Quatre frustrés dans le vent islamo-gauchiste
La principale ficelle de l'islamo-gauchiste est la négation de la réalité au nom des mêmes poncifs de la gauche bourgeoise qui ont fait faillite : vous vous faites avoir par la propagande gouvernementale ou vous servez les plats au « front national », vieux remugles de feu Georges Marchais, subtil penseur simpliste de la lutte contre l'Etat capitaliste, chargé d'aider tous ces pauvres ouvriers (certes blancs) tentés de voter pour la droite capitaliste. Qu'est-ce qui fait que je devrais m'opposer systématiquement à tout ce que dis un gouvernement bourgeois si sur un point il tape juste, par exemple la dénonciation du fascisme par Blum, bien sûr que j'aurais approuvé, pas le fascisme mais Blum1.
On commence par nous dire que islamo-gauchisme est un terme dénué de sens, qui est indéfinissable, pour éviter de nous expliquer pourquoi c'est le terme « gauche électorale » qui est lui dénué de sens pour les millions de prolétaires. Puis on nous assure que l'islamo-gauchisme « n'existe pas » car « il n'y a pas de théoricien de l'islamo-gauchisme » ; on reconnaît bien là d'anciens trotskiens pour qui il faut toujours un guru à barbiche pour savoir penser, comme il faut à l'islamisé une barbe jusqu'au nombril et sans la moustache pour justifier de l'onction de Mohammed. L'horrible ministre Blanquer aurait illustré la chose irreligieuse par deux exemples « absurdes », des ateliers non-mixtes organisés par le syndicat gauchiste SUD et une pièce de Shakespeare jouée par des noirs. Blanquer a pourtant raison, cela fait partie du corpus idéologique de la nouvelle extrême gauche racisée et antifa : ridiculiser ou criminaliser tout ce qui est blanc ou français de souche. C'est l'aboutissement de la pensée antifa anachronique et très totalitaire même avec le compartimentage idéologique de la caverne d'Ali Baba féministo-écolo-bobo-migrato, qu'on peut nommer théorie couscous merguez (j'ai inventé nombre de néologismes dans ce blog, et il est même possible que ce soit moi qui ait inventé les termes « islamo-gauchisme »).
C'est le gouvernement qui s'est posé « sur la pente idéologique des fascistes » car il « traque l'islamo-gauchiste », « en continuité avec le vocabulaire nazi » (c'est un prêté pour un rendu, le gouvernement macronien taxant aussi les rigolos de la mouvance islamo-gauchiste de fascistes en herbe).
Puis soudain l'islamo-gauchisme se met à exister contrairement à ce que l'on nous avait assuré d'entrée de jeu : « ...les promoteurs du terme « islamo-gauchisme » sont bien incapables de démontrer un lien entre l'islamisme et la gauche radicale ou les mouvements féministes et antiracistes, il est assez aisé de montrer l'héritage historique de ce dernier avec celui de « judéo-bolchevisme ». Bon. Voyons voir.
La première affiche du communiste couteau entre les dents ne date pas de 1933 mais de 1919 où c'est la bourgeoisie qui voulait instiller la peur du communisme et qui se servait de celui-ci pour raviver l'antisémitisme et pas l'inverse, mais qui en même temps voulait faire passer le communisme pour une nouvelle filouterie juive.
Il y aurait deux amalgames flagrants et incompatibles dans le complot gouvernemental, celui des musulmans et de l'islamisme, et celui des variétés de gauchisme moderniste et sociologique avec « l'extrémisme religieux ». Enfin toute cette campagne gouvernementale ne serait que « prémices d'un maccarthysme à la française ».
Cette récente fixation de l'équipe Macron est certainement très opportuniste et très passagère et très électoraliste vu que la majorité de la population, surtout prolétarienne, gerbe face à ce cinéma islamo-gauchiste très identifiable, très bobo parisien, très politicien moraliste d'un autre temps.
