Mais
il y a pire, les braves électeurs ne connaissent plus vraiment les engeances
électorales qu’ils sont sommés de choisir ; l’Europe opaque c’est aussi
des partis au-dessus des partis ! Il existe une noria de partis politiques
européens sur laquelle s’est penché un journaliste de Libé D.Albertini :
« Vous n’en entendez jamais parler, vous ne
pouvez pas voter pour eux ni même, pour la plupart, y adhérer. Et pourtant, les
partis politiques européens existent. En 2014, treize formations
transnationales, officiellement reconnues, reçoivent des subventions européennes.
Comme le Parti populaire européen
(PPE), principale formation de droite, le Parti socialiste européen (PSE), les centristes de l’Alliance des libéraux et des
démocrates pour l’Europe (ALDE), ou encore les radicaux du Parti de la gauche européenne
(PGE). Ces mouvements sont d’un genre particulier, puisque leurs membres sont
eux-mêmes des partis : ils regroupent en effet des formations nationales
aux idées identiques ou similaires. Ainsi, le PPE, qui domine actuellement le
Parlement européen, regroupe une cinquantaine de partis libéraux-conservateurs
de l’UE, dont l’UMP française. Le PSE comprend 33 partis sociaux-démocrates, et
notamment le Parti socialiste. Le Parti vert
européen représente 32 mouvements, y compris Europe Ecologie-les
Verts; quant à la très eurosceptique Alliance européenne pour la liberté (AEL),
elle affiche 7 membres dont le Front national. Mais ces coalitions européennes
méritent-elles vraiment le titre de parti ? »
«La question se pose depuis longtemps, souligne Francisco
Roa Bastos, docteur en sciences politiques et spécialiste du sujet. Le problème est qu’on ne
sait pas définir précisément ce qu’est un parti. On sait, en gros, que ce sont
des entreprises politiques qui tentent d’arriver au pouvoir. Mais en Europe, où
se situe le pouvoir au juste ? Qui plus est ces partis n’ont pas vraiment de
militants. Ce sont donc surtout des structures décoratives.» Mais il existe un
pouvoir décisionnel totalitaire et incontrôlable qui ferait passer le
centralisme stalinien pour un gage de pureté électorale en voie de disparition presque
regrettable.
Ces
partis opaques supra-nationaux ou transnationaux, qui sont plutôt des clubs des
élites bourgeoises, organisent régulièrement des congrès pour élire leurs
instances dirigeantes, des réunions entre leaders… Mais c’est une coordination
très faible, une sorte de club politique. Les plates-formes communes en
question sont très vagues puisqu’elles doivent être acceptables, au PSE par
exemple, à la fois par les travaillistes britanniques et les socialistes grecs».
la plupart
de ces partis n’acceptent pas de membres individuels, à l’exception de leurs
propres parlementaires européens et des élus nationaux d’un parti membre. Seuls
la Gauche européenne, l’ALDE, l’AEL, les EUDémocrats et le Parti démocrate
européen ouvrent clairement cette possibilité – toutefois assortie,
chez certains, de conditions particulières et de restrictions au droit de vote
dans les instances internes. Il existe une foule de possibilités sous le coude
des invisibles oligarques européens pou varier à l’infini ghettoïsation et
communautarismes – toujours pour dissoudre toute alternative internationaliste –
par exemple la
création de circonscriptions transnationales, franco-allemandes par exemple,
réunissant des électeurs des deux côtés du Rhin…
Il
y a plusieurs années certains commentateurs, pour ne pas dire des amis
involontaires de l’actuel FN se plaignaient de voir se profiler une Europe des
régions, une Europe sans Etats nationaux, sortes de nations affaiblies par le
retour des féodalités régionales. En même temps ils ne celaient pas une partie
de la vérité de la domination étatique, l’institution de la morale
multiculturelle : toutes les nations divisées en ghettos et communautés,
fondées sur un réflexe identitaire du repli sur soi et du rejet des autres.
