"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 14 septembre 2023

EN FINIR AVEC LES FAUSSES CAUSES DES IMMIGRATIONS MASSIVES

 


ET POSER LA SEULE QUESTION VALABLE : Comment réorganiser un monde morcelé et détruit progressivement par le capitalisme ?


PREMIERE PARTIE

L’Europe est-elle en train de connaître la plus grande vague migratoire de son Histoire récente ?  Se demandent les médias. Ces jours-ci New York comme l'île de Lampedusa sonnent l'alerte. L'Allemagne ne veut plus de migrants transitant par l'Italie. La Suède paye les pots cassés d'une ouverture laxiste. En France invoquer une invasion des pays du Sud ne relève que de l'ordure de l'extrême droite. Il faut accueillir toute la misère des pays oubliés par la sardonique « aide au développement » de 1945 au milieu du repartage impérialiste du monde.

Cet article se propose d'en finir avec les jérémiades sur l'insuffisance d'aide aux migrants de plus en plus nombreux et désespérés qui croient à la possibilité d'échapper à la barbarie dans leur pays ou à une pauvreté sans fin. Le problème, fondamental, est écarté par la propagande massive de la bourgeoisie et de ses gauchistes : peut-on résoudre ce scandale par des mesures de charité chrétienne avec l'agitation des diverses mafias secouristes qui en font leur gagne-pain ou poser la question de la réorganisation du monde par des mesures vraiment communistes, après une révolution internationale mettant fin à un mode de production bordélique, inhumain réduisant des masses de population à la mendicité et à la mort ?

La bien-pensance industrielle et gauchiste agit comme des pompiers irresponsables qui, face à une inondation, veulent ouvrir des vannes d'eau supplémentaires, ou, lors d'une catastrophe naturelle crient aux gens de fuir dans tous les sens. Face à un monde capitaliste « qui fuit » de toutes parts, on tente de nous faire avaler des causalités plus ou moins fantaisistes, tel le réchauffement climatique, ou les guerres comme phénomènes lointains et étrangers au capitalisme, une natalité africaine exponentielle (ce qui est en partie vrai), l'exode rural, etc.

DU DEVELOPPEMENT INEGAL DU CAPITALISME...du XX ème au XXI ème siècle

Pourtant les causes sont bien les économies du capitalisme: 84% de l`économie mondiale est détenue par les G20 et les 16% sont réparties dans le 175 autres pays restant du monde. Malgré des progrès économiques réalisés dans toutes les régions du monde en 2016, les pays de l`Afrique Sud- saharienne et de l`Asie du Sud demeurent sous le seuil de la pauvreté. Mais ces causes économiques relevant du mode de production capitaliste injuste et inégalitaire sont atténuées et masquées par d'autres causes « naturelles ou « éducationnelles », enfin surtout par des considérations wokistes dominantes excluant toute compréhension marxiste, chapelet (très religieux et apolitique » : « Les causes politiques de l'explosion migratoire portent sur le manque de démocratie participative et d`inclusion des migrants aux processus de développement du pays d`accueil, le manque de volonté politique pour l`autonomisation des gouvernements locaux, les persécutions et l`absence d`institutions spécialisées pour lutter contre le racisme, la xénophobie et toutes les formes d`intolérance et protéger les migrants et les victimes de trafic » (wiki).