Nos frustrés de Georges Marchais auraient-ils repris le même souci que celui-ci le 3mai 1968 :
« Non satisfaits de l’agitation qu’ils mènent dans le milieu étudiant – agitation qui va à l’encontre des intérêts de la masse des étudiants et favorise les provocations fascistes – voilà que ces pseudo-révolutionnaires émettent maintenant la prétention de donner des leçons au mouvement ouvrier. » Il fustigeait ensuite ces « fils de grands bourgeois – méprisants à l’égard des étudiants d’origine ouvrière – qui, rapidement, mettront en veilleuse leur “flamme révolutionnaire” pour aller diriger l’entreprise de papa et y exploiter les travailleurs dans les meilleures traditions du capitalisme. »
Non, Marchais va bien plutôt dans mon sens – et cette déclaration fût cher payée et si utiles aux « socio-démocrates » - c'est à l'université que se déroulent et s'exposent les modes politiques, sans vraiment atteindre le monde du travail malgré les tentatives des pourritures syndicales de base. C'est vrai que les AG à la Sorbonne c'était du pipi de chat et que les ouvriers en rigolaient. Un vieil ouvrier, un collègue, me dit un jour : « bande rigolos, vous aviez peinturluré la statue de Pasteur mais lui il a apporté quelque chose à l'humanité ! ». Marchais n'avait pas tort finalement sur un aspect ; en effet la plupart étaient des pseudo-révolutionnaires et ont fini idéologues engraissés par la démocratie bourgeoise sous l'habit de député ou journaliste, cf. les July et Cohn-Bendit. Merci Marchais.2
En résumé, le prétendu marxisme de nos quatre frustrés – de la gauche décatie - s'accommode non seulement de la négation de la réalité mais de la leçon d'une morale politichienne qui tente de culpabiliser afin de mieux convaincre de l'inutilité de réfléchir et de douter grâce à des comparaisons historiques invraisemblables. Ces mêmes comparaisons historiques servant non seulement à voiler à nouveau la réalité présente, qui n'est pas aussi simple ni délimitée, mais à laisser croire que l'intellectuel petit bourgeois sait « ce qu'il faut penser » à votre place ou du fait de vos carences (proximité avec des propos du gouvernement ou de la droite) ou faiblesses (vous êtes certainement un raciste franchouillard ou un otage du RN).
Vous ne me croyez pas ? Lisez ici : Frustration | Critique sociale pour le grand public (frustrationmagazine.fr)
Les termes « islamo-gauchiste » un héritage du judéo-bolchevisme ?
Il faut le faire, et nos quatre bobos l'ont fait : mettre sur le même plan islamisés et bolchevisme. Je rappelle que le bolchevisme première manière était un mouvement pour la libération de l'ensemble de la classe ouvrière mondiale par la destruction du capitalisme, pas pour la soumission à des lois politiques arriérées du Moyen Age. Or nos frustrés trahissent leur soumission à la morale en vogue dite antiraciste et féministe (gauche dite radicale couscous merguez) qui prône le développement de conclaves ethniques « excluant les blancs » (facile à prouver en ce moment!), le mépris de ce prolétariat consommationniste et anti-immigrés, afin de défendre une « vraie démocratie » protégeant une religion « comme les autres », qu'il faut éviter de critiquer pour ne pas passer pour nazi (sauf à se faire égorger, ce qui est d'ailleurs un argument gouvernemental). Samuel Paty votait probablement Le Pen. La gauche radicale couscous merguez est rouge comme les radis mais blanche à l'intérieur.
Que répond donc notre « gauche radicale » frustrée ?