Tout cela mêle le vrai et le faux, le réel et l’exagéré. L’Etat a toujours
régné en maintenant ghettos, groupes d’intérêt et de pression, mais sans
accepter de se laisser marcher sur les pieds dans ses zones géographiques
d’influence, mais avec le chapeautage européen il n’en est plus de même au
niveau administratif, juridique, économique et politique.
Comme
les partis politiques, supervisés eux-mêmes par des clubs transnationaux, les
nations ne sont plus ce qu’elles étaient.
La
décentralisation, la délégation du pouvoir à des bourgeoisies ou des mafias
locales n’est certes pas un phénomène nouveau depuis le court XXe siècle. On ne
peut comprendre le problème à partir de l’infiniment petit où reste ce colloque
entre bourgeois. Il faut partir des visées des impérialismes dominants pour
comprendre de quoi il est question. Prenons le moment de la décolonisation. Par
exemple, après 1945, Angleterre et France durent se résoudre à évacuer fissa
leurs anciennes colonies. Kennedy vint le dire explicitement à De Gaulle à
Paris en 1961 concernant l’Algérie. Cependant, l’Algérie n’a jamais cessé
d’être un problème insoluble, même indépendante. Pourquoi ? Parce que ce
pays est trop loin des Etats-Unis et reste proche par « facilités »
économiques de l’ancienne puissance coloniale. Les Etats-Unis n’ont jamais
réussi à y établir des relations privilégiées.
Les
vieilles nations européennes ont constitué un socle apparemment indestructible
de traditions, non pas du sang (bien que souvent sanguinaires dans leurs
guerres passées), mais nationales, économiques et culturelles, perpétré pour le
profit des bourgeoisie séculaires autochtones. La France, comme l’Angleterre,
l’Italie ou l’Allemagne sont des réalités plus solides que l’assemblage
artificiel trop récent concocté après 1945 de la Serbie, de la Croatie, du
Monténégro et de la Slovénie unifiés provisoirement dans l’étau des anciens blocs
vainqueurs sous le nom de Yougoslavie. De même, l’unification à marche forcée
de la zone contrôlée par l’ex-URSS, ne pouvait pas survivre à l’effondrement du
centre impérialiste de Moscou. Le partage du monde, après les deux guerres
mondiales du XXe siècle n’a jamais cessé d’être remis en cause. Pendant les
guerres dites de la décolonisation, les gangsters impérialistes n’ont pas cessé
de se mesurer en Afrique et en Asie, sous le masque d’Etats fantoches qui
martyrisèrent leur prolétariat et eurent pour but de les couper de tout lien de
classe avec leurs frères de misère, les prolétaires d’Europe et d’Amérique,
grâce à la théorie terroriste qui, de Mao à Fanon, Sartre et Guevara, ne cessa
d’exalter comme un acte révolutionnaire le fait de tuer « l’homme blanc »,
déviation de la théorie communiste d’émancipation du prolétariat comme seul
avait su faire le nazisme avec sa prétention à éliminer les races inférieures.
Le
nazisme – exemple exceptionnel d’ « Europe unie » - demeure un vivier
de leçons politiques « européennes » pour le contrôle des régions
conquises à nos démocratiques impérialistes modernes. En remerciant au passage
le Centre de Documentation Juive Contemporaine, voici ce qui fut trouvé dans
les archives nazies et porté à la connaissance du public dès 1950. Le document
nazi s’intitulait : « Création des bases juridiques pour la politique
allemande en Pologne selon des points de vue de politique
ethnique » :
« Il
faut veiller à ce que l’amertume et la haine du peuple polonais ne se dirigent
pas exclusivement contre le Reich mais que des états de tension subsistent
également avec le bolchévisme (sous-entendu le stalinisme, ndt), les Juifs, les
Ukrainiens, les Blancs-Russiens et les Protestants. Le dynamisme produit par
une telle amertume ne doit pas éclater dans une seule direction chez tout le
peuple polonais. On peut y parvenir en évitant une centralisation trop forte et
une juridiction trop uniforme et en donnant la préférence plutôt à une
décentralisation discrète, voire à une division par cantons. Pour les divers
districts, on pourrait prévoir une réglementation absolument différente par la
création de régions polono-juives, polono-ukrainiennes,
polono-blancs-russiennes, catholico-protestantes… »[2]
A
lire cela, on comprend mieux les campagnes de l’hyper-puissance américaine sur
la Shoah de nos jours : exciter la haine envers les présumés
« meneurs du monde juifs », susciter l’exaspération entre les
populations européennes (et partout ailleurs) de mille manières pour se
présenter au monde comme la blanche colombe la juridiction punitive des réflexes
ethniques ou « fâchistes » qu’elle sait si bien organiser et
planifier d’Europe en Asie et Afrique.
