lie à moi; je t'étrille en te procurant
une jouissance). L'eunuque industriel se plie aux caprices les
plus infâmes de l'homme, joue l'entremetteur entre son besoin et
lui, excite en lui des appétits morbides, guette chacune de ses
faiblesses pour lui demander ensuite le salaire de ces bons offices.
- Cette aliénation apparaît d'autre part en produisant, d'un côté, le raffinement des besoins et des moyens de les satisfaire, de l'autre le retour à une sauvagerie bestiale, la simplicité complète, grossière et abstraite du besoin ; ou plutôt elle ne fait que s'engendrer à nouveau elle-même avec sa signification opposée. Même le besoin de grand air cesse d'être un besoin pour l'ouvrier; l'homme retourne à sa tanière, mais elle est maintenant empestée par le souffle pestilentiel et méphitique de la civilisation et il ne l'habite plus que d'une façon précaire, comme une puissance étrangère qui peut chaque jour se dérober à lui, dont il peut chaque jour être [XV]. expulsé s'il ne paie pas. Cette maison de mort, il faut qu'il la paie. La maison de lumière, que, dans Eschyle, Prométhée désigne comme l'un des plus grands cadeaux qui lui ait permis de transformer le sauvage en homme, cesse d'être pour l'ouvrier. La lumière, l'air, etc., ou la propreté animale la plus élémentaire cessent d'être un besoin pour l'homme. La saleté, cette stagnation, cette putréfaction de l'homme, ce cloaque (au sens littéral) de la civilisation devient son élément de vie. L'incurie complète et contre nature, la nature putride devient l'élément de sa vie. Aucun de ses sens n'existe plus, non seulement sous son aspect humain, mais aussi sous son aspect inhumain, c'est-à-dire pire qu'animal. On voit revenir les modes (et instruments) les plus grossiers du travail humain : la meule [149] des esclaves romains est devenue le mode de production, le mode d'existence pour beaucoup d'ouvriers anglais. Il n'est pas assez que l'homme n'ait pas de besoins humains, même les besoins animaux cessent. L'Irlandais ne connaît plus que le besoin de manger, et, qui plus est, seulement de manger des pommes de terre, et même des pommes de terre à cochon, celle de la pire espèce. Mais l'Angleterre et la France ont déjà dans chaque ville industrielle une petite Irlande. Le sauvage, l'animal ressentent pourtant le besoin de la chasse, du mouvement, etc., de la société. - La simplification de la machine, du travail est utilisée pour transformer en ouvrier l'homme qui en est encore au stade de la formation, l'homme qui n'est encore absolument pas développé - l'enfant -, tandis que l'ouvrier est devenu un enfant laissé à l'abandon. La machine s'adapte à la faiblesse de l'homme pour transformer l'homme faible en machine".
Dans mon livre « Marx
était-il dépressif ? » (Attali pense que oui) j'ai
reproduit une autre traduction de la partie frappante de ce texte,
qui exprime un Marx avec une vision non limitée à la sphère
ouvrier/patron (mais un Marx de jeunesse exclu de l'interprétation
étroite des « gauches communistes », c'est pourquoi la
crise PAV-JJ dans le CCI ne trouva pas d'explication ni chez
l'arrogant couple manipulateur ni chez les victimes, au nom du fait
qu'il ne pouvait y avoir de « lutte pour le pouvoir »,
même pas celui sur les individus par l'organe central.. d'une
organisation hors capitalisme) :
« Chaque homme
cherche à créer chez l'autre un nouveau besoin (…) pour lui
imposer une nouvelle dépendance et pour l'amener à un nouveau mode
de jouissance (…) Chacun s'efforce de créer au-dessus des autres
une force étrangère, afin d'y trouver la satisfaction de son propre
besoin égoïste. Ainsi, avec la masse des objets croît le règne
des êtres étrangers auxquels l'homme est asservi, et chaque nouveau
produit est une nouvelle possibilité pour la tromperie et la
spoliation réciproques » (p.261, traduc de Rubel?), et lire
aussi p.293, Marx et Freud par Paul Mattick.
NOTES
1Quoique...