« Mais là où les promoteurs du terme “islamo-gauchisme” sont bien incapables de démontrer un lien entre l’islamisme et la gauche radicale ou les mouvements féministes et antiracistes, il est assez aisé de montrer l’héritage historique de ce dernier avec celui de “judéo-bolchévisme”. Bien qu’il faille prendre de la distance avec le point Godwin et le “reductio ad hitlerum” (comparer tout et n’importe quoi à l’hitlérisme) rendus souvent inefficaces par leurs utilisations abusives (resic)(...) Le parallèle avec “judéo-bolchevisme” est tellement énorme, grossier, qu’on ose à peine le décrire de peur de paraître “excessif”, et pourtant… Le judéo-bolchevisme est une idée, délirante, issue de la pensée nazie – qui associait fascisme, antisémitisme et anticommunisme – et qui supposait que, dissimulés derrière les bolcheviques, oeuvraient secrètement les juifs pour imposer leur domination mondiale. L’islamo-gauchisme, très similaire, affirme que derrière la gauche, en particulier universitaire, seraient dissimulés les islamistes et les djihadistes prêts à imposer la charia en France. Raison pour laquelle, comme le rappelle Jean Chambaz, président de la Sorbonne, elle est “issue des milieux de la droite extrême” (Action Française, Génération identitaire, GUD, Troisième Voix…) ».
LES PORTEURS DE VALISE ISLAMISTE
Oui le parallèle est vraiment grossier et nullissime, c'est eux qui le disent. Très amusant que la référence de nos frustrés soit l'actuel président de Sorbonne université, fils d'un grand dindon stalinien et formé lui-même à la pensée marxisto-stalinienne dans les années 1970 (que Marx n'y voit aucun amalgame!). Ce ne sont pas seulement les gauchistes qui « ont pris le pouvoir » surtout dans les lieux culturels mais aussi leurs anciens compagnons de route de gauche bien-pensante russophile !
La comparaison avec l'idéologie dénonçant un présumé judéo-bolchevisme, qui date des délires de l'Action française de la fin du dix-neuvième siècle, bien avant Hitler donc pas « issue abusivement d'Hitler » (qui n'a pas inventé non plus la machine à laver), est inepte. Pas plus que les musulmans agenouillés le gauchisme n'est assimilable au bolchevisme. Le gauchisme féminisé et racisé est une idéologie moderniste réactionnaire fille bâtarde la décomposition du stalinisme, putain respectueuse de l'électoralisme de la gauche bourgeoise, et confrérie de larbins du syndicalisme de gouvernement.
Quant à la place des juifs elle est patente dans toutes les révolutions, avec Marat vieille cible de l'aristocratie haineuse en 1789, le comité central du parti bolchevique ou lors de la fête de 68 la plupart des leaders des groupes gauchistes ont une origine sémitique. Et alors ? Pendant des siècles les juifs ont été considérés comme des parias et des inférieurs, il est donc naturel qu'on retrouve leurs meilleures progénitures dans les révoltes sociales, et surtout dans les mouvements internationalistes débarrassés de la croyance nationaliste. Heureusement on trouve aussi de nombreux arabes dans la révolte sociale et politique, mais par leur nombre plus important dans les populations de pauvres soumis et le fait que l'islam est avant tout une idéologie nationaliste, même si elle se prétend mondialiste, les choses sont plus compliquées. La peur irraisonnée des populations autochtones (y compris dans la classe ouvrière qui ne se considère pas représentée par le RN ni par le proudhonien ridicule Onfray), quoique basée parfois sur des égorgements réels, est plus l'explication que le racisme ou cette forme de sarcasme pervers qu'est le terme islamophobie. L'Etat bourgeois se sert naturellement de cette sidération de la population face aux tentatives d'envahissement idéologique des diverses sectes islamistes, relativement choyées par les bobos marginaux, d'autant que le gouvernement n'a aucune solution tangible pour faire cesser une violence, laquelle se vante d'être légitimement religieuse par les porteurs de fumigènes, et que la peur permet d'atomiser la lutte de classe et d'annihiler la solidarité...de classe. Ils sont donc racistes ces prolétaires qui en ont marre d'avoir chaque samedi leurs bagnoles bas de gamme brûlées et des bagarres au couteau à l'entrée du lycée du coin ! Il paraît même que certains ouvriers arabes en sont à voter Le Pen... Preuve de plus qu'ils sont contaminés ou catéchisés par ces salauds de blancs !
