Le titre veule de Libération ce matin « Face
aux croisés anti-islam », appelle deux remarques. D’abord cela faisait un
moment que les médias ne nous bassinaient plus avec les frasques islamiques
because ramdan de l’élection féodalo-capitaliste US et inondations à NY. Deuxio
la gauche merdeuse au pouvoir ne demande qu’à enrichir son enfumage idéologique
(avec celui sur le mariage homo, et l’adoption d’enfants par cette catégorie sexuelle, avec en permanence
le battage antiraciste bcbg) pour minorer son attaque anti-ouvrière sur les
retraites, afin de faire passer au second plan la responsabilité
gouvernementale dans les licenciements. Après la lutte contre l’homophobie
voici la lutte contre l’islamophobie !
Le
mégaphone du principal journal de la gauche caviar hurle : « Confrontés
à l'islamophobie rampante, les musulmans de France (quels « musulmans de France » ?)
ont demandé, hier, à Hollande une «déclaration solennelle» condamnant cette
dérive ». Quelle dérive et qui dérive vraiment ?
L’éditorialiste y va de sa dramatisation : « La
demande «d’une déclaration solennelle» du chef de l’Etat contre
l’islamophobie atteste tout d’abord de la profonde exaspération de l’immense
majorité des musulmans. Le pain au chocolat de Copé puis l’invasion de la
mosquée de Poitiers par une poignée de fanatiques sont autant de meurtrissures
pour une communauté qui a vu une augmentation considérable, l’année dernière,
des actes islamophobes. Le gouvernement ne doit pas négliger cette tension.
Comme il ne doit pas être sourd au souhait, formulé en creux hier par le CFCM,
de voir la deuxième religion française être traitée avec les mêmes égards que
la communauté juive, dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ».
Libé-gouvernement ressert la soupe propagandiste alors que les deux faits
divers - l’occupation des abrutis identitaires et le petit mitron hargneux –
étaient déjà oubliés, mais pas le crime de Merah ni des faits divers où c’est
tendanciellement une même population qui est à l’origine de violences contre
les personnes, et avec un comportement
qui n’est pas lié à la religion musulmane. Les propagandistes gouvernementaux
de Libération, et tout le reste de la presse qui a emboité le pas, précisent « anti-islam »
et non pas « anti-arabe », nuance importante car, en effet, la
majorité de la population en France se fiche des origines en soi des uns et des
autres dans la mesure où ils travaillent et vivent leur train-train, et c’est
ma misère croissante provoquée par le capitalisme qui explique d’abord
dérapages et violences. L’orchestration de la religion par l’Etat capitaliste
vient pour neutraliser cette conscience. C’est de respect de la religion qu’il
s’agit, pas de respect des immigrés, respect donc de la soumission imposée à
une partie de la classe ouvrière. La campagne de la gauche religieuse, œcuménique
et laïque sait que l’affirmation de la régression islamique sert à diviser et
affaiblir le prolétariat. Et pas seulement le prolétariat, cette question de la
tolérance d’un islam envahissant dans les rues et les quartiers ouvriers – liée
étroitement à la question de l’immigration – fait sauter les clivages
politiques classiques à droite comme à gauche, chez les gauchistes comme chez
les « fachos » (ce que ne sont pas tous les « identitaires »).
Comme au moment de l’affaire Dreyfus, la dispute fait rage jusque dans les
familles ou les clans d’amis…
Pendant ce temps l’Etat et ses idéologues se
marrent…
La désignation de « croisés anti-islam »,
soudain stigmatisés comme s’il était interdit de lutter contre les signes d’arriération
religieuse – c’est aussi la fonction des identitaires marqués au coin du
chauvinisme de réduire à néant un
nécessaire combat du point de vue de classe contre une religion rampante
avec l’appui des pires pétromonarchies et du géant US - serait à pisser de rire
tellement c’est une invention de plus pour appauvrir le cervelet du lecteur
gauchiste moyen et susciter l’ire du facho lambda, si cela ne revenait qu’à se
ficher un peu plus de la majorité des prolétaires musulmans, en confondant la
racaille à la Merah avec l’immense majorité de travailleurs croyants qui ne
considèrent pas non plus que cette secte religieuse le CFCM (rétribuée par le gouvernement)
s’autorise à parler en leur nom ; c’est aussi ridicule que les assocs politico-religieuses
sionistes qui s’octroient de parler au
nom de tous les juifs.