La
force de l’impérialisme américain par rapport aux pachydermiques occupations
des ex-puissances coloniales ou des chars nazis, est d’avoir compris qu’il
n’est pas besoin d’occuper les pays et qu’on peut
fort bien les subordonner
économiquement et sous parapluie militaire. C’est une occupation indirecte,
mille fois plus efficace que la barbarie nazie, cent mille fois plus efficiente
que la conquête pachydermique des territoires qui engendre résistances et
dénonciations frontales du conquérant face à l’univers entier[3]. Dans
ce sens, l’idéologie de la « mondialisation » sans fard n’aura été qu’un
nouveau vernis idéologique pour supplanter l’inquiétant
« internationalisme », tout comme l’idée européenne dès 1945 n’a été
qu’une singerie de l’internationalisme prolétarien face à la souveraineté
nationale périmée et à l’impérialisme russe.
Le maintien
des nations dans un cadre géographique plus large avait été prévu par Marx
Pour
Marx, la colonisation était le corollaire d’un processus historico-économique
du monde[4].
Devenue bourgeoise, l’aire européenne étendit ses prérogatives au monde entier.
Cette tendance à l’expansion universelle, comme le dit Miklos Molnar, n’est ni son mérite, ni sa faute : elle
relève de sa nature : « Contrairement aux formations historiques
précédentes, la société bourgeoise ne saurait « tolérer » l’existence
simultanée et prolongée d’autres sociétés cantonnées dans leur isolement. Elle
« oblige », comme le dit Marx, « toutes les nations à faire leur…
le mode de production bourgeois ». Depuis toujours, Marx et Engels
voyaient dans les « grands ensembles » étatiques le gage du progrès
contre la tendance au maintien des particularismes rétrogrades par définition.
La marche de l’histoire procédait pour eux d’une unification du globe vers une
existence planétaire de l’espèce humaine : « vers une histoire
universelle qui prend le pas sur l’existence et l’histoire locales » [5]Incapable
de dénoncer réellement la mondialisation les résidus du maximalisme
révolutionnaire montrent leur ignorance de la pensée de Marx. L’ouvrage de
Boltanski et Chiapello[6] bien que basé infra-politiquement sur l’étude
de la seule littérature moderne du management, décrit comment le capitalisme a
su s’adapter, surtout en pillant la théorie marxiste mondialiste. Mais sous la
fin peu probable des hiérarchies managériales et une gestion de type
autogestionnaire très relative, demeure une auto-exploitation et le maintien des
classes sociales avec des inégalités actuelles décuplées comparées à celles du
milieu du siècle dernier.
Avec
la célèbre formulation sibylline du Manifeste Communiste de 1848, Marx ne nous
aidait pas tellement à comprendre comment dépasser le capitalisme à son niveau
de fausse mondialisation : « Abolissez l’exploitation de l’homme par
l’homme, et vous abolissez l’exploitation d’une nation par une autre nation.
Lorsque l’antagonisme des classes, à l’intérieur des nations, aura disparu,
l’hostilité de nation à nation disparaîtra ». Plus facile à dire qu’à
faire. Au XIXe siècle c’est Proudhon qui avait raison contre Marx, à une époque
où la petite bourgeoisie était encore dominante. Au long terme, l’histoire a
donné raison à Marx avec le développement incontestable d’un prolétariat
mondial, pourtant conchié ou méprisé par les média bourgeois, dont la nécessité
(sociologique s’entend) sert à masquer l’importance pour la marche du système d’exploitation,
peinard pourtant tant que le prolétariat est incapable de se doter de
véritables partis révolutionnaires.