Approprions-nous un instant la comparaison de nos frustrés. On va voir combien elle est hilarante. Certes l'idéologie bourgeoise (avant d'être fasciste) voulait ridiculiser le projet communiste en le prétendant manipulé par des juifs, mais par contre c'est assez vrai que nos gauchistes moralistes sont les dindons de la farce islamophile et au service de cette autre invention musulmaniaque : l'islamophobie, dont je me moque depuis des années sans avoir lu Taguieff ni attendu que des bateleurs de plateau TV s'en gargarisent.
Ils ont d'abord commencé - on ne l'a pas oublié et je peux le prouver - lorsqu'ils ont cru bon (électoralement) de soutenir le port du voile au lycée et à l'université, et même à la députation (demandez à Besancenot). Localement et en catimini tous les candidats des anciens grands partis de la « gauche unie » (pour se ficher de la classe ouvrière) se sont bien gardés de déplorer l'envoilement des femmes et, de façon démocratique, ont soutenu la construction de mosquées. Avec le même soutien critique qu'au temps du stalinisme triomphant, l'extrême gauche appelle toujours à soutenir « dans l'union » tous ces multiples candidats islamophiles couscours merguez.
Des dizaines de personnes, de personnalités, de journalistes, et aussi deux jeunes filles sont actuellement en France surveillés jour et nuit par des escouades policières car menacées d'être égorgées par n'importe quel abruti musulman, et nos quatre frustrés viennent nous conter qu'il faudrait en finir avec la propagande gouvernementale ? Même si nous, les prolétaires lambdas, nous trouvons que le gouvernement est plutôt impuissant ! Et qu'il faudra un jour tirer dans le tas.
Je ne veux pas les égorger complètement mais leur soumission à la compassion musulmaniaque de la part de leurs pères en trotskisme est bien antérieure, comme je l'ai démontré dans un autre article, au temps où ils se glorifiaient d'être porteurs de valise... pour servir finalement à livrer les masses algériennes à de nouveaux exploiteurs ! Et tant d'autres exemples de leur collusion piteuse et comme oubliée par Médiapart, Le Monde, L'OBS... au moment de la « révolution iranienne », où, certes nos quatre frustrés eussent fini pendus au bout d'une grue.
Même s'ils ne s'en rendent pas compte nos quatre bobos - parce qu'ils vivent dans les beaux quartiers - il y a surtout dans les banlieues de toutes les grandes villes progression d'un mode de vie musulman et de contrôle de la rue et de la tenue vestimentaire des femmes3 qui est indéniable, et je le prouve ; passant sur le trottoir à Bagneux avec une amie portant une robe élégante mais trop échancrée, nous vîmes une mama arabe, couverte de la tête au pied, s'arrêter brusquement face à nous et jeter un regard furibard à ma compagne pourtant d'un âge dit respectable (jadis).
Le NPA et Médiapart n'ont-ils pas effacé toutes les images des meetings communs avec le violeur Tariq Ramadan ? Qui apparaît désormais comme un gentil garçon certes comparé à nos pervers sexuels les Pierre Ménès, PPDA, Duhamel, etc. Le pouvoir en régime capitaliste n'est donc que la propriété d'assouvir impunément, à profusion et indistinctement ces obsessions sexuelles d'humiliation de la femme et de ses enfants ? Comme le pouvoir islamiste. Il est très dérangeant de revoir ce que disait le trotskysme des années 1990 jusqu'à l'ultra-gauche bien pensante, par ici: chômage – [سي نجيب] (sinedjib.com) et L’intégrisme islamiste, une menace mortelle pour les femmes (Inprecor N°389, mars 1995).
