"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

lundi 12 février 2024

LE CYNISME EST-IL REVOLUTIONNAIRE ? ESPAGNE 1936-1938


 « L'histoire de la guerre civile fût celle de l'organisation de l'enthousiasme au service de l'efficacité militaire ». Raymond Carr

« au sein de l'unité nationale parmi lesquelles le travail qui est un des devoirs les plus nécessaires représentera seul la volonté populaire ». Franco

Voici des extraits de la conclusion de mon livre ;ESPAGNE 1937 :une guerre qui ne voulait pas dire son nom (2016  ). Désolé pour la présentation en escalier, j'ai fait ce que j'ai pu pour passer du pdf à word. Quelle suite dans les idées, mon article précédent ne titrait-il pas "éloge de la trahison révolutionnaire", qui va comme un gant au drame espagnol. La réflexion sur cette époque douloureuse est impérative puisque les médias bourgeois jacassent sur des comparaisons avec 1938 où maintenant Poutine = Daladier! Où le fou Trump propose de livrer les Etats européens endettés ( = ne participant pas assez à l'effort de guerre) à Poutine. En même temps, l'utilisation de la montée d'un populisme considéré comme néo-fasciste pour tenter de retaper l'idéologie laxiste et misérable de la gauche bourgeoise wokiste (écolo-islamiste) ne confirme qu'une chose: pour gouverner le prolétariat il faut l'empêcher de penser en le culpabilisant.

 

No pasaran ? Le fascisme est passé, mais l'antifascisme vaincu a gagné en mythologie politique une durée idéologique bien supérieure au stalinisme qui fut pourtant un de ses principaux géniteurs pervers. La « révolution espagnole » a été ensuite rangée au magasin des révolutions faillies du mouvement ouvrier sans que soient éclaircies les conditions de son avortement. Le niveau des violences faramineuses au cours de ce tumulte sanglant ne peut pas être compris sans le relier plutôt à cette guerre inédite qui ne pouvait pas être révolutionnaire non seulement parce que le prolétariat faisait partie des principales victimes mais parce qu'elle était fondée sur l'exaltation de la mort, de l'éradication de l'autre, et en cela complètement anticipation de la boucherie mondiale qui allait suivre.

 La revue Bilan est atypique dans l'hystérie guerrière qui domine une sale époque, dite contre-révolutionnaire. Le groupe dans sa composante majoritaire, sans tomber dans l'illusion activiste de sa minorité qui s'est rendue en Espagne, mais pour se faire militariser à son tour dans un étroit cadre national, dénonça l'atteinte aux personnes alors que c'était les institutions de l'Etat qu'il fallait détruire : « La destruction du capitalisme n'est pas la destruction physique et même violente des personnes qui incarnent le régime lui-même ».

Les autres infimes minorités révolutionnaires s'illusionnèrent sur un possible renversement de tendance de la guerre vers la révolution et dont les milliers se retrouvent derrière les barreaux « républicains » juste avant la victoire franquiste. On n'avait jamais vu autant d'hommes enfermés et humiliés pour avoir défendu une cause qu'ils croyaient la bonne,pratiquement désarmés et voués à la vindicte comme le principal ennemi de la veille. La guerre d'Espagne n'aura-t- elle été que l'étalage du cynisme en politique ? Non simplement le règne de Big Brother mais celui des faux frères ?

 Il avait toujours été de tradition dans le mouvement ouvrier d'assurer  coûte  que  coûte  la  défense  des  prisonniers « sociaux ». En Espagne, le pénal se mêle au final au politique, et c'est en général une vieille ficelle de tous les Etats bourgeois de criminaliser les révoltés et les révolutionnaires. En Espagne, tout fût encore plus compliqué avec cette guerre inédite. On se rappelle qu'au début du chaos à la suite du pronunciamiento du cacique Franco, la société avait été la proie de violences loin d'être toutes révolutionnaires, qu'on avait ouvert n'importe comment les prisons, libérant délinquants cyniques, profiteurs et voleurs immoraux.

