LES FOSSOYEURS INTELLECTUELS CUPIDES DE LA CLASSE OUVRIERE DE
RETOUR A LA TV
(Dans la série intellectuels de cour
et de l’ombre : Rosanvallon…. MEMBRE du Siècle, de la fondation Saint
Simon, veut jouer au petit reporter des « invisibles » pue-la-sueur) (vu à la TV à Ce soir ou jamais du Taddeï sur siège éjectable).
Il
y a longtemps j’avais conchié ces raides intellectuels de gouvernement qui s’ennuient
et peinent à trouver auditoire et clientèle : « Pour justifier (leur)
professionnalisation (d’éradiquateur des classes sociales) un ancien bonze
syndical, qui fait partie des « think tanks », des Gorz, Rosanvallon
et un vieux mandarin nanterrois A.Touraine vont nous conter dans ces années
1980 la fin du mouvement ouvrier comme acteur central de la société
industrielle. Pour l’ignorantin Rosanvallon le mouvement syndical s’était
institutionnalisé récemment ; alors qu’avant le fait de se syndiquer correspondait
à une identité corporative et sociale. La banalisation de structures syndicales
de négociation aurait tendu à faire prévaloir une relation de clientèle, ce qui
ne signifiait donc pas que la conscience de classe aurait disparu mais
que : 1. Elle n’était plus reflétée dans le syndicalisme moderne. 2. (car)
elle était constamment battue en brèche par l’individualisme corporatif. Un
syndicalisme sans adhérent tendait à s’imposer, remplacé par le choix de
la représentation élective comme mode de légitimité. Finaud et permanent
des cabinets secrets, Rosanvallon ne faisait qu’anticiper tous les recentrages
et tournants des syndicats institutionnels pour capter la manne étatique. En
1979, dans « Crise et avenir de la classe ouvrière », il
écrivait : « Peut-on parler encore au singulier de la classe
ouvrière ? ». En pensant à la multiplication intéressée des
aristocraties syndicales ? (Cf. in mon livre L’aristocratie
syndicale).
MIETTES SUR
LES VOYEURS DU POUVOIR
Merci de
déconstruire les prétentions bouffies et arrogantes de l'intellectuel organique
de cour, fondateur de la très libérale fondation Saint-Simon, qu'a
toujours été Rosanvallon.(lu sur Médiapart)
Invisibles : le "parlement" contesté de Rosanvallon
Les medias applaudissent l'initiative de l'ex-
Saint-Simon. Et après ?
Raconter la vie, et
éventuellement les souffrances, des simples Français invisibles : le dessein de
Pierre Rosanvallon, historien et professeur au Collège de France, décliné sur
un site et une collection de livres, est salué par les médias. Il suscite
néanmoins quelques critiques : sur quel projet politique pourrait déboucher
l'entreprise ? Et surtout, comment se fait-il que l’historien, fondateur de la
Fondation Saint-Simon, naguère creuset de la pensée unique, entende dénoncer
aujourd’hui des maux en partie causés par ce courant néolibéral ?
- Pour lutter contre "la dérive
démocratique" et "la mal représentation" des Français, l'historien
Pierre Rosanvallon lance un site internet participatif avec la grande ambition
de constituer un "Parlement des invisibles".En même temps que le site
internet "raconterlavie.fr", a été lancée début janvier une
collection d'ouvrages courts aux éditions du Seuil.
"Il faut en quelque sorte redescendre dans
la soute", explique M. Rosanvallon à l'AFP. Pour lui, la société française
est "crispée". Elle se "délite" avec des "formes de
rejets de l'autre" et "un désenchantement très fort vis-à-vis du
politique", explique cet intellectuel marqué deuxième gauche.
Tout en se gardant de "donner des
leçons", il regrette le "vase clos de la vie politique" qu'il
attribue notamment à sa "plus grande professionnalisation". D'où, en
ces temps de crise, cette démarche "citoyenne" afin de "redonner
un socle à la démocratie" avec "une société civile plus vivante dans
laquelle les gens ont relevé la tête".
De son propre aveu, il n'en est d'ailleurs pas à
son coup d'essai. En 2002, il avait lancé "la République des idées"
puis quelques années après "la vie des Idées".
"Le pays ne se sent pas écouté",
écrit-il dans "Le Parlement des invisibles", ouvrage manifeste d'une
soixantaine de pages qui explique le pourquoi et le comment de ce projet
multiforme sur lequel il travaille depuis "plus de dix huit mois".
'Des anonymes inconnus et des vedettes
littéraires'
Sur le site internet raconterlavie.fr on trouve
donc des "récits": les nuits d'une infirmière aux urgences,
l'itinéraire d'un "décrocheur" scolaire, celui d'un professeur retraité
ou encore celui d'un comptable "passionné par les échecs et
l'Antiquité" qui lâche tout pour ouvrir sa librairie.
Classés sous des rubriques, "changement de
vie", "impossible séparation, "manque de respect",
"vivre low cost" (...) ces témoignages relativement courts racontent
la vie "à hauteur d'homme" comme l'a titré le quotidien Libération.
"Le roman vrai de la société d'aujourd'hui.
Soyez-en les personnages et les auteurs", promet ambitieusement le site
sur sa page d'accueil. Plusieurs ouvrages sont par ailleurs sortis cette
semaine en librairie sur les chauffeurs-livreurs, sur le quotidien d'un
chercheur ou encore sur l'expérience d'un jeune précaire.
A côté de ces quidams, des écrivains participent
aussi à cette expérience. "Il y a des anonymes inconnus et des vedettes
littéraires", explique M. Rosanvallon.