Pourtant le gauchisme moraliste et bonimenteur du gentil islam se proclame féministe mais son féminisme est étrangement muet lorsque la femme arabe est traitée comme sac de patate. Il est vrai que le gauchisme est une idéologie passoire très pratique à utiliser aux marges des partis bourgeois comme PS et PCF, par conséquent pourquoi les multiples partis islamistes se gêneraient-ils à se répandre en mamours de reconnaissance (électorale et manifestatoire) avec ces « frères » en cuistrerie de la théorie couscous-merguez ?
Pendant des décennies les partis de la gauche bourgeoise ont fait croire au prolétariat qu'il n'était que peuple, ou en tout cas partie du peuple bonne à manipuler pour le maintien du même système d'exploitation avec leurs nombreux petits chefs, aspirants grands chefs et promotion de carrière tout azimut. Giscard, avec l'humanitaire regroupement familial a, au nom de sa classe d'appartenance, décidé naguère de modifier la composition du prolétariat en France. L'immigration de main d'oeuvre était en effet un moyen très ancien pour le patronat d'obtenir des ouvriers dociles et de les payer peu cher. C'est une population en général déjà bien « encadrée ». Je rappelle que dans l'après-guerre les ouvriers portugais montaient en France avec le curé du village. Dès le départ le patronat a accueilli avec fraternité les imams ; on en trouvait en fonction dans les usines à Renault dans les années 1970 aux côtés des syndicalistes pour « tenir » ou « calmer ». J'imagine les sentiments des ouvriers qui voyaient leurs collègues aller s'agenouiller pour prier pendant le temps de travail. Certainement des ouvriers racistes méprisables par notre bourgeoisie si « progressiste ».
Ce que n'avaient pas prévu ni le patronat ni Giscard est que cette population ouvrière allait être victime de ce fléau très traditionnel, le chômage et de l'incapacité de l'Etat cynique à intégrer tout simplement, indépendamment des croyances religieuses des uns ou des autres. C'est ainsi que s'est déclanchée au bout du compte une nouvelle guerre de libération, mais intérieure à l'ex-pays colonisateur4, avec les mêmes espoirs inconsistants qu'au temps des fausses libérations nationales, mais avec cette même haine des « damnés de la terre » et le même poncif qu'aux heures de la décolonisation : le blanc est un salaud. Et il est aussi un salaud historiquement, même si ce n'est qu'une pauvre considération rétro et rétroactive. Il faut réviser toute l'histoire, démolir statues et livres d'histoire, un champ de défrichement idéal et illimité pour les grands bobos universitaires en panne de partage du pouvoir depuis la chute des goulags (terme de droite pour le pays des soviets). C'est vrai, ma sœur est responsable de la Seconde Guerre mondiale.
Qui a oublié la tragique préface de l'islamo-gauchiste (en avance sur son temps) Sartre au livre de Fanon ?5 Livre de chevet de la folle Houria Boutelja. Audrey Pulvar adjointe « socialiste » à la reine-mère Hidalgo n'a pas été capable de justifier sa saillie sur la femme blanche qui doit se taire si elle a l'heurt de se retrouver dans un conclave de « femmes racisées », comme elle avait montré sa nullité de bourgeoise parvenue en moquant Poutou pour son absence de diplôme ; réaffirmant que « c'est tous ensemble que la gauche doit gagner » or la gauche bourgeoise perdra grâce à des toupies comme elle. Nous accepterions la théorie couscous merguez pour finir parqués et cloisonnés comme dans leurs goulags idéologiques ? C'est typique du cynisme gauchiste en politique de prendre ses envies pour la réalité. Voilà plutôt un même mépris des prolétaires de la part de la girouette politique Sartre et ses idolâtres et jusqu'aux parvenues de l'immigration les Pulvar, Obono et Cie..