Cette misère ne serait due bien évidemment qu'aux dictatures : « Au forum de haut niveau de 2016, les chefs d`Etat et de Gouvernement ont confirmé dans leur déclaration du 19 Septembre que le nombre de migrants dépasse 244 millions en 2015. Les conséquences. Héritiers du capitalisme, beaucoup de gouvernements des pays en développement s`enrichissent au détriment des pauvres populations. La dictature, l`absence de la démocratie, la pauvreté, le chômage et la malnutrition deviennent le vécu quotidien des populations. Les conflits, les guerres, les soulèvements populaires, les coups d`Etat, le terrorisme, les conséquences du changement climatique, le manque du civisme, l`intolérance, le racisme, la xénophobie, l`esclavage moderne : le trafic humain et commercial, le mariage forcé, le travail des enfants, l`esclavage sous contrat etc en sont ses manifestations. C`est au regard de toutes ces formes d`aliénation et de privation de liberté de l`individu que les Nations Unies se sont retrouvées il y a de cela quelques décennies en Assemblée générale pour se pencher sur les droits de l`homme. Ce fut la déclaration universelle des droits de l`homme en 1948, suivi des conventions relatives au statut des réfugiés en 1951 et son protocole en 1967, aux droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille (1990) et la convention sur toutes les formes de discrimination raciale en 1965 ».

LES OBJECTIFS DE « DEVELOPPEMENT DURABLE » sont une pure vision de l'esprit charitable :