La flambée de commentaires contre l’hypocrisie
des journaleux de Libération est-elle si méprisable, justifie-t-elle que les
sergents recruteurs et moralistes fielleux se jettent sur les « réactifs »
à la provoc de l’instrument médiatique du pouvoir ?
Jugez par vous-même ma sélection !
« La gauche, sans doute pour des raisons de
clientélisme électoral, fait des courbettes à l'islam et se plie plus ou moins
à ses désiratas ».
« Pour que son interpellation ait qq crédit,
il faudrait que le CFCM ait au préalable satisfait à une exigence
essentielle. En effet, outre que cet
organisme ne puisse affirmer représenter tous les musulmans de France, ce qu'on
ne peut lui reprocher, il semble bien qu'il n'ait pas encore dit clairement
qu'il dénonçait les dérives de l'islam radical.
Le CFCM reste un organisme aux positions floues. La réaffirmation de la
laïcité, ce n'est pas du chef de l’État qu'elle doit venir. Personne n'ignore
que le chef de l’État est attaché aux valeurs de la laïcité. C'est le CFCM qui
doit en faire son crédo et rompre avec son ambiguïté et ses étranges silences.
Lorsqu'il aura satisfait à cette exigence, alors son interpellation aurait qq raison d'être entendue ».
Lorsqu'il aura satisfait à cette exigence, alors son interpellation aurait qq raison d'être entendue ».
Sweetalix écrit : « "une communauté qui a vu une augmentation
considérable, l’année dernière, des actes islamophobes". Alors la vous y
allez pas avec le dos de la petite cuillère cher monsieur !!!!!!!! On recense plus de 100 actes anti-juifs en France
depuis que Mohamed Merah a rejoint ses 77 vierges.....des classes entières ont
refusé de faire une minute de silence pour ses victimes..une salope d’enseignante
elle par contre a exigé un recueillement pour la mémoire cette ordure....des écoles
juives sont tous les jours objet de lettres anonymes et d’ injures … sont
caillassées par des sauvageons … dans les rues les juifs croyants n’osent plus
porter la kippa et des familles installées en france depuis 1700 ans se voient
conseiller par des hyènes en rut de retourner en Israël...pays que ces mêmes
hyènes veulent d ailleurs détruire !!
On a assez vu les vidéos de ces raclures et chacaux hurler leurs cris de guerre "allah akbar mort aux juifs égorgeons les juifs" en plein champs Elysées !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et qui il faut plaindre ?????? la communauté musulmane !! on croit rêver ».
On a assez vu les vidéos de ces raclures et chacaux hurler leurs cris de guerre "allah akbar mort aux juifs égorgeons les juifs" en plein champs Elysées !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et qui il faut plaindre ?????? la communauté musulmane !! on croit rêver ».
Poissongelive répond : « Entièrement
d'accord. Et il faut rajouter à ces actes anti-juifs, les actes anti-chrétiens.
Eglises vandalisées, messe interrompue par des jets de pierres, fidèles
insultés etc etc...Et cela pour la France, ne parlons pas des coptes du Moyen-Orient
obligés de fuir leur pays ou bien souvent leur communauté était antérieure à
celle des musulmans.
Malheureusement nous ne rêvons pas c'est la réalité et la faculté incroyable qu' a cette religion musulmane de toujours passer pour victime ».
Malheureusement nous ne rêvons pas c'est la réalité et la faculté incroyable qu' a cette religion musulmane de toujours passer pour victime ».
Cet autre s’indigne de la phrase: "la gauche peine aujourd'hui à accompagner un islam moderne". A quoi bon chercher à accompagner un islam
(moderne) qui n'existe pas? L'Islam est incompatible avec la démocratie modèle
occidentale et avec la laïcité dans la mesure où il place Dieu au-dessus de
tout et prétend que la charia est supérieure à toute constitution. Parler de
l'Islam de France est une ânerie pour endormir les gogos. Parlons plutôt
d'Islam en France, religion qui a pour objectif avoué de s'imposer au monde, et
les choses seront plus claires ».
Et celui-là : « Le CFM ferait mieux
d'accepter le fait qu'aujourd'hui plus de 80% des musulmans ou nés musulmans de
France ne sont pas ou peu pratiquants et d'arrêter de sans cesse faire du
prosélytisme à la con parce qu'un verset du Coran parle "d'êtres
égarés" vis à vis de la religion ce qui globalement est une ENORME
CONNERIE en plus d'être un appel clair à l'opposition des diverses communautés
religieuses et à la mise à pied de l'athéisme.Il ne s'agit pas seulement de croyance
et de pratiques religieuses, il s'agit également d'un sentiment communautariste
qui ne fait que croître. Et surtout d'une peur viscérale de critiquer l’islam.