Le problème est que cette révolte « interne » à la société – qualifiée pauvrement de « crise des banlieues » - a pris les formes de la désespérance, c'est à dire, pour être bon, de la racaille sans foi ni loi, car, en effet là ce n'est pas la faute à l'islam ; en soi l'islam est une religion d'ordre ; en Arabie Saoudite ou en Algérie il n'y a ni rodéo sauvage ni jets de mortier sur la police. Et la dernière fois qu'il y a eu une descente de racailles (terme de la droite et de l'extrême droite hélas) à Paris lors d'une énième manifestation pacifique de l'extrême gauche, c'était pour cogner dessus ou faucher les portables des lycéens et étudiants. C'est la réalité en effet, en soi extrême-gauche et voyous dits islamistes ne sont pas compatibles mais « dans la réalité seulement ». Dans l'idéologie antifa et antiraciste – leur mensonge répété inlassablement – leur quête du pouvoir d'illusionner « tous ensemble » les aveugle eux-mêmes :
Puis, amalgamer, sans avoir aucunement besoin de le démontrer (un mensonge répété inlassablement faisant ici office de vérité), les marxistes, les féministes et les antiracistes avec les islamistes – quand bien même aucun de ces trois courants ne fut jamais compatible avec l’extrémisme religieux ».(les frustrés)
Si si, en tous points de vue comme je viens de le démontrer ! Sauf dans la réalité quoique.
« Amalgamer musulmans et islamistes – tout en niant la réalité du racisme et de l’islamophobie.
Nos quatre frustrés veulent nous faire croire qu'on peut faire du feu sans bûches en bois, ou qu'une rivière n'est pas un courant qui contient pour l'essentiel de l'eau. Pourtant tout musulman qui se respecte est forcément islamiste ; ne serait-il pas non plus, pendant qu'on y est, potentiellement communiste au souvenir du communiste couteau entre les dents (sauf que les communistes même staliniens n'égorgeaient personne). Sauf que l'affiche de 1919 était dans le même esprit que nos frustrés : contre la révolution sur des bases de classe VOTEZ pour le multiculturalisme et ne vous laissez pas « amalgamer » par tous ceux qui osent critiquer l'islam et ses recrutements. Restez dans la légalité antiraciste ! Ce sont les journalistes en général certes du Figaro et de CNEWS qui amalgament systématiquement islam et terrorisme, mais on s'en fout.
L'exagération sert bien sûr les marginaux gauchistes comme nos quatre frustrés de la gauche caviar, en réalité l'invasion est plus complexe, elle est sociétale ou culturelle (comme vous voudrez), elle devient insupportable, comme quand je rentre dans le cabinet de mon docteur et que j'aperçois une croix orthodoxe en plein milieu du mur de son bureau ; mais ces bedeaux sont invisibles à l'extérieur d'ordinaire. C'est un pourrissement du mode de vie qui s'installe avec des règles d'oppression de la femme, virée des cafés, dont les mains souillent le volant du machiniste barbu de la RATP. Tout cela n'existe pas pour nos frustrés. Aux frustrés il manque toujours quelque chose, en l'occurrence c'est un peu de cervelle.
Il manquait au gauchisme au fond un "supplément d'âme" après leur abandon de toute référence à la classe ouvrière, aussi s'étaient-il "diversifié" en particulier en embrassant l'idéologie écologiste, labellisés verts sur le plan électoral une partie d'entre eux a pu accéder au pouvoir des municipalités, en monnayant cette acquisition; on passe les exemples, ne retenons aujourd'hui que le financement dispendieux de la mosquée géante de Strasbourg qui fait foi de ce que l'islamo-gauchisme sert de marchepied à la progression islamique en Europe.
