"Dans le communisme nous paverons les vespasiennes en or". Lénine
Les cours de l'or entamés par les craintes de ralentissement de la croissance chinoise. La nouvelle a fait le tour des marchés financiers, lorsque l'once est tombée lundi 15 avril sous 1 400 dollars sur son marché de référence, le London Bullion Market. Les 33 grammes sont même descendus à 1 355 dollars, un niveau inédit depuis plus de deux ans et une dégringolade de plus de 30 % depuis son record d'octobre 2011.
Sur le marché new-yorkais du Comex, le plus important en volume, la chute sur une séance a été proche de 10 %, sa plus importante baisse en trente ans. Le métal jaune n'avait pas subi de telles pertes sur une séance américaine depuis le 28 février 1983. A Londres, l'once d'or a terminé à 1 395 dollars au fixing du soir, enregistrant une baisse de 9,15 %.Comme pour le reste des matières premières, le métal précieux est miné par le ralentissement économique de la Chine et la perception d'une baisse du risque inflationniste. Le métal jaune est aussi victime de l'annonce de la vente d'une partie du stock d'or de Chypre.
Le cours de l'or se stabilisait, mardi matin. "C'est la rapidité et l'étendue de la baisse qui a choqué tout le monde", a déclaré Kelly Teoh, analyste chez IG Markets à Singapour. "Ça va être une tendance baissière pour le reste de la semaine", a-t-elle prédit.
HAUSSE DES ACTIONS ET FIN DES ACTIONS DE LA FED
Au-delà de la chute du métal précieux, très apprécié des investisseurs en temps d'incertitude, la journée s'est également avérée historique en termes de participation, avec plus de 620 000 échanges sur le contrat de juin. "Jamais le Comex n'avait connu un tel niveau d'échanges sur une séance depuis le début du courtage d'options à terme aux Etats-Unis", le 31 décembre 1974, a indiqué Damon Leavell, un porte-parole du Comex.
Autre record, sur les deux dernières séances, l'or a perdu plus de 200 dollars l'once, des pertes plus vues depuis près de quarante ans aux Etats-Unis. "Je ne m'attendais pas à une telle raclée", a confié Bart Melek, stratège en matières premières pour TD Securities.
Des acteurs du marché expliquent aussi cette dégringolade par la perspective de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) infléchir d'ici à la fin de l'année sa politique monétaire en réduisant ses injections de liquidités sur les marchés, qui ont constitué ces derniers mois l'un des moteurs de la hausse en alimentant un mouvement inflationniste, contre lequel l'or permet de se prémunir.
Avec la hausse quasi irrésistible depuis le début de l'année du marché américain des actions qui, fort du concours financier de la Fed, a enchaîné une course aux records historiques depuis le début du mois de mars, les investisseurs tendent à revoir leurs priorités, selon les analystes. "Les gens se demandent ce qu'est un actif sûr, et de plus en plus, ils tendent à aller vers les actions, même si Wall Street n'a pas été très performant aujourd'hui", a expliqué un courtier d'une banque italienne.
(d'après Le Monde: L'or subit sa plus grosse chute depuis 30 ans)
Le Fonds
monétaire international a revu en forte baisse sa prévision de croissance pour
la France, dont le PIB reculerait de 0,1% en 2013, après une croissance nulle
en 2012. La croissance américaine est également revue en baisse à 1,2%, alors
que la récession en zone euro se creuse avec un recul de PIB de 0,3% cette
année. Le problème n’est pas français ou la Faute à Hollande, selon les crétins
de sarkoziens déchus qui infestent les post.
Les
préoccupations de la BCE ne portent pas au niveau du taux de l'inflation, tombé
à 1,7% en mars dernier, bien au-dessous de l'objectif de 2%. Elles portent sur
la rupture du mécanisme de transmission de la politique monétaire - les banques
ne prêtent pas les liquidités qui leur sont abondamment fournies - ainsi que
sur la nécessité de poursuivre la mise en œuvre de l'union bancaire. Dans une
Europe où le système bancaire réalise 80% de l'intermédiation, contrairement
aux États-Unis où les entreprises se financent bien davantage directement sur
le marché, le phénomène a de quoi inquiéter : il accélère la détérioration
économique dans les pays d'Europe du Sud et accentue la menace de dislocation
de la zone euro. Or la BCE hésite à s'engager sur le chemin emprunté par la Fed
et la Banque d'Angleterre : l'achat auprès des banques de prêts aux
entreprises, voire le financement direct de ces dernières, bien que son statut
n'y fasse pas opposition. De telles initiatives lui feraient endosser le risque
de pertes qu'elle ne peut pas prendre, selon les tenants de l'orthodoxie
monétaire. Ni les banques ni la BCE ne veulent ou ne peuvent assurer les
risques de prêts dans une zone en récession, ce qui ne va pas la relever. la
BCE constate que la réalisation de l'Union bancaire piétine. Celle-ci, dans sa
toute dernière et inaccessible phase, prévoit un mécanisme de résolution, c'est-à-dire
de renflouement. Or recapitaliser les banques est du ressort des actionnaires,
ou à défaut des États... Mais alors que faire? De ce point de vue, l'annonce du
lancement d'une enquête de la Bundesbank sur d'éventuelles manipulations
comptables qui auraient permis à la puissante Deutsche Bank de dissimuler 12
milliards d'euros de pertes n'est pas faite pour rassurer...Les commentaires de
Mario Draghi sur le « modèle chypriote » de renflouement des banques viennent
donc fort à propos pour éclairer son point de vue et prévoir la suite. C'est là
que l'on parle du « bail-in », ce dispositif qui prévoirait les conditions précises
dans lesquelles les détenteurs de fonds propres, de quasi-fonds propres ou de
titres de dette doivent participer aux pertes d'un établissement bancaire en
difficulté.