« La déclaration politique des chefs d`Etat et de Gouvernement à New York le 22 Septembre 2011 en faveur de la lutte contre l`exclusion, le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et toutes les formes contemporaines d`esclavage est restée lettre morte dans plusieurs pays. La non domestication de ces conventions et ces déclarations des Nations Unies fait que la migration intracontinentale, extracontinentale et l`exode rurale sont devenues aujourd`hui pour les jeunes un moyen de se sauver de la pauvreté. Ainsi, des villages se vident de leur jeunes, en faveur des villes dont la statistique devient de plus en plus lourdes engendrant d`autres problèmes de survie et d`infrastructures socio-économiques et des conséquences imprévisibles pour les nations. La migration intracontinentale est aussi accentuée dans le monde et particulièrement en Afrique. On peut dénombrer plus de 1000000 de Togolais au Nigéria et plus de 15000 Nigérian, sans compter les autres nationalités, au Togo. Le même phénomène est observé partout dans les pays du monde. Selon le rapport 2016 de l`UNICEF, Les enfants migrants représentent une forte proportion de tous les enfants d’Océanie. Six enfants de la région sur 100 sont des migrants. Les 670 000 enfants migrants vivant en Océanie représentent 2 % de tous les enfants migrants du monde. Les enfants représentent une proportion relativement faible de la population migrante en Océanie, constituant à peine 8 % du total. Entre 1990 et 2015, le nombre total d’enfants migrants en Océanie est passé de 430 000 à 670 000, mais la migration en général a augmenté plus rapidement, ce qui signifie que la proportion d’enfants par rapport à la population migrante est plus faible qu’il y a 25 ans. À peine plus de 48 000 réfugiés vivent en Océanie. Malgré l’absence de données ventilées sur le nombre d’enfants réfugiés en Océanie, ceux qui y cherchent asile courent de graves dangers dans leur quête de rives plus sûres, selon des rapports récents. Environ la moitié des réfugiés africains sont des enfants, soit près de 3 millions d’enfants qui ont été forcés de quitter leur pays et sont confrontés aux réalités les plus dures. L’Afrique a l’un des taux de migration d’enfants les plus faibles, car à peine un enfant africain sur 90 vit hors de son pays de naissance. Un migrant sur dix en Amérique est un enfant, mais cette moyenne masque deux réalités distinctes : les enfants constituent une proportion relativement faible des migrants vivant en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et dans les Antilles (8 %, 15% et 15 %, respectivement), et les enfants représentent 43 % de tous les migrants vivant en Amérique. En raison de son poids démographique, l’Asie compte le plus grand nombre absolu d’enfants migrants dans le monde. Cependant, la proportion d’enfants asiatiques qui migrent est relativement modeste : seul un enfant asiatique sur 110 vit hors de son pays de naissance. Les 5,4 millions d’enfants migrants en Europe ne représentent que 7 % de tous les migrants dans la région. C’est la proportion la plus faible d’enfants par rapport à la population migrante totale de toutes les régions. Environ un enfant migrant sur six vit en Europe. La migration extracontinentale devient plus récurrente vers l`Europe, vers l`Asie, vers l’Australie et vers l`Amérique. Des conséquences regrettables découlent de ces migrations internationales surtout vers la cote de l`Espagne et de l`Italie en Europe, avec des milliers de perte de vie humaine, en passant par le Maroc et la cote Libyenne avec de nouvelles formes d`esclavage. Des réfugiés se multiplient dans le monde avec une assistance humanitaire qui devient plus complexe pour les pays d`accueil, de transit ou d`origine et pour la communauté internationale. Les remèdes Pour résoudre les problèmes migratoires forcés et massif il faut adopter des mesures appropriées. C`est dans ce cadre que les Objectifs du Développement Durable (ODD) sont adoptés par les leaders mondiaux en 2015. Ces ODD disent que « personne ne sera laissé pour compte ». Le 1er objectif est la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et partout. Le 2 ème est de mettre fin à la faim partout. En 2016, les rapports volontaires nationaux sur les ODD, présentés par 22 pays à l`ONU à New York, montre que 2 pays sur les 22 (la Finlande et l`Uganda) ont bien compris les ODD et les processus de leur implémentation. En 2017, sur 43 rapports volontaires nationaux, 10 sont déclarés « ouverts », 12 « semi-ouverts » et les 21 autres déclarés « obstrués » Le Secrétaire Général de l`ONU Mr Antonio Guterres a relevé, dans le rapport d`ODD 2017, des lacunes comme : la lenteur dans la mise en œuvre des ODD, le manque de volonté politique des pays et le problème de financement. L`implémentation holistique des ODD à tous les niveaux, du local au global, est un atout considérable pour limiter les flux migratoires massifs dans le monde. La coopération Gouvernements-société civile s`impose pour contrôler la migration internationale et limiter la criminalité transfrontalière, démasquer les criminels, lutter contre le trafic humain et celui commercial et assister les victimes de trafic et les migrants vulnérables. Il s`agit de créer des opportunités d`emploi aux jeunes, sans discrimination, lutter contre la discrimination liée au genre, au statut migratoire, promouvoir la paix, une société inclusive, promouvoir l`accès à la justice pour tous avec la création d`Institutions à tous les niveaux, promouvoir une politique de répartition égalitaire des ressources et promouvoir des programmes d`assistance aux migrants vulnérables avec une révolution des données et de leurs identités. Le partenariat mondial doit viser la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et partout, éliminer la faim et la malnutrition, prévenir des catastrophes naturels, réduire les inégalités à l`intérieur des nations et entre les nations et combattre le changement climatique. Le Plan Marshall et le Compact with Africa de l`Allemagne et l`Union Européenne peuvent résoudre durablement le problème migratoire avec le développement de programmes d`inclusion, de protection et d`assistance aux groupes vulnérables et des migrants. De plus, les Investissements dans les infrastructures porteurs d`emplois décents peuvent bloquer les migrations internationales. Il faut alors que les gouvernements prennent leur responsabilité pour accélérer l`implémentation et la concrétisation des ODD dans les communautés locales avec une éducation de jeunes sur les ODD, la lutte contre le racisme et la xénophobie et la domestication des conventions internationales.

L'hypocrisie des gestionnaires du capitalisme décadent et en décomposition, n'a pas de limites !

Ce n'est pas enfin de crise migratoire dont on nous rebat les oreilles mais de la désorganisation et impuissance des gestionnaires capitalistes, comme le démontre Stephen Smith :

« Pression démographique et lutte des générations

Stephen Smith analyse tout d’abord, d’un point de vue historique – de la « rencontre coloniale » (traites et colonisation) aux indépendances –, ce qu’il considère comme l’exception démographique africaine. En effet, alors que l’Europe est confrontée au vieillissement global de sa population, celle de l’Afrique a quadruplé depuis 1960. Smith estime donc qu’en 2100, 40 % de la population mondiale sera africaine. Face à cette situation démographique et aux divers problèmes sociaux qui y sont associés (surpopulation, urbanisation sauvage, exode rurale, risques sanitaires), le « modèle chinois » reposant sur la révolution verte et la politique de l’enfant unique pourrait s’appliquer dans le but de réduire la « pression démographique ». Cependant, Stephen Smith craint que les dirigeants des pays africains aient d’ores et déjà failli dans la régulation de la forte densité et la prévention de ses risques.