Après l'épisode des journées de mai 1937, la confusion entre vrais délinquants et « prisonniers sociaux » sera un bon moyen pour les tribunaux staliniens de régler leurs comptes politiques avec l'éléphant CNT, qu'ils avaient toujours rêvé supplanter. Les prisonniers poumistes, trotskystes ou de la base radicale de la CNT, furent traités comme des prisonniers de droits communs. Chaque parti soupçonnant même de vrais délinquants de se faire passer pour militants de la CNT avec une carte trafiquée. Les condamnations à de lourdes années de prison ou même à des peines de mort avaient quelque chose de dérisoire car, au vu des défaites militaires répétées, le pouvoir juridique serait amené à court terme à fuir en France avec les condamnés... C'est au cours de ces procès que furent relaté les réelles brutalités et exactions commises en 1936 dans les villages, à l'encontre de paysans réfractaires à la collectivisation comme à l'encontre des collectivistes. Toutes les accusations des juges ne reposaient pas que sur du vent ou la persécution des agents stalinistes. De nombreux militants étaient accusés formellement de crimes crapuleux lors d'actes commis au moment des « faits révolutionnaires » alors qu'ils occupaient des positions de pouvoir300. On se souvient que lors de la militarisation des colonnes le gouvernement Caballero avait fermé les yeux sur les actes crapuleux. L'historien François Godicheau explique longuement la situation pénible et confusionniste des prisonniers politiques républicains du camp républicain et comment la CNT laissa tomber ceux qui avaient fini par la gêner en se dénommant « prisonniers antifascistes » pour se garantir  des  infamantes  accusations  de  « fascistes »,  « Poumistes » ou « trotzkistes ».

 Les violences désordonnées, cruelles et inutiles de cette   guerre espagnole posent plein de graves questions qui ne sont pas prêtes d'être résolues, mais qui peuvent délimiter sur de nombreux plans ce que ne doit pas être une révolution, ce qu'une révolution doit bannir pour réussir.

Nous n'allons pas en dresser une liste exhaustive ni proposer un nouveau programme. Il faut d'abord définir un état d'esprit et une approche de la question de la violence, puisque cela est établi : une révolution contre l'ordre existant est nécessairement violente. Essayons de suivre un certain Patrick Marcolini qui a réfléchi au témoignage de Simone Weil, tout en soulignant ses graves confusions idéalistes. Ne pas se choquer de son langage huppé au début :« La violence utilisée au cours du processus révolutionnaire devient but en soi, sans qu’on puisse l’expliquer autrement

que par une sorte de mystérieuse contamination, celle de l’entraînement et de l’ivresse. Ce que Simone Weil met ainsi en évidence, c’est ce que l’historien George Mosse a appelé le « processus de brutalisation », avec tous ses effets politico- anthropologiques. En effet, le concept de brutalisation rend compte de la transformation de la Weltanschauung des individus soumis à la guerre industrielle : l’ampleur et le caractère systématique des massacres dont ils sont à la fois les acteurs, les spectateurs et les victimes potentielles les persuadent de la caducité des codes de comportement et des valeurs morales jusqu’alors en vigueur. Ils contribuent à un endurcissement et à une virilisation, au façonnement d’une mentalité qui n’éprouve plus que mépris et indifférence pour la souffrance et la mort, rendant ainsi possible un comportement psychologiquement favorable à l’exercice de la violence sous toutes ses formes. Autrement dit, la violence que l’on subit soi-même provoque et entraîne l’exercice de la violence sur les autres. Le pathos se change en praxis.

L’intérêt de la réflexion de Simone Weil réside donc dans le fait d’attirer l’attention sur les caractéristiques intrinsèques de la conduite de la guerre, qu’elle soit révolutionnaire ou non, dans les conditions actuelles : par la complexité technique de l’armement et de l’organisation qu’elle met en jeu, mais aussi par l’effet de brutalisation qu’elle exerce sur les individus qui sont pris dans son mécanisme, la guerre ouvre nécessairement la voie à la reconstitution de mécanismes d’oppression radicale, et à une ivresse de destruction conduisant au massacre pur et simple des populations, non seulement du fait de la puissance déchaînée par la technique moderne, mais par les effets de barbarisation qu’elle entraîne dans les comportements des hommes les mieux intentionnés ».

Le commentaire est riche et intéressant, mais le suivant l'est encore plus :

« Simone Weil est elle-même cloisonnée dans une mystique religieuse, idéaliste, elle se trompe totalement en confondant révolution et guerre... mais c'est le même type de pensée que celle du Trotsky qui ne sépare pas non plus brutalisation de guerre et brutalisation de révolution. Face à ces soubresauts de la vie sociale, ce désaveu conduit à se poser la question suivante : est-il épistémologiquement légitime et moralement responsable de toujours comprendre la révolution comme une guerre, les mouvements sociaux comme des conflits, l’auto- affirmation des opprimés comme une lutte, les formes de résistance au pouvoir comme des tactiques et le projet de transformation sociale comme une stratégie ? ».

Cet auteur crédite Simone Weil d'une capacité à rompre avec le paradigme de la guerre dans la théorie politique depuis Marx, qui permettrait de : « relire le mouvement ouvrier non plus seulement sous l’angle de ses luttes de classes, de ses insurrections et de ses révolutions, ce qui n’est finalement que l’accablante histoire de ses échecs, de ses répressions et de ses massacres, « l’histoire des vaincus » ; mais sous l’angle de sa capacité constructive à ériger ses institutions propres en marge de la société capitaliste, en dégageant des espaces de justice et d’autonomie, sa capacité à faire essaimer ses réalisations directes : bourses du travail, syndicats, coopératives, clubs ouvriers, cafés, chorales, orchestres de jazz, bals populaires, banquets, conférences... ». Finalement cet auteur est aussi accablant de pacifisme et d'irénisme creux que la pauvre Simone Weil retombée en bigoterie chrétienne.