Voilée peut être violée ! Omerta médiatique garantie sur la
situation de la minorité de femmes dans les camps ou regroupements
de réfugiés, où, inévitablement, rançon de la pauvreté
extrême, plusieurs sont obligées de se prostituer avec l'accord du
mari, pas forcément candauliste. Sous le voile, la putain forcée
gagne au moins le droit de ne pas se faire importuner par ses
clients sous le métro lorsqu'elle passe avec son cabas pour aller
chez LIDL (boche boutique) quérir une nourriture sans qualité pour
nourrir les petits. Comme quoi, le voile cache le pire, une
humiliation plus grande de l'être humain transparent : la
femme.
2« La
surpopulation du quartier, quasiment masculine peut créer une
impression de malaise pour les femmes. L'aménagement public ou
plutôt le non-aménagement public accentue le sentiment
d'insécurité, avec une circulation très dense de véhicules, des
carrefours et des rues difficiles à traverser, des sorties de métro
trop étroites qui font qu'on a du mal à tenir sur le trottoir. (…)
Ce quartier, bien plus pauvre que la moyenne parisienne voit
régulièrement arriver les plus démunis. Ainsi, à l'été 2016,
un camp de migrants qui s'était installé sous le métro aérien a
fait beaucoup parler de lui, de par son surpeuplement et des niveaux
d'hygiène et de survie indignes. Ce camp venait bien évidemment
renforcer l'occupation de l'espace public par une population très
masculine et très nombreuses (les migrants sont pour la plupart des
hommes) . Une fois ce camp détruit (on passera sur les conditions
d'expulsion), l'espace précédemment occupé a été totalement
grillagé (pour empêcher l'installation de nouveaux camps)
renforçant encore la pénurie d'espace public et l'aspect hostile
du paysage urbain. L'article du Parisien dénonce certainement
un état de fait. Une population masculine dense et parfois
désoeuvrée, occupant l'espace public car disposant pour la plupart
de peu ou pas d'espace privé (mal-logement, insalubrité...) peut
certainement adopter des comportements déviants et de harcèlement
à l'égard de la gent féminine. Ce n'est pas acceptable. Il
est indiqué dans l'article du Parisien que la police ne réagit
jamais. si cela est vrai, cela n'est pas plus
acceptable ». https://blogs.mediapart.fr/annick-vignes/blog/190517/commentaire-sur-un-article-du-parisien-les-femmes-chassees-des-rues-chapelle-pajol
3Il
y aurait un livre à écrire sur les conditions des viols pendant la
deuxième boucherie mondiale, fort surprenant ! Par exemple
l'armée US débarquant en France a plus violé que l'armée
allemande où le viol était puni par pendaison ;
l'interdiction du viol des femmes juives, sous prétexte de non
salissure raciale, était, officiellement du même ordre même sous
l'apparente argutie raciale (mais peu respecté, voir mon article
sur Smolny : « Le chemin de Dannes), le viol militaire
favorise toujours l'expansion d'un terrorisme légitime parmi la
population civile humiliée doublement. (Je me base ici sur des
témoignages dans le Pas de Calais, où les vieux soldats allemands
rescapés du front russe, et certainement acteurs de la révolution
de 1919, se comportèrent dignement avec les femmes, au contraire
des yankees victorieux...).
4On
signale une arrivée croissante de migrants rejetés d'Allemagne, où
il apparaît clairement que Merkel garde les ingénieurs et nous
refile les prolétaires sans qualification. Sous le discours
humanitaire du capital germano-européen perce le cul de
l'hypocrisie.
5
« Ainsi l’éco-féminisme cher à Antoinette Fouque
rappelait-il en décembre 2015, à l’occasion de la COP21,
que le premier environnement de l’humain, c’est l’utérus.
« Si
les racines de l’association entre sexe et crasse remontent à la
nuit des temps, elles n’en gardent pas moins un impact culturel,
symbolique, marketing d’une modernité sans failles. Dites-moi
comment vous lavez votre sexe, je vous dirai dans quelle société
vous vivez.
Commençons par le plus évident :
traditionnellement, c’est sur le corps féminin que pèsent les
stigmas de malpropreté, de faiblesse, de moiteur. Les femmes sont
donc les premières cibles des produits spécialisés – lesquels
promettent, croix de bois, croix de fer, de respecter
leur fragilité intrinsèque, car nos vagins sont aussi délicats
que des coquelicots ou des soufflés au cheddar. Les métaphores
florales vont bon train, les insécurités rampantes aussi. Il
s’agit d’être impeccable pour son homme, fraîche donc
disponible, sans odeur donc sans passé – sans ex-amoureux, zone
vierge à défricher.