L'islam est une religion de conquête, certes comme toute religion, mais si la plupart de celles-ci ont rangé les armes aux vestiaires de la modernité, pas l'islam. Peuvent-ils nous trouver - ces larbins de la gauche soumise à un islam prétendu démocratique - une autre religion dans le monde qui ait enfanté autant d'égorgeurs et plus encore d'égorgés de même confession et qui ait servi à justifier les pires attentats civils, même comparés aux premiers méfaits hitlériens... alors que toute cette engeance sert encore à perpétrer surtout par son silence complice et pieux, soit en les justifiant soit en se taisant, des crimes de masse, au profit de grandes puissances dans les obscurs conflits impérialistes ?
Un épisode électoraliste gouvernemental : des prémices d’un maccarthysme à la française ?
Le gouvernement a une autre obsession pour dériver la population de ses continuelles attaques anti-ouvrières (licenciements déguisés, retraites, réformes cassant les nationalisations, etc.) : le covid. Ce dernier occupe une bien plus énorme plage médiatique que l'islamo-gauchisme, lequel n'est pas vraiment létal mais petite démangeaison qu'on peut soigner avec un soupçon de crème nivea (blanche). Mais sérieusement si au moins nos frustrés de la gauche bourgeoise unie pouvaient au moins nous montrer une modernisation de l'islam. Un dépassement de sa capacité à exercer la dictature totale sur la société une fois au pouvoir... Trop jeunes pour avoir soutenu Khomeini nos quatre frustrés ? Temps où les sorcières athées de Téhéran furent suspendues à des engins de chantier. La modernisation de l'islam est parfaitement illustrée en Arabie Saoudite où nos racailles devraient être envoyées en stage ! Grosses bagnoles, villas de luxe et surexploitation des migrants !
Chez nous, recherche de la plus grosse BM, des fringues les plus class, des nanas les mieux roulées. Pas très austère comme religion. Font partie de cette évolution moderne inédite de l'islam les réunions
cloisonnées racialement où tous les étudiants ne sont pas conviés : «Le comité est en mixité choisie, c’est à dire qu’il réunit tous types de personnes, cis, trans ou non-binaires, à l’exception des hommes cisgenres, dans l’objectif de créer un espace safe (sûr, ndlr.) de discussion» (Mail de Salomé Hocquard, la présidente de l’Unef à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Des réunions sont ouvertes à tous, sauf aux personnes de sexe masculin ne se considérant pas comme étant autre chose qu’un homme, comme les cafés sont interdits aux femmes pour une certaine religion....
Nos radicaux couscous merguez concluent de façon consternante, le danger en voie de se réaliser est le suivant : « le processus en cours est l'illibéralisme de nos élites libérales ». Cette tautologie pour confirmer leur pensée … bourgeoise bcbg.
Je joins la définition pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'illibéralisme, ce moche terme terne et qui définit bien la radicalité de l'islamo-gauchisme
L’illibéralisme est, selon Pierre Rosanvallon, « une culture politique qui disqualifie en son principe la vision libérale ». Selon le politiste Matthijs Bogaards, il s'agit d'« une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés ».
Voici enfin la présentation des frustrés par eux-mêmes sous l'épaule malodorante de Médiapart, je vous laisse lire sans mes commentaires et rire aussi. Eventuellement.
« Frustration mène une critique sociale et politique en mettant à disposition du plus grand nombre des argumentaires pour repolitiser des expériences quotidiennes, se réapproprier des débats tranchés pour nous et tracer des voies alternatives collectives. Si nous écrivons, c’est parce qu’à chaque moment de nos enquêtes (par exemple notre enquête sur l’industrie agroalimentaire ou sur la droitisation du Parti socialiste), de nos analyses (prenant par exemple à contrepied ceux qui estiment que le peuple n’a pas à être trop souvent consulté, ou montrant que l’uberisation était la réhabilitation de la domesticité) et de nos reportages (sur le fonctionnement d’une librairie coopérative ou sur l’ambitieux projet de coursiers à vélo de gérer eux-mêmes leur plate-forme numérique), nous ne cessons de nous répéter : « et si tout le monde savait ça… »
Frustration est un magazine web lancé cette année, qui succède à un magazine papier vendu sur tout le territoire français pendant 5 ans. Les temps changent, les puissants se renforcent mais les luttes continuent. La nouvelle équipe de Frustration web s'engage auprès de ses donateurs dans une démarche éco et socio-responsable visant à combattre l'extension du capitalisme et les effets collectifs et individuels qu'elle produit sur nos vies ».