Dans
leurs écrits ultérieurs, Marx et Engels ont évidemment un peu plus précisé les
choses en considérant que seule une révolution simultanée dans les pays
industriels les plus développés pourrait mettre fin à la domination mondiale de
la bourgeoisie et ouvrir par cela l’ère du socialisme[7]. Ils
insistaient contre les libéraux et les anarchistes sans craindre le paradoxe
sur le fait que c’est la production capitaliste qui crée grâce à son niveau
élevé, les fondements du socialisme futur. Prenant en compte l’inégalité du
développement capitaliste, ils
prévoyaient des possibilités révolutionnaires (en Russie par exemple) mais la
voie royale au socialisme était restée pour eux celle du capitalisme occidental
pour éviter de tomber dans un communisme « monacal » dont lequel sont
tombés effectivement les bolchéviques, ce qui ne fait pourtant pas de leur
tentative hardie une révolution bourgeoise.
Pour
se poser réellement la question de la révolution, il devenait nécessaire que le
capitalisme, mondialement, ne soit plus ascendant, ne soit plus considéré comme
progressif. La théorie de l’impérialisme de Lénine, comme stade suprême du
capitalisme, fit une séparation entre impérialisme et capitalisme. A côté de la
lutte des prolétaires dans les pays industrialisés, devait donc se développer
une lutte anti-impérialiste dans les colonies, pour y créer une bourgeoisie et
un prolétariat indépendants des nations dominantes déjà constituées. Cette
théorie, qui voulait brûler les étapes dans l’excitation de la réussite
révolutionnaire en Russie, était opportuniste d’autant que le développement inégal
du capitalisme allait rester… inégal. Tout naturellement cette théorie fut
récupérée par le stalinisme et la bourgeoisie mondiale à des fins autres que
l’émancipation des peuples, pour justifier le partage…impérialiste du monde moderne.
Marx n’était pas devin. Lénine lui avait le souci de la continuité du combat
révolutionnaire, mais l’évolution naturelle du monde capitaliste ne dépendait
pas du vouloir d’un théoricien bolchévique, limité aussi par son époque. Pour
Marx, à la source, c’est l’unicité bourgeoise, capitaliste du monde qui est la
condition nécessaire pour passer à l’assaut final contre ce même monde
bourgeois (cf. M.Molnar) certainement pas pour recommencer l’expérience « monacale »
russe. En ce sens nous pourrions aller jusqu’à dire que les grands
impérialismes ont travaillé dans le sens de l’unicité communiste du monde, tout
en démontrant par leurs rivalités perpétuelles, leur… incompétence !
L’Etat-nation,
qu’il soit américain, français, tunisien ou ukrainien, est archaïque, mais il a
représenté une cohérence que n’auront jamais les régionalismes et divers
communautarismes. La souveraineté nationale n’est plus un concept politique
efficace, Il ne s’agit pas non plus d’une décomposition de l’Etat-Nation, l’idée
chauvine reste utilisée de manière dominante au milieu de la flopée des
revendications régionalistes ou identitaires. La formulation d’Hannah Arendt - « l’Etat-Nation se survit à la manière
d’un cadavre ambulant dont l’existence fausse est artificiellement prolongée
par des injections répétées d’expansion impérialiste » - était déjà
désuète et une apologie de l’impérialisme US au siècle dernier ; jamais on
n’a autant utilisé les histoires de « souveraineté nationale » que
depuis la chute de la maison stalinienne, parce que dans la crise mondiale la
bourgeoisie ne peut illusionner sur des solutions locales, régionales
archaïques, mais a encore besoin de « l’esprit national » pour
dissoudre et embourber toute réelle conscience de classe du prolétariat rétif à
toutes les arriérations régionalistes et communautaristes dont on lui fait
subir tous les accoutrements et prérogatives juridiques; enfin et surtout en cas de guerre mondiale le prolétariat - qui n'existe pas comme somme de communautés ou de religions - ne peut être mobilisable que sur des critères larges et citoyens c'est à dire nationaux, quoiqu'on nous assure que certains, un peu partout, veulent mourir pour Allah... mais qu'ils ont aussi une patrie!