Cette critique fait de vous un "raciste" et un
"islamophobe". Même phénomène pour le judaïsme ».
Xavier 44 écrit :"Le CFCM devrait baisser la tête"...:
1: Il est
demandé aux musulmans dans le coran que ces derniers s'adaptent à la culture du
pays qui les accueille, ce qui n'est visiblement pas le cas aujourd'hui ou
l'islam politique a de plus en plus de poids en France. Ce sont d'ailleurs, les
plus revendicatifs qui se font les portes paroles de la communauté musulmane.
C'est ainsi que Liès Hebbadj était l'interlocuteur entre la mairie de Rezé et
la "communauté musulmane" concernant la construction d'une mosquée.
2: Vous ne trouverez aucune trace dans le coran d'une demande explicite faite aux femmes de se voiler et pire, de mettre une Burqa. Il est simplement demandé de s'habiller simplement et de ne pas chercher à attirer les regards. Un voile, et pire une Burqa (création iranienne des années 70) est tout sauf discret en France...
2: Vous ne trouverez aucune trace dans le coran d'une demande explicite faite aux femmes de se voiler et pire, de mettre une Burqa. Il est simplement demandé de s'habiller simplement et de ne pas chercher à attirer les regards. Un voile, et pire une Burqa (création iranienne des années 70) est tout sauf discret en France...
3:
Aujourd'hui, l'islam politique a détruit l'héritage des grands penseurs
musulmans et n'est utilisé que comme outil de domination des masses.
4: La
pratique dogmatique et généralisée du ramadan (il faut le rappeler, le coran
permet énormément de dérogations quant à sa pratique) est un véritable problème
sociétal, influant grandement et de façon négative le comportement des
individus le pratiquant, comme l’a démontré une importante étude algérienne à
ce sujet (institut Abassa ). Cette étude a montré, une forte hausse des
incivilités, de l'agressivité, des accidents et une baisse de la productivité
des entreprises et de la qualité des services publiques pendant le ramadan au
sein de la société algérienne. Une autre étude faite dans les pays du Moyen Orient
est arrivée aux mêmes conclusions...
5:Le numéro 4 du conseil français du culte musulman n'est autre que le fils de Mohammed Hammami, Imam qui vient d'être expulsé par Valls pour les propos haineux en arabe qu'il tenait pendant ses prêches. Cet imam était à la tête d'un organisme dirigeant 7 mosquées en région parisienne et en province dont la plus célèbre est la mosquée Omar. La mosquée Omar est réputée pour avoir abrité des terroristes...
5:Le numéro 4 du conseil français du culte musulman n'est autre que le fils de Mohammed Hammami, Imam qui vient d'être expulsé par Valls pour les propos haineux en arabe qu'il tenait pendant ses prêches. Cet imam était à la tête d'un organisme dirigeant 7 mosquées en région parisienne et en province dont la plus célèbre est la mosquée Omar. La mosquée Omar est réputée pour avoir abrité des terroristes...
6: Il y a 10
fois plus d'atteintes et de dégradations envers les églises et cimetières catholiques
sans que personne ne s'en émeuve...
Suite à ces
différents constats, je ne vois pas en quoi je devrais en tant que français,
accepter les revendications d'une minorité de religieux politisés qui vont en
contradiction avec les lois de la république et même de leur religion qu'ils
prétendent représenter ».
Pour Djouk :
« L'immense majorité des français quand la question leur est posée disent :
oui, on a peur de l'islam. C'est politiquement incorrect de le dire mais c'est
une réalité et la peur va en augmentant dans toutes les couches de la société.
Que les arabes fassent le nettoyage chez eux et cela ira mieux. Entre les
femmes voilées, les meurtres de toutes sortes, les attentats contre les juifs etc...les
trafics de stupéfiants, ce n'est qu'une faible partie de ce qu'on peut entendre
comme griefs. Pourquoi par exemple la plus grande communauté qui est en prison
est elle arabe ? ( bien avant les noirs). Ce n'est pas du racisme que de le
demander car c'est publié partout. Il y a un certain culot à interpeller l'Etat
français ».
La pagaille bat son plein ainsi à la suite d’une
simple une d’un journal, certes en voie de faillite rapide, mais qui jusqu’au
bout aura diffusé son venin provocateur.