Le spécialiste de l’Afrique présente ensuite l’hypothèse selon laquelle l’instabilité chronique que connaissent plusieurs pays du continent s’expliquerait par le décalage entre les espérances pour l’avenir des jeunes africains et les perspectives réellement proposées. Ces derniers ont en fait le sentiment d’être condamnés à n’être que des « cadets » demeurant de plus en plus tardivement sous la dépendance des « aînés ». Le fossé entre les générations grandit   . La fracture qui s’opère met en péril la division sociale du travail et rend alors difficile voire insoluble l’autosuffisance alimentaire (diminution ou absence d’exploitation et de productivité)   . D’autres jeunes, dans l’espoir de voir leur condition de vie s’améliorer, se décident à quitter ce « pays imaginaire » qui leur a tout de même permis de projeter leurs désirs et d’alimenter leurs rêves, pour un autre monde bien réel.

Continent en crise et flux migratoires

Stephen Smith reconnaît que la société africaine est en crise. Cette situation, même si Smith explique que la « ruée collective vers la porte n’est pas forcément la solution »   , peut expliquer la fuite des jeunes africains vers l’Europe. Pour autant, l’auteur s’attache à (re)contextualiser la situation économique « sous-développée » de l’Afrique et sa position sur l’échiquier mondial. Il souhaite déconstruire une vision « sur-fantasmée » de ce continent et de ses habitants, fondée sur des stéréotypes datant du passé colonial. L’Afrique « n’est pas "arriérée", elle est ailleurs »   . Pour ce faire, l’auteur tente de vulgariser son propos. Il multiplie les références filmographiques « grand public » - Out of Africa (1985) et White material (2010) - et les clins d’œil humoristiques. Ainsi, pour résumer, il explique que « structurellement, le portrait de l’Afrique se dessine en cinquante nuances de gris »   .

Dans les deux dernières parties de sa démonstration – « Un départ en cascade » et « L’Europe, entre destination et destin » – Stephen Smith aborde les différents types de flux migratoires en particulier d’un pays du Sud vers un pays du Nord. Il décrit la trajectoire des migrants en s’attardant sur « l’épreuve » qu’elle représente en termes de sacrifices, d’investissements ou de dangers et sur la manière dont ces derniers sont perçus et traités par leurs « hôtes ». À travers cette analyse, l’auteur démontre que le choix de la destination ne se fait plus de manière automatique, en lien avec l’instauration des diasporas ou l’histoire coloniale du pays d’origine des migrants. Il repose désormais davantage sur une logique d’opportunités. Dans ce contexte, Stephen Smith invite le lecteur à s’interroger sur la pertinence de l’utilisation des notions d’État, de frontière ou encore de nationalité.

Dans la conclusion, Stephen Smith élabore cinq « scénarios d’avenir » de la situation dont il évalue la probabilité et les conséquences. Dans le premier scénario qu’il nomme « l’Eurafrique », le modèle social ne consisterait plus à réduire et empêcher en permanence les flux migratoires mais à les prendre en compte dans une gestion politique rationnelle. À l’inverse, dans le second scénario, « l’Europe forteresse » les frontières seraient fermées et les flux migratoires extrêmement contrôlés notamment par des modalités de droit d’asile strictes. Dans le troisième scénario envisagé par Smith, « La dérive mafieuse », les flux migratoires, comme au temps des traites, feraient l’objet de trafics sous le contrôle de passeurs. Dans le quatrième scénario, un « retour au protectorat » qui permettrait de « couper le mal à sa source » est envisagé. Une coopération entre les dirigeants européens et africains moyennant contrepartie financière permettrait d’endiguer l’afflux de migrants. Le dernier scénario consisterait à mélanger savamment les quatre autres précédemment évoqués pour mener ce qu’appelle l’auteur une « politique de bric et de broc ».