Dans
la compétition économique exacerbée qui ne peut déboucher sur une guerre
mondiale à cause du prolétariat américain et européen, les Etats dominant
militent pour l’euthanasie mentale du prolétariat. Leur type de système électoral
européen est encore plus chauvin que le système national parlementaire. Il est
demandé à l’électeur de choisir son représentant « français » (ou
italien, ou allemand, etc.) au parterre des parasites politiques de ce pouvoir
européen opaque et incontrôlable ; mais au fond typique du pouvoir « national »,
par exemple ni les ministres ni les fonctionnaires d’Etat ne sont élus. La
classe bourgeoise, sous la baguette ou plutôt la houlette de son commis
principal (certes élu par le financement électoral financier) choisit son
personnel aux ordres des lois de l’économie bourgeoise. En ce sens l’élection
européenne n’est pas plus pourrie que les élections nationales.
Hélas
ce système de houlette électorale peut s’avérer une roulette russe. Dégoûtés
par la succession alternative et récurrente des partis de la gauche bourgeoisie
et de la droite bourgeoise – et logique avec l’exigence de devoir citoyen – une
masse d’électeurs est prête à envoyer au boxon européen des profiteurs –
politiciens parasites – du FN. Il ne s’agit plus alors d’un vote protestataire
mais de connerie pure.
[1] La mère Le Pen bat des
records de laideur. Même ganache que le père et cheveux gras aplatis comme les
pauvresses des quartiers qui n’ont plus les moyens d’aller chez le coiffeur. Le
FN ne s’adresse pas à la clientèle bien pomponnée et coiffée chic des beaux quartiers !
[2] In L’Allemagne et le génocide de Joseph
Billig, ed CDJC, 1950. En ce sens l’islamophilie régnante joue la même fonction
paralysante et tétanisante que la division raciale entretenue par les nazis ;
ainsi la mise en accusation du policier de Trappes qui faisait son boulot en
sermonnant une tarée obscurantiste ultra voilée, va encourager les
fonctionnaires à laisser se répandre les accoutrements coraniques (ce qui
est déjà laxisme courant dans les banlieues risquées): Un policier qui
avait participé au contrôle d'identité mouvementé d'une femme portant le niqab,
déclencheur des violences l'été dernier à Trappes (Yvelines), a été mis en
examen, soupçonné de propos islamophobes sur sa page Facebook, a indiqué mardi le
parquet de Versailles. Le parquet a requis le 26 mars son renvoi devant le
tribunal correctionnel, à l'issue d'une information judiciaire pour
"provocation à la haine raciale ou à la violence" confiée à un juge
d'instruction. Il a été mis en examen le 30 janvier. (cf. Le Point et
aussi tout le tintouin autour de la crèche Baby loup).
[3] En ce
sens, les manœuvres de Poutine – son retrait des forces militaires de la
frontière ukrainienne – jouent sur les nerfs de ses adversaires sans se ridiculiser
face au monde entier, et en faisant jouer en interne ses services à barbouzes.
[4] Dans
son excellent ouvrage « Les cocus de la révolution (voyage au cœur du
printemps arabe) », Mathieu Guidère ne montre pas seulement l’avachissement
dans l’arriération moyenâgeuse des pays arabes, mais rappelle que tout ne fût
pas négatif dans la colonisation (ed autrement 2013). Je pense même qu’il leur
faudra une nouvelle colonisation humaine pour sortir de la misère et de l’abrutissement
religieux !
[5] Cf. Lire L’idéologie
allemande, ed sociales, 1968.
[6] Cf.« Le nouvel esprit
du capitalisme ».
[7] Cf. l’excellente
contribution de Miklos Molnar, in poche Gallimard.
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