Finies donc les méchants caprices de la météo à
New York et le cirque obamesque, à l’international l’hydre islamique reprend
aussi du service, mais pour masquer la confrontation mondiale des grandes
puissances autour des champs pétroliers et en préparation de la guerre contre l’Iran…
L’islamisme à l’international
Lisons d’abord l’article du Figaro qui parle avec
raison des « parrains internationaux » et font état d’un revirement
partiel de la diplomatie US quant à leur carte politique principale depuis le
discours d’Obama, le feu vert donné aux « frères musulmans » pour renverser "les dictateurs" :
Syrie : Les États-Unis soutiennent la création d'une instance
dirigeante plus laïque.
Leurs parrains arabes et internationaux vont-ils enfin parvenir à
convaincre les opposants syriens de s'entendre pour renforcer leurs chances de
faire tomber Bachar el-Assad? Rien n'est moins sûr. Les
tractations, engagées à Doha depuis dimanche autour de cette priorité, ont
surtout mis en évidence les divisions de cette opposition en exil, tiraillée
entre un puissant pôle islamiste, qui ne veut rien lâcher, et des laïcs
soutenus notamment par les États-Unis.
«Il faut que
l'opposition surmonte ses divisions et arrive à s'entendre sur une instance
dirigeante, qui aurait de la crédibilité aux yeux des Syriens de l'intérieur et
de la communauté internationale», a insisté le secrétaire général adjoint de la
Ligue arabe, Ahmed Ben Hilli, présent à Doha aux côtés du chef de la diplomatie
turque, Ahmet Davutoglu, des secrétaires généraux de la Ligue arabe et du
Conseil de coopération du Golfe, mais aussi de Beth Jones, secrétaire d'État
adjoint américaine pour le Proche-Orient, et d'Éric Chevallier, en charge de la
«task force» Syrie au Quai d'Orsay.
La mainmise des Frères musulmans
Il
s'agissait, initialement, de se mettre d'accord sur une nouvelle instance
dirigeante pour unifier tous les opposants. Elle serait présidée par Riad Seif,
ancien député et industriel sunnite damascène, activement soutenu par
l'Allemagne et surtout par les États-Unis, qui en ont assez de la mainmise des Frères
musulmans sur le Conseil national syrien (CNS), enterré la semaine
dernière par la secrétaire d'État, Hillary Clinton, pour son incompétence. À la
place, M. Seif propose la création d'un «Comité d'initiative nationale»,
rassemblant cinquante personnes qui désigneraient un gouvernement en exil. La
France, après avoir porté le CNS sur les fonts baptismaux l'an dernier,
soutient également M. Seif, personnalité modérée, qui jouit d'une réelle
légitimité. Son initiative devait être examinée jeudi par les participants à la
réunion de Doha.
Mais la
veille, ses rivaux du CNS ont pris les devants pour verrouiller la situation.
En deux temps. Ils ont d'abord élu de nouvelles instances dirigeantes - comité
central et secrétariat général. Deux cents nouveaux membres ont rejoint le
comité central (le portant à 400 membres), dont un tiers proches des rebelles.
Mais un tiers des quarante membres du secrétariat général, qui désigne ce
vendredi son nouveau président, sont en fait liés aux Frères musulmans, qui
vont donc garder la haute main sur les décisions. Pour eux, pas question que le
CNS soit dilué dans le «Comité d'initiative nationale», sauf à le contrôler.
«Le CNS a prouvé qu'il était la force principale de l'opposition», fait valoir
son président démissionnaire, Abdel Bassit Sida. Le deuxième volet de la
«manip» est intervenu mercredi soir lorsque le CNS a finalement présenté sa
propre initiative pour fédérer l'opposition. Elle repose sur la tenue, dans
«les territoires libérés, d'un congrès national de 300 membres». Un
gouvernement de transition serait ensuite proclamé, «à condition de recevoir
des garanties d'une reconnaissance internationale». Qui l'emportera? La réponse
appartient aux parrains internationaux: face aux États-Unis, qui entendent
revenir dans le jeu syrien, le Qatar et la Turquie continueront-ils à soutenir
le CNS, bien que décrié de toutes parts? Au risque de donner à Assad des
arguments sur «l'opposition marionnette de l'étranger» (cf. Le Figaro).
Après leur avancée en Libye, les puissances du bloc
occidentalo-américain ont tout fait pour semer le chaos en Syrie. Car tout le monde
sait que l'opposition syrienne a toujours été un panier de crabes que personne
n'a jamais su fédérer. Assad-père ayant été un virtuose pour jouer sur leurs
divisions. La bourgeoisie US feint de s’inquiéter de la main mise des Frères
musulmans sur le CNS, alors que tout le monde le savait depuis le début et que
Ghalioun était clairement mis sur le devant pour donner une façade laïque
acceptable à ce groupuscule de « frères » en quête du pouvoir,
téléguidés par les services anglais et saoudiens. Par ailleurs, l'hypocrisie
américaine n'a pas de limites: ils réclament à l'opposition syrienne de se
laïciser alors qu'ils font tout pour mettre au pouvoir partout dans la région
des affidés des Saoudiens et n'ont de cesse de casser la Syrie, seul Etat laïc
en Orient. Tout ça n'est que de la comm à destination des opinions publiques
occidentales pour justifier dans un second temps un soutien plus appuyé aux
opposants, qui débouchera de toute façon sur une prise de pouvoir des
islamistes, comme partout ailleurs, lesquels sont prêts à se vendre au plus
offrant des impérialismes.
Au Mali: Ansar Dine, un groupe islamiste touareg, se dit prêt à négocier et à
rejeter le terrorisme.
«Nous
n'avons pas changé de position. Le trafic d'armes et les prises d'otages n'ont
jamais été dans nos pratiques. Mais nous voulons convaincre l'opinion
internationale que nous sommes fréquentables.» Mohammed ag Aharib, porte-parole
d'Ansar
Dine, joint par téléphone à Ouagadougou, où son mouvement a rejeté
mardi «toute forme d'extrémisme et de terrorisme», et s'est engagé à «lutter
contre la criminalité transfrontalière organisée», refuse toutefois de cibler al-Qaida au
Maghreb islamique et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en
Afrique de l'Ouest. «Combattre d'autres musulmans est contraire à notre
éthique», précise-t-il.
Ansar Dine,
après un entretien avec le président burkinabé, Blaise
Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a aussi «réaffirmé» sa
disponibilité «à s'engager dans un processus de dialogue politique avec les
autorités de transition du Mali». «Là encore, nos efforts pour la paix ne
datent pas d'hier, souligne le porte-parole du groupe armé. En février dernier,
nous avions déjà envoyé une délégation à Alger pour trouver une issue à la
guerre.» Alors que Paris demande que «la
rupture avec les organisations terroristes et l'arrêt des violations des droits
de l'homme dans les zones contrôlées par Ansar Dine» soient «effectifs», Bamako
accueille le discours d'Ansar Dine avec encore plus de scepticisme. Certains
hauts responsables maliens reprochent au mouvement de les marginaliser pour
aller chercher des solutions à Alger et à Ouagadougou.
«Jusqu'au dernier sacrifice»
Mossa ag
Attaher, porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad, la
composante laïque de la rébellion touareg garde aussi ses distances:
«Nous sommes prêts à discuter avec Ansar Dine comme nous l'avions fait en mai
dernier. À l'époque, la communauté internationale nous l'avait d'ailleurs
reproché! À condition qu'ils se démarquent des terroristes et qu'ils renoncent
à l'application de la charia par la force. Pour l'instant, leur position n'est
pas très claire.»
Quant au plan d'intervention militaire, qui doit être adopté
dimanche par les chefs d'État de la Cédéao à Abuja, au Nigeria, avant d'être
soumis au Conseil de sécurité des Nations unies via l'Union africaine, le
porte-parole d'Ansar Dine le qualifie de «coalition internationale contre les
populations arabes et touaregs du nord du Mali». «On ne peut pas s'en prendre à
Aqmi ou au Mujao sans toucher les populations: comment peut-on distinguer un
terroriste d'un simple citoyen? Il serait extrêmement grave d'exterminer ainsi
un peuple. S'il fallait combattre, comme nous l'avons dit, nous le ferons
jusqu'au dernier sacrifice», insiste-t-il.
Pendant ce
temps à Alger le rythme des rencontres s'accélère. Après la secrétaire d'État
américaine Hillary Clinton et la Haute Représentante de l'Union européenne pour
les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, Romano
Prodi, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région du
Sahel, a été reçu jeudi par le président Bouteflika » (ibid).
Pendant les
travaux diplomatiques en Afrique et au Moyen Orient, sous couvert de dosage de
l’islamisme, les massacres de population continuent. C’est toujours une bonne
préparation à une guerre à une autre échelle, qui pourrait faire avaler que
demain 100.000 morts en Iran ce ne serait pas éloigné et tangible comparé aux
actuels 37.000 victimes en Syrie… Non pour contrôler le pétrole mais pour
lutter vraiment contre … l’islamisme chiite !
Demain les croisés de la démocratie pétrolière main dans la
main avec les nationalistes islamistes ?