Ainsi Annie Ernaux a entrepris le
"journal" de son hypermarché à Cergy-Pontoise. Le livre paraîtra en
avril. Le témoignage côtoie l'enquête sociologique, journalistique, qui côtoie
le récit littéraire... "Les paroles brutes sont considérées comme aussi
légitimes que les textes des professionnels de l'écrit", promet
l'historien.
Il confie lui-même s'inspirer de l'expérience
"Les Français peints par eux-mêmes" au XIXe siècle, "400
brochures illustrées consacrées chacune à un +type social+" et dont Balzac
a inauguré la série avec un portrait de l'épicier.
Il cite également l'ouvrage "La France
invisible" publié quelques mois avant l'élection présidentielle de 2007,
sans oublier Pierre Bourdieu et "La misère du monde".
Dans un billet sur son blog, hébergé par
Médiapart, Christian Salmon, se montre particulièrement sévère vis-à-vis de
l'entreprise de Pierre Rosanvallon. "Le Parlement des invisibles, un
projet de storytelling intégré", estime l'auteur de "Storytelling"
qui parle de "soumission à l'air du temps". Rien d'inédit pour lui
dans ce projet du fait de l'existence des blogs. "L'injonction au récit
vient parachever le projet néolibéral de transformer les individus en
+performer+ de leur propre histoire", juge-t-il.
"C'est un point de vue complètement
idéologique", rétorque M. Rosanvallon. "La vie d'un jeune ouvrier sur
80 pages, c'est pas du story telling, c'est du récit positif, c'est une réalité
vécue. Le story telling, c'est le baratin", répond-t-il auprès de l'AFP.
Invisibles : le "parlement" contesté de Rosanvallon
Les medias applaudissent l'initiative de l'ex-
Saint-Simon. Et après ?
Raconter la vie, et
éventuellement les souffrances, des simples Français invisibles : le dessein de
Pierre Rosanvallon, historien et professeur au Collège de France, décliné sur
un site et une collection de livres, est salué par les médias. Il suscite
néanmoins quelques critiques : sur quel projet politique pourrait déboucher
l'entreprise ? Et surtout, comment se fait-il que l’historien, fondateur de la
Fondation Saint-Simon, naguère creuset de la pensée unique, entende dénoncer
aujourd’hui des maux en partie causés par ce courant néolibéral ?
Le "Parlement des
invisibles", un projet de storytelling intégré
05 janvier 2014 | Par christian salmon
Joseph Confavreux a parfaitement rendu compte du
livre-intitiative de Pierre Rosanvallon (lire ici) qui appelle tout un chacun à
raconter sa vie sur un site internet pour ouvrir la voie à une démocratie
narrative, « un parlement des invisibles » où les récits des oubliés
de la représentation se donneraient à entendre ou à lire dans une sorte de
transparence de l'expérience qui rendrait caduque toute l'histoire de la
sociologie... C'est évidemment tout le projet du storytelling que reconduit et
célèbre cette initiative saluée par l'ex quotidien Libération dans son
n° du week-end, qui a perdu tout repère et se place définitivement "hors
sol".
C’est un projet qui n’a rien d’inédit. Le succès des
blogs fournit un exemple frappant de cet engouement pour les histoires. Selon
Pew Internet & American Life Project, il se crée actuellement un blog
toutes les secondes. Onze millions d’Américains auraient déjà le leur, et
trente-deux millions d’entre eux en liraient. Leur nombre doublerait tous les
cinq ou six mois. La motivation des auteurs de blogs est sans ambiguïté. Selon
l’enquête, 77 % d’entre eux en ont ouvert un non pas pour participer aux
grands débats de l’heure et exprimer leur opinion, mais pour « raconter
leur histoire ». Le rapport, rédigé par deux chercheurs de Pew, Amanda
Lenhart et Susannah Fox, publié en juillet 2006, s’intitule :
« Blogueurs : un portrait des nouveaux conteurs d’Internet ».
Les fournisseurs d’accès qui multiplient les offres
réunissant photographies, sons et mises en pages standards stimulent cette
appétence narrative. Etre soi ne suffit plus. Il faut devenir sa propre
histoire. Fabriquez-vous un récit. La story, c’est vous !
L’injonction à consommer se transforme de plus en plus en une incitation à se
raconter. L'injonction au récit vient parachaver le projet néolibéral de
transformer les individus en performer de leur propre histoire. Une tendance
qui s'est manifestée de manière décisive après le 11-Septembre, lorsque
les témoignages à la première personne ont commencé à affluer sur le Web,
produisant une masse d’informations, d’anecdotes, d’impressions personnelles
que le romancier Don DeLillo a défini comme « Une histoire fantôme
de faux souvenirs et de pertes imaginaires. »
Outre le fait qu'il discrédite l'idée d’une contre
narration avec toute ses antécédents historiques de J. Agee à R.. Linhart
(L'Etabli), de J. Steinbeck à Orwell, pour ne rien dire de la référence à
« La misère du monde » de P. Bourdieu, que P. Rosanvallon n’a cessé
de combattre, loin d'ouvrir à une contre narration, ce projet se manifeste
par une soumission manifeste à l'air du temps. L'absence de précautions
méthodologiques concernant les conditions concrètes d'une "observation
participante" va de pair avec une démarche politico-citoyenne irréfléchie
qui prétend lutter contre la crise démocratique et l'essor du FN en mobilisant
la même catégorie, le même fantasme des « invisibles ». C'est au fond
la résurgence du vieux projet néolibéral qui souhaite mobiliser contre les
fractions syndicalisées du salariat ou ses minorités trop "visibles"
et trop bruyantes une mythique majorité « silencieuse »...
Mais au fond ne s'agirait-il pas plutôt d'intellectuels organiquement INDIGENTS?
Mais au fond ne s'agirait-il pas plutôt d'intellectuels organiquement INDIGENTS?
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