(http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/05/14/ce-que-l-hygiene-sexuelle-dit-de-notre-societe_5127431_4497916.html)
Transition féministe oblige, les hommes prennent désormais leur
part de cette injonction au propre : gels spéciaux, poudres de
perlimpinpin, pilules modifiant le goût de la semence, lingettes
dédiées soit au pénis (qu’il s’agit de décaper
et/ou de revigorer),
soit aux testicules (que l’homme contemporain préférera
« fraîches et sèches »). Les emballages ne mentionnent
pas ce qui se passe si vous vous trompez de lingette, ce dont nous
déduirons qu’une lotion testiculaire fait tomber
le pénis en poussière. Les plus consciencieux jetteront leur
dévolu sur le savon spécial prépuce, zone dont on apprend par
cette occasion qu’elle est constituée d’un épiderme de nature
entièrement différente du reste du corps – peau de bête ou peau
de chagrin, on vous laisse décider.
Et bien sûr, enfin : société de classe, obsédée par la
dépense, indifférente au prix environnemental de nos luxes
superflus. Société toujours malade du corps, qui fait de la
sexualité une insécurité, de la nature un problème… et de nos
routines matinales une boucle de consommation
paradoxalement antihygiénique au possible. Un exemple simple :
se raser
les parties intimes pour les rendre
« propres », c’est multiplier les chances d’attraper
une infection, qu’on tentera de contrôler
à coups de remèdes détruisant la flore vaginale – stop !
Quoi que laissent entendre
les rayons de votre supermarché, le vagin est autonettoyant. Le
pénis et la vulve se lavent comme le reste du corps, avec
attention, certes, mais avec tendresse avant tout – savonnez,
rincez, séchez, c’est terminé. Le mieux est l’ennemi du bien.
Et si vraiment vous voulez une tisane, plutôt que vous asseoir
dessus : buvez-la. (Maïa Mazaurette Journaliste au Monde).
6Alors
qu'en temps que français moyen je suis déjà pour la formule
d'Henri IV : « une poule au pot pour chaque français »,
et j'ajoute « pour chaque immigré ». Le système
d'ordre moral des Hollande, Macron et Merkel est même indigne du
niveau humain atteint par les religions. L'injonction au mariage
pour tous (version hétéro uniquement) date de l'antiquité
évoluée, c'est à dire que les pouvoirs régaliens savaient qu'une
garantie de base de la paix sociale résidait dans …
l'accouplement régulier pour tous, et non pas dans cette saloperie
de solitude à laquelle aucun programme des capitalistes en lice ne
s'attaque. L'état misérable auquel est vouée l'espèce humaine
n'est jamais tant représenté que dans les maisons gériatriques où
toute formation de couple hétérosexuel ou homosexuel est
découragée, où le personnel se moque des vieux couples ou de
pépère surpris en train de se chatouiller le poireau. La solitude
est devenue un marché : consommation compensatoire, refuge
masturbatoire sur les sites pornos gratos. L'hédonisme
individualiste favorisé par le règne du dieu marchandise vante
autant l'avortement (comme droit automatique de tuer dans l'oeuf)
qu'il accélère le processus des divorces. Même Mektoub, site de
rencontre pour musulmans, est de plus en plus un cimetière de
mariages ratés, comme me le racontait l'autre jour mon ami Abdel.
Le capitalisme libéral-libertaire n'a plus pour morale que la
destruction et atomisation des individus ; et il s'en flatte,
alors que le mariage ou l'union dans la durée d'un couple qui
s'aime n'est pas forcément réactionnaire ni ringard !