NOTES
1Prenons une de ses déclarations : « Il y a unanimité absolue pour proclamer que la guerre n’engendre ni paix juste ni paix stable, pour exiger qu’un effort infatigable de négociation et de conciliation soit jeté au devant de toute menace de conflit armé […]. L’effort l’organisation internationale sans l’effort de stimulation nationale n’aurait aucune chance de réussite et ne ferait sans doute que ménager de nouveaux avantages aux dictatures totalitaires. Mais les deux efforts combinés, les deux taches conjuguées donnent le moyen de lutter à la fois, comme le devoir socialiste l’exige contre les menaces du fascisme intérieur et contre la domination du fascisme extérieur, de préserver à la fois, dans le cadre de la nation et sur le plan international, le destin du socialisme [...]». Aurais-je été victime « d'une nouvelle ùanoeuvre cynique de la bourgeoisie » ? Bien qu'une vérité puisse cacher un mensonge tant chez un gouvernement que chez un prétendu opposant de gauche...
2J'ai eu l'occasion de confronter deux fois Marchais, une crapule stalinienne certes mais bien plus fin sur le terrain que le clown sur les plateaux TV. J'ai été attristé l'en passé par le décès par le covid de sa deuxième épouse Liliane, personne d'un fort caractère à une époque où le PCF avait le mérite de faire élire des personnes sans diplôme, intelligentes et vraiment ouvrières, alors que désormais il faut être diplômé et merde à Pulvar. Liliane était l'amie d'une très bonne collègue à moi cégétiste et courageuse. J'ai connu aussi la première femme à Marchais, mais là ce fût plus compliqué car le lui avais rappelé que son bouillant mari avait été STO. Finalement le PCF, que nous considérions comme le principal ennemi en milieu ouvrier (pour sa soumission à l'URSS et sa cogestion de la France avec le gaullisme) disait vrai : le gauchisme était et reste bourgeois. Lire : Les disqualifications des gauchistes au sein du PCF | Cairn.info
3Et aussi, chose qui est minorée par les médias, les descentes répétées de parents arabes qui viennent cogner les enseignants qui n'ont pas donné une bonne note à leur gosse. Et carrément gommé par le clan Médiapart. On semble avoir oublié que l'immigrant a souvent encore des mœurs paysannes, quand il n'est pas encore vraiment urbanisé. Le problème existait jadis avec les plouvs qui venaient travailler à Paris. L'armée versaillaise était d'ailleurs composée en majorité de ploucs, très aptes à tuer, violer et incendier. On dirait souvent que l'héritage plouc a été effectivement conservé d'une génération à une autre.
4On n'a plus affaire à une imigration « régulatrice » des besoins d'exploitation du patronat, mais à une immigration « massive » qui prouve que la notion d'envahissement n'est pas une unvention de l'extrême droite mais l'expression d'une implosion du capitalisme, que nos quatre frustrés et le plouc gauchiste Cedric Herrou qui fait pénétrer d'Italie des centaines de migrants, aillent donc faire les beaux à Mayotte, ils verront la réaction des habitants des lieux !
5« Car, en le premier temps de la révolte, « il faut tuer : abattre un Européen c'est faire d'une pierre deux coups », supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : « restent un homme mort et un homme libre ; le survivant, pour la première fois, sent un sol national sous la plante de ses pieds » . Cette ineptie est le mantra de la sartrienne Houria Boutelja, cf. Fusillez Sartre : Fusillez Sartre ! | Indigènes de la République (indigenes-republique.fr) 2016
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