Pendant ce
temps la banque juive Goldman&Sachs annonce de juteux profits se permettant
de donner la leçon : Tout juste lauréate du «prix de la honte» 2013, décerné par
Greenpeace Suisse, la banque américaine Goldman Sachs a jugé bon de donner
des «conseils» à la France
pour enrayer la crise.
Interviewé vendredi par le Huffington Post, l'économiste en chef de la banque, Huw
Pill, a généreusement confié son analyse de la situation française. Le
«Monsieur Europe» de la banque internationale d'investissement s'est ainsi
penché sur son «manque de compétitivité» et nombre de «déséquilibres dans ses
comptes». Interrogé sur une solution miracle à proposer au président de la
République François Hollande, l'expert assure qu'«il faudrait s’appuyer sur une
baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime
que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…» Soit 33% de moins en moyenne. Mais c'est «politiquement impossible à
imposer», convient-il.
Goldman Sachs[1]
c'est La Banque qui a maquillé les comptes de la Grèce afin que l'UE n'ait pas
connaissance de ses problèmes de budget, c'est La Banque qui a mis en valeur et
porté aux nues Freddy Mac et Fanny May , les banques des subprimes, qui pour
info, ont explosées en plein vol en 2007 et à cause desquelles une crise et une
récession sans précédent a frappé l’Europe en 2008, mais à part sa , tout va
bien, leur parole est d'or et ce sont de grands experts en matière d'économie.
Pour info, le FMI lui même a reconnu il y a une huitaine de jour les
conséquences dramatiques des magouilles bancaires.
En janvier, Marc Roche écrivait : « L'annonce,
mercredi 16 janvier, du doublement du bénéfice net en 2012 – et de son
triplement lors sur le seul quatrième trimestre – témoigne une nouvelle fois du
succès de l'enseigne new-yorkaise. Un chiffre d'affaires sur l'année de 34,2
milliards de dollars (25,7 milliards d'euros), en hausse de 19 %, et des
profits de 7,3 milliards de dollars sont le fruit des excellents résultats des
fusions-acquisitions et des émissions de titres, ainsi que des opérations de
marché pour le compte de clients. Par ailleurs, l'établissement a vendu pour
2,3 milliards de dollars une partie de sa participation – très rémunératrice –
dans l'Industrial and Commercial
Bank of China, première banque mondiale en termes d'actifs. La cession de
hedge funds conformément à la législation Volcker, interdisant aux banques de disposer de fonds spéculatifs, a également gonflé les
revenus. Enfin, Goldman Sachs a obtenu un bon prix pour sa participation de 10
% dans LMAX Exchange, une plate-forme de négociation multilatérale des devises et des métaux, pourtant
déficitaire.
UNE IMAGE ÉCORNÉE
Mais, parallèlement, l'image de la banque a
souffert de plusieurs affaires retentissantes. La veille de la divulgation des
résultats, Goldman Sachs Londres a dû abandonner son projet de retarder jusqu'au 6 avril le versement, prévu en février,
des bonus 2012. L'objectif était de faire profiter les bénéficiaires de ces primes de la baisse du
taux d'imposition supérieur sur le revenu de 50 % à 45 %. Ce tour de
passe-passe, légal mais jugé immoral en ces temps d'austérité, avait été
sévèrement critiqué par le gouvernement et la Banque d'Angleterre. De surcroît, une récente enquête de Bloomberg a révélé que,
sous le couvert d'investissements et de prêts à long terme, une unité de
Goldman avait en fait agi comme un hedge fund en pariant les capitaux propres
de la banque à court terme au mépris de la règle Volcker. Goldman Sachs a, par
ailleurs été condamnée par la Réserve
fédérale américaine à dédommager des clients victimes de saisies immobilières
irrégulières aux Etats-Unis pour un montant non précisé ».
En cette
mi-avril, la communication de la banque reine de la spéculation se vantait :
« La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé mercredi un
bénéfice plus que doublé en 2012 et triplé pour le quatrième trimestre, des
résultats meilleurs que prévu grâce à un chiffre d'affaires en forte hausse,
dopé par des activités en propre. (…)"Bien que les conditions
économiques soient restées difficiles pendant presque toute l'année, la
solidité de notre modèle d'activité et l'accent mis sur une gestion rigoureuse
ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires", s'est félicité
le PDG Lloyd Blankfein. (cf. AFP).
Un mot de ma part pour ne pas conclure, pour détruire les banques, faudra d’abord détruire l’Etat
capitaliste !
[1]
Commentaire annonçant le documentaire d’Arte en janvier 2013 (la banque qui
domine le monde) : « Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine
Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après
s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la
faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses
appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman
Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la
monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les
gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme"
en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux
Continent.
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