Ce n'est pas parce qu'on ne peut identifier la révolution à la guerre, qu'il n'y a plus confrontation violente des classes, mais c'est certainement parce que la lutte de prolétariat a plus à se méfier de la violence qu'à l'exalter, et que celle-ci doit être maîtrisée.

La congrès libertaire de Saragosse en mai 1936 n'était plus qu'un pâle souvenir de l'utopie anarchiste apolitique lorsque la stratégie circonstancialiste, pour ne pas dire empirique collaborationniste des derniers anarchistes organisés dans le monde au niveau d'un syndicat de masse, se conforme aux exigences posées par une société archaïque en lieu et place d'une bourgeoise encore incapable de moderniser un mode de coercition féodal.

 Les anarchistes avaient-ils le choix de ne pas collaborer à l'Etat bourgeois ? Pas vraiment, car ils se trouvaient ficelés dans une situation de guerre où ne pas engager la soumission implicite de leurs troupes aurait entraîné la répression plus rapide des troupes de Franco. En ce sens, les anarchistes gouvernementaux ont certes freiné l'armée fasciste mais prorogé l'illusoire romantisme insurrectionnel, mais renchéri les conditions d'une guerre terrible, nullement révolutionnaire et vouée à une défaite sanglante. La formule de leur congrès de Saragosse définissant les deux piliers de l'anarchisme espagnol – l'individu et le syndicat – convenait parfaitement à la définition du soldat espagnol embrigadé mais nullement au concept de prolétaire communiste. En 1931, le futur ministre Garcia Oliver avait parfaitement résumé le creux et désespérant atterrissage de l'anarchisme dans la réalité :

« Après la révolution, les travailleurs devront faire la même chose qu'avant la révolution ». C'était bien la peine de faire passer une guerre pour la révolution ! 

 Sur ce congrès, présenté un peu trop comme prémonitoire, Bartolomé Bennassar relativise à la suite de Raymond Carr : « il s'agit bien plus à gauche d'un climat révolutionnaire que d'une révolution programmée et le « complot rouge » est moins une réalité qu'une arme de la propagande droitière ». Il ajoute : « La militante anarchiste Federica Montseny a lucidement confessé : « La révolte des généraux a hâté une révolution que nous désirions tous mais que personne n'attendait

Le camp républicain ne pouvait ni vaincre par la violence militaire ni gagner par ses improvisations économico- paysannes, pour rattraper le temps perdu par une bourgeoisie espagnole arriérée. Les principaux théoriciens anarchistes ont raisonné encore comme au temps des vieilles charrues, tel Abad de Santillan qui considérait l'industrialisme moderne de Ford comme un pur fascisme, sans être capable d'en proposer une alternative.

Encore très agricole et artisanale, la société espagnole ne pouvait pas franchir les étapes d'une nécessaire industrialisation et d'une pacification des rapports sociaux. Pour les anarchistes au pouvoir local d'un demi-Etat en guerre il ne fut plus question d'abolir le salariat (sinon cela aurait encouragé les fainéants) ni l'argent (sauf pour l'expédier à Moscou).

Le revirement collaborationniste des anarchistes, et du Poum, est rationnellement lié à l'état arriéré de la société espagnole, d'une grande pauvreté et dominée par une violence fruste, mais pas cette violence intrinsèque ou immanente selon les dérives idéalistes à la Simone Weil. La pauvreté idéologique et la violence non résorbée dans des limites acceptables véritablement révolutionnaires, montrent qu'une société dépend du niveau de développement de ses forces productives pour approcher au mieux d'une conscience révolutionnaire à l'échelle humaine et non pas dérivée sur la passion du meurtre et de la vengance « instinctive ». La guerre d'Espagne a démontré que finalement, comme l'a remarqué Borkenau, l'anarchisme n'était qu'un autre mouvement religieux, qui ne croit pas plus à l'apparition d'un monde nouveau qu'au besoin l'amélioration matérielle des classes les plus mal loties. Qui se nourrit par conséquent à la fois des pires mensonges sur la fausse révolution espagnole et de sermons idéalistes jusqu'à la Saint Glinglin.

Tout le cinéma romantique entretenu sur les expériences présumées novatrices, expropriations des terres et nationalisation d'usines (pas toutes) ne rima à rien. Sans renversement de l'Etat bourgeois dans une dynamique de révolution internationale, et en pleine guerre capitaliste de deux demi-Etats, toute réforme économique ou présumée collectivisation ne pouvait être que prématurée et donc faussée et illusoire. La plupart des micro-expériences de communes libertaires ou d'autogestion populaire furent misérables, du même type que les sovkhozes russes, et cornaquées par de petits despotes syndicaux. Les collectivités espagnoles, piliers de cette fausse révolution, ne furent pas une socialisation des richesses mais de la pauvreté. Le parti politique armé stalinien qui, après avoir tant tué rivaux politiques et sincères révolutionnaires en zone urbaine, fit cesser la « révolution paysanne » ne visait qu'à remplacer une nouvelle misère par l'ancienne.

 Quand les troupes de Franco procédèrent à leur tour aux arrestations massives, le « chantier » qu'elles trouvèrent n'était pas à l'honneur de la « résistance antifasciste ». Elles ouvrirent six camps de prisonniers en Catalogne où étaient passés près de 20 000 personnes depuis 1936, maltraitées et où avaient eu lieu des abus sanglants. Les franquistes furent souvent accueillis à bras ouverts par des populations qui témoignèrent des menaces, réquisitions, contrôles abusifs, violences et vols dont elles avaient été victimes. Multiples témoignages des exactions des carabiniers du gouvernement républicain qui s'appropriaient les maisons en chassant les occupants, qu'ils soient ou non antifascistes. Franco ne gagna pas la guerre seulement militairement.

 L'historien Godicheau explique que ce gâchis de la défaite républicaine est l'aboutissement d'une véritable dépolitisation de la société en guerre. Dans la misère terrible de la fin de la guerre, « l'identité antifasciste » était redevenue ce qu'elle avait toujours été, abstraite : « … les inégalités sociales devant les difficultés de la vie ne semblaient pas avoir été ni devoir être un jour bouleversées, et quand surtout les outils habituels de la protestation, les syndicats, se trouvaient intégrés à une organisation hiérarchique du « camp antifasciste » et parlaient le même langage que le gouvernement. Aucune des conditions nécessaires à une véritable résistance de Barcelone n'était réunie : elle n'était plus la ville des barricades et de la révolution, mais celle de la faim, de l'angoisse et de l'épuisement »302. Ce que ces constats multiples d'historiens avec le recul, tout comme les analyses les plus lucides de Bilan, démontrent enfin est cette incroyable exagération des possibilités révolutionnaires de cette guerre sans nom par la plupart des minorités militantes de l'époque, anarchistes, gauchistes, maximalistes, léninistes, trotskystes. La plupart des groupes d'extrême-gauche et même de ce qu'on appela la Gauche communiste continuèrent à raisonner avec une pauvreté idéologique conceptuelle ressassant des leçons éculées de la Commune de Paris et d'Octobre 1917. Ils auraient été sur la planète mars qu'ils n'auraient pas modifié leurs discours.

 Inutile de rappeler enfin que la guerre d'Espagne a préparé à tous points de vue la guerre mondiale qui allait suivre immédiatement après. Inutile de rappeler qu'elle a mis fin à la distinction entre civils et militaires dans les massacres bellicistes modernes (cf. vérification en Ukraine et à Gaza) Il faut en noter cinq conclusions:

  – en cas de difficultés politiques graves, l'Etat bourgeois peut compter sur l'extrême gauche,

– un dictateur cynique a acquis une immense popularité pour quatre décennies contre la « terreur rouge »,

– la CNT ce grand parti syndical s'est effondrée et ne s'en releva jamais,

– Une révolution prolétarienne moderne ne pourra jamais vaincre par les armes, même si elle doit s'emparer des armes. Les termes de « grève générale » si galvaudés depuis un siècle, pourraient bien retrouver leur vrai sens historique porté depuis les débuts du mouvement ouvrier comme espoir d'en finir avec le système d'exploitation. Avec l'idée centrale de paralyser les rouages économiques de l'Etat au lieu de rêver à une nouvelle prise du Palais d'Hiver, paralysie à l'échelle internationale, plus dérangeante et efficace qu'un certain 19 juillet 1936.

– malgré les singeries antifascistes des jeunesses petites bourgeoises successives, le fascisme n'existant plus comme courant historique daté, il ne risque pas de se reproduire dans ses vieux oripeaux de...capitalisme en guerre ; les jeunes soldats civils de la gauche bourgeoise ne nous protègent par contre nullement d'une future guerre mondiale. Bien au contraire...

Les vraies révolutions n'ont jamais été très sanglantes au début, si la mort triomphe en masse c'est à cause de leurs échecs, du fait de la classe bourgeoise impitoyable si on lui laisse relever la tête. Mais la défaite des révolutions n'est pas inscrite  dans  l'éternité.  Pourquoi  devrions-nous  toujours échouer?

Pour ce qui nous concerne, nous avons pris le parti de la vérité historique, que la révolution reste possible ou impossible.

 



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