Stephen Smith traite dans cet ouvrage, avec audace et de manière frontale, un phénomène qualifié hâtivement par les mass medias et les commentateurs politiques de « crise » des migrants ou des réfugiés. Avec la multiplication de faits divers, la Méditerranée est devenue « la focale médiatique d’un "jeu de guerre" […] entre migrants, trafiquants, la police des frontières et des humanitaires sans frontières »   . L’auteur, déplorant une instrumentalisation de la situation à des fins politiques plutôt que la mise en place d’une action européenne d’envergure, a souhaité nous éclairer sur un sujet complexe. En déconstruisant de nombreuses idées reçues, Stephen Smith permet aux lecteurs de mieux saisir l’un des enjeux sociétaux majeurs de ce siècle.

Dans notre deuxième partie, on examinera comment cette explosion migratoire n'est d'abord que l'aboutissement de la prétendue époque de « reconstruction » suivant la deuxième boucherie mondiale, suivie par la fable de la fin du tiers monde avec les pays émergents, en vue de la seule solution possible pour le capitalisme mondialisé et de plus en plus...militarisé pour éliminer les surplus de population : un nouveau massacre mondial !


Il faudra débuter par la fable de « l'aide au développement » :

« L'aide au développement trouve son origine dans le discours sur l'état de l'Union du président des États-Unis Harry Truman le 20 janvier 1949 :

Nous devons nous lancer dans un nouveau programme de construction pour mettre les bénéfices de nos avancées scientifiques et de nos progrès industriels au service de l'amélioration et de la croissance des régions sous-développées.

Plus de la moitié des habitants de la planète vivent dans des conditions proches de la misère. Leur nourriture est insuffisante. Ils sont victimes de maladies. Leur vie économique est primitive et stagnante. Leur pauvreté est un handicap et une menace tant pour eux que pour les régions plus prospères.

Pour la première fois dans l'histoire, l'humanité possède les connaissances et les compétences nécessaires pour soulager la souffrance de ces personnes.

Les États-Unis sont prééminents parmi les nations dans le développement des techniques industrielles et scientifiques. Les ressources matérielles que nous pouvons nous permettre d'utiliser pour aider d'autres peuples sont limitées. Mais nos ressources impondérables en connaissances techniques sont en constante augmentation et sont inépuisables.

Je crois que nous devrions mettre à la disposition des peuples épris de paix les avantages de notre réserve de connaissances techniques afin de les aider à réaliser leurs aspirations à une vie meilleure. Et, en coopération avec d'autres nations, nous devrions encourager les investissements de capitaux dans les domaines nécessitant un développement.

Notre but devrait être d'aider les peuples libres du monde, par leurs propres efforts, à produire plus de nourriture, plus de vêtements, plus de matériaux pour le logement et plus de puissance mécanique pour alléger leurs fardeaux1.

 

L'aide au développement était aussi, dans l'esprit de l'administration Truman, et dans le contexte du début de la Guerre froide, un moyen de lutter contre l'influence du communisme. Un rapport du PNUD paru en 1994 souligne que « de fait, l’aide versée par les États-Unis pendant les années 1980 est inversement proportionnelle au respect des droits de l’homme. Les donateurs multilatéraux ne semblent pas non plus encombrés de telles considérations. Ils semblent en effet préférer les régimes autoritaires, considérant sans ciller que ces régimes favorisent la stabilité politique et sont mieux à même de gérer l’économie. Lorsque le Bangladesh et les Philippines ont mis fin à la loi martiale, leur part respective dans l’ensemble des prêts de la Banque mondiale a diminué ».


à suivre vraiment...

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