7
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/sexualite-a-l-ecole-le-nouveau-combat-de-la-manif-pour-tous-7788418030
8« UNE
VIE DE CHIEN : à l’heure actuelle c’est celle de l’homme
dont le génie ne sauvera pas la patrie, de l’homme à qui tout le
monde va tourner le dos, qu’on ruinera impunément, à qui l’on
enlèvera tout moyen d’expression, qu’on démoralise de la façon
la plus scandaleuse au profit d’une sale petite bourgeoise
haineuse et de la plus grande hypocrisie publique qu’il soit
possible d’imaginer. Une vie de chien. Le génie pour la loi n’est
de rien quand le mariage est en jeu, le sacré mariage. Le génie
d’ailleurs n’est de rien à la loi, jamais. Mais l’aventure de
Charlot manifeste, au delà de la curiosité publique et des
avocasseries malpropres, de tout ce déballage honteux de la vie
intime qui toujours se ternit à cette clarté sinistre, l’aventure
de Charlot manifeste aujourd’hui sa destinée, la destinée du
génie. Elle en marque plus que n’importe quelle oeuvre le rôle
et la valeur. Ce mystérieux ascendant qu’un pouvoir d’expression
sans égal confère soudain à un homme nous en comprenons soudain
le sens. Nous comprenons soudain quelle place en ce monde est celle
du génie. Il s’empare d’un homme, il en fait un symbole
intelligible et la proie des brutes sombres. Le génie sert à
signifier au monde la vérité morale, que la bêtise universelle
obscurcit et tente d’anéantir. Merci donc à celui qui sur
l’immense écran occidental, là-bas, sur l’horizon où les
soleils un à un déclinent, fait aujourd’hui passer vos ombres,
grandes réalités de l’homme, réalités peut-être uniques,
morales, dont le prix est plus haut que celui de toute la terre. La
terre à vos pieds s’enfonce. Merci à vous par delà la victime.
Nous vous crions merci, nous sommes vos serviteurs.
MAXIME ALEXANDRE, LOUIS ARAGON, ARP, JACQUES BARON, JACQUES-ANDRÉ
BOIFFARD, ANDRÉ BRETON, JEAN CARRIVE, ROBERT DESNOS, MARCEL
DUHAMEL, PAUL ELUARD, MAX ERNST, JEAN GENBACH, CAMILLE GOEMANS, PAUL
HOOREMAN, EUGÈNE JOLAS, MICHEL LEIRIS, GEORGES LIMBOUR, GEORGES
MALKINE, ANDRÉ MASSON, MAX MORISE, PIERRE NAVILLE, MARCEL NOLL,
PAUL NOUGÉ, ELLIOT PAUL, BENJAMIN PÉRET, JACQUES PRÉVERT, RAYMOND
QUENEAU, MAN RAY, GEORGES SADOUL, YVES TANGUY, ROLAND TUAL, PIERRE
UNIK.
http://melusine-surrealisme.fr/site/Revolution_surrealiste/Revol_surr_9_10.htm
Les créateurs sont souvent en avance même sur les plus révolutionnaires politiques. En France, plusieurs comiques et chanteurs inventent le vent libertaire de 68 dès le milieu des sixties. On oublie que nombre de créations modernes sont soit en référence soit en hommage au prolétariat, dont ce penseur de Rodin qui orne mon blog et auquel j'ai ajouté ce portable dérisoire qui symbolise une grande demande de communication mais aliénée et cloisonnée. Le film "L'équipée sauvage" des Hells Angels avec le sublime Brando qui avait voulu en faire une dénonciation de l'exploitation des "cols bleus". En 1953, pour certains ouvriers aller rouler à fond la caisse en Harley pendant le weekend était leur seul défoulement pour oublier la semaine en usine, mais la censure bourgeoise hollywoodienne a fait des coupes qui dénaturent le scénario, et le film n'apparaît plus que comme une aventure d'une bande de voyous.
Les créateurs sont souvent en avance même sur les plus révolutionnaires politiques. En France, plusieurs comiques et chanteurs inventent le vent libertaire de 68 dès le milieu des sixties. On oublie que nombre de créations modernes sont soit en référence soit en hommage au prolétariat, dont ce penseur de Rodin qui orne mon blog et auquel j'ai ajouté ce portable dérisoire qui symbolise une grande demande de communication mais aliénée et cloisonnée. Le film "L'équipée sauvage" des Hells Angels avec le sublime Brando qui avait voulu en faire une dénonciation de l'exploitation des "cols bleus". En 1953, pour certains ouvriers aller rouler à fond la caisse en Harley pendant le weekend était leur seul défoulement pour oublier la semaine en usine, mais la censure bourgeoise hollywoodienne a fait des coupes qui dénaturent le scénario, et le film n'apparaît plus que comme une aventure d'une bande de voyous.
9« La
folie à deux ou folie communiquée » de Lasègue et Falret
(1877) republié en 1971 à Toulouse